Episodes
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Vincent Doumeizel, expert maritime et auteur passionné, est déjà venu sur Vlan! et nous avait totalement passionné sur un sujet à priori loin de nos priorités : les algues.
Cete fois il va encore plus vous surprendre je pense! L'épisode est EXCEPTIONNEL et pourtant à priori le sujet semble, lui aussi, loin de vos préoccupations quotidiennes.IL revient dans cet épisode fascinant pour parler de son sujet de prédilection : l'océan. Après avoir exploré les algues dans un précédent échange, Vincent nous entraîne aujourd’hui dans les mystères encore plus profonds du plancton, un sujet méconnu mais essentiel à la compréhension de notre planète.
Dans cet épisode, nous parlons d’un monde invisible qui constitue pourtant 95% de la vie océanique. J’ai questionné Vincent sur la nature du plancton, ses fonctions vitales pour notre écosystème, son potentiel biotechnologique, et surtout, sur l’incroyable pouvoir de régénération et d’innovation qu’il recèle. Savez-vous, par exemple, qu’une simple goutte d’eau contient des millions d’organismes vivants, ou qu’un plancton peut produire du verre à 4°C quand il nous faut 1500°C ?
Avec sa verve intarissable et son enthousiasme contagieux, Vincent nous rappelle à quel point l’océan – et ce qu’il contient d’invisible – est le cœur battant de notre planète. Ce dialogue est aussi un cri d’alerte : le plancton est menacé, remplacé petit à petit par des espèces toxiques qui bouleversent les équilibres climatiques et biologiques. Pourtant, c’est aussi une source d’espoir immense : comprendre et préserver le plancton, c’est se donner les moyens de réinventer notre avenir.
5 citations marquantes"Le plancton est à la base de toute la vie sur Terre, mais personne n’en parle.""Une goutte d’eau contient des millions de vies invisibles.""Le plancton produit la moitié de l’oxygène que nous respirons.""Ce qui est invisible est souvent ce qu’il y a de plus essentiel.""Le plancton pourrait bien sauver l’humanité… ou la condamner."10 questions structurées posées dans l’interviewC’est quoi exactement un plancton ?Pourquoi ignore-t-on autant l’océan dans notre vision du monde ?Quel est le rôle du plancton dans la chaîne alimentaire ?Peut-on manquer de plancton ?Pourquoi le plancton est-il si peu abordé dans les grandes conférences climatiques ?Que se passe-t-il si les communautés planctoniques changent ?Comment le plancton influence-t-il la couleur de l’océan ?Quel est le lien entre plancton et biomimétisme ?Le plancton peut-il être une solution pour nourrir la planète ?Le capitalisme s’intéresse-t-il assez au potentiel du plancton ?Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 – Introduction à l’épisode02:30 – L’importance méconnue de l’océan06:45 – Définir ce qu’est le plancton10:15 – Le plancton et le changement climatique15:00 – Le plancton donne sa couleur à l’océan21:00 – Un plancton producteur de verre27:30 – Les méduses, ces super survivantes33:00 – Les dérèglements planctoniques à surveiller39:20 – Peut-on utiliser le plancton pour sauver la planète ?45:00 – Le rôle du plancton dans la conquête spatiale50:00 – Un champ d’innovation et d’espoirDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Vincent Doumeizel, expert maritime et auteur passionné, est déjà venu sur Vlan! et nous avait totalement passionné sur un sujet à priori loin de nos priorités : les algues.
Cete fois il va encore plus vous surprendre je pense! L'épisode est EXCEPTIONNEL et pourtant à priori le sujet semble, lui aussi, loin de vos préoccupations quotidiennes.IL revient dans cet épisode fascinant pour parler de son sujet de prédilection : l'océan. Après avoir exploré les algues dans un précédent échange, Vincent nous entraîne aujourd’hui dans les mystères encore plus profonds du plancton, un sujet méconnu mais essentiel à la compréhension de notre planète.
Dans cet épisode, nous parlons d’un monde invisible qui constitue pourtant 95% de la vie océanique. J’ai questionné Vincent sur la nature du plancton, ses fonctions vitales pour notre écosystème, son potentiel biotechnologique, et surtout, sur l’incroyable pouvoir de régénération et d’innovation qu’il recèle. Savez-vous, par exemple, qu’une simple goutte d’eau contient des millions d’organismes vivants, ou qu’un plancton peut produire du verre à 4°C quand il nous faut 1500°C ?
Avec sa verve intarissable et son enthousiasme contagieux, Vincent nous rappelle à quel point l’océan – et ce qu’il contient d’invisible – est le cœur battant de notre planète. Ce dialogue est aussi un cri d’alerte : le plancton est menacé, remplacé petit à petit par des espèces toxiques qui bouleversent les équilibres climatiques et biologiques. Pourtant, c’est aussi une source d’espoir immense : comprendre et préserver le plancton, c’est se donner les moyens de réinventer notre avenir.
5 citations marquantes"Le plancton est à la base de toute la vie sur Terre, mais personne n’en parle.""Une goutte d’eau contient des millions de vies invisibles.""Le plancton produit la moitié de l’oxygène que nous respirons.""Ce qui est invisible est souvent ce qu’il y a de plus essentiel.""Le plancton pourrait bien sauver l’humanité… ou la condamner."10 questions structurées posées dans l’interviewC’est quoi exactement un plancton ?Pourquoi ignore-t-on autant l’océan dans notre vision du monde ?Quel est le rôle du plancton dans la chaîne alimentaire ?Peut-on manquer de plancton ?Pourquoi le plancton est-il si peu abordé dans les grandes conférences climatiques ?Que se passe-t-il si les communautés planctoniques changent ?Comment le plancton influence-t-il la couleur de l’océan ?Quel est le lien entre plancton et biomimétisme ?Le plancton peut-il être une solution pour nourrir la planète ?Le capitalisme s’intéresse-t-il assez au potentiel du plancton ?Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 – Introduction à l’épisode02:30 – L’importance méconnue de l’océan06:45 – Définir ce qu’est le plancton10:15 – Le plancton et le changement climatique15:00 – Le plancton donne sa couleur à l’océan21:00 – Un plancton producteur de verre27:30 – Les méduses, ces super survivantes33:00 – Les dérèglements planctoniques à surveiller39:20 – Peut-on utiliser le plancton pour sauver la planète ?45:00 – Le rôle du plancton dans la conquête spatiale50:00 – Un champ d’innovation et d’espoirSuggestion d'autres épisodes à écouter :#228 Comment les algues pourraient TOUT changer? Avec Vincent Doumeizel (https://audmns.com/WSuWaiN)[REDIFF] Réinventer la sagesse de notre rapport à la nature avec Michael Dandrieux (https://audmns.com/dolBVKc)
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Quand avez-vous changé d'avis pour la dernière fois sur quelque chose d'important ?
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Cette question dérangeante révèle notre époque : nous vivons dans des bulles algorithmiques qui nous nourrissent exclusivement de ce qui conforte nos opinions. Résultat : nous sommes devenus des forteresses intellectuelles, fermées sur elles-mêmes.Je confesse éviter systématiquement les invités avec qui je suis en désaccord profond sur mon podcast - par peur de ne pas être assez combatif.
Cette contradiction personnelle illustre un problème collectif : nous avons perdu l'art du désaccord constructif.Pourtant, les scientifiques sont heureux quand ils découvrent qu'ils ont tort, car cela signifie qu'ils vont apprendre quelque chose de nouveau.
Les frères Wright se disputaient violemment sur les détails techniques, mais voyaient cette friction comme un ingrédient de la vérité - c'est ainsi qu'ils ont inventé l'avion.
