Episodios
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At the Swiss Press Club on January 23, former U.S. ambassador to Bern, Charles Adams, called Trump’s election a “horror,” fearing it could push the U.S. toward fascism. Professor Daniel Warner struck a calmer tone, suggesting the initial euphoria and outrage may fade but emphasized the need to reignite resistance. Trump’s decision to cut WHO funding signals a “League of Nations syndrome,” where decline might eventually spark renewal. Stéphane Bussard of Le Temps warned of broader threats, calling the WTO “brain-dead” and predicting risks for Geneva-based organizations like the WMO and ITU. Warner also spotlighted Zurich’s rise as a tech hub. Is Geneva losing its crown to its Swiss-German rival?
Interview and photo by David Glaser
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Charles Adams answers Isabelle Falconnier's question within the first few seconds of the Swiss press club conference on his reaction to Trump's election and its consequences for international Geneva. The word « horror » comes first, then a series of well-chosen words to signify his fear of the United States becoming a fascist state. Alongside him, Professor Daniel Warner, a true New Yorker, knows that the euphoria and disgust engendered by such a return to power could just as easily subside in the coming months. Former Ambassador Adams, an Obama supporter, and Warner both agree that the resistance will have to get back on track.
It's still early days. As for Geneva and the decisions already taken to cut off aid to the WHO by the Trump administration 2. There will be a direct effect, a sense of the League of Nations syndrome with a little death leading to regeneration. « The WTO is brain-dead », says Stéphane Bussard, head of the international section at Le Temps, and no doubt soon the WMO as well, with the US under Trump taking a turn against the development of a green economy, he also thinks that the ITU is in danger. Big tech moguls are investing in the Trump government and in Zurich.
A large number of high-calibre international researchers and engineers have been hired by Google and others in their Zurich units, as if a switch in economic power were gradually taking place from Lake Geneva to Lake Zurich.
Interview of Charles Adams by David Glaser. Thanks to Luisa Ballin
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¿Faltan episodios?
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Le Bureau international d’éducation (BIE), une institution clé de l’UNESCO, célèbre son centenaire cette année. Cet événement a été marqué par une table ronde organisée à la Maison de la Paix à Genève, réunissant des experts et des personnalités influentes. Parmi eux, Bernard Schneuwly, ancien professeur à l’Université de Genève, a partagé son analyse historique approfondie du rôle du BIE dans la transformation de l’éducation mondiale.
Les discussions ont mis en lumière les efforts du BIE pour promouvoir la paix et l’équité à travers des réformes éducatives. Ces idéaux, toujours d’actualité, sont au cœur des défis contemporains comme les inégalités, la révolution technologique et le changement climatique. Un ouvrage marquant, coécrit par Bernard Schneuwly et Rita Hofstetter, retrace l’histoire de cette organisation, de ses débuts à Genève en 1925 jusqu’à son intégration à l’UNESCO en 1969. Intitulé The International Bureau of Education (1925-1968): The Ascent From the Individual to the Universal, il met en lumière le rôle central du BIE dans la mondialisation de l’éducation.
Alors que le BIE se tourne vers les 100 prochaines années, son engagement pour des systèmes éducatifs inclusifs et adaptatifs reste intact. Comme l’a souligné Svein Oestveit, directeur par intérim du BIE, « L’éducation doit continuer à servir de pont vers la paix et la compréhension entre les nations. » Cette célébration offre une opportunité unique de réfléchir à l’héritage du BIE et à son avenir face aux défis du XXIe siècle.
Entretien réalisé par David Glaser
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Cette interview de Jean Thévenot pour la RTS Radio avec l'historien Émile Temime (co-auteur de La Révolution et la guerre d'Espagne avec Pierre Broué, Paris, Éditions de Minuit, 1961) offre un éclairage précieux sur un sujet complexe.
Elle examine le contexte de la guerre d'Espagne, les divisions parmi les opposants à Franco sur les stratégies à adopter, ainsi que les luttes internes qui affaiblissent l'Espagne républicaine. Sont également abordés l'intervention de certains pays étrangers, le silence d'autres, la politique de non-intervention stricte de la Suisse (voir par ailleurs) et le rôle de l'Espagne comme champ d'expérimentation pour les armes utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les républicains ne pouvaient espérer vaincre sans le soutien de la France et de la Grande-Bretagne, et leur victoire aurait profondément influencé le cours de l'histoire du XXe siècle.
