Episodios

  • Un petit rappel de la sortie de mon livre « Bertrand du Guesclinen Espagne 1365 – 1369 » qui parle de son arrestation à labataille de Najéra et de la participation de John Chandos aupaiement de sa rançon pour sa libération.

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    Revenons au dernier combat de John Chandos.

    John Chandos est l’égal de Bertrand du Guesclin. C’est un petit noble anglais. Il s’est fait remarquer dans les combats par sa bravoure, son courage, sa tactique sur les champs de bataille et son abnégation pour son roi et son fils. Il a été à Édouard III et au Prince noir ce qu’a été Bertrand du Guesclin au roi de France, Charles V.

    Un peu d’histoire sur ce grand chef de guerre.

    Il est né vers 1320 et est mort en 1370. Comme Bertrand du Guesclin, de petite noblesse bretonne, il a gagné la reconnaissance des siens grâce à ses talents de militaire.

    En 1339, il se fait remarquer par le roi Édouard III lors du siège de Cambrai pourtant délaissé par celui-ci avant l’arrivée de l’ost de Philippe VI.

    En 1346, il est aux côtés d’Édouard III et de son jeune fils,Édouard de Woodstock surnommé le prince noir, lors de leurchevauchée et la bataille de Crécy.

    Il chevauche avec le prince noir dans le sud en 1355 et dans le nord de la France en 1356 ; il est considéré comme le vainqueur de Poitiers.

    En 1364, il commande l’armée anglo-bretonne à Auray ; ilinflige une dure défaite aux Franco-Bretons de Charles deBlois-Châtillon qui meurt dans les combats et fait prisonnierBertrand du Guesclin.

    1367, il est vainqueur à la bataille de Najéra en Espagne,aux côtés du prince noir contre les Franco-Castillans du roi Henri et de Bertrand du Guesclin qui est, une nouvelle fois, fait prisonnier. Il participera au paiement de sa rançon pour sa libération, un an plus tard.

    1369, le prince noir le nomme sénéchal du Poitou ; il part combattre les Français qui ont repris les hostilités contrel’Angleterre. Le 31 décembre 1369, il est mortellement blessé dans un banal combat, et bien malencontreusement,contre une compagnie de Bertrand du Guesclin sur le pont quienjambe la Vienne à Lussac-les-Châteaux entre Poitiers et Limoges. Je vais vous raconter ce combat :

  • Reparlons de Jean de Dunois (1403 - 1468) que j’avais un peu délaissé ces dernières semaines. Après sa jeunesse et ses premières armes, ses sièges de Montargis, d’Orléans et de Rouen, en 1440 Jean de Dunois est dans la tourmente puis, se rachète auprès du roi aux sièges de Verneuil-sur-Avre, de Harfleur et de Caen.

    La gloire ternie et le pardon du roi

    Une rébellion des princes naît, en 1440, la Praguerie, quand le roi décide de faire la paix avec les Anglais après trente ans de combats impitoyables. De la Trémoille, en disgrâce, en prendla tête. Dunois, oubliant ses devoirs et aveuglé par la haine au comte de Richemont, participe à cette rébellion. Lors d’une de leurs réunions, Arthur de Bretagne s’incruste dans cette assemblée et demande que tout cela cesse. Ils sont six cents alors que le connétable n’est accompagné que par vingt personnes de son hôtel. Ils sont tous prêts à l’arrêter. Grâce à l’interventiondu sire de Chabannes, qui est contre son emprisonnement, le connétable est libéré. Il dit, alors, à l’assemblée.

    — L’arrestation du premier officier de la Couronne pourrait rompre les pourparlers avec les Anglais et les faire revenir, chez nous, dès qu’ils apprendront que le roi de France est privé de son chef des armées.

    Dunois s’aperçoit, très tôt, qu’il a fait une erreur en prenant part à cette rébellion. Il voit le roi à Poitiers et embrasse sesgenoux en implorant sa clémence. Charles VII l’accable dereproches. Il lui accorde, quand même, son pardon et l’envoie enÎle-de-France expulser les Anglais.