Cet épisode explore 4 niveaux d'écoute qui transforment nos conversations : de l'écoute automatique ("je sais déjà ce qu'il va dire") à l'écoute générative (où émergent des solutions qu'aucune partie n'avait imaginées). Elle révèle comment passer de "contre quoi te bats-tu ?" à "pour quoi te bats-tu ?" - une question qui transforme les conflits en collaborations potentielles.
J'ai fait égalément référence à la méthode Gordon Crossing (à écouter ici) et à Laurent Combalbert du RAID.L'objectif n'est pas d'éliminer les désaccords, mais d'apprendre à les naviguer avec curiosité.
Car si vous tenez quelque chose pour vrai, son exact opposé l'est probablement aussi. Et c'est peut-être là que commence la vraie intelligence collective.Suggestion d'autres épisodes à écouter :[SOLO] On s'en fout de la longévité : guide pour ceux que ça saoule mais qui veulent quand même vivre en bonne santé (https://audmns.com/naYIAVO)[SOLO] Gâcher du temps est un acte de résistance (https://audmns.com/YGGCTKa)[SOLO] Les 5 vérités inconfortables que j'ai apprise pour faire durer l'amour (https://audmns.com/cTiuBky)
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.
Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m’a recommandé de discuter avec Marc, je n’ai pas hésité une seconde.
Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l’aune des comportements politiques qu’on observe aujourd’hui. J’avais envie d’aller au-delà de l’indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir – et l’honnêteté, parfois l’inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d’Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.
On a parlé de son parcours, de ce qui l’a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s’inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J’ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.
Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n’est plus une tare mais une posture de conquête.
J’ai questionné Marc sur l’avenir, sur l’écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C’est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu’on a besoin de comprendre ce qu’on vit pour pouvoir y faire face.
Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.
5 citations marquantes« Ce n’est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l’inverse de tout ce qu’il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c’est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n’est pas un président, c’est un imposteur habillé d’empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d’étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu’est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd’hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu’un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l’émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l’interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel MacronDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.
Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m’a recommandé de discuter avec Marc, je n’ai pas hésité une seconde.
Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l’aune des comportements politiques qu’on observe aujourd’hui. J’avais envie d’aller au-delà de l’indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir – et l’honnêteté, parfois l’inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d’Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.
On a parlé de son parcours, de ce qui l’a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s’inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J’ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.
Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n’est plus une tare mais une posture de conquête.
J’ai questionné Marc sur l’avenir, sur l’écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C’est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu’on a besoin de comprendre ce qu’on vit pour pouvoir y faire face.
Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.
5 citations marquantes« Ce n’est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l’inverse de tout ce qu’il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c’est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n’est pas un président, c’est un imposteur habillé d’empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d’étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu’est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd’hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu’un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l’émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l’interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel MacronSuggestion d'autres épisodes à écouter :#333 Tout comprendre sur l'emprise et les pervers narcissiques avec Anne-Clotilde Ziegler (https://audmns.com/AGugdzB)#314 Sortir du chaos et comprendre ce qui se joue en politique (partie 2) avec Raphael Llorca (https://audmns.com/PrcRrZy)#186 Quel nouveau modèle pour la France avec David Djaiz (https://audmns.com/GSOSydk)
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ceci est un "moment", c’est-à-dire un extrait d’un épisode plus long déjà diffusé sur Vlan!
Ludovic Leroux est coach, formateur et spécialiste de l’accompagnement humain. À travers son parcours mêlant sport, psychologie et pratique corporelle, il s’est forgé une expertise unique sur l’intégration des savoirs par le corps. Dans cet extrait de notre conversation, j’ai voulu comprendre ce qui fait que, bien souvent, on « sait » quoi faire pour aller mieux... mais on ne le fait pas.
Avec Ludovic, on est allé au cœur de cette problématique. Il explique avec simplicité et clarté pourquoi la théorie ne suffit pas, surtout dans le domaine du développement personnel. J’ai aimé sa manière très concrète de ramener les apprentissages au corps, à la physiologie, à l’expérience vécue. Il évoque les quatre portes d’entrée qui permettent de réguler notre système nerveux : le mental (par la visualisation), la physiologie (à travers la respiration), le corps mécanique (grâce au mouvement, au stretching, au yoga), et l’esprit (via la connexion à la nature, la méditation ou encore le lien social).
Ce qui m’a marqué, c’est cette idée que nous connaissons souvent les outils – comme la cohérence cardiaque – mais que nous les utilisons seulement en pompier, quand ça va mal, plutôt que comme des entraînements réguliers. Ludovic nous invite à changer ce rapport à la pratique, à transformer des petits gestes simples (soupirs, bâillements, étirements, respiration) en véritables rituels de régulation. Il parle aussi de la fameuse douche froide, non pas comme un défi de guerrier, mais comme un moyen d’apprendre à ne pas fuir l’inconfort et à reprogrammer notre rapport au stress.
Dans cet épisode, nous parlons donc de comment « faire descendre » les apprentissages dans le corps, d’observation de soi, de rituels, de reconnexion et de responsabilité personnelle. Une plongée passionnante pour toutes celles et ceux qui veulent incarner ce qu’ils apprennent, plutôt que de juste l’accumuler dans la tête.
Un moment puissant, inspirant, et profondément pratico-pratique.
"La différence, c’est : est-ce que je le fais déjà ?""Notre système nerveux ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire.""Ce n’est pas quand ça ne va pas qu’il faut respirer, c’est tout le temps.""Trois soupirs intentionnels suffisent parfois à calmer notre système nerveux.""La douche froide, c’est un exercice pour reprendre le contrôle de sa survie."10 questions structurées poséesC’est quoi l'entraînement pour intégrer les apprentissages ?Comment passer de la théorie à la pratique ?Quels sont les accès au système nerveux ?Quel est le rôle de la visualisation ?Comment utiliser efficacement la respiration ?Peux-tu donner un exercice simple de cohérence cardiaque ?Quel est le lien entre le corps et le stress mécanique ?Quels rituels quotidiens recommandes-tu pour détendre le corps ?Quel est l’effet du bâillement sur le système nerveux ?Pourquoi prendre des douches froides est bénéfique ?
Citations marquantesSuggestion d'épisode à écouter : #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Antoine Foucher est un homme de l’ombre devenu penseur engagé. Ancien directeur de cabinet au ministère du Travail sous Macron, conseiller de Xavier Bertrand et ex-numéro deux du MEDEF, il a longtemps évolué dans les cercles du pouvoir. Pourtant, c’est avec un livre coup de poing — "En finir avec le travail qui ne paie plus" — qu’il vient aujourd’hui dénoncer un dysfonctionnement profond de notre société.
Je dois vous dire que j’ai été très surpris, et aussi très curieux, en découvrant son livre. Un “mec de droite” qui remet en cause l’efficacité du travail comme moteur de progrès social ? J’ai eu envie d’en savoir plus. Et je n’ai pas été déçu.
Dans cet épisode, nous parlons de sujets brûlants et pourtant trop rarement abordés avec autant de clarté : pourquoi la majorité des gens qui bossent ne parviennent plus à améliorer leur niveau de vie ? Pourquoi, malgré l’explosion de la productivité et l’essor du numérique, le sentiment de déclassement s’accentue ? Pourquoi a-t-on l’impression que nos efforts ne servent à rien, que le travail n’a plus de sens ni de récompense ?
J’ai voulu comprendre avec Antoine ce qui coince. Ensemble, nous avons abordé les vraies causes : une fiscalité déséquilibrée, une désindustrialisation massive, un modèle de répartition devenu obsolète.
Il m’a aussi expliqué pourquoi le capital est aujourd’hui bien moins taxé que le travail, et en quoi cela façonne une société de rentiers plus que de bâtisseurs.
