Episodios

  • Le doctorat est une voie semée d’embûches que peu de personnes sont prêtes à traverser.

    Surtout si l’on tient compte des difficultés d’employabilité des doctorants une fois qu’ils quittent le milieu académique, la précarité à laquelle ils font face tout au long de leurs études et le peu de soutien qu’ils obtiennent notamment au niveau de leur santé mentale.

    Malgré cela, le rôle essentiel des chercheurs dans notre société, que ce soit au niveau scientifique, sociologique ou culturel, est indéniable.

    La réalité de chercheuse en formation, Erika Dupont la connaît bien, pour avoir elle-même vécu un parcours doctoral assez éprouvant. Ses apprentissages de vie l’ont menée à créer une agence pour accompagner les jeunes chercheurs afin de leur éviter de vivre leur études supérieures dans les mêmes conditions déplorables.

    Aujourd’hui, elle nous partage ce qui se cache derrière les portes des universités et l’impact qu’a eu son parcours doctoral sur sa vie professionnelle.

    Dans cet épisode, on discute notamment de :

    Ce qui a poussé Erika à se lancer dans un doctorat en histoire de l’art, un domaine choisi un peu “par défaut”Une réflexion sur la gratuité des études universitairesLes impacts réels que le doctorat a eu sur la santé d’Erika et comment ça aurait pu être évitéQu’est-ce qui l’a poussée à quand même aller au bout de sa thèse et comment elle a intégré l’entrepreneuriat dans tout çaQuelques conseils d’Erika pour celleux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure doctorale

    À écouter également : Ep. 113 Le burnout et les femmes avec Tessadit Ouiddir

    Pour aller plus loin : Le doctorat : pour quoi, pour qui, comment? et Le doctorat, est-ce ça vaut le coup?


    À PROPOS DE ERIKA DUPONTErika est docteure en histoire de l’art contemporain. Comme des milliers de chercheurs français, elle s’est lancée en doctorat sans être bien informée sur les enjeux de la recherche professionnelle et sans être orientée vers les actions indispensables pour faire un parcours stratégique en recherche. Si elle s’en est bien sortie au regard de son parcours professionnel, son CV dissimule deux hospitalisations dans un état grave en dernière année de thèse, dont elle gardera les séquelles toute sa vie. Deux ans après l’obtention de son doctorat, elle décide de créer l’Agence conseil aux jeunes chercheurs pour former et orienter les jeunes chercheurs comme il se doit et leur éviter les pièges les plus courants. Depuis trois ans, elle a publié des centaines de ressources en ligne accessibles gratuitement, et propose des programmes d’accompagnement sur les étapes clés de l’inscription et de la poursuite en doctorat. Ses programmes sont destinés aux jeunes chercheurs en quête de soutien et de conseils de chercheurs expérimentés, pour avancer sereinement dans la construction d’un parcours d’excellence.

    Dans cette entrevue, Erika lève le voile sur une réalité trop peu connue concernant le parcours doctoral et nous invite à réfléchir sur la valeur de cette aventure.

    Que vous soyez actuellement doctorante ou simplement intéressée par le monde académique, cet épisode offre des perspectives précieuses sur le chemin souvent complexe mais enrichissant de la recherche.

    MENTIONNÉ DANS CET ÉPISODE :Le lien pour retrouver Erika Dupont sur Instagram et LinkedInRetrouve-la aussi sur sa chaîne YouTube et son site internet pour en savoir plus et découvrir ses programmes.Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Depuis les 10 dernières années, les coachs business se sont multipliés dans le milieu du web.

    C’est au point où quiconque a réussi à faire quelques centaines de milliers de dollars avec un cours en ligne ou un service populaire, que les voilà devenus experts en entrepreneuriat.

    Naturellement, ça me fait beaucoup réfléchir à cette étiquette que je me suis moi-même accolée de coach business féministe.

    Suite à mes conversations avec mes collègues chercheuse, mentores et spécialistes sur l’entrepreneuriat féminin, je me suis mise à réfléchir à comment on peut réellement accompagner les femmes (mais pas que!) dans leurs projets entrepreneuriaux.

    Et au fil des discussion, une chose est revenue à l’unanimité : l’importance de travailler l’être en parallèle de l’entreprise et de ses stratégies.

    Identités, traumas et savoir-être entrepreneurial

    Adopter l’identité d’entrepreneuse, de leader ou de CEO, ce n’est pas quelque chose qu’on fait en claquant des doigts parce qu’on s’est réveillées un matin avec une idée d’entreprise.

    Comme tout changement identitaire, c’est un chemin de transformation.

    Malheureusement, parce qu’historiquement, l’entrepreneuriat féminin n’était pas aussi encouragé et valorisé qu’il pourrait l’être aujourd’hui, on fait trop souvent ce chemin seule, sous pression et à l’aveuglette.

    Et alors qu’arrive-t-il?

    On se confronte invariablement à nos résistances et nos limitations.

    Quand on est une femme en situation d’oppression systémique, ces limites sont plus souvent qu’autrement liées à nos traumas (grand “T” ou petit “t”), qu’ils soient personnels et intergénérationnels.

    De ce fait, parce qu’on n’a pas les mots ou les outils pour reconnaître, nommer et travailler avec eux, on perpétue des modèles oppressifs avec/dans nos entreprises.

    (C’est quelque chose dont je parle dans cet épisode sur les archétypes traumatiques qui inhibent notre parcours entrepreneurial).

    Ça se décline notamment dans nos modèles d’affaires, notre pricing, notre façon d’approcher le risque et les investissements, les cadres que l’on met autour de notre disponibilité, notre capacité et notre productivité et, bien entendu, notre marketing et la valorisation de notre expertise.

    Comment sortir de nos schémas entrepreneuriaux oppressifs

    Ce que je constate quand j’observe la façon dont les femmes — qu’elles en soient à leur 1ère ou 10e année d’exercice — approchent l’aventure entrepreneuriale, c’est qu’elles ont beau “accomplir” davantage année après année, elles restent prisonnières de schémas plus ou moins oppressifs.

    Bien entendu, certaines vivent mieux avec ceux-ci que d’autres.

    Et généralement, celles qui ont le plus de difficulté à garder le cap dans un état de résistance soutenue sont les personnes neurodivergentes, les rebelles, les personnes racisées et autres identités visibles et invisibles qui sont considérées “hors norme” par l’identité dominante.

    (C’est là où l’approche systémique devient cruciale, car il est utile de pouvoir reconnaître comment certaines réalités invisibles influencent l’expérience de l’entrepreneure).

    Donc qu’est-ce qu’on peut faire pour sortir des schémas répétitifs qu’on répète malgré nous dans notre entreprise?

    On doit invariablement reconsidérer les règles du jeu en revenant d’abord et avant tout à soi-même : notre histoire, notre vision, notre pourquoi, notre contexte.

    Dans le langage business, c’est ce que l’on appelle notre “positionnement”.

    Le positionnement au cœur du coaching business féministe

    Trop souvent on considère le positionnement comme quelque chose qu’on fait à nos débuts et qu’on relègue aux oubliettes.

    Mais au-delà de l’exercice stratégique purement commercial, la réflexion sur le positionnement va nous permettre de faire ressortir la matière brute — ou le carré de sable — avec lequel on joue. C’est ce carré de sable qui va déterminer les résultats possibles auxquels on peut aspirer avec notre entreprise.

    C'est donc un travail fondamental, car il définit notre agentivité, notre champ des possibles.

    Quand on arrive à un cul-de-sac avec notre entreprise (épuisement, manque de résultats, ratio effort/bénéfices disproportionné, perte de motivation, essoufflement, confusion ou désalignement…), c’est vers ce travail qu’il faut se tourner.

    Ce n’est donc pas qu’une question de redéfinir son offre de service, son avatar client ou sa structure de prix… mais plutôt de réaffirmer notre identité entrepreneuriale (influencée par nos intersections identitaires) et revenir à la dimension de l’être-entrepreneur.

    C’est ce travail qui peut alors tout changer pour les résultats qui vont découler.

    À écouter sur le podcast : Ep. 163 Féminisme, capitalisme et entrepreneuriat peuvent-ils faire bon ménage?

    Travailler ses résistances au succès

    Quand je “coach” mes clientes, donc, ce que l’on cherche à identifier avant tout, c’est le carré de sable (nouveau ou redéfini), car c’est lui qui va offrir un cadre de progression pour le déploiement de la vision.

    Dans ce processus, on va identifier les résistances qui existent dans l’être-entrepreneur et qui se répercutent dans le modèle d’affaires, dans les systèmes de productivité, relations-clients et approche au marketing et à la visibilité.

    Les fameux “blocages” ils sont généralement tous là, à la source : le positionnement de l’entrepreneur, qui est lui-même calqué dans les opportunités et possibilités que l’entrepreneure perçoit pour elle-même.