Illustration : affiche du peintre Ramón Puyol Román, avec le slogan "No pasarán".
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Avec Francesca Pina (voir biographie résumée plus bas), historienne et chercheuse à l'Université de Trente, nous explorons la différence entre réfugiés et migrants. Les réfugiés sont souvent définis sur une base économique, mais aussi juridique et humanitaire. Aujourd’hui, des groupes issus de la société civile défendent une approche plus large et inclusive, en faveur des demandeurs d’asile et des réfugiés. Cependant, la gouvernance en matière de migration a souvent commencé par des pratiques discriminatoires.
Le cadre juridique international
La Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, adoptée sous l’égide du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), offre un cadre juridique spécifique. La convention s’est concentrée initialement sur les conflits en Europe, principalement ceux survenus avant 1951, avec une durée d’application de trois ans. Elle excluait les autres problèmes migratoires, comme ceux liés à la partition entre l’Inde et le Pakistan ou à la situation des Palestiniens.
Une base en évolution
Bien que la convention ait démarré avec des objectifs restreints, elle a gagné en souplesse au fil du temps pour répondre aux besoins croissants des populations migrantes. Cela reste cependant une base souvent influencée par des organisations non gouvernementales (ONG) et des initiatives spécifiques.
A propos de Francesca Piana (photo : Fondation Pierre du Bois)L'historienne a eu une expérience variée en enseignement et recherche dans des institutions prestigieuses telles que l’Université de Genève, la Scuola Normale Superiore, et le Swiss National Science Foundation.Spécialiste en histoire sociale, humanitaire et du genre, elle a dirigé ou participé à des projets sur la sécurité sociale, le marché du sang, et le patrimoine mondial.Ancienne post-doctorante aux universités Columbia, Michigan, Birkbeck College, et Binghamton.Auteure, elle a également travaillé sur l’histoire des organisations humanitaires au Graduate Institute de Genève.Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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From the automata of Sainte-Croix to artificial intelligence, Nadia Magnenat Thalmann’s journey is truly unique. She has carved out a distinctive path in the world of technological research. A pioneer in robotics and virtual reality, she has spent over three decades dedicating her career to creating virtual beings that closely resemble humans. In the early 1980s, together with her husband Daniel Thalmann, she founded MIRALab at the University of Geneva, a cutting-edge laboratory that pushed the boundaries of visual synthesis, notably bringing to life virtual characters such as a digital Marilyn Monroe.
In 1987, she was named “Woman of the Year” in Montreal for her groundbreaking work on the Marilyn project. Since then, she has received numerous prestigious awards, including honorary doctorates from Leibniz University Hannover in 2009 and the University of Ottawa in 2010, as well as the Humboldt Research Award, granted to researchers whose discoveries and theories have significantly impacted their fields and hold promise for future advancements.
Recently, Nadine, the humanoid robot modeled after her likeness, was showcased in the main hall of Uni Mail at the University of Geneva, where it impressed visitors with its ability to hold structured and well-reasoned conversations. The geneveMonde.ch platform had the opportunity to pose some questions to this revolutionary robot, an interaction available through this link.
In this interview, Nadia Thalmann reflects on several defining aspects of her career as a researcher, placing Geneva at the heart of her professional and personal journey.
Interview by David Glaser
Photo (DG): Nadine surrounded by her collaborators at the Battelle site of the University of Geneva, home to the University’s Center for Informatics (CUI).
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La cloche de Shinagawa, symbole spirituel et culturel, témoigne des liens entre la Suisse et le Japon. Après sa disparition en 1867, elle réapparaît dans une fonderie à Aarau, où Gustave Revilliod l’acquiert en 1873 pour le parc de l’Ariana à Genève. En 1930, la cloche est restituée au Japon. En 1990, Shinagawa offre une réplique à Genève, installée dans un pavillon conçu par Gabriel Poncet et inaugurée en 1991.