Nous avons parlé retraites, héritage, méritocratie, et surtout, de la nécessité de refonder notre pacte social pour redonner du sens au travail.Ce qui m’a marqué, c’est à quel point Antoine est précis dans ses diagnostics, étayé dans ses chiffres, mais aussi profondément humain dans ses propositions. Il ne cherche pas à cliver, mais à réconcilier. Ce n’est pas un discours partisan, c’est un cri d’alerte lucide sur l’avenir que nous préparons pour les générations futures.
Un épisode dense, engagé, mais aussi porteur d’espoir — parce qu’il ouvre des pistes pour sortir de l’impasse. Si comme moi, vous vous interrogez sur l’utilité de vos efforts au quotidien, sur la justice de notre système ou sur ce que signifie vraiment “réussir” aujourd’hui, alors cet épisode est fait pour vous.
« Pour la première fois depuis 1945, travailler ne permet plus d’améliorer son niveau de vie. »« Le problème, ce n’est pas que l’argent va aux riches ou aux pauvres. Il va aux retraites. »« On est en train de redevenir une société d’héritiers. »« Le capital est taxé à 30 %, le travail à 46 %. »« Plus on a d'argent, moins c’est difficile d’en gagner. »10 Questions posées dans l’interviewPourquoi dis-tu que le travail ne paye plus ?Est-ce que l’immobilier est pris en compte dans tes calculs ?Où est passé l’argent généré par la productivité ?Est-ce qu’on aurait dû investir dans l’industrie plutôt que dans l’IA ?Pourquoi les services peu qualifiés stagnent-ils en termes de salaires ?Est-ce que l'argent est vraiment parti chez les riches ou les pauvres ?Comment expliques-tu le creusement entre brut et net ?Quel rôle jouent les retraites dans cette dynamique ?Peut-on encore s’en sortir sans héritage ?Est-ce juste que le capital soit moins taxé que le travail ?
5 Citations marquantesDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Antoine Foucher est un homme de l’ombre devenu penseur engagé. Ancien directeur de cabinet au ministère du Travail sous Macron, conseiller de Xavier Bertrand et ex-numéro deux du MEDEF, il a longtemps évolué dans les cercles du pouvoir. Pourtant, c’est avec un livre coup de poing — "En finir avec le travail qui ne paie plus" — qu’il vient aujourd’hui dénoncer un dysfonctionnement profond de notre société.
Je dois vous dire que j’ai été très surpris, et aussi très curieux, en découvrant son livre. Un “mec de droite” qui remet en cause l’efficacité du travail comme moteur de progrès social ? J’ai eu envie d’en savoir plus. Et je n’ai pas été déçu.
Dans cet épisode, nous parlons de sujets brûlants et pourtant trop rarement abordés avec autant de clarté : pourquoi la majorité des gens qui bossent ne parviennent plus à améliorer leur niveau de vie ? Pourquoi, malgré l’explosion de la productivité et l’essor du numérique, le sentiment de déclassement s’accentue ? Pourquoi a-t-on l’impression que nos efforts ne servent à rien, que le travail n’a plus de sens ni de récompense ?
J’ai voulu comprendre avec Antoine ce qui coince. Ensemble, nous avons abordé les vraies causes : une fiscalité déséquilibrée, une désindustrialisation massive, un modèle de répartition devenu obsolète.
Il m’a aussi expliqué pourquoi le capital est aujourd’hui bien moins taxé que le travail, et en quoi cela façonne une société de rentiers plus que de bâtisseurs.
Nous avons parlé retraites, héritage, méritocratie, et surtout, de la nécessité de refonder notre pacte social pour redonner du sens au travail.Ce qui m’a marqué, c’est à quel point Antoine est précis dans ses diagnostics, étayé dans ses chiffres, mais aussi profondément humain dans ses propositions. Il ne cherche pas à cliver, mais à réconcilier. Ce n’est pas un discours partisan, c’est un cri d’alerte lucide sur l’avenir que nous préparons pour les générations futures.
Un épisode dense, engagé, mais aussi porteur d’espoir — parce qu’il ouvre des pistes pour sortir de l’impasse. Si comme moi, vous vous interrogez sur l’utilité de vos efforts au quotidien, sur la justice de notre système ou sur ce que signifie vraiment “réussir” aujourd’hui, alors cet épisode est fait pour vous.
« Pour la première fois depuis 1945, travailler ne permet plus d’améliorer son niveau de vie. »« Le problème, ce n’est pas que l’argent va aux riches ou aux pauvres. Il va aux retraites. »« On est en train de redevenir une société d’héritiers. »« Le capital est taxé à 30 %, le travail à 46 %. »« Plus on a d'argent, moins c’est difficile d’en gagner. »10 Questions posées dans l’interviewPourquoi dis-tu que le travail ne paye plus ?Est-ce que l’immobilier est pris en compte dans tes calculs ?Où est passé l’argent généré par la productivité ?Est-ce qu’on aurait dû investir dans l’industrie plutôt que dans l’IA ?Pourquoi les services peu qualifiés stagnent-ils en termes de salaires ?Est-ce que l'argent est vraiment parti chez les riches ou les pauvres ?Comment expliques-tu le creusement entre brut et net ?Quel rôle jouent les retraites dans cette dynamique ?Peut-on encore s’en sortir sans héritage ?Est-ce juste que le capital soit moins taxé que le travail ?Timestamps clés pour YouTube00:00 — Introduction de Grégory et présentation d’Antoine Fouché01:30 — Pourquoi le travail ne paye plus ?05:00 — Immobilier et stagnation du pouvoir d’achat10:00 — Le paradoxe du niveau de vie en France15:00 — Désindustrialisation et effets sur les salaires20:00 — Le vrai coût des retraites dans les finances publiques30:00 — Société d’héritiers : quel avenir pour les jeunes ?40:00 — Fiscalité : capital vs travail45:00 — Quelles solutions fiscales concrètes ?
5 Citations marquantesSuggestion d'autres épisodes à écouter :#186 Quel nouveau modèle pour la France avec David Djaiz (https://audmns.com/GSOSydk)#281 Comprendre l’effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC)#164 Peut-on allier lutte contre la pauvreté et écologie? avec Elise Huillery (https://audmns.com/jLFRyqX)
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Est-ce qu'on doit vraiment renoncer aux plaisirs immédiats pour des bénéfices lointains et incertains?
Entre la pizza réconfortante du vendredi soir, le verre de vin qui détend après une journée stressante et Netflix qui nous tend les bras... qui a envie de penser à son corps dans 30 ans?Une amie m'a même confié que passer une semaine dans une clinique de longévité serait son "pire cauchemar" – et je la comprends parfaitement!
Dans cet épisode sans filtre, je partage mon rapport personnel à la longévité, marqué par la perte prématurée de mon père à 64 ans.
J'explore comment sa philosophie – "Il faut bien mourir de quelque chose, ça ne sert à rien de vivre si je ne peux pas boire et manger comme j'en ai envie" – m'a paradoxalement poussé à m'intéresser à la science du vieillissement.
Sans moralisation ni injonctions, je vous révèle les découvertes surprenantes faites lors de mon séjour dans une clinique de longévité, où j'étais – étonnamment – le seul à utiliser quotidiennement la salle de sport et la piscine depuis des mois.
Vous découvrirez pourquoi votre âge "officiel" est un mensonge total et que vous avez en réalité 4 âges différents: chronologique, physiologique, ressenti et cérébral.
Comment connaître votre âge biologique réel? Il pourrait être très différent de celui de votre carte d'identité!