    Mais attention, c’est ici que ça se complique un peu…

    Comme on travaille au niveau de “résistances” et autour de potentiels traumas, de limitations réelles et imaginaires, on ne peut pas toujours approcher le problème par le biais rationnel-cognitif (aka, la “stratégie” pure et dure).

    Il faut être plus rusée que nos injonctions et conditionnements internalisés.

    Déjouer les conditionnements capitalistes-patriarcaux

    C’est ici que l’approche que j’ai développée autour du coaching féministe, de l’intelligence somatique et de l’intervention de l’inconscient — ce que j’aime appelé la “matière noire” de notre psyché — nous permet de dépasser ces blocages.

    Comme on veut désamorcer les résistances à la source, on doit être en mesure de travailler à la source.

    C’est ce qui, par la suite, va nous permettre d’engendrer des changements au niveau de l’offre, des systèmes et des stratégies qui correspondront alors à une cohérence renouvelée.

    Et cette cohérence, elle plaît autant au cerveau qu’au système nerveux.

    Et qui dit système nerveux heureux, dit aussi plus de créativité, plus d’énergie… et plus de succès en tout et pour tout, qu'il soit financier ou en termes de notoriété et de longévité.

    Une fois qu’on a établi cette sécurité interne, cet état de cohérence, c’est alors qu’on peut facilement appliquer n’importe quelle stratégie marketing ou modèle de pricing ou whatever ce que l’on veut implémenter, car il n’y a plus de “blocage” au niveau de l’être-entrepreneur.

    Et ça, cette approche effectuale de l’entrepreneuriat, c’est ce qui nous mène vers des résultats durables et alignés.

    Dans un monde où la majorité des systèmes financiers sont basés dans la surconsommation et l'exploitation, entreprendre selon ce nouveau paradigme est plus qu'une expérience philosophique, c'est devenu une question de survie.

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  • Souvent réduit à son côté ésotérique, le tarot est vu comme un outil de divination, réservé à une petite minorité de personnes qui croient à des forces mystiques.

    Pourtant, loin des clichés de la voyante penchée sur sa boule de crystal, le tarot peut aussi être utilisé comme un outil pour plonger en soi-même et faire émerger des éléments inconscients.

    Il peut ainsi nous servir de guide pour nous aider à traverser des problématiques, quelles soient personnelles, professionnelles ou entrepreneuriales.

    C’est pour explorer cette facette du tarot un peu moins mise en avant, que j’ai reçu Delphyne Veyrat, tarologue humaniste, qui aime mélanger tarot, psychologie et philosophie dans sa pratique, pour accompagner ses clientes et leur apporter clarté et perspective.

    Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :

    Le parcours de Delphyne, entre danse, yoga, reiki et peinture, qui l’a finalement menée au tarotCe qu’est le tarot humaniste et en quoi il diffère du tarot plus traditionnelL'utilisation du tarot comme un moyen de se connecter avec soi-même et de développer sa spiritualitéLe concept de tarot-philo de Delphyne et d’où lui est venue cette idée de mélanger philosophie et tarotTarot, luxe et esthétisme : comment Delphyne a su allier les deux dans ses prestationsÀ écouter également : Ep. 125 La beauté a-t-elle une place dans nos entreprises? et Ep. 32 Vers une nouvelle ère de spiritualité avec Mélissa Mayer (Partie 2)
    À propos de Delphyne Veyrat

    Tarologue, cartomancienne des temps modernes mêlant psychologie, philosophie et spiritualité, Tireuse de Cartes, Professionnelle du Tarot, Intuitive... Nombreux sont les termes qui peuvent décrire l’activité de Delphyne Veyrat. En revanche, elle est formelle : oubliez les termes "médium, psychic..", car elle ne voit pas votre aura, n'interagit pas avec les esprits, et ne prédira pas la mort de votre chat.

    Transparence, Honnêteté et Bienveillance sont les bases solides et fondamentales de sa pratique du Tarot.

    Imprégnée de spiritualité, de créativité et d’ésotérisme dès l'enfance, Delphyne s’ouvre aux cartes en 2011 et se voit offrir son premier Tarot, le Rider-Waite Smith, par une professionnelle à San Francisco.

    Depuis, sa vie s'est transformée en un puzzle en mutation constante, où corps, âme et esprit forment une trilogie sacrée à maintenir en équilibre. Pour elle, le Tarot est le parfait outil qui les lie tous: les interprétations de symboles clés donnent accès à notre sagesse intérieure, et aident à la guérison de nos maux quotidiens.

    Professionnelle dans divers domaines liés à cette trilogie, elle pratique la danse, le massage, le Reiki et l'accupression, ainsi que le yoga, la méditation et l'aromathérapie. Devenue une artiste peintre reconnue, c’est finalement en 2018, après 5 années de relation passionnée avec les cartes, qu’elle embrasse sa vocation de tarologue professionnelle, mettant ainsi son savoir au service du bien-être d'autrui.

    Sa mission ? Utiliser le langage des mystérieuses Arcanes pour vous aider à connecter avec cette magnifique version de vous-même, et remettre le pouvoir sur votre vie, unique et précieux, là où il doit se trouver: dans vos propres mains.

    À travers son expérience très riche dans divers domaines liés au corps, à la psychologie et à l’art, Delphyne nous invite à découvrir le tarot sous une autre dimension et nous partage sa vision de cet outil, qu’elle considère essentiel pour se reconnecter à soi et sortir un peu de nos quotidiens trop terre à terre et ultra contrôlés.

    Mentionné dans cet épisode :Le lien pour retrouver Delphyne Veyrat sur ses trois comptes Instagram : Rising Utopia, Delphyne.V et La PortraitisteRetrouve-la aussi sur son site internet pour en savoir plus et découvrir ses prestationsRider-Waite Tarot Deck, U.S. Games, 2002The Dreams and Divinities Tarot Deck, Elizabeth Waring-Stambollion, 2023Découvre mon programme signature AutopoiesisAbonne-toi à L’ambition au féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Élevés dans une société où le salariat est le modèle majoritaire, on aime l’idée que toute activité professionnelle suit une progression linéaire.

    Chacun commence “en bas de l’échelle” et gravit les échelons un par un pour arriver au sommet d’une pyramide imaginaire, là où salaire et statut social sont à leur niveau le plus élevé.

    De débutant à la sortie des études, on acquiert au fil des ans le statut d’avancé et, à moins de changer complètement de domaine, on ne revient pas en arrière.

    Mais peut-on en dire de même des entrepreneurs ?

    L’entrepreneuriat n’est-il pas, au contraire, un domaine dans lequel l’évolution est cyclique et suit des phases spécifiques qui se répètent tout au long de la vie d’une entreprise ?

    Dans l’épisode d’aujourd’hui, je vous invite à explorer avec moi le concept de maturité entrepreneuriale ainsi que les 5 phases entrepreneuriales qui composent le cycle de vie de toute entreprise.

    On discute notamment de :

    Pourquoi je n’aime pas les termes débutant et avancé en entrepreneuriat (et le concept que je préfère utiliser à la place)Les différentes phases de croissance en entreprise (modèle Greiner)L’importance de gérer efficacement les différentes phases de croissance et de transition en tant qu’entrepreneurLes 7 dimensions clés pour naviguer ces différentes phases tout en restant stable et en préparant le terrain pour un succès futurLes 5 phases entrepreneuriales que j’ai identifiées après huit années à accompagner d’autres entrepreneursLes aptitudes à développer et les défis à anticiper pour traverser sereinement chacune de ces phases

    À écouter également : Ep. 151 L’entreprise autopoïétique : ce que le vivant nous apprend sur le succès et Ep. 153 Peut-on vraiment accélérer nos résultats entrepreneuriaux?

    Les différentes phases entrepreneuriales offrent un cadre pour comprendre et anticiper les défis et opportunités à chaque étape du développement d'une entreprise, permettant ainsi une gestion plus proactive et stratégique.

    Chacune d’entre elle est importante, sans quoi on retombe dans l’hyper réactivité, l’hyper rigidité ou la co-dépendance.

    Si tu veux savoir dans quelle phase entrepreneuriale tu es, j’ai créé un outil facile et rapide à utiliser.

    En remplissant ce quiz de 10 questions, tu sauras avec plus de précision :

    où tu te trouves dans ta propre évolution entrepreneuriale,sur quoi tu devrais mettre le focus dans les prochains mois pour continuer à avancer,et quel mindset tu devrais travailler pour y arriver.

    J’espère que cet épisode et le quiz t’aideront à naviguer plus facilement à travers le développement de ton entreprise et les défis qui l’accompagnent.