Objet de méditation bouddhiste, la cloche incarne la lumière de la sagesse dissipant les ténèbres. Ce geste d’amitié fut renforcé lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964 avec l’offrande d’une petite cloche. Aujourd’hui, elle symbolise une relation durable et rend hommage à l’harmonie entre les cultures, tout en perpétuant son rôle spirituel au cœur de Genève.
Philippe Neeser, historien genevois et spécialiste du Japon, nous parle de l'histoire riche de la cloche et des liens qui unissent le Japon à Genève.
Interview par David Glaser
Photo de la cloche au Parc de l'Ariana : Bibliothèque de Genève
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Après les accords d’Evian qui mettent fin à la guerre d’Algérie en 1962, Abdelmadjid Sana est devenu diplomate. Un diplomate officiel cette fois. Il est aujourd’hui citoyen suisse et algérien. Depuis Constantine jusqu’à Genève en passant par de nombreuses ambassades à l’étranger, il a œuvré, tout au long de sa vie, pour forger une place à l’Algérie indépendante dans le concert des nations.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Photo d'Abdelmadjid Sana, au centre de la photo lors de la signature d'un accord entre l'Espagne et l'Algérie (copyright Sana).
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Blessé en France, Abdelmadjid Sana est mis en sécurité en Suisse. Une fois rétabli, il fonde un réseau de soutien à la cause indépendantiste alors que la guerre d’Algérie fait rage. Dans cet entretien, il cartographie pour nous ces passeurs, soutiens ou facilitateurs diplomatiques. Notamment Taïeb Boulahrouf, qui contribue à faire de la Suisse un relai entre le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) et la France. Abdelmadjid Sana faisait partie du groupe en charge de la logistique pour l’activité de la délégation du FLN en Suisse.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien ambassadeur d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Photo de Tayeb Belloula, Amina Boumendjel et Abdemadjid Sana le 5 juillet 1962 pour la Fête nationale algérienne célébrée à Genève (copyright Sana)
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La Suisse s’engage dans les négociations entre la France et le FLN algérien, et accueille notamment les porte-paroles du mouvement indépendantiste. Au cours de la Guerre d’Algérie, Max Petitpierre est président du Conseil fédéral à deux reprises et il tient particulièrement à la position de « neutralité active » de la Suisse en matière de politique étrangère. Il représente un maillon déterminant dans l’organisation de ces accords de paix.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Photo souvenir avec des militants du FLN dans un centre de regroupement à Lyon (copyright Abdelmadjid Sana)
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Selon les archives fédérales, la présence suisse en Algérie représente environ 2 000 personnes au début de la guerre de libération nationale. En parallèle, enfant, Abdelmadjid Sana, écoutait discrètement les conversations au sujet des Fellaghas, les combattants pour l’indépendance, et lisait La Dépêche de Constantine. Il y découvre, dans les années 50, l’ampleur du mouvement de résistance. Il constate que la tension monte entre les partisans du gouvernement français et les opposants.
Avec Marisa Fois (photo), historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate algérien en Suisse ou en Espagne, et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
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La Suisse, et Genève en particulier, ont joué un rôle important dans les négociations qui ont conduit à l’indépendance de l’Algérie. Grâce à son engagement diplomatique et à l’accueil de pourparlers confidentiels, la Confédération a permis aux représentants algériens de préparer des discussions décisives et d’accéder aux médias internationaux. Cependant, les relations entre la Suisse et l’Algérie remontent aux années 1830, avec la présence suisse dans les territoires colonisés par la France, soulevant pour elle, comme pour la France, la question de la décolonisation.
Cette série croise deux entretiens et deux regards rassemblés par David Glaser pour geneveMonde.ch et Histoire Vivante : l'un avec Marisa Fois, historienne de l’Université de Genève, spécialiste de l’Afrique du Nord, et l'autre avec Abdelmadjid Sana, ancien militant du FLN réfugié en Suisse.