Je vous explique pourquoi le vieillissement s'accélère vraiment à partir de 25 ans et comment les impacts de notre mode de vie deviennent de plus en plus marqués avec le temps.
Je déconstruis également plusieurs mythes tenaces: pourquoi les sushis que vous pensez "healthy" sont en réalité bourrés de sucre caché et d'un riz blanc à indice glycémique stratosphérique; comment un simple problème moteur de la langue peut causer des tensions dorsales et des tendinites récurrentes; et pourquoi, selon la science actuelle, aucune dose d'alcool n'est véritablement bénéfique pour la santé (désolé de casser ce mythe!).
Entre approches high-tech (intelligence artificielle, épigénétique, thérapie cellulaire) et retour aux fondamentaux (alimentation non transformée, activité physique quotidienne, vie sociale riche), je vous présente le double mouvement fascinant de la médecine de longévité moderne.
Vous apprendrez pourquoi distinguer faim émotionnelle et faim physiologique est crucial, comment les méthodes de cuisson influencent votre santé, et pourquoi 5 minutes de respiration matinale peuvent transformer non seulement votre journée, mais potentiellement votre espérance de vie.
Je partage également mon expérience personnelle des tests avancés en clinique: analyses de métaux lourds, microbiote, épigénétique...
Mais surtout, je vous explique comment les principes fondamentaux accessibles à tous représentent déjà 80% du travail, sans nécessiter de cliniques coûteuses. Vous découvrirez les secrets des "zones bleues" où vivent les centenaires, et pourquoi leurs liens sociaux sont peut-être plus importants que leur alimentation.
Dans un monde obsédé par l'optimisation, je vous propose une approche progressive et réaliste: pourquoi vouloir tout changer d'un coup est le meilleur moyen d'échouer, et comment une seule habitude bien intégrée peut déclencher une transformation durable. Je partage mes propres défis et imperfections – ces jours où je mange trop, bois un verre de trop, ou zappe le sport – tout en montrant comment chaque journée offre une nouvelle opportunité.
Cet épisode ne vous dictera pas quoi faire, mais vous donnera les clés pour faire des choix éclairés. Parce qu'au fond, la question n'est pas "voulez-vous vivre longtemps?" mais plutôt "comment voulez-vous vous sentir dans votre corps pour les 20, 30 ou 50 prochaines années?" Un guide sans culpabilité ni contrainte excessive pour tous ceux que ça saoule mais qui veulent quand même vivre longtemps et bien.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Laurent Larcher, grand reporter à La Croix, spécialiste des conflits africains, est l’invité de cet épisode puissant.
Je sais bien qu'on n’a pas envie de regarder les massacres de masse et qu'on préfère regarder ailleurs mais vous allez voir que cet épisode va vous permettre avec douceur et lucidité de mieux comprendre un phénomène qu'on arrive pas à saisir autrement.
Laurent est également l’auteur du livre La fureur et l’extase, dans lequel il interroge notre rapport collectif à la violence de masse.J’ai reçu Laurent avec une émotion particulière, parce que son regard, affûté par des années de terrain — Rwanda, Soudan, Centrafrique — vient interroger en profondeur ce que nous voyons, ou plutôt, ce que nous choisissons de ne pas voir.
Dans cet épisode, nous parlons de l’horreur brute, des massacres de masse dont les victimes deviennent des chiffres, vidées de leur humanité. Pourquoi certains conflits sont-ils invisibles alors qu’ils comptent des centaines de milliers de morts ? Pourquoi cette indifférence crasse quand les victimes sont africaines ? Quel rôle jouent les médias, les réseaux sociaux, ou notre propre confort intellectuel dans ce mécanisme d’abstraction ?
J’ai questionné Laurent sur le processus qui mène des citoyens ordinaires à participer à l’indicible. Il m’a parlé du plaisir, parfois de la joie qu’ont certains à tuer, une idée dérangeante mais nécessaire à regarder en face. Nous avons aussi parlé du colonialisme, de la manière dont notre regard est encore structuré par un imaginaire de domination, inconscient mais puissant.
C’est un épisode intense, qui dérange, mais que je crois essentiel. Il ne s’agit pas de se flageller, mais de comprendre que ce que nous choisissons de voir — ou non — a un impact direct sur les vies humaines. Je vous invite à l’écouter avec attention, à rester avec l’inconfort, et à vous interroger.
"Plus le nombre est important, moins on en prend la mesure.""Ce qu’on reproche à Hitler, c’est d’avoir traité les Français comme les Français ont traité leurs colonies.""Eux, c’est nous. Et nous, c’est eux.""On ne voit pas ce qu’on voit, car notre œil est imprégné de nos représentations.""Ne soyons jamais dans l’abstrait : chaque victime mérite un nom, une histoire."10 questions structurées posées dans l'interviewQu’est-ce qui vous a donné la force ou l’envie d’écrire ce livre ?Pourquoi certains massacres attirent-ils toute notre attention, quand d'autres sombrent dans l’indifférence ?Comment peut-on encore humaniser des dizaines de milliers de morts ?Pourquoi les conflits en Afrique reçoivent-ils si peu d'attention médiatique en France ?Est-ce que cette indifférence relève d’un racisme structurel ?Qu’est-ce que ces violences disent de nous, en tant qu’humains ?Quel est le processus psychologique qui pousse des individus ordinaires à devenir des bourreaux ?Comment avez-vous, en tant qu’homme, survécu à tant d’atrocités ?Que peut-on faire, à notre niveau, face à cette violence ?Pourquoi devient-on reporter de guerre ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction par Grégory : comprendre la violence de masse02:00 – Pourquoi Laurent Larcher a écrit La fureur et l’extase07:00 – Abstraction des chiffres, perte d’humanité09:30 – Invisibilisation des massacres africains12:00 – "C’est ça, l’Afrique" : le racisme insidieux dans notre perception17:00 – Le plaisir de tuer, expérience de lynchage22:30 – Le rôle des médias et la désinhibition28:00 – La nuance, ce luxe disparu34:00 – Ce que l’imaginaire colonial nous empêche de voir46:00 – Hommage à Camille Lepage et l’engagement personnel52:00 – Que peut-on faire, concrètement ?
5 citations marquantesDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Laurent Larcher, grand reporter à La Croix, spécialiste des conflits africains, est l’invité de cet épisode puissant.
Je sais bien qu'on n’a pas envie de regarder les massacres de masse et qu'on préfère regarder ailleurs mais vous allez voir que cet épisode va vous permettre avec douceur et lucidité de mieux comprendre un phénomène qu'on arrive pas à saisir autrement.
Laurent est également l’auteur du livre La fureur et l’extase, dans lequel il interroge notre rapport collectif à la violence de masse.J’ai reçu Laurent avec une émotion particulière, parce que son regard, affûté par des années de terrain — Rwanda, Soudan, Centrafrique — vient interroger en profondeur ce que nous voyons, ou plutôt, ce que nous choisissons de ne pas voir.
Dans cet épisode, nous parlons de l’horreur brute, des massacres de masse dont les victimes deviennent des chiffres, vidées de leur humanité. Pourquoi certains conflits sont-ils invisibles alors qu’ils comptent des centaines de milliers de morts ? Pourquoi cette indifférence crasse quand les victimes sont africaines ? Quel rôle jouent les médias, les réseaux sociaux, ou notre propre confort intellectuel dans ce mécanisme d’abstraction ?
J’ai questionné Laurent sur le processus qui mène des citoyens ordinaires à participer à l’indicible. Il m’a parlé du plaisir, parfois de la joie qu’ont certains à tuer, une idée dérangeante mais nécessaire à regarder en face. Nous avons aussi parlé du colonialisme, de la manière dont notre regard est encore structuré par un imaginaire de domination, inconscient mais puissant.