    FAIS LE QUIZ DÈS MAINTENANT

    Mentionné dans cet épisode :Le Greiner's growth model proposé par Larry E. Greiner pour caractériser les phases de croissance d’une organisationEn complément de cet épisode :Ep. 151 L’entreprise autopoïétique : ce que le vivant nous apprend sur le succèsEp. 153 Peut-on vraiment accélérer nos résultats entrepreneuriaux?Ep. 128 Se libérer de la mentalité de l’employéEp. 103 Optimiser et maximiser : pourquoi j’ai interdit ces mots à mes clientesDécouvre mon programme signature MoneyBrand.Fais le quiz pour découvrir dans quelle phase entrepreneuriale tu es.Abonne-toi à L’ambition au féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Quel entrepreneur n’a jamais ouvert ses DM pour découvrir le message d’un inconnu lui faisant l’éloge de ses services et lui expliquant, à grand renfort de conseils non sollicités, à quel point sa solution pourrait l’aider à développer son business ?

    La prospection traîne derrière elle une réputation déplorable et nombreux sont les entrepreneurs qui sont gagnés par la nausée à la simple évocation de cette technique marketing.

    Pourtant, la prospection figure parmi les outils de communication les plus recommandés aux entrepreneurs qui sont en quête de nouveaux clients.

    Difficile malgré tout pour beaucoup de l’adopter sans avoir l’impression de trahir ses valeurs et se sentir profondément mal à l’aise.

    Cependant, elle peut réellement être un atout précieux dans ton arsenal de communication et te permettre de nouer de belles relations commerciales.

    Le tout sans te mettre mal à l’aise et sans faire de toi un vendeur intrusif.

    Dans cet épisode, Thomas Burbidge, qui a accompagné et formé plus de 300 freelances et entrepreneur•es indépendant•es depuis 2018, nous invite à découvrir le concept de prospection consentie, ou comment parler naturellement de ses services à des inconnus, en construisant une relation basée sur le respect mutuel et le consentement.

    On discute notamment de :

    Comment Thomas, malgré une éducation marketing très traditionnelle, a développé sa vision basée sur les relations humaines et les systèmes résilientsLe concept de prospection consentie telle que Thomas l’enseigne à ses clients et comment l’appliquer pour son propre businessLe changement de point de vue à adopter pour mettre en place une prospection respectueuse et efficaceLe principe fondamental concernant les relations que beaucoup d’entrepreneurs oublient et qui les empêche de construire un business durableLes notions d’endo-consentement et d’exo-consentement et l’importance qu’elles revêtent dans les relations commercialesÀ écouter également : Ep. 163 Féminisme, capitalisme et entrepreneuriat peuvent-ils faire bon ménage? et Ep. 151 L’entreprise autopoïétique : ce que le vivant nous apprend sur le succès
    À propos de Thomas Burbidge

    Thomas Burbidge est le co-fondateur de Kaleidoscope Horizons Inc., un consortium d'accompagnant•es, coachs et formateurices pour les freelances et entrepreneur•es indépendant•es.

    Son approche est basée sur une rencontre entre trois grandes disciplines :

    👉🏻 La Théorie Business et tout ce qu'il te faut pour développer et gérer une entreprise

    👉🏻 Le Développement Humain pour garantir ton épanouissement personnel dans l'aventure entrepreneuriale

    👉🏻 La Pensée Systémique pour que tes projets s'intègrent dans la tapisserie plus large de notre monde et ses enjeux les plus importants

    Les contenus pédagogiques de Thomas (dont notamment son podcast Young, Wild & Freelance) sont suivis chaque semaine par des milliers de freelances en francophonie.

    À travers l’exemple de la prospection consentie, Thomas nous amène à repenser notre manière de développer nos entreprises, en considérant les relations commerciales comme étant avant tout des relations d’humain à humain basées sur le respect, l’authenticité et l’échange.

    Mentionné dans cet épisode :Le site web de Thomas Burbidge et son podcast, Yound, Wild & FreelanceLes liens pour le retrouver sur Instagram et dans son infolettreArnold Mindell, fondateur de la psychologie orientée processus (ou process oriented work)Découvre mon programme signature AutopoiesisAbonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify

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  • La question du pricing est au cœur de toute entreprise.

    Cependant, notre façon d’établir nos prix va bien au-delà de nos chiffres; notre pricing reflète notre positionnement et nos valeurs.

    Dans le contexte capitaliste, où l'objectif d'une entreprise est de maximiser ses revenus et son profit, il peut être complexe de savoir comment offrir des pricings qui sont accessibles tout en nous permettant de vivre bien et serein.

    Dans cet épisode, je te partage mes réflexions sur le pricing inclusif et comment on peut le mettre en place sans mettre en danger notre rentabilité.

    On discute notamment de :

    Les 3 grands pièges à éviter quand on réfléchit à mettre en place le pricing inclusifLe danger de l’injonction de générosité (surtout pour les femmes et personnes en position d’oppression systémique)La question à se poser impérativement lorsqu’on souhaite introduire le pricing inclusif dans son businessMes 4 conseils pour bien intégrer le pricing inclusif dans son business, sans mettre en danger sa santé mentale ou sa rentabilité

    Le but : faire du pricing inclusif un outil de compassion et de générosité et non pas d'obligation, de honte ou de culpabilité.

    À écouter également : Ep. 163 Féminisme, capitalisme et entrepreneuriat peuvent-ils faire bon ménage?

    En tant qu’entrepreneure, nous questionnons sans cesse notre relation à l’argent et notre manière de faire des profits.

    Ultimement, trouver une éthique de profit qui soutienne à la fois notre business et nos valeurs sans se perdre nous-même est l’un de nos plus grands défis. À travers cet épisode, j’espère te donner des pistes pour t’accompagner dans cette quête, que le pricing inclusif en fasse partie ou non.

    Mentionné dans cet épisode :En complément de cet épisode : Ep. 114 Contenu gratuit et injonction de générosité et Ep. 141 Le marketing du ressentiment : recréer une relation de confiance avec ses clients (partie 2)Découvre mon programme signature AutopoiesisAbonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Quand on fait le choix d’avoir des enfants, l’accouchement devient un moment clé, marquant un changement profond dans notre identité et notre relation avec la société.

    Pour beaucoup, il nous fait (re-)prendre conscience de ce pouvoir incroyable que nous possédons et qui nous est propre : celui de donner la vie.

    Pourtant, dans nos sociétés surmédicalisées où tout est vu sous l’angle de l’optimisation et de la systématisation, la mise au monde, loin d’être une expérience empuissançante, devient parfois malheureusement synonyme de fragilité et de victimisation.

    Accompagner les femmes à se reconnecter à leur puissance de badass à travers le don de la vie, c’est la mission que Cindy Pétrieux a embrassée quand elle est arrivée au Québec.

    En tant que mère, militante féministe et accompagnante à la naissance, Cindy apporte une perspective unique et inspirante sur la manière dont la maternité peut être vécue comme un acte politique et émancipateur, contrant ainsi les normes patriarcales et la surmédicalisation qui souvent altèrent cette expérience physique, psychologique et spirituelle.

    Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :

    Le déclic qui a poussé Cindy à s’impliquer dans le domaine de la naissance et à en faire son métierComment la société occidentale prive les femmes de leur autorité lors de leur accouchementComment se réapproprier sa propre expérience d’accouchement, même suite à un accouchement traumatiqueComment Cindy intègre son identité de mère dans son engagement politique et féministeÀ propos de Cindy Pétrieux

    Issue d'un milieu populaire, Cindy a vécu une enfance où la violence était monnaie courante. Est-ce que c'est ce qui a nourri sa soif de justice ? Peut-être. En tout cas, elle n'attend pas de quitter les bancs de l'école primaire pour défendre les droits de ses camarades. À 10 ans, indignée par les méthodes éducatives oppressives d'une intervenante, elle organise très sérieusement un boycott de cours pour dénoncer la situation et réclamer une rencontre avec l'intervenante et la direction. Son argumentaire affuté lui permettra d'avoir gain de cause.

    Cet engagement dans la défense des droits ne la lâchera jamais : syndicalisme étudiant, initiation d'un mouvement national pour le logement étudiant en France, travailleuse pour un organisme de défense de droits en santé sexuelle et reproductive au Québec...

    C'est suite à son expérience personnelle d'enfantement et de maternité qu'elle affuta son esprit féministe et commença à s'impliquer dans la défense de droit en périnatalité. Comme militante d'abord puis comme entrepreneuse aux multiples projets.

    En tant qu’accompagnante féministe autour de la naissance, elle croit que la grossesse et l'enfantement constituent un rite de passage empuissançant largement sous-estimé, car on en a désapproprié les personnes premièrement concernées en les faisant enfanter sous l'autorité médicale. Que ce soient pour les futur-es parents, les mères (ou parents trans et non binaire ayant enfanté) ou les professionnel-les en périnatalité, Cindy offre de l'accompagnement individuel et des espaces féministes de réempuissancement collectifs afin de vivre ou d'accompagner ce passage de la mise au monde dans leur autorité personnelle.