Depuis le XIXème siècle, des Suisses ont tissé des liens étroits avec l’Algérie, notamment par l’intermédiaire de la Compagnie genevoise des Colonies suisses de Sétif. Bien que la Suisse n’ait jamais été une puissance coloniale, elle a contribué à la colonisation avec ces empires voisins.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
(Photo de Taïeb Boulharouf par André Gazut, aéroport de Cornavin, Genève)
Partenariat Histoire Vivante (RTS) et geneveMonde.ch (FONSART), série par David Glaser, Anaïs Kien et Rodolphe Bauchau
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Pour cette trêve des fêtes de fin d’année, la rédaction de GeneveMonde.ch met à l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santé publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du Département Vaccination de l'OMS, il a joué un rôle clé dans la campagne mondiale d'éradication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutée pour sa gravité, était une candidate idéale à l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle était facilement identifiable grâce à ses symptômes visibles et ses séquelles durables. De plus, elle pouvait être prévenue par un vaccin efficace, peu coûteux, et facile à administrer par des membres des communautés affectées après une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siècle.
Daniel Tarantola revient également sur ses débuts en tant que jeune médecin. Refusant de s’installer en région parisienne, où il vivait avec sa famille, il a rejoint les équipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prévue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au Pérou, auprès des habitants d'une région affectée par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les étapes majeures ayant conduit à l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santé, jusqu’à son départ pour relever de nouveaux défis, notamment à Harvard ou en appui à l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invité à l’Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liés à la transmission des savoirs en santé publique, à l’utilisation des nouvelles technologies, au droit à la santé et à leurs implications pour le progrès de la santé mondiale.
Dans cet épisode, Daniel Tarantola, après cinq ans au Bangladesh, part en Indonésie pour aider à mettre en place un programme de vaccination généralisée.
Photo copyright David Glaser (dans les locaux de l'OMS avec la responsable des archives Marie Villemin)
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Pour cette trêve des fêtes de fin d’année, la rédaction de GeneveMonde.ch met à l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santé publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du Département Vaccination de l'OMS, il a joué un rôle clé dans la campagne mondiale d'éradication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutée pour sa gravité, était une candidate idéale à l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle était facilement identifiable grâce à ses symptômes visibles et ses séquelles durables. De plus, elle pouvait être prévenue par un vaccin efficace, peu coûteux, et facile à administrer par des membres des communautés affectées après une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siècle.
Daniel Tarantola revient également sur ses débuts en tant que jeune médecin. Refusant de s’installer en région parisienne, où il vivait avec sa famille, il a rejoint les équipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prévue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au Pérou, auprès des habitants d'une région affectée par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les étapes majeures ayant conduit à l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santé, jusqu’à son départ pour relever de nouveaux défis, notamment à Harvard ou en appui à l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invité à l’Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liés à la transmission des savoirs en santé publique, à l’utilisation des nouvelles technologies, au droit à la santé et à leurs implications pour le progrès de la santé mondiale.
Dans cet épisode, Daniel Tarantola évoque l’importance des notifications, un outil crucial qui a permis aux équipes de l’OMS de confirmer l’éradication de la variole. L’île de Bola a été le dernier territoire du Bangladesh où un cas de variole majeure a été détecté.
Photo du document de notification, copyright OMS
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Pour cette trêve des fêtes de fin d’année, la rédaction de GeneveMonde.ch met à l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santé publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du Département Vaccination de l'OMS, il a joué un rôle clé dans la campagne mondiale d'éradication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutée pour sa gravité, était une candidate idéale à l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle était facilement identifiable grâce à ses symptômes visibles et ses séquelles durables. De plus, elle pouvait être prévenue par un vaccin efficace, peu coûteux, et facile à administrer par des membres des communautés affectées après une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siècle.
Daniel Tarantola revient également sur ses débuts en tant que jeune médecin. Refusant de s’installer en région parisienne, où il vivait avec sa famille, il a rejoint les équipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prévue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au Pérou, auprès des habitants d'une région affectée par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les étapes majeures ayant conduit à l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santé, jusqu’à son départ pour relever de nouveaux défis, notamment à Harvard ou en appui à l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invité à l’Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liés à la transmission des savoirs en santé publique, à l’utilisation des nouvelles technologies, au droit à la santé et à leurs implications pour le progrès de la santé mondiale.