C’est un épisode intense, qui dérange, mais que je crois essentiel. Il ne s’agit pas de se flageller, mais de comprendre que ce que nous choisissons de voir — ou non — a un impact direct sur les vies humaines. Je vous invite à l’écouter avec attention, à rester avec l’inconfort, et à vous interroger.
"Plus le nombre est important, moins on en prend la mesure.""Ce qu’on reproche à Hitler, c’est d’avoir traité les Français comme les Français ont traité leurs colonies.""Eux, c’est nous. Et nous, c’est eux.""On ne voit pas ce qu’on voit, car notre œil est imprégné de nos représentations.""Ne soyons jamais dans l’abstrait : chaque victime mérite un nom, une histoire."10 questions structurées posées dans l'interviewQu’est-ce qui vous a donné la force ou l’envie d’écrire ce livre ?Pourquoi certains massacres attirent-ils toute notre attention, quand d'autres sombrent dans l’indifférence ?Comment peut-on encore humaniser des dizaines de milliers de morts ?Pourquoi les conflits en Afrique reçoivent-ils si peu d'attention médiatique en France ?Est-ce que cette indifférence relève d’un racisme structurel ?Qu’est-ce que ces violences disent de nous, en tant qu’humains ?Quel est le processus psychologique qui pousse des individus ordinaires à devenir des bourreaux ?Comment avez-vous, en tant qu’homme, survécu à tant d’atrocités ?Que peut-on faire, à notre niveau, face à cette violence ?Pourquoi devient-on reporter de guerre ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction par Grégory : comprendre la violence de masse02:00 – Pourquoi Laurent Larcher a écrit La fureur et l’extase07:00 – Abstraction des chiffres, perte d’humanité09:30 – Invisibilisation des massacres africains12:00 – "C’est ça, l’Afrique" : le racisme insidieux dans notre perception17:00 – Le plaisir de tuer, expérience de lynchage22:30 – Le rôle des médias et la désinhibition28:00 – La nuance, ce luxe disparu34:00 – Ce que l’imaginaire colonial nous empêche de voir46:00 – Hommage à Camille Lepage et l’engagement personnel52:00 – Que peut-on faire, concrètement ?
5 citations marquantesSuggestion d'autres épisodes à écouter :#321 (partie 1) Israël-Palestine : Comprendre et décrypter le conflit avec Vincent Lemire (https://audmns.com/FvEjGWR)#159 Casser les idées préconçues sur le continent Africain avec Odile Goerg (https://audmns.com/hXljCUx)#312 Les défis géopolitiques d’un monde hors de contrôle avec Thomas Gomart (https://audmns.com/jscnrns)
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Ce moment est un extrait de l'épisode d'Olivier Sibony sur la prise de décision et sur les biais.
Olivier a écrit son livre avec le psychologue prix Nobel en économie Daniel Kahneman et dans ce moment nous traitons spécifiquement de l'intuition.
Dans cet épisode, nous parlons de ces fameuses décisions « prises avec les tripes » : faut-il leur faire confiance ? J’ai questionné Olivier sur la manière dont nos jugements intuitifs se forment, notamment dans des contextes critiques comme le recrutement ou même les choix personnels, comme celui de se marier.
5 citations marquantes« L’intuition, on n’est pas prêt à s’en passer. »« Ce n’est pas l’intuition quand je regarde le candidat sortir de l’ascenseur, c’est quand je l’ai évalué pendant une heure et demie. »« Même quand on sait que l’intuition ne marche pas, on continue de s’y fier. »« L’intuition n’est pas à supprimer, elle est à remettre à plus tard. »« Ce n’est pas choisir la bonne personne, c’est faire en sorte que ça marche. »10 questions structurées Quelle place l’intuition a-t-elle dans le jugement ?Pourquoi continue-t-on à faire confiance à notre intuition malgré les preuves ?Que révèle le fait qu’on s’appuie encore sur l’intuition en recrutement ?Comment concilier intuition et rigueur analytique ?À quel moment l’intuition devient-elle utile dans le processus décisionnel ?Peux-tu nous raconter l’expérience menée dans l’armée israélienne ?Pourquoi le jugement intuitif post-analyse est-il plus efficace ?L’intuition fonctionne-t-elle dans les grandes décisions personnelles ?Devrait-on appliquer une grille analytique à la décision de se marier ?Est-ce que les relations issues des apps fonctionnent mieux que la moyenne ?
Il m’a partagé une anecdote fascinante sur les méthodes d’évaluation dans l’armée israélienne et comment une intuition bien placée — mais tardive — peut enrichir une analyse rigoureuse. Nous avons aussi discuté des limites de l’intuition dans les relations amoureuses et de la manière dont la croyance dans le coup de foudre influence notre engagement. Un épisode essentiel pour mieux comprendre comment notre cerveau décide, souvent malgré nous.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Alexandre Dana est le fondateur de LiveMentor, une plateforme de formation qui accompagne les entrepreneurs dans leurs projets, mais aussi éditeur, auteur, et penseur d’un monde plus attentif, plus conscient. Il vient tout juste de lancer un Carnet de curiosité, un objet qui m’a beaucoup parlé, car il entre en résonance directe avec ce que je cherche à faire avec ce podcast : approfondir, comprendre, ralentir.
Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir de recevoir Alexandre pour une conversation à la fois intime, dense et passionnée sur la place de la curiosité dans nos vies. Nous avons parlé de ce besoin vital d’explorer le monde, de ce que ça veut dire aujourd’hui d’être curieux à l’ère des contenus courts, des vidéos en boucle, des algorithmes qui nous enferment. Et surtout, comment reprendre la main. Comment ne pas se laisser happer par les feeds infinis et retrouver le goût du temps long.
Alexandre m’a partagé la genèse de son carnet, ses influences (notamment le sociologue Niklas Luhmann avec sa méthode Zettelkasten), et son chemin personnel pour passer de la dispersion à la structuration. Il croit, comme moi, que notre attention est précieuse. Et que le papier est une arme puissante pour mieux apprendre, mieux penser, mieux vivre.
J’ai aimé sa manière de voir la curiosité comme une boussole intérieure, mais aussi comme une résistance. Résistance à l’instantané, à l’hyper-spécialisation, à la perte de sens. On a aussi parlé d’éducation, de système scolaire, d’hyperconnexion, de fatigue numérique, de burn-out, de la joie de découvrir de nouveaux mondes, et même de confiance en soi.
Si vous êtes du genre à collectionner les newsletters, à ouvrir 10 onglets sans les lire, à dire « j’aimerais prendre plus de temps pour lire mais je n’y arrive pas », alors cet épisode est pour vous. Il vous parlera, vous remuera peut-être, mais vous donnera surtout envie de sortir un carnet, un stylo… et de recommencer à penser vraiment.