    Dans cet épisode, Cindy nous encourage à réfléchir à la manière dont nous percevons la maternité et à l'importance de soutenir les mères dans leur voyage vers l'empowerment et l'autonomie, avant, pendant et après l’accouchement.

    Mentionné dans cet épisode :Le lien pour retrouver Cindy Pétrieux sur Instagram et sur FacebookRetrouve-la aussi sur le site de l'Association Québécoise des Doulas Découvre la communauté de Cindy : Le Cercle des Badass Alternative Naissance, Organisme Communautaire de Soutien PérinatalQuantik Mama, le site de Karine Langlois LasevaThe Matrona, le site de Whapio Diane BartlettDécouvre mon programme signature AutopoiesisAbonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Les plus observateurs d’entre vous auront sûrement remarqué que bien que je parle souvent de systèmes d’oppression, de patriarcat, de richesse et de pouvoir, il y a un mot que je n’utilise pas souvent dans mes réflexions : le capitalisme.

    Une partie de moi évite le terme parce qu’en tant qu’ancienne étudiante de philosophie continentale et des cultures slaves (j’en ai lu des compte-rendus de goulags et de reconstruction post-bolshévique), j’ai une compréhension plutôt tendue des forces idéologiques qui soutiennent le capitalisme et ses contraires.

    Et l’autre partie de moi n’en parle pas parce que j’ai été plusieurs fois ouvertement critiquée pour mes positions “de droite” (leurs mots) quand je réfléchissais à voix haute sur des sujets comme l’argent, le luxe et la richesse.

    (Dans les sphères dans lesquelles j’évolue, c’est à peine si c’est l’équivalent de prendre le thé avec Jeff Bezos, voter pour Donald Trump et héberger une horde vampires mangeurs de nouveaux-nés dans mon sous-sol.)

    Bref, c’est une façon compliquée de dire que c’est un sujet que je trouve hyper complexe et pour lequel je déplore trop souvent les analyses superficielles et incendiaires qui utilisent le manteau de la soi-disant moralité pour jeter de la haine gratuite à d’autres femmes entrepreneures.

    CECI DIT.

    Je me vois aussi comme une chercheure sur l’ambition chez les femmes et je réfléchis constamment à la question : “Est-ce que tout entrepreneuriat - parce que basé dans un système capitaliste - est fondamentalement abusif?”.

    C’est notamment une des questions à laquelle j’ai été confrontée alors que je rédigeais mes propositions de recherche doctorale. Et pour être 100% honnête, j’y réfléchis encore, car je n’ai pas de réponse qui me satisfasse.

    Aujourd’hui, j’avais quand même envie de te partager quelques-unes de mes croyances qui nourriront peut-être tes propres réflexions sur le sujet.

    Mais avant de commencer!… je veux m’assurer que tu as bien vu qu’il est encore possible de regarder le replay de ma masterclass gratuite qui s’appelle : Apprendre à danser avec le chaos entrepreneurial… sans surcharger ton système nerveux ou faire de ta croissance un événement traumatique

    Pour accéder à l’enregistrement, tout ce que tu as à faire est de remplir le formulaire de candidature pour Autopoiesis. Ça va te prendre 3 min max et ça a comme seul objectif d’apprendre à te connaître un peu et voir si le travail que je propose via ce programme est adapté à là où tu veux aller avec ton entreprise dans les prochaines années.

    Si tu penses que ça peut potentiellement t’intéresser, candidate pour que je t’envoie le lien pour visionner le replay avant que ça expire. Pas plus compliqué que ça.

    ICI POUR DEMANDER TON INVITATION

    Bon, maintenant retournons au capitalisme et à l’entrepreneuriat…

    Voici quelques raisons pourquoi je n’arrive pas [encore] à adhérer au discours anti-capitaliste.

    RAISON #1 : L’anti-capitalisme n’existe que dans le framework de pensée du capitalisme… et je ne veux pas rester prisonnière de cette vision du monde.

    L’une des caractéristiques du capitalisme, c’est sa capacité à absorber toute idéologie, tout mouvement, toute résistance, et de l’exploiter pour son propre avantage. Pense à la profusion des t-shirts de Che Guevara ou à l’industrie de l’imagerie nostalgique de la Russie de Staline. L’ironie est la gasoline du capitalisme. ⛽

    (Voici un article datant de 2017 sur le cas Pepsi en relation à Black Lives Matters qui traite de la problématique).

    L’anti-capitalisme de par son nom même se définit comme un mouvement réactionnaire (anti-) qui existe uniquement comme négation de son grand frère (-capitalisme). Le premier existe dans le contexte du second.

    Et même si la condamnation d’un système basé dans la violence et l’exploitation est une noble cause, fonder une idéologie socioéconomique sur la négation de quelque chose de fondamentalement problématique nous met dans une position de pure réactivité.

    Un genre de Noir/Blanc dans lequel on offre pas une alternative qui sort du cadre même de la réflexion capitaliste.

    Et selon moi, dans la réactivité, il n’y a pas de créativité.

    Voilà probablement la plus grande critique que je fais du discours anti-capitaliste : son manque d’imagination.

    RAISON #2 : Le discours anti-capitaliste sous-tend trop souvent une position de privilège ancré dans la culpabilité occidentale.

    Et ici, je vais parler plus spécifiquement de l’anti-capitalisme qui démonise l’argent, la richesse et la propriété privée dans les mains de monsieur et madame tout le monde.

    Le socialisme, le communisme et autres idéaux anti-capitalistes sont fun à envisager quand t’as 19 ans et que t’as envie d’essayer la vie de bohème avec tes 2 colocs’ dans ton appart mal décoré que ton papa comptable t’a déniché dans le quartier le plus hip de la ville (fait vécu).

    Mais je te garantis que si tu parles à une Serbe, une Haïtienne ou une Sud-Coréenne des bienfaits d’un régime proto-communiste et de l’immoralité d’accumuler des biens au-delà de ce qui est “socialement” acceptable, tu vas te faire donner une leçon d’histoire assez vite.

    Perso, je suis la première génération d’une lignée qui a réussi à s’extirper d’une extrême pauvreté. Ma mère vient d’un pays machiste qui a littéralement fait faillite (l’Argentine) et a grandi avec une mère divorcée monoparentale qui a dû utiliser toute sa débrouillardise pour faire vivre ses 3 enfants. Mon père est victime des orphelinats catholiques dans la période noire de Duplessis dans le Québec des années 40. La précarité financière fait partie de nos traumas intergénérationnels. La recherche de sécurité, de stabilité et de richesse est un mécanisme naturel de survie.

    Se sentir coupable de nos privilèges ne nous donne pas la supériorité morale de juger qui que ce soit d’aspirer à tirer son épingle d’un jeu biaisé et violent.

    RAISON #3 : Je préfère combattre le patriarcat, l’extraction et l’entrepreneuriat oppressif, plutôt que la richesse.

    Bien entendu, j’aimerais vivre dans un monde où les ressources sont distribuées équitablement. Mais notre obsession de l’hyper-croissance, l’entitlement de l’Humain au-delà de la Nature et notre déconnexion profonde à notre spiritualité ont créé un littéral déficit planétaire.

    En tant que citoyenne privilégiée de l’Occident, je considère avoir une obligation morale de déconstruire ces modèles de concevoir le monde. Cette déconstruction a lieu au sein de mon entreprise, mais aussi dans ma vie personnelle et mes schémas de pensée.

    C’est notamment pourquoi je vois l’entrepreneuriat comme un geste féministe. Il nous permet de changer les dynamiques que l’on entretient avec notre environnement, avec notre histoire et avec nos communautés… idéalement pour le mieux.

    (En passant, voici deux livres qui m’ont beaucoup aidé à cheminer ces derniers temps : True Wealth de l’économiste américaine Juliet B. Schor et Braiding Sweetgrass de la botaniste Potawatomi Robin Wall Kimmerer).

    Malgré cela, je n’ai jamais eu le besoin de démoniser l’argent pour changer les paradigmes, car selon ma vision des choses, l’argent est une façon abstraite de participer à un acte d’échange, acte moralement neutre à la base de nos interactions humaines.

    Pour ce qui est de la richesse, elle est présente partout autour de nous; suffit de la remarquer. On peut en être garante momentanément et ensuite la redonner, la redistribuer et la faire circuler.

    Et tu sais quoi? C’est ce qui se passe quand les femmes accèdent à plus d’argent : elles la font circuler. C’est un fait documenté.  Selon toutes les recherches sérieuses qui ont été faites sur le sujet, quand les femmes sont en position de richesse, elles font circuler le profit dans leurs familles, leurs communautés, etc. Bref, elles améliorent la situation de ceux et celles qui les entourent.

