Episodios
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Serait-ce le paradoxe des cosmétiques ? Quelles sont les raisons qui poussent une femme ou un homme à se parfumer, à se maquiller, à soigner son apparence ? Pour se plaire ? Pour plaire aux autres ? Pour faire passer des messages ? Mais aussi pour se distinguer, non ? Comment sinon imaginer l’explosion des références de maquillage et de parfums, des recettes DIY ? Sans compter leur renouvellement permanent, excepté quelques icônes bien sonnées. Dans leur diversité, les cosmétiques permettent de ne pas être Mr & Mrs Nobody. Et pourtant… Une nouvelle lame de fond arrive. L’inclusivité. Les cosmétiques pour tous, sans aucune distinction. Le même flacon, le même contenu. Pour moi comme pour toi. C’est tout l’objet de notre nouvelle rubrique “Zoom” qui s’intéresse aux sujets de société liés à la cosmétique. Tous différents avec chacun ses références ou tous ensemble avec le même produit ?
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Quand les temps sont agités, quand le monde change et que les repères se brouillent, revenir aux classiques est souvent rassurant. Et inspirant. Voilà trois siècles que Montesquieu écrivit dans ses Lettres persanes « Ceux qui mettent au jour quelque proposition nouvelle sont d’abord appelés hérétiques. » (Lettre XXIX. Rica à Ibben). Tout comme le philosophe qui utilisait le regard étranger pour disséquer son époque, transposons nous aussi sa remarque. Faisons-la atterrir non pas dans le royaume de la foi dont il était question pour l’auteur, mais bien dans nos industries cosmétiques du XXIe siècle. Ces industries nourrissent les mêmes ambitions d’année en année avec leurs produits de bien-être et de beauté, mais les moyens d’y parvenir se transforment. Secteur innovant et changeant par essence, la parfumerie-cosmétique fait appel aux nouvelles technologies de production. Au premier rang : le numérique. Qu’il se manifeste dans les logiciels, les applications web, les plateformes communautaires, le recours au numérique améliore la productivité des industriels et garantit des produits de qualité, correctement encadrés. Et au-delà de l’application web, il est temps de passer à la suite. Blockchain pour garantir la traçabilité sans faille des produits. Intelligence artificielle pour aider au pilotage de la production, voire pilotage direct et autonome de cette production. Ou bien encore les notions nouvelles de deep learning ou de edge computing pour améliorer sans cesse la connaissance de nos outils de production. Ce recours au numérique est certes nouveau, n’est pas hérétique pour autant, et se développe dans le dossier de ce numéro !
Bonne lecture !
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¿Faltan episodios?
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N’en doutez pas. Derrière un joli parfum, un soin enveloppant, un shampoing relaxant ou tout autre produit de la filière parfumerie et cosmétique, des dizaines d’acteurs scrutent les dernières innovations. Nouveautés en termes d’actifs, de galénique ou de packaging par exemple. Mais surtout, nouveaux process de fabrication. Le parfum centenaire est-il aujourd’hui produit de la même façon qu’au début du siècle dernier ? Le savon acheté en boutique spécialisée, en pharmacie ou en grandes surfaces est-il en tout point identique à celui évoqué il y a cinq mille ans quand on a découvert les premières traces de saponification ? Non ! La promesse d’un parfum, d’un savon ou d’une crème reste fondamentalement la même, quelles que soient les époques. L’usage aussi. Mais la production témoigne de son temps qui, lui, n’est plus le même aujourd’hui qu’hier… Robotisation, optimisation, numérisation, analyse et adaptation en temps réel de la production en fonction des dérives constatées, intelligence artificielle, traitement des données, surveillance des flux, alertes… Les laboratoires, les centres de production, les ateliers muent et entrent dans l’ère de l’industrie 4.0. Les nouvelles technologies se mettent au service de la compétitivité industrielle. Derrière l’image rassurante d’un produit cosmétique ou les effluves vaporeux d’un parfum, s’actionnent en réalité des centaines d’automatismes, de capteurs ou de traitements de données. Et si cette réalité ne colle pas avec le glamour tant recherché par les marques, elle n’en demeure pas moins la garantie d’une production intelligente, fiabilisée et de qualité. Celle qui fait la renommée d’une filière d’excellence.
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Dans ses Pensées, Pascal écrivait : « Toutes les bonnes maximes sont dans le monde ; on ne manque qu’à les appliquer. » Cette marque de sagesse s’applique au XVIIe comme au XXIe siècle. Alors, dans quel vivier pourrait-on piocher pour éclairer nos préoccupations actuelles ? Lavoisier encore ? Un siècle après Pascal, le chimiste écrivait sa célèbre phrase « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ». À l’heure où les préoccupations environnementales sont de plus en plus marquées dans les entreprises, ce constat guide toujours les équipes de R&D dans nos industries. Après la toute-puissance du plastique dans les décennies précédentes, place aux alternatives ! Le plastique classique ne fait plus recette chez nous. Problème d’image et de cycle de vie qui rebute une industrie tant guidée par les apparences. Alors, comment le transformer ? Le recycler ? Transformer la matière première ? Valoriser la filière ? Changer ses critères de durabilité ? Les solutions ne manquent pas et notre dossier fourmille d’idées. Bien sûr, le verre se pose comme une alternative évidente au plastique. Mais ce n’est pas la seule. Le plastique peut être une alternative lui-même. Sinon, vous saviez que le papier pouvait être hydrophobe et oléophobe ? Franchissons le Rhin et plongeons-nous dans une maxime allemande : « Celui qui a le choix a aussi le tourment. ». On vous évite la seconde partie !