Citations marquantes« La vraie curiosité, celle qui devient une maîtrise, elle prend du temps. »« Prendre des notes sur papier, c’est déjà faire un premier pas vers la structuration. »« On ne résume pas la physique quantique en trois minutes. »« L’attention est devenue un acte de rébellion. »« La curiosité est peut-être le meilleur remède contre la peur de mourir. »10 questions posées dans l’interviewPourquoi as-tu décidé de créer un carnet de curiosité ?Quel est ton rapport personnel à la curiosité ?Comment as-tu pensé la structure de ton carnet ?En quoi le papier est-il une solution face à la fatigue numérique ?Comment structurer sa pensée à travers la prise de notes ?Pourquoi notre attention est-elle aujourd’hui en danger ?Quel est l’impact des algorithmes sur notre curiosité ?Comment retrouver une curiosité active et profonde ?Y a-t-il des contre-indications à la curiosité ?Comment choisir les sujets à creuser réellement ?Timestamps clés (format YouTube)00:00 Introduction et présentation d’Alexandre Dana02:00 Pourquoi la curiosité est essentielle04:00 La genèse du carnet de curiosité07:00 L’importance du papier dans l’apprentissage09:00 Le combat contre les contenus courts et la dopamine14:00 Structurer sa pensée avec la prise de notes20:00 Le concept de polymath et la pensée divergente25:00 Algorithmes, filtres et perte de curiosité32:00 Par où commencer pour ralentir40:00 Les différents usages du carnet de curiosité49:00 Curiosité, frustration et confiance en soiSuggestion d'autres épisodes à écouter :#295 Les étapes de la rencontre avec soi avec Anne Ghesquière (https://audmns.com/FBVhPXW)#206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP)#230 Comment se connecter à son intelligence situationnelle? Avec Guila Clara Kessous (https://audmns.com/bLRrqSQ)
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Comme toutes les 2 semaines, je vous propose un épisode solo qui est la lecture de ma newsletter à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement si vous aimez lire, si vous voulez connaître les épisodes en avance mais aussi si vous souhaitez des liens pour approfondir les sujets.
Performance dévoyée, agenda surchargé, notifications incessantes – êtes-vous aussi prisonnier que moi de cette course folle vers... nulle part ?
J'ai une confession à vous faire : je connais parfaitement la voie de la sagesse, j’en ai même fait un Tedx et pourtant, chaque jour, je continue de courir comme un hamster dans sa roue.Pendant longtemps, j'ai ressenti une culpabilité profonde, pensant avoir gaspillé ma jeunesse dans des activités futiles.
La société nous murmure sans cesse que chaque instant doit prouver sa valeur. Puis j'ai réalisé l'ironie : plus je pensais au temps perdu, plus je vivais dans le passé. À l'inverse, plus je m'inquiétais de ne pas perdre de temps, plus je vivais dans le futur.
Ironiquement, tenter de ne pas perdre de temps peut devenir l'une des pertes de temps les plus profondes.Cette newsletter et donc cet épisode est mon cri d'alarme. Ou peut-être ma bouteille à la mer :)
Combien de fois ai-je oublié de me demander si cette agitation perpétuelle me plaisait vraiment, parce que j'étais trop occupé à essayer de plaire au monde ?
Combien de fois ai-je occulté la profondeur que pourrait avoir ma vie sans me laissant amadouer par le feu que les notifications allument dans mon corps ?En tant qu'indépendant, nous sommes constamment challengés à être optimisés.
Cela dit, j’ai la sensation qu’être salarié ne protège pas nécessairement de cette quête infinie de l’optimisation.
D’une certaine manière, indépendant ou salarié, nous sommes souvent notre pire patron.
Et pourtant, je crois profondément que le temps que l'on prend plaisir à "perdre" n'est pas du temps perdu : faire la sieste, faire du sport, écouter un podcast, discuter avec ma mère, mes amis, regarder un film, me perdre dans mes pensées…en comparaison à rendre tel projet à temps ou poster xy posts sur Instagram – je sais de quoi je me souviendrais sur mon lit de mort.Tout cela est un temps essentiel non valorisé et pourtant, c'est l'essence même de la vie.
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Tariq Krim est un entrepreneur visionnaire que j’ai la chance de connaître depuis de nombreuses années.
Il a fondé Netvibes — une plateforme pionnière dans la personnalisation du web dont les plus anciens se souviennent mais simplement pour vous permettre de mieux comprendre : tout le monde utilisait Netvibes et Zuckerberg était un grand fan entre autres — et aujourd'hui, il est devenu l'une des voix les plus lucides sur l'évolution du numérique et de l'intelligence artificielle.Dans cet épisode, j'ai invité Tariq pour démonter avec lui les grands mythes autour de l'IA.
Ensemble, nous avons exploré sans détour ce qu'est réellement cette technologie, loin des discours alarmistes ou des promesses irréalistes.
J'ai questionné Tariq sur les limites techniques des intelligences artificielles actuelles, leur impact sur notre société, notre manière de penser, de travailler, et sur la géopolitique mondiale.Nous avons aussi abordé des sujets fondamentaux comme la productivité individuelle face à l'automatisation, l'impact de l'IA sur la solitude sociale, et le rôle crucial de l'Europe face à la compétition entre les grandes puissances technologiques.
Tariq a une capacité rare : celle de parler avec précision autant de la technique que des dynamiques politiques, sociétales et économiques sous-jacentes.Dans cet épisode, nous parlons de la réalité de l'IA (non, ce n’est pas une "vraie" intelligence), de la désinformation médiatique autour de cette révolution, de la militarisation des technologies et de l'urgence d'apprendre à penser par soi-même dans un monde saturé de contenus générés.
C’est un échange riche, sans faux-semblants, parfois personnel, toujours accessible — dans lequel nous avons essayé de vous donner des clés pour mieux comprendre ce moment charnière que nous vivons.
5 citations marquantes"L'intelligence artificielle n'est qu'une extension de l'informatique, pas une révolution magique.""Le vrai pouvoir de demain sera entre les mains de ceux qui savent encore penser par eux-mêmes.""L'IA n'est pas intelligente, elle est performante dans des domaines précis, c'est tout.""La géopolitique de l'IA est un combat pour la suprématie mondiale, pas pour le bien commun.""Chaque gain de productivité lié à l'IA déplace le travail, mais ne le supprime pas."10 questions structurées posées dans l’épisodeQuels sont pour toi les plus grands mythes autour de l'intelligence artificielle ?L'IA est-elle vraiment capable d'intelligence au sens humain ?Comment ChatGPT influence-t-il nos biais personnels ?Que penses-tu du concept de "deep search" dans l'IA ?Quel est le modèle économique réel des IA aujourd'hui ?En quoi l'IA est-elle devenue un enjeu militaire mondial ?Quelle place peut jouer l'Europe dans cette course à l'IA ?Est-ce que l'IA menace réellement l'emploi ?Comment éduquer les jeunes dans un monde dominé par l'IA ?L'usage intensif des IA risque-t-il d'accroître notre solitude numérique ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Tariq Krim est un entrepreneur visionnaire que j’ai la chance de connaître depuis de nombreuses années.
Il a fondé Netvibes — une plateforme pionnière dans la personnalisation du web dont les plus anciens se souviennent mais simplement pour vous permettre de mieux comprendre : tout le monde utilisait Netvibes et Zuckerberg était un grand fan entre autres — et aujourd'hui, il est devenu l'une des voix les plus lucides sur l'évolution du numérique et de l'intelligence artificielle.Dans cet épisode, j'ai invité Tariq pour démonter avec lui les grands mythes autour de l'IA.
Ensemble, nous avons exploré sans détour ce qu'est réellement cette technologie, loin des discours alarmistes ou des promesses irréalistes.
J'ai questionné Tariq sur les limites techniques des intelligences artificielles actuelles, leur impact sur notre société, notre manière de penser, de travailler, et sur la géopolitique mondiale.Nous avons aussi abordé des sujets fondamentaux comme la productivité individuelle face à l'automatisation, l'impact de l'IA sur la solitude sociale, et le rôle crucial de l'Europe face à la compétition entre les grandes puissances technologiques.
Tariq a une capacité rare : celle de parler avec précision autant de la technique que des dynamiques politiques, sociétales et économiques sous-jacentes.Dans cet épisode, nous parlons de la réalité de l'IA (non, ce n’est pas une "vraie" intelligence), de la désinformation médiatique autour de cette révolution, de la militarisation des technologies et de l'urgence d'apprendre à penser par soi-même dans un monde saturé de contenus générés.