Dans cet épisode, nous plongeons dans la réalité des médecins de l’OMS, accompagnés par un militaire affaibli lors de leurs voyages en train, ou encore lors de leurs interventions pour tenter de soigner Robibar (dimanche en bengali), un célèbre bandit de l’époque, entouré de six à dix hommes armés. Ce récit spectaculaire illustre le danger réel auquel ces médecins s’exposaient en allant à la rencontre de criminels de grand chemin.
Photo prise au Bangladesh pendant la campagne d'éradication de la variole majeure, copyright OMS
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Pour cette trêve des fêtes de fin d’année, la rédaction de geneveMonde.ch met à l’honneur une figure marquante de l’histoire de la santé publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du Département Vaccination de l’OMS, il a joué un rôle clé dans la campagne mondiale d’éradication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutée pour sa gravité, était une candidate idéale à l’éradication. Exclusivement transmissible entre humains, elle était facilement identifiable grâce à ses symptômes visibles et ses séquelles durables. De plus, elle pouvait être prévenue par un vaccin efficace, peu coûteux et facile à administrer par des membres des communautés affectées, après une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d’agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit. Elle a notamment permis de réunir les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siècle.
Daniel Tarantola revient également sur ses débuts en tant que jeune médecin. Refusant de s’installer en région parisienne, où il vivait avec sa famille, il a rejoint les équipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prévue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au Pérou, auprès des habitants d’une région touchée par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les étapes majeures ayant conduit à l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santé, jusqu’à son départ pour relever de nouveaux défis, notamment à Harvard ou en appui à l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invité à l’Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liés à la transmission des savoirs en santé publique, à l’utilisation des nouvelles technologies, au droit à la santé et à leurs implications pour le progrès de la santé mondiale.
Dans ce deuxième épisode, Daniel Tarantola raconte son arrivée au Bangladesh et les consignes de son supérieur, le Dr Stanley Foster, médecin américain. À l’époque, Daniel Tarantola maîtrisait mal l’anglais et avait du mal à comprendre les instructions. Mais il s’est lancé dans l’aventure, équipé uniquement d’une boîte métallique contenant un appareil de radio, pour rejoindre Rampur, une région qu’il ne connaissait pas. Ce fut le début d’une longue histoire qui a conduit à l’éradication de la variole majeure.
Photo © OMS : La région SEARO (Asie du Sud-est) de l'OMS compte 11 États membres : Bangladesh, Bhoutan, République populaire démocratique de Corée, Inde, Indonésie, Maldives, Myanmar, Népal, Sri Lanka, Thaïlande et Timor-Leste. L'OMS a des bureaux de pays dans chacun des 11 États membres. Le bureau régional de l'OMS pour l'Asie du Sud-Est est basé à New Delhi, en Inde.
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Pour cette trêve des fêtes de fin d’année, la rédaction de GeneveMonde.ch met à l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santé publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du Département Vaccination de l'OMS, il a joué un rôle clé dans la campagne mondiale d'éradication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutée pour sa gravité, était une candidate idéale à l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle était facilement identifiable grâce à ses symptômes visibles et ses séquelles durables. De plus, elle pouvait être prévenue par un vaccin efficace, peu coûteux, et facile à administrer par des membres des communautés affectées après une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siècle.
Daniel Tarantola revient également sur ses débuts en tant que jeune médecin. Refusant de s’installer en région parisienne, où il vivait avec sa famille, il a rejoint les équipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prévue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au Pérou, auprès des habitants d'une région affectée par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les étapes majeures ayant conduit à l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santé, jusqu’à son départ pour relever de nouveaux défis, notamment à Harvard ou en appui à l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invité à l’Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liés à la transmission des savoirs en santé publique, à l’utilisation des nouvelles technologies, au droit à la santé et à leurs implications pour le progrès de la santé mondiale.
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L’interview de l'historienne Francesca Piana et de la directrice du SSI Suisse Cilgia Caratsch explore un siècle d’engagement de l'organisation à travers l’exposition « À travers temps et frontières ». Francesca Piana met en lumière l’histoire émouvante d’une femme allemande réfugiée en Suisse en 1938, illustrant les parcours de migration et de reconstruction. Cilgia Caratsch souligne l’importance du mandat de protection des enfants et réfugiés, mission essentielle du SSI. L’organisation, pionnière et soutenue par des figures comme la Suissesse Suzanne Ferrière, travaille avec 120 partenaires mondiaux pour répondre aux besoins divers. L’exposition valorise ces récits humains et les archives rares, tout en résonnant avec les enjeux migratoires actuels. Dans cet entretien en deux parties, Francesca Piana et Cilgia posent plus largement la question de l'aide aux familles séparées à travers les pays et les continents ainsi que celle plus que d'actualité des migrations causées par l'économie, l'écologie ou les guerres.