    Le problème n’est donc pas l’outil (l’argent) ou le résultat (la richesse), mais bien de bloquer cette circulation.

    RAISON #4 : Je me méfie de toute injonction de moralité perfectionniste.

    Bon, ceci est plus une opinion qu’une raison, mais je pense réellement que beaucoup d’entrepreneurs anticapitalistes ont de la difficulté à réconcilier leurs désirs matériels et spirituels de vivre bien. Cette tension se manifeste par une position moralisatrice qui me rappelle beaucoup trop l’oppression qu’on met sur les femmes “d’être des bonnes petites filles parfaites”.

    Et quand je vois ce mal-être, j’ai de la misère à me dire : oui, c’est comme ça que tout le monde devrait penser et se sentir. Au contraire, ça me fait plutôt me questionner à qui bénéficie de cette confusion? 🤔

    95% du temps, la réponse est évidente : le patriarcat.

    La honte est l’arme préférée de l’oppression. Dès qu’elle se pointe le nez, j’ai un gros red flag qui se lève.

    Donc quoi de mieux que de créer une honte profonde autour de l’argent chez les femmes pour pouvoir maintenir en place les systèmes de pouvoir actuels… n’est-il pas coquin?

    Moi ce que je veux c’est de voir plus de femmes en position de pouvoir, parce qu’encore une fois, c’est documenté que quand les femmes prennent la tête d’entreprises, qu’elles accumulent de la richesse et qu’elles participent activement aux prises de décision… les communautés qui les entourent en BÉNÉFICIENT DAVANTAGE.

    Donc si on arrêtait de pointer du doigt celles qui se fraient un chemin vers ce leadership et qu’on les encourageait plutôt à continuer à s’élever jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de transformer, elles aussi, le tissus économique et social?

    Rallions-nous contre les Musk, Zuckerberg et autres oligarques de ce monde et laissons tranquille la petite entrepreneure qui a réussi à faire son 500 000$ cette année, brisé un cycle de pauvreté intergénérationnel et profité pour payer à sa famille un voyage de luxe à Bali, ok?

    Ouf! Fallait que ça sorte…

    Bon, naturellement, j’ai beaucoup plus à dire sur le sujet (et avec beaucoup plus de nuance).

    Comme expliqué, c’est une réflexion qui est encore activement en cours. En fait, je suis si sérieuse dans la réflexion que je désire passer les 5 prochaines années de ma vie à faire de la recherche là-dessus. Mais voici où j’en suis.

    Bien entendu, il n’y a pas de réponse facile… mais éventuellement, on a pas le choix que de se positionner.

    Et si on veut revenir au concret de la business, je pense que ce type de réflexion est d’autant plus cruciale au moment où, collectivement, on commence à se questionner sérieusement sur nos modèles de créer et maintenir des entreprises oppressives.

    Si c’est le genre de question qui t’habite, un des piliers sur lesquels on va se pencher dans Autopoiesis dans les prochains mois est comment établir notre propre éthique de profit.

    Parce qu’à la fin de la journée, ta façon d’entreprendre est un sujet qui se déclinera entre toi et ta conscience.

    Le but, comme toujours, c’est d’être consciente, intentionnelle.

    Parce qu’une conscience ignorée peut rapidement se transformer en saboteur destructeur.

    Alright, FNAME.

    C’est tout ce que j’avais pour toi aujourd’hui.

    N’oublie pas d’envoyer ta candidature pour Autopoiesis. Le replay de la masterclass expire bientôt et ça serait plate que tu passes à côté.

    >>> Ici pour remplir le formulaire.

    Bon weekend 🌞

    Tatiana

    À écouter également : Ep. 126 Le marketing répulsif avec Jasmine Touitou et Ep. 151 L’entreprise autopoïétique : ce que le vivant nous apprend sur le succès

    Mentionné dans cet épisode : Mon article Kendall, colère et boissons froides : leçons de marketing à tirer du cas Pepsi Women leaders make work better, American Psychological Association SCHOR, Juliet B. True Wealth: How and Why Millions of Americans Are Creating a Time-Rich, Ecologically Light, Small-Scale, High-Satisfaction Economy, Penguin Books, 2011 WALL KIMMERER, Robin. Braiding Sweetgrass: Indigenous Wisdom, Scientific Knowledge and the Teachings of Plants, PENGUIN UK, 2020 Envoie ta candidature pour Autopoiesis et accède au replay de ma masterclass « Apprendre à danser avec le chaos entrepreneurial » Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Suivre les règles, rester dans le rang, appliquer sagement les stratégies qui fonctionnent sans les remettre en question… La société nous apprend dès le plus jeune âge à ne pas trop nous éloigner du “système” et à respecter l’ordre établi, façonnant petit à petit notre manière de réfléchir et implantant subrepticement l’idée que l’originalité et le chaos sont des notions à fuir de tout notre être.

    Surtout en tant que femmes et personnes en situation d’oppression systémique, on est encouragées à rester à notre place, le plus loin possible de ce qui pourrait engendrer le chaos.

    Pourtant, notre volonté d’y échapper en se cantonnant aux règles et aux systèmes pré-établis est parfois exactement ce qui nous empêche d’innover et de développer nos entreprises.

    Pour explorer le lien entre créativité, innovation et chaos, j’ai reçu Émilie de Carufel, véritable experte quand il s’agit de trouver des solutions innovantes pour résoudre des problèmes. Nous plongeons ensemble dans une conversation enrichissante sur la nécessité d'embrasser le chaos pour libérer notre potentiel innovant et repousser les limites de la pensée conventionnelle en entreprise.

    Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :

    La définition de l’innovation selon Émilie (une fois qu’on la libère de son étiquette “réservée aux startups”) Le rôle du chaos dans notre processus créatif Les défis les plus courants dans le processus d'innovation Comment vraiment donner une chance à l’innovation dans nos équipes et nos entreprisesÀ propos d’Émilie de Carufel

    La passion d’Émilie est de concrétiser les idées folles et de résoudre des problèmes complexes avec des solutions créatives, simples, funky et concrètes… le tout dans un processus itératif et full collaboratif, bien sûr!

    Après 25 ans dans des rôles de gestionnaire de projets, scrum master et de gestionnaire en transformation, des projets funky, impossibles et réalisés, elle en a une tonne derrière la cravate.

    Son mantra : Ose faire les choses différemment pour obtenir des résultats différents!

    Émilie nous offre ici une autre perspective sur la créativité et la manière d’approcher le chaos en entreprise et nous invite à réfléchir sur notre propre approche de l’innovation en tant qu’entrepreneures.

    J’espère que cet épisode t’encouragera à sortir des sentiers battus et libérer ta créativité pour explorer de nouvelles facettes de ton business.

    Mentionné dans cet épisode : Mannequin, Michael GOTTLIEB, 1987 Le lien vers la fameuse vidéo YouTube d’Émilie de Carufel Le site web d'Émilie de Carufel et le lien pour la retrouver sur LinkedIn MEADOWS, Donella. Thinking in Systems, Chelsea Green Publishing, 2008 Découvre mon programme signature Autopoiesis Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • L’univers du high-ticket porte autour de lui une aura mystérieuse. Telle une reine enfermée dans sa tour d’ivoire, inaccessible, il n’est réservé qu’à une poignée d’entrepreneurs chevronnés ayant réussi à se construire une image de marque premium.

    Des entrepreneurs capables d’élaborer des funnels complexes, de concevoir une page de vente ultra-sophitisquée et d’organiser des appels découvertes pour closer.

    Pourtant, l’une de mes expériences en tant que cliente m’a récemment prouvé que le high-ticket n’avait pas à être aussi inaccessible et que parfois, les expériences les plus simples et fluides suffisent à provoquer le déclic qui fera investir les plus grosses sommes.

    Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :

    Ma récente expérience d’achat spontané d’un programme à 3 000$ US et les leçons que j’en ai tirées Une pratique que j’utilise et que je vous conseille pour améliorer votre intelligence marketing Les éléments qui ont joué un rôle essentiel dans ma décision de dépenser une grosse somme en seulement 3 heures Pourquoi les techniques de vente habituelles n’auraient sûrement pas aussi bien fonctionné dans cette situation EN BONUS! Je t’ai même préparé un PDF à télécharger pour que tu puisses garder ces leçons de vente à portée de main pour t’en inspirer (que tu vendes du high-ticket ou non, elles risquent de changer ta façon d’approcher ta prospection!)À écouter également : Ep. 157 Comment savoir si un service va se vendre avec Audrey-Ann Turcot

    En tant qu’entrepreneures, la vente est l’une des skills les plus importantes dans notre arsenal.