C’est un échange riche, sans faux-semblants, parfois personnel, toujours accessible — dans lequel nous avons essayé de vous donner des clés pour mieux comprendre ce moment charnière que nous vivons.
5 citations marquantes"L'intelligence artificielle n'est qu'une extension de l'informatique, pas une révolution magique.""Le vrai pouvoir de demain sera entre les mains de ceux qui savent encore penser par eux-mêmes.""L'IA n'est pas intelligente, elle est performante dans des domaines précis, c'est tout.""La géopolitique de l'IA est un combat pour la suprématie mondiale, pas pour le bien commun.""Chaque gain de productivité lié à l'IA déplace le travail, mais ne le supprime pas."10 questions structurées posées dans l’épisodeQuels sont pour toi les plus grands mythes autour de l'intelligence artificielle ?L'IA est-elle vraiment capable d'intelligence au sens humain ?Comment ChatGPT influence-t-il nos biais personnels ?Que penses-tu du concept de "deep search" dans l'IA ?Quel est le modèle économique réel des IA aujourd'hui ?En quoi l'IA est-elle devenue un enjeu militaire mondial ?Quelle place peut jouer l'Europe dans cette course à l'IA ?Est-ce que l'IA menace réellement l'emploi ?Comment éduquer les jeunes dans un monde dominé par l'IA ?L'usage intensif des IA risque-t-il d'accroître notre solitude numérique ?Timelaps :
0:00 Introduction à l'IA et présentation de Tariq Krim0:50 Démontage des mythes autour de l'intelligence artificielle3:30 Pourquoi l'IA reste fondamentalement de l'informatique6:00 ChatGPT et personnalisation des biais cognitifs9:30 Deep search : opportunités et limites13:50 Impact réel sur la productivité individuelle20:00 Rôle des médias dans la perception publique de l'IA28:00 IA et militarisation technologique36:00 L'impact de l'IA sur l'éducation et l'apprentissage41:00 Solitude numérique et relations humainesSuggestion d'autres épisodes à écouter :#205 Réseaux sociaux: y'a t-il un pilote dans l'avion? avec Tariq Krim (https://audmns.com/QYXZuUJ)Vlan #49 Le Slow web: vers une vision plus éthique d’internet avec Tariq Krim (https://audmns.com/jfEgxAx)#146 Comment l'intelligence artificielle peut réellement vous rendre plus humain.e avec Alexandre Pachulski (https://audmns.com/KdwwONa)#141 Les technologies et l'intelligence artificielle face à la crise climatique avec Luc Julia (https://audmns.com/WJCdimQ)Vlan #56 Ethique et intelligence artificielle sont elles compatibles? avec Aurélie Jean (https://audmns.com/mYmYlUh)
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Anne Ghesquière est entrepreneure, autrice, et fondatrice du podcast Métamorphose. Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans les profondeurs de la psyché humaine pour questionner notre capacité à changer.
Nous sommes très proche avec Anne et cet épisode était une pépite, voici donc un petit extrait de notre conversation.J’ai interrogé Anne sur ce que signifie véritablement "changer" : est-ce que l’on évolue ou est-ce que notre essence reste la même, malgré les années, les épreuves, les prises de conscience ? Ensemble, nous avons évoqué l’idée que parfois, il ne s’agit pas tant de changer que d’accepter qui l’on est. Anne partage des réflexions personnelles puissantes sur l’acceptation de soi, la résilience, et cette part de folie créative qui sommeille en chacun de nous.
Dans cet échange intimiste, on parle aussi de liberté, de destin, et de cette danse mystérieuse entre ce que nous sommes, ce que nous croyons devoir être, et ce que nous choisissons de devenir.
Citations marquantes"Est-ce qu'on change vraiment, ou est-ce qu'on apprend simplement à mieux se connaître ?""La résilience n’est pas possible pour tout le monde, et c’est OK.""Ce n’est pas que j’ai changé, c’est que je retiens davantage.""Notre vie est une œuvre — comment la créer à notre image ?""Et si ce que l’on prend pour de la folie était simplement une forme d’art inexprimée ?"Questions posées dans l’interviewEst-ce que tu crois que les gens changent vraiment ?Que veut dire « changer » selon toi ?Est-ce qu’on peut évoluer sans changer fondamentalement ?Que penses-tu de l’idée que l’humain est « un peu fou » par essence ?Est-ce que la résilience est accessible à tous ?Est-ce qu’on est vraiment libre ?Comment fais-tu pour reconnaître tes anciens schémas ?As-tu appris à dire non ?Quelle est ta vision du destin versus le libre arbitre ?Comment faire pour exprimer notre part créative refoulée ?Suggestion d'épisode à écouter : #295 Les étapes de la rencontre avec soi avec Anne Ghesquière (https://audmns.com/FBVhPXW)
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Olivier, Marpeau est gynécologue de profession et créateur du compte Instagram « Mon Gynéco » avec plus de 1 million de followers.
Avoir 2 hommes qui parlent de la santé des femmes et plus spécifiquement de la santé gynécologique, ca peut paraître étrange et pourtant je suis convaincu que les hommes devraient s'en soucier beaucoup plus.
J'ai posé l'intégralité des questions que j'ai reçue suite à une story Instagram anodine - pourtant j'ai eu des centaines de questions!
Avec Olivier, j’ai eu une conversation à la fois fluide, engagée et incroyablement nécessaire. Depuis plusieurs années, Olivier s’est donné pour mission de rendre la santé gynécologique plus accessible, plus compréhensible, et surtout moins taboue.
Ce qui m’a particulièrement frappé chez lui, c’est son désir sincère de remettre du dialogue et de la pédagogie là où, souvent, il n’y a que silences et gêne.Dans cet épisode, nous avons parlé de ce que signifie être un homme dans un domaine encore très genré, et de ce que cela change dans l’écoute et la relation aux patientes.
J’ai voulu comprendre avec lui pourquoi tant de femmes vivent avec des douleurs que l’on considère à tort comme normales, pourquoi certains gestes médicaux comme la pose de stérilet se font encore sans anesthésie, et comment l’endométriose peut rester invisible pendant des années.Nous avons aussi abordé la question de la contraception, de la fertilité, et de la congélation d’ovocytes, sujets qui soulèvent souvent plus de peurs que d’informations.
J’ai questionné Olivier sur les limites du discours médical, sur les responsabilités qu’on fait peser (toujours) sur les femmes, et sur ce qu’il faudrait changer, concrètement, dans l’éducation à la santé.Ce qui ressort de cet échange, c’est qu’on ne peut plus se permettre d’ignorer la complexité des corps féminins, ni de continuer à invisibiliser leur souffrance.