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  • Édouard III est déterminé à attaquer la France sur trois fronts, par la Bretagne avec Guillaume de Bohun, comte de Northampton, par la Gascogne avec son cousin, Henri de Grosmont, comte deDerby et par la Flandre qu’il commandera. Il n’a pas supporté que Philippe de Valois soit couronné roi de France à sa place. Il nomme le comte de Derby, lieutenant du roi en Gascogne, le 13 mars 1345 et l’autorise à lever une armée. Il embarque à Hampton et atteint Bayonne à la Saint-Michel en 1345. Aussitôt tout déchargé des nefs, il prend la route de Bordeaux. Le comte de L'Isle-Jourdain apprend l’arrivée à Bordeaux d’une forte armée anglaise. Il réunit rapidement les comtes de Gascogne au service de la France. Les seigneurs lui disent qu’ils sont forts assez pour garder le passage de la Garonne. On recrute dans toutes les villes et villages pour se défendre. Le comte de Derby entend que les barons et chevaliers de Gascogne sont à Bergerac. Il décide de partir immédiatement ; le comte nomme, maréchaux,Gauthier de Mauny et Frank van Hallen.

  • Bonjour à toutes et à tous,

    Quelques secondes pour vous parler que mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne » est parti au tirage.

    Passons, maintenant, à ma publication :

    Le Mans, préfecture du département de la Sarthe et capitale de l’ancienne province historique et culturelle du Maine, est uneville riche en évènements au Moyen age pour la partie quiintéresse : la guerre de Cent Ans.

    Elle a vu 3 rois qui ont déconstruit la France ; Philippe VI deValois et les défaites historiques de l’Ecluse en 1340 et de Crécyen 1346 ; Jean II le bon, son fils, et le cinglant désastre dePoitiers en 1356 avec son traité de Brétigny en 1360 qui donne aux Anglais une moitié de la France et Charles VI le fol quifavorise l’arrivée d’Henri VI, roi d’Angleterre, roi de France, néanmoins contesté.

    Mais, elle a vu, aussi, 2 rois Valois qui ont reconstruit la France; Charles V, en 1369, déclare la guerre aux Anglais et nomme Bertrand du Guesclin, son connétable, qui commence la reconquête de la France à partir du Mans . Pour sa première bataille, il inflige aux Anglais une sévère défaite à Pontvallain en 1370 et Charles VII avec Jean de Dunois qui libère la Normandie à partir de la prise du Mans aux Anglais.

    Parlons maintenant du siège du Mans en 1448.

  • Rouen possédait les partisans les plus favorables de la Normandie aux Anglais. Le nombre de sympathisants, pour le roi de France, ne cessait d’augmenter depuis la mort de Jeanne d’Arc sur le bûcher qu’ils avaient réprouvé. Le comte de Somerset, gouverneur de la Normandie dont le siège était à Rouen, personnage dépourvu de génie et sans prévoyance aucune, pensait que, seulement, par son nom, la région lui était soumise. Pendant le siège de la ville par les Français, il fut aidé par Talbot, arrivé rapidement d’Harcourt. Somerset le chargea de la défense de la ville. Celui-ci fortifia au mieux les remparts et plaça judicieusement ses deux mille archers restants de toutes ses campagnes. Il renforça le couvent de l’abbaye Sainte-Catherine, sur la route de Paris, par cent vingt hommes supplémentaires. La milice de la ville vint augmenter ses effectifs.

  • Image: Charles VII entre dans Paris, le 12 novembre 1437

    Après leur réussite au siège d’Orléans, Jean de Dunois et Jeanne d’Arc rencontrent le roi à Loches. Charles VII les comble de louanges. Le comte d’Alençon, prisonnier à la bataille de Verneuil en 1424, paie sa rançon et rentre en France. Il y rencontre le roi. Il lui donne le commandement suprême de son armée pour continuer la guerre contre l’occupant. Celui-ci nomme, le bâtard d’Orléans, son premier lieutenant. De leur côté, les restants des troupes anglaises d’Orléans prennent Jargeau, Mehun et Beaugency. Ils demandent des renforts à Bedford ; il leur envoie une armée, commandée par Fastoff, de trois mille cinq cents hommes, tous picards et normands. Mais, les Français veillent. 12juin 1429, ils reprennent Jargeau. Il y a six cents morts anglais,Suffolk est prisonnier et son frère William de la Pole se noieen voulant traverser la Loire. Quelques jours plus tard, Beaugencyest dans le collimateur des Français. Un événement entache l’autorité de Jeanne d’Arc. Le comte de Richemont, ex-connétable de France, marche avec ses hommes pour venir en aide aux Français. Jeanne d’Arc reçoit l’ordre de Charles VII del’arrêter. La Hire, Xaintrailles et une majeure partie des capitaines sont contre cette décision du roi, car on ne peut pas traiter, en ennemi, un prince breton. Dunois se range à leur avis et le défend.Jeanne d’Arc se plie à la décision de ses capitaines. Beaugency est attaquée par le comte d’Alençon qui donne le commandement de son armée à son oncle, le comte de Richemont. Le 17 juin, la forteresse demande sa reddition. À Mehun, Talbot quitte la ville suivi de trois mille cinq cents hommes, rejoint Fastoff pour protéger Paris. Ils livrent bataille àPatay le 18 juin. Les Anglais y laissent deux mille cinq centshommes, morts, blessés ou prisonniers dont Talbot, leur général.Fastoff s’enfuit ; Bedford le réprimande et il en perd l’ordre de la Jarretière....