    Nourries aux techniques de copywriting et autre hacks marketing, on en oublie souvent qu’il s’agit simplement d’un échange entre deux êtres humains que trop de réflexion et de complexité peuvent, au contraire, entraver, au lieu d’encourager.

    J’espère que mon partage d’aujourd’hui t’aidera à repenser ta vision de ce processus et t’apportera de nouvelles idées sur tes stratégies de vente.

    Mentionné dans cet épisode : Accède gratuitement aux 15 leçons de vente que j’ai tirées de cette expérience Découvre mon programme signature Autopoiesis Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • On parle constamment de publicité, de réseaux sociaux de blogues et autres contenus organiques comme stratégies de communication de prédilection pour les entrepreneurs du web.

    Cependant, à travers toutes ces tactiques, il y en a une qui brille de son absence : les relations de presse.

    Pourtant le domaine des relations de presse a également beaucoup à offrir aux entrepreneurs qui choisissent de s’y intéresser. C’est notamment ce que l’on va explorer avec Kim Auclair, consultante et spécialiste des relations de presse dont une bonne partie des clients se considère solopreneur ou PME.

    L’expertise de Kim et sa vision unique du métier dépoussièrent les idées-reçues que l’on pourrait avoir sur les médias traditionnels et nous invite à repenser notre éventail de stratégies de visibilité pour bénéficier de ce boost méconnu.

    Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute de :

    Comment Kim est entrée dans le monde des relations de presse, elle qui n’aime pas particulièrement se voir à l’écran Les barèmes de différenciation lorsqu’on décide d’utiliser les médias plus traditionnels pour communiquer son message Les peurs récurrentes qui empêchent les entrepreneurs de choisir les relations de presse comme vecteur de notoriété… et comment les combattre Avec quels types d’entrepreneures Kim refuse systématiquement de travailler, et pourquoi Quand savoir qu’on est prêt pour ajouter cette stratégie à son arsenal de visibilité et comment elles complètent les efforts pré-existants sur les réseaux sociaux À propos de Kim Auclair

    Kim Auclair est consultante en communication Web et conférencière. Kim aide ses clients à augmenter leur visibilité et notoriété Web grâce aux relations de presse. Porteuse d'un implant cochléaire, elle fait aussi des outils de communication pour sensibiliser la population aux réalités des personnes sourdes et malentendantes.

    Dans cette entrevue, Kim Auclair nous ouvre les portes d’un univers méconnu des web-entrepreneurs et nous dévoile comment utiliser les relations de presse comme un nouvel outil de notoriété, mais aussi de crédibilité, pour emmener son business vers la prochaine étape.

    Mentionné dans cet épisode : Le site web de Kim Auclair et le lien pour la retrouver sur Instagram Et pour aller plus loin : son outil gratuit 21 OCCASIONS POUR COMMUNIQUER AVEC LES MÉDIAS Découvre la nouvelle mouture de mon programme signature MoneyBrand Legacy Abonne-toi à L’ambition au féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • En tant qu’industrie non régularisée, le milieu du coaching business est de plus en plus en proie aux critiques, notamment parce qu’il cache parfois des comportements d’exclusion sociale et d’autres dérives qui s’apparentent parfois aux caractéristiques d’une secte.

    Ce n’est pas pour rien qu’on entend de plus en plus parler de “gourous” du web.

    Ces entrepreneurs, dont les pratiques ternissent l’image du coaching, nous poussent à nous interroger sur l’avenir de cette industrie et comment éviter, en tant que coach, de basculer dans ces dérives.

    Aujourd’hui, je partage avec toi mes réflexions sur le sujet et t’invite également à explorer avec moi les bonnes pratiques pour éviter de se retrouver dans ces relations de coaching malsaines qui peuvent parfois avoir de graves conséquences sur notre santé psychologique, émotionnelle et financière.

    Dans cet épisode, on discute notamment de :

    Les critiques qui pèsent de plus en plus sur le milieu du coaching (et le lien qu’elles font avec les mouvements sectaires) Mon problème personnel avec le coaching business Pourquoi je ne crois pas à la réglementation de l’industrie du coaching comme solution à ces dérives Notre responsabilité de coach de créer des espaces sécuritaires et éthiques pour nos clients, même si on travaille au niveau de l’entreprise ou de la carrière Mes conseils pour les coachs qui veulent embrasser une pratique éthique et offrir une expérience saine à leurs clients La posture que je t’invite à adopter en tant que client pour éviter les mauvaises expériences de coaching

    À écouter également : Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business

    Dans un contexte où la quantité de coachs se multiplie autant en ligne qu’hors ligne, je t’invite à découvrir une autre façon d’offrir et de recevoir du coaching, en te replaçant, en tant que client, comme maître de ton expérience, et en tant que coach, comme guide éthique et conscient de ses limites.

    Mentionné dans cet épisode : En complément à cet épisode, ma réflexion en 3 parties sur l’industrie du coaching : Ep. 133 Le problème avec les coachs business aujourd’hui, Ep. 135 Comment initier un changement durable grâce au coaching et Ep. 137 Empowerment entrepreneurial : les aptitudes-clés à développer, avec ou sans coach Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • À travers mon parcours en tant que copywriter et coach en entrepreneuriat, j'ai constamment cherché à fusionner ma passion pour l'écriture avec mes convictions féministes.

    C'est pourquoi la question du copywriting féministe est aussi intéressante à mes yeux.

    Pour l’explorer plus en profondeur, j'ai invité Maude Lamont, une experte en copywriting féministe, à partager son expertise avec nous. Maude, dont le parcours professionnel a évolué de l'enseignement à la rédaction web, incarne l'intersection entre créativité et engagement social.

    Dans cet échange, nous plongeons au cœur de ce débat, envisageant le copywriting non seulement comme un métier mais comme une forme d'action féministe. La vision de Maude au sujet du copywriting va bien au-delà de la simple rédaction ; elle parle de transformation, d'empowerment et de rejet des structures oppressives qui limitent les femmes dans leur expression professionnelle et créative.

    Dans cet épisode, on discute notamment de :

    Le parcours de Maude allant du monde de l'enseignement à celui du copywriting, marqué par sa prise de conscience féministe. La définition et l'application du copywriting féministe dans le monde des affaires. Les obstacles rencontrés par les femmes dans l'entrepreneuriat et comment le copywriting féministe peut servir d'outil d'empowerment. L'importance de l'écriture inclusive et des stratégies pour communiquer de manière plus éthique et inclusive. Les défis et les récompenses de positionner son entreprise dans une perspective féministe, y compris les réactions du public et l'impact sur la clientèle.

    À écouter également : Ep. 154 Pourquoi la Silicon Valley n’aime pas les femmes avec François Pelletier et Ep. 139 Adapter son entreprise à son mode de vie avec Aimée Desrosiers

    Cette conversation avec Maude est un rappel que nos mots ont du poids, et que le choix de ces mots, même dans le contexte de notre marketing, peut contribuer à façonner une réalité plus inclusive et juste. Elle nous invite à réfléchir à la manière dont nous pouvons utiliser notre voix et notre plume pour non seulement promouvoir nos entreprises mais aussi soutenir nos valeurs.

    À propos de Maude Lamont

    Maude Lamont est copywriter et stratège féministe. Mais, aussi, une grande (5pi9) passionnée de marketing -vraiment- bienveillant. Tête créative - un peu, beaucoup casse-cou (et compétitive), elle aime rêver d’un monde sans patriarcat et contribue à le transformer un mot à la fois.

    Mentionné dans cet épisode : Le site web de Maude Lamont et ses liens pour la retrouver sur LinkedIn et Instagram Et pour aller plus loin : son podcast Sauvagement Sincères, co-animé avec Jessica Girard. Découvre la nouvelle mouture de mon programme signature MoneyBrand Legacy Abonne-toi à L’ambition au féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Avez-vous déjà lancé un service, convaincue de son potentiel, pour ensuite vous retrouver face à un écho de silence sur le marché ? Cette expérience, loin d'être isolée, soulève une question cruciale pour toutes les entrepreneures : comment savoir si notre service trouvera son public?

    Dans cet épisode, j'ai le plaisir de discuter avec Audrey-Ann Turcot, spécialiste en design de service et stratégie d'entreprise. Ensemble, nous explorons les dessous du design thinking et sa capacité à transformer radicalement notre approche de la création et de la validation de services.

    Audrey-Ann partage avec nous son parcours, depuis son enfance marquée par une curiosité pour les sciences jusqu'à sa carrière florissante où elle aide les entreprises à innover et à se démarquer. Ce voyage unique éclaire notre discussion sur les méthodes pour s'assurer que nos services non seulement répondent à un besoin réel mais s'intègrent également de manière durable dans nos modèles d'affaires.