`Citations marquantes« Les hommes n'ont aucune idée de ce que vivent les femmes au quotidien. »« Ce n’est pas en cachant les choses qu’on rassure les femmes, c’est en leur expliquant. »« On pose un stérilet sans anesthésie. Pourquoi ? Parce que la douleur des femmes est encore invisible. »« Beaucoup de femmes vivent avec des douleurs qu’on leur a dit normales... mais qui ne le sont pas. »« On devrait enseigner la fertilité à tous, pas seulement quand il est presque trop tard. »Questions structurées posées dans l’interviewPourquoi as-tu voulu créer le compte “Mon Gynéco” ?Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en tant que gynécologue sur la santé des femmes ?Pourquoi les hommes sont-ils si peu informés ?Quels sont les tabous encore présents en gynécologie ?Comment expliquer qu’on pose un stérilet sans anesthésie ?Quelle est ta vision de l’éducation à la fertilité ?Pourquoi tant de femmes souffrent sans diagnostic pendant des années ?Que penses-tu du discours médical sur la contraception ?Quels sont les risques ou les réalités de la congélation d’ovocytes ?Que souhaiterais-tu dire à toutes les femmes qui hésitent à consulter ?Timestamps clés00:00 – Introduction de l’épisode et présentation d’Olivier04:12 – Pourquoi les hommes doivent comprendre la santé gynéco09:30 – La douleur féminine : une question négligée15:40 – Le tabou autour du stérilet et de la contraception22:05 – L’endométriose : symptômes, délais, souffrance invisible29:10 – La congélation d’ovocytes : explications claires et sans langue de bois34:45 – L’éducation sexuelle : un levier pour l’autonomie41:00 – Les consultations gynéco : ce qu’il faut vraiment savoir46:20 – Message d’Olivier pour les femmes (et les hommes)
Et pour cela, il faut écouter, expliquer, transmettre. Olivier le fait avec douceur, rigueur et une vraie volonté de faire avancer les choses. C’est une conversation qui, je l’espère, fera bouger les lignes — et les consciences.Suggestion d'autres épisodes à écouter :#347 La gynécologie sans tabou avec Olivier Marpeau (Mongyneco) -partie 1 (https://audmns.com/tjfnTeq)#308 Libérer la parole sur la santé des femmes avec André Ulmann (https://audmns.com/hAQtMJz)#297 Briser les tabous autour de la ménopause avec Davina Mc Call (https://audmns.com/wpkwLZi)
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Olivier, Marpeau est gynécologue de profession et créateur du compte Instagram « Mon Gynéco » avec plus de 1 million de followers.
Avoir 2 hommes qui parle de la santé des femmes et plus spécifiquement de la santé gynécologique, ca peut paraître étrange et pourtant je suis convaincu que les hommes devraient s'en soucier beaucoup plus.
J'ai posé l'intégralité des questions que j'ai reçu suite à une story Instagram anodine - pourtant j'ai eu des centaines de questions!
Avec Olivier, j’ai eu une conversation à la fois fluide, engagée et incroyablement nécessaire. Depuis plusieurs années, Olivier s’est donné pour mission de rendre la santé gynécologique plus accessible, plus compréhensible, et surtout moins taboue.
Ce qui m’a particulièrement frappé chez lui, c’est son désir sincère de remettre du dialogue et de la pédagogie là où, souvent, il n’y a que silences et gêne.Dans cet épisode, nous avons parlé de ce que signifie être un homme dans un domaine encore très genré, et de ce que cela change dans l’écoute et la relation aux patientes.
J’ai voulu comprendre avec lui pourquoi tant de femmes vivent avec des douleurs que l’on considère à tort comme normales, pourquoi certains gestes médicaux comme la pose de stérilet se font encore sans anesthésie, et comment l’endométriose peut rester invisible pendant des années.Nous avons aussi abordé la question de la contraception, de la fertilité, et de la congélation d’ovocytes, sujets qui soulèvent souvent plus de peurs que d’informations.
J’ai questionné Olivier sur les limites du discours médical, sur les responsabilités qu’on fait peser (toujours) sur les femmes, et sur ce qu’il faudrait changer, concrètement, dans l’éducation à la santé.Ce qui ressort de cet échange, c’est qu’on ne peut plus se permettre d’ignorer la complexité des corps féminins, ni de continuer à invisibiliser leur souffrance.
`Citations marquantes« Les hommes n'ont aucune idée de ce que vivent les femmes au quotidien. »« Ce n’est pas en cachant les choses qu’on rassure les femmes, c’est en leur expliquant. »« On pose un stérilet sans anesthésie. Pourquoi ? Parce que la douleur des femmes est encore invisible. »« Beaucoup de femmes vivent avec des douleurs qu’on leur a dit normales... mais qui ne le sont pas. »« On devrait enseigner la fertilité à tous, pas seulement quand il est presque trop tard. »Questions structurées posées dans l’interviewPourquoi as-tu voulu créer le compte “Mon Gynéco” ?Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en tant que gynécologue sur la santé des femmes ?Pourquoi les hommes sont-ils si peu informés ?Quels sont les tabous encore présents en gynécologie ?Comment expliquer qu’on pose un stérilet sans anesthésie ?Quelle est ta vision de l’éducation à la fertilité ?Pourquoi tant de femmes souffrent sans diagnostic pendant des années ?Que penses-tu du discours médical sur la contraception ?Quels sont les risques ou les réalités de la congélation d’ovocytes ?Que souhaiterais-tu dire à toutes les femmes qui hésitent à consulter ?Timestamps clés00:00 – Introduction de l’épisode et présentation d’Olivier04:12 – Pourquoi les hommes doivent comprendre la santé gynéco09:30 – La douleur féminine : une question négligée15:40 – Le tabou autour du stérilet et de la contraception22:05 – L’endométriose : symptômes, délais, souffrance invisible29:10 – La congélation d’ovocytes : explications claires et sans langue de bois34:45 – L’éducation sexuelle : un levier pour l’autonomie41:00 – Les consultations gynéco : ce qu’il faut vraiment savoir46:20 – Message d’Olivier pour les femmes (et les hommes)
Et pour cela, il faut écouter, expliquer, transmettre. Olivier le fait avec douceur, rigueur et une vraie volonté de faire avancer les choses. C’est une conversation qui, je l’espère, fera bouger les lignes — et les consciences.Suggestion d'autres épisodes à écouter :#297 Briser les tabous autour de la ménopause avec Davina Mc Call (https://audmns.com/wpkwLZi)#308 Libérer la parole sur la santé des femmes avec André Ulmann (https://audmns.com/hAQtMJz)#189 Les psychédéliques pour améliorer votre santé mentale? Avec Françoise Bourzat (https://audmns.com/tgOZoDG)
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Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!
Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!
J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.
Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !
Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.
Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.
J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.
Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.
N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?
L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.
Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d’autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?
Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !
Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c’est ce que me disais ma psy).
Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.
Je partagerai mes découvertes (j’ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.
Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !
Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussole
Ma première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.
J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.
C'était profondément injuste pour elle mais j’y reviendrais.
J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.
Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.
Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.
Une relation tellement intense qu’elle est difficile à expliquer.
Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l’autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.
Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.
Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n’accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.
Quoiqu’il en soit cette rupture m'a transformé.
Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.
Je crois que c’est important d’en parler et c’est la raison pour laquelle j’ai accepté l’invitation d’Anne du podcast Métamorphose à l’époque.
C’est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J’espère que cela aura permis à d’autres hommes de se connecter avec eux même.
Et puis, je suis heureux d’avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.
J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.
Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !
Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essence
Nous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.
Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?
Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.
Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.
Vous l’aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).
Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.
L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.
Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.
La conséquence est ce manque d’écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.
Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...
Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.
Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.
Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s’inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).
Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.
Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.
Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurre
Nous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.
C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d’ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.
Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.
Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.
En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.
Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.
D’ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?
J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.
Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.
Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.
Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.
L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.
Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.
Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.
J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.
D’ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l’amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentale
Lorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.
Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.
Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.
Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.
Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.
Je l’avoue sans souci, j’ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j’espère un meilleur pour d’autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.
C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.
Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.
Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.
Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.
Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).
Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimité
La sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.
Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.
Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.
Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."
Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.
Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d’une femme qui n’oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.
Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.
Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.
Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.
En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.
C’est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changement
Depuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.
La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.
Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.
Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.
Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.
Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.
Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.
La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.
Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.
Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.
C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performance
Aimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.
Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.
Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.
Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.
Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.
Nous accusons, fuyons ou nous replions.
Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l’avons vu, les papillons n’y sont pas pour rien…
Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.
Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.
Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.
Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.
Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.
C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.
C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un chSuggestion d'autres épisodes à écouter :[Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA)[NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo)[NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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