Interview réalisée par David Glaser
Photo de Suzanne Ferrière (1886-1970), militante humanitaire à la section civile de l'Agence internationale des prisonniers de guerre (IPWA) à Genève, en Suisse, pendant la Première Guerre mondiale et membre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1924 à 1951. Date de prise de vue : 31 décembre 1924, Archives CICR
L'exposition sur le centenaire du SSI, toutes les infos ici.
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L’interview de l'historienne Francesca Piana et de la directrice du SSI Suisse Cilgia Caratsch explore un siècle d’engagement de l'organisation à travers l’exposition « À travers temps et frontières ». Francesca Piana met en lumière l’histoire émouvante d’une femme allemande réfugiée en Suisse en 1938, illustrant les parcours de migration et de reconstruction. Cilgia Caratsch souligne l’importance du mandat de protection des enfants et réfugiés, mission essentielle du SSI. L’organisation, pionnière et soutenue par des figures comme la Suissesse Suzanne Ferrière, travaille avec 120 partenaires mondiaux pour répondre aux besoins divers. L’exposition valorise ces récits humains et les archives rares, tout en résonnant avec les enjeux migratoires actuels. Dans cet entretien en deux parties, Francesca Piana et Cilgia posent plus largement la question de l'aide aux familles séparées à travers les pays et les continents ainsi que celle plus que d'actualité des migrations causées par l'économie, l'écologie ou les guerres.
Interview réalisée par David Glaser
Photo de l'équipe du SSI Suisse (copyright SSI)
L'exposition sur le centenaire du SSI, toutes les infos ici.
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Des Automates de Sainte-Croix à l’intelligence artificielle : le parcours de Nadia Magnenat Thalmann est unique. Originaire de Sainte-Croix dans le canton de Vaud, elle a donc tracé un chemin singulier dans le monde de la recherche technologique. Pionnière de la robotique et de la réalité virtuelle, elle consacre depuis plus de trente ans sa carrière à la création d’êtres virtuels étonnamment proches des humains. Dans un premier temps, avec son mari Daniel Thalmann, elle a fondé MIRALab dans les années 1980 à l’Université de Genève, un laboratoire de pointe qui a repoussé les limites de la synthèse visuelle, notamment en donnant vie à des personnages comme une Marilyn Monroe virtuelle.
En 1987, elle est élue « Femme de l’année » à Montréal pour son travail novateur avec le projet Marilyn. Depuis, elle a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, notamment un doctorat honoris causa de l’Université Leibniz de Hanovre en 2009, un autre de l’Université d’Ottawa en 2010, ainsi que le prix allemand de recherche Humboldt, remis à des chercheurs dont les découvertes et théories ont eu un impact significatif sur leur discipline et promettent d’excellents résultats futurs.
Ces derniers jours, Nadine, le robot humanoïde modelé d’après son apparence, a été exposé dans le hall principal d’Uni Mail à l'Université de Genève, où il a impressionné les visiteurs par sa capacité à tenir des conversations construites et argumentées. Votre plateforme geneveMonde.ch a eu l’occasion de poser quelques questions à ce robot révolutionnaire, une interaction à découvrir en cliquant sur ce lien.
Dans cet entretien, Nadia Thalmann revient sur plusieurs aspects marquants de sa vie de chercheuse, plaçant Genève au centre de son parcours professionnel et personnel.
Photo (David Glaser) : Nadine entourée de ses partenaires sur le site de Battelle de l'UNIGE qui abrite entre autres le Centre universitaire d'informatique (CUI).
Entretien réalisé par David Glaser.
Pour plus d'information, allez sur genevemonde.ch : https://genevemonde.ch/entries/WA4173J1P39
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