    Dans cet épisode, on discute notamment de :

    Comment Audrey-Ann a découvert le business en ligne et, plus spécifiquement, l’art du design de service. Le bénéfice du design thinking pour le développement de services qui résonnent avec notre clientèle. Comment intégrer stratégiquement l’intuition dans notre processus de décision. Notre définition d'entreprises durables qui respectent à la fois l'individu et la collectivité et pourquoi la pensée linéaire nous empêche souvent de réussir. Les stratégies pour concilier succès financier et épanouissement personnel à travers notre design de services.

    À écouter également : Ep. 151 L’entreprise autopoïétique : ce que le vivant nous apprend sur le succès

    Ce dialogue avec Audrey-Ann Turcot est une invitation à repenser nos méthodes de création de services. À travers nos échanges, nous dévoilons des stratégies pour construire des offres non seulement viables mais profondément alignées avec nos valeurs et celles de notre clientèle.

    Rejoignez-nous pour une exploration enrichissante sur comment naviguer le défi de l'innovation tout en restant fidèle à nos aspirations d'entrepreneures.

    À propos de Audrey-Ann Turcot

    Audrey-Ann Turcot a passé la dernière décennie à aider des entreprises de diverses industries à partager leurs histoires et commercialiser intelligemment leurs produits et services.

    En plus d’un passage en agence de communication et à des postes de direction marketing en PME, elle a lancé Basik en 2015 (aujourd'hui renommée Être Utile) par désir de faire les choses différemment grâce au marketing durable.

    Aujourd'hui, elle joue un rôle de consultante stratégique et de formatrice auprès de petites entreprises et de solopreneurs qui veulent apprendre à mieux concevoir leurs services (design de service) pour trouver plus d'équilibre de vie, avoir davantage d'impact et bien vivre de leur expertise - sans avoir à choisir.

    Mentionné dans cet épisode : RIES, Eric. The Lean Startup: How Today's Entrepreneurs Use Continuous Innovation to Create Radically Successful Businesses, Crown Currency, 2011 Les livres recommandés par Audrey-Ann Turcot : DOWNE, Louise. Good Services: How to Design Services that Work, BIS, 2020 STICKDORN, Marc - HORMESS, Markus - LAWRENCE, Adam - SCHNEIDER, Jakob. This Is Service Design Doing: Applying Service Design Thinking in the Real World, O'Reilly Media, 2018 STICKDORN, Marc - HORMESS, Markus - LAWRENCE, Adam - SCHNEIDER, Jakob. This Is Service Design Methods: A Companion to This Is Service Design Doing, O'Reilly Media, 2018 Le site web d'Audrey-Ann Turcot et ses liens pour la retrouver sur LinkedIn et Instagram Et pour aller plus loin : sa formation Design Tes Services Ep. 105 Utiliser l’intuition pour créer de meilleures offres Ep. 102 Se défaire de la linéarité pour devenir une meilleure entrepreneure Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Dans le tumulte et l'excitation de l'entrepreneuriat, il est facile de se laisser emporter par la quête incessante de croissance et de succès. Cependant, cette quête est souvent entravée non pas par des obstacles externes, mais par nos propres réactions émotionnelles aux défis que nous rencontrons.

    Dans cet épisode, je plonge profondément dans le concept de régulation du système nerveux, une compétence essentielle pour toute entrepreneure aspirant à un développement durable et sain. En reconnaissant et en acceptant quatre émotions clés, nous pouvons non seulement surmonter les obstacles, mais aussi transformer notre expérience entrepreneuriale en un voyage d'apprentissage et de maturité émotionnelle.

    Je t’invite à explorer ces concepts avec moi dans cet épisode, où nous découvrirons ensemble comment ces émotions clés, souvent perçues comme négatives, peuvent devenir nos alliées les plus puissantes dans notre recherche de croissance et d'épanouissement.

    À écouter également : Ep. 155 Régulariser son système nerveux comme entrepreneur : qu’est-ce que ça veut dire réellement? et Ep. 150 Les limites du self-care chez les entrepreneurs

    Mentionné dans cet épisode : Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business Ep. 153 Peut-on vraiment accélérer nos résultats entrepreneuriaux? Ep. 111 Créer de la sécurité dans son entreprise Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Dans cet épisode, je plonge dans un sujet essentiel, mais souvent mal compris : la régularisation du système nerveux en entrepreneuriat.

    En tant qu'entrepreneures, nous sommes obligées de naviguer une réalité où la pression est constante et les défis sont nombreux. Et même si nous brandissons tout haut le bastion du self-care, avons-nous vraiment compris ce que signifie régulariser notre système nerveux face à cette réalité?

    Aujourd’hui, nous explorons ensemble ce concept, dépassant les idées reçues et les malentendus courants pour découvrir comment il peut transformer notre expérience entrepreneuriale.

    On discute notamment de :

    La méprise courante sur la régularisation du système nerveux et l'impact que ça a sur notre expérience entrepreneuriale. L'illusion que régularisation implique l’absence de perturbation, et comment cette quête peut être contre-productive. Pourquoi on veut apprendre à ressentir les émotions négatives de l’entrepreneuriat sans entrer en réaction traumatique et comment retrouver un état de sécurité interne. La distinction entre danger réel et réaction traumatique en entrepreneuriat. Comment créer un "safe space" pour naviguer efficacement notre expérience entrepreneuriale sans se laisser submerger par les réactions traumatiques.

    La régularisation du système nerveux n'est pas juste une compétence personnelle, mais bien une nécessité entrepreneuriale. C'est une aptitude qui nous permet de grandir émotionnellement, de rester enracinées dans le présent et de naviguer dans les défis avec agilité et assurance.

    En comprenant vraiment ce que cela signifie et comment l'appliquer dans notre quotidien entrepreneurial, nous pouvons ouvrir la porte à une croissance plus saine et plus durable, tant pour nos entreprises que pour nous-mêmes.

    Mentionné dans cet épisode : Ep. 113 Le burnout et les femmes avec Tessadit Ouiddir Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business Ep. 153 Peut-on vraiment accélérer nos résultats entrepreneuriaux? Ep. 111 Créer de la sécurité dans son entreprise Make better business decisions as a woman with the Empowerment Matrix, YouTube Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify.

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  • Le monde de la tech est tellement devenu un symbole du capitalisme patriarcal, qu’on a fini par oublier (ou nous faire oublier) que l’informatique a aussi compté de grandes femmes dans son histoire.

    Pourtant sans Ada Lovelace, Margaret Hamilton ou encore Jean Bartik, je ne serais probablement pas en train d’écrire ces mots sur mon clavier de MacBook.

    Selon Statistique Canada, seulement 18 % des professionnels de l’informatique sont des femmes, faisant de l’industrie technologie l’un des milieux qui exclut le plus les femmes.

    Pour discuter des causes de cette exclusion et des conséquences qu’elle peut avoir sur le développement des technologies, je reçois aujourd’hui François Pelletier, expert en informatique durable qui milite pour une industrie technologique plus inclusive et plus éthique.

    Dans cet épisode, on discute notamment de :

    Ce qu’on entend par la bro culture dans la Silicon Valley Comment l’histoire a peu à peu occulté le rôle des femmes dans le développement de l’informatique Pourquoi les femmes sont aujourd’hui aussi peu représentées dans les milieux de la tech et peinent à être prises au sérieux en temps que CEO de boîtes tech La ré-apparition progressive de femmes dans ce milieu et les réflexions qu’elles soulèvent en terme d’éthique Comment certaines voix s’élèvent pour que l’industrie technologique revienne à un modèle plus humain et plus respectueux des ressources originelles

    À écouter également : Ep. 63 Déployer notre leadership féminin avec Cathy Dumont

    À propos de François Pelletier

    François, c’est ton ami geek qui t'aide à utiliser la technologie de manière responsable dans ton entreprise. Passionné d'informatique libre et de respect de la vie privée, il apprécie les cookies dans son estomac bien plus que dans son navigateur web. Un pied dans le monde business et un autre dans le domaine académique, il aime travailler avec des équipes de recherche et développement et auprès de gens innovants et bienveillants. Sa méfiance envers les technos à la mode comme l'IA génératif et son sarcasme lui ont valu le surnom de GrinchGPT par Alexandra Martel.

    La grande connaissance de François sur l’industrie technologique et ses fortes valeurs éthiques et féministes dévoilent une perspective de la tech peu considérée.

    Ce parallèle entre faits historiques et conséquences sur ce qu’est devenu le monde informatique nous amène aussi à réfléchir sur notre place d’être humains dans un monde de plus en plus abstrait.

    Mentionné dans cet épisode : MCGILCHRIST, Iain. The Master and His Emissary: The Divided Brain and the Making of the Western World, Yale University Press, 2019 Le site web de François Pelletier et ses liens pour le retrouver sur LinkedIn et Instagram Et pour plonger plus profondément dans ses réflexions : sa cyberlettre et son podcast Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify. Découvre mon nouveau programme signature : Autopoiesis.