  • Chapitre 2

    Après Jean de Dunois, sa jeunesse et le siège de Montargis, continuons le déroulement de la vie de ce grand chef de guerre, l’équivalent de Bertrand du Guesclin, le siècle précédent. Avec le siège d’Orléans, il rencontre la première fois Jeanne d’Arc.

    Le siège d’Orléans

    Charles VII, le roi de Bourges comme on le surnommait par dérision, se félicita de la victoire à Montargis contre les Anglais etgratifia Dunois de son succès. Malheureusement, ce prince ne profita guère des chances qu’il avait de battre son ennemi. Il se montrait faible, sans volonté, sans confiance en lui-même, et se laissant diriger par ses favoris que ses plus fidèles serviteurs n’acceptaient pas.

    De son côté, Henri VI, roi d’Angleterre, chargea le comte de Salisbury de chasser Charles VII du centre de la France, du Berry qu’il occupait. Parti de Calais, avec six cents archers gallois, il réunit seize mille soldats picards et bourguignons. Sur sa route, huit mille partisans des villes le rejoignirent ; il traversa la Seine, longea la Loire et s’empara de Rambouillet, Noyon et d’autres villes. Son avant-garde arriva devant Orléans par la rive gauche de la Loire. Charles VII, réveillé de sa mollesse, donna le commandement d’une armée de secours à Jean de Dunois, car lecomte de Richemont, qu’il avait disgracié, ne pouvait plus combattre comme connétable de France. Il partit de Gien avec mille cinq cents hommes et entra dans Orléans, le 4 octobre 1428, par la barrière de la Bourgogne. Les maréchaux de Boussac, de La Fayette, Xaintrailles et Malet de Graville l’accompagnaient.Les Orléanais furent enthousiasmés par l’arrivée de ses renforts.Dunois veut sauver Orléans, ville de son frère Charles, duc d’Orléans, prisonnier des Anglais à Londres après la bataille d’Azincourt. Dans les cités voisines, on envoya vivres, argent, et hommes pour soutenir la ville assiégée. Salisbury planta son campement dans les débris encore fumants du faubourg deSaint-Augustin, le 10octobre. À l’arrivée des renforts, le capitaine de la garnison, le sire de Gaucourt, voulut remettre son commandement à Dunois qui refusa par modestie...

  • Vous savez l’histoire de Jeanne d’Arc, mais connaissez-vous celle de ce grand et brillant capitaine de la guerre de Cent Ans, méconnu, qui a été son compagnon d’armes et a guerroyé à ses côtés, Jean de Dunois, plus connu sous le nom du bâtard d’Orléans ? Ce chef de guerre alla sur tous les terrains de combat au XVe siècle, du nord au sud de la France. Il gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire malgré son surnom de bâtard, grâce à sa hardiesse et sa combativité à la tête de ses hommes. C’était un politique averti et réfléchi ; il fut aimé, haï et écarté du pouvoir, mais toujours se releva par sa hargne de combattre pour son pays, la France. On pourrait le comparer à Bertrand du Guesclin à quelques différences près ; il ne fut jamais connétable; il est issu de sang royal des Valois ; il s’est mêlé de la politique intérieure et extérieure de son pays, que du Guesclin a toujours évité ; il fut le restaurateur du royaume de France par le roi Charles VII.

    Je vais vous développer sa vie en plusieurs publications, de sa naissance à sa mort. J’espère ne pas être rébarbatif envers meslecteurs, mais il est nécessaire que je vous décrive sa vie bienremplie. Et, maintenant, suivez-moi et découvrons ensemble la vie de Jean de Dunois, dit le bâtard d’Orléans !

  • Les Bourguignons cherchaient à s’emparer de Compiègne depuislongtemps, mais cette ville était difficile à prendre sinon par trahison ou par surprise. Les remparts de la ville, longs de 2 600 m, étaient flanqués de quarante-quatre tours, bien gardées. Donc, la ville n’était pas facile à ravir. Le duc de Bourgogne est résolu à se l’accaparer. Cette fois-ci, il demande l’aide des Anglais.Tout d’abord, il veut assurer de la rive droite de l’Oise. Il partage son armée de cinq à six mille hommes en trois groupes. La première bataille, commandée par Jean II de