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  • J’entends souvent des entrepreneures mentionner qu’elles ne sont pas satisfaites de la vitesse de croissance de leur entreprise.

    Certaines aimeraient que ça aille plus vite tandis que d’autres se sentent dépassées par un rythme trop soutenu, justement.

    Ces réflexions m’amènent à me demander s’il est vraiment possible de déterminer intentionnellement la vitesse à laquelle notre entreprise se développe.

    Et qu’est-ce que cache cette volonté de contrôler notre vitesse entrepreneuriale.

    Aujourd’hui, je déconstruis avec vous la notion de vitesse en entrepreneuriat et comment on peut naviguer selon nos différents rythmes afin de récolter les résultats et l’épanouissement que l’on recherche.

    Dans cet épisode, je discute notamment de :

    La notion de vitesse en entrepreneuriat et pourquoi je préfère utiliser une autre notion pour illustrer nos rythmes de développement Mon point de vue mitigé sur notre capacité à manœuvrer intentionnellement la vitesse de croissance de notre entreprise Les dangers de ne pas savoir s’auto-réguler face aux différentes pressions qui émergent dans notre entreprise Et le lien, justement, entre notre ambition et notre capacité à savoir gérer cette pression

    Créer des systèmes pour avoir une entreprise qui est capable de s'auto-générer et s'auto-régulariser de façon à ce que l'énergie qu’on y met nous revienne sous forme de revenu, de ravissement et d'épanouissement, c’est le focus de ma masterclass "Apprendre à danser avec le chaos entrepreneurial… sans surcharger ton système nerveux, flirter avec le burnout ou faire de ta croissance un événement traumatique".

    Pour approfondir la réflexion et découvrir comment solidifier ton entreprise face aux changements qu’elle expérimente, envoie ta candidature dès maintenant pour recevoir ton invitation à la masterclass.

    À écouter également : Ep. 139 Adapter son entreprise à son mode de vie avec Aimée Desrosiers et Ep. 151 L’entreprise autopoïétique : ce que le vivant nous apprend sur le succès

    Mentionné dans cet épisode : Abonne-toi à L’ambition au féminin sur Apple Podcasts ou Spotify. Découvre mon nouveau programme signature : Autopoiesis.

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  • "Le smoothie vert ne sauvera pas la planète". C’est en lisant cette phrase dans une infolettre de Sylvie Ramel que j’ai su que je devais l’inviter sur mon podcast, maintenant.

    Sylvie aide les gens à acquérir les fondamentaux de la cuisine vitalité et des plantes sauvages comestibles pour faire de leur cuisine un espace de créativité et de liberté.

    Intrigant, n’est-ce pas?

    À force d’échanger avec elle, j’ai vu que son approche avait également un lien très étroit avec ma vision de l’entreprise autopoïétique et de la nécessité d’intégrer nos pratiques — culinaires ou entrepreneuriales — dans le collectif et dans le monde.

    Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :

    Ce que Sylvie voulait dire en écrivant "Le smoothie vert ne sauvera pas la planète" et comment cette phrase résonne avec son parcours de chercheuse Le concept de cuisine vitalité et comment elle envisage son rapport à la cuisine et à l’alimentation dans une société souvent ultra-culpabilisante autour de la nourriture et de la santé Comment la cuisine, au lieu d’être vue comme une corvée, peut nous permettre de travailler notre présence à soi (avec des exemples concrets de pratiques à adopter) et notre connexion aux autres Comment travailler avec les plantes sauvages même dans un environnement urbain Utiliser la cuisine et l’alimentation comme outil thérapeutique

    J’espère qu’après cette entrevue vous ne verrez plus la cuisine simplement comme une corvée de plus dans votre to-do interminable, mais bien comme une nouvelle opportunité de générer des étincelles dans votre rapport au monde.

    À écouter également : Ep. 150 Les limites du self-care chez les entrepreneurs et Ep. 151 L’entreprise autopoïétique : ce que le vivant nous apprend sur le succès

    À propos de Sylvie RAMEL

    Autrefois embarquée dans un parcours universitaire, Sylvie Ramel a embrassé sa nature véritable: celle d’une âme libre, insatiablement curieuse et passionnément engagée.

    Imaginez une force vive, une énergie solaire qui irradie et un enthousiasme qui pourrait soulever des montagnes. C’est un peu comme ça que Sylvie se décrit.

    Son hyperactivité d’autrefois a trouvé un nouvel élan, une direction: celle de partager, d’éduquer et d’inspirer. À travers ses programmes, elle aspire à offrir bien plus que des connaissances. Elle transmet une essence, un art de vivre, une quête de résonance avec la nature, la santé et la cuisine.

    Et pour pimenter le tout? Un soupçon de philosophie, une pincée de poésie et une dose revigorante d’écologie politique. Pour elle, évoquer la nature, la cuisine ou la santé n’est jamais une fin en soi. C’est une invitation à voyager, à découvrir, à se réinventer.

    Mentionné dans cet épisode : L’infolettre de Sylvie Ramel à l’origine de cette entrevue. Le site web de Sylvie Ramel et ses liens pour la retrouver sur LinkedIn et Instagram. Le Cercle des Sauvageonnes, la communauté de Sylvie. Abonne-toi à L’Ambition au Féminin sur Apple Podcasts ou Spotify. Découvre mon nouveau programme signature : Autopoiesis.

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  • L'entrepreneuriat est souvent présenté comme une quête de liberté, de croissance et de prospérité financière.

    Sachant cela, est-ce qu’il doit toujours rimer avec risque, épuisement et incertitude ?

    Après avoir coaché des centaines de femmes à établir leur notoriété grâce au web, j’ai identifié des objectifs qui vont au-delà de la liberté et de la croissance et qui me semblent beaucoup plus adaptés au contexte de jeu infini de l’entrepreneuriat : la vraie clé du succès entrepreneurial réside dans la stabilité, l'agilité et la capacité à prospérer même au cœur du chaos.

    Dans cet épisode, je partage mes perspectives sur la redéfinition de la réussite et la richesse, et comment nous pouvons transformer nos entreprises pour mieux naviguer dans l'incertitude actuelle.

    Dans cet épisode, je discute notamment de :

    Le problème de l’entrepreneuriat actuel : Je plonge dans les défis que rencontrent les entrepreneurs d'aujourd'hui, en soulignant comment notre perception de la richesse et de la réussite doit être questionnée face à un environnement économique et social en mutation. Changement de paradigme entrepreneurial : Comment évoluons-nous vers un nouveau modèle entrepreneurial ? Je partage des insights sur ce que signifie vraiment être entrepreneur aujourd'hui, au-delà de la quête de liberté financière. L'entreprise autopoïétique : Qu'est-ce qu'une entreprise autopoïétique et pourquoi devrions-nous nous en inspirer ? Je détaille comment ce modèle peut transformer notre approche de la gestion et de l'organisation des entreprises. Avantages du paradigme autopoïétique : Je décris les caractéristiques clés des entreprises autopoïétiques, mettant en lumière leur capacité à favoriser la flexibilité, l'adaptation organique, et une résilience accrue. Vers une nouvelle philosophie entrepreneuriale : J'explore comment cette nouvelle philosophie peut nous aider à surmonter les pièges du capitalisme et du patriarcat, et à créer des entreprises qui sont non seulement durables, mais également enrichissantes et alignées avec nos valeurs.

    Les dernières années nous ont mis au défi à bien des égards, tant sur le plan personnel que professionnel. Il est crucial de repenser les modèles sur lesquels nous basons nos structures de succès.

    L’approche autopoïétique offre un chemin vers des entreprises qui ne se contentent pas de survivre, mais qui s'épanouissent dans l'entrepreneuriat.

    Pour approfondir cette discussion et solidifier ton entreprise face aux changements imminents, rejoins ma masterclass "Apprendre à danser avec le chaos entrepreneurial".

    Envoie ta candidature dès maintenant pour découvrir comment tu peux non seulement survivre, mais prospérer dans l'entrepreneuriat moderne.

    À écouter également : Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business et Ep. 150 Les limites du self-care chez les entrepreneurs

    Mentionné dans cet épisode : Révèle ton message de marque et ton positionnement avec mon Challenge 5 jours pour rendre ton offre de service irrésistible. Apprend à transformer ton entreprise en un safe space dans lequel tu vas enfin te sentir à l’aise d’expérimenter, créer, te tromper et te relever dans mon Challenge Fais de ta business un safe space TALEB, Nassim Nicholas. Antifragile: Les bienfaits du désordre, Les Belles Lettres, 2013. Abonne-toi à L’ambition au féminin sur Apple Podcasts ou Spotify. Découvre mon nouveau programme signature : Autopoiesis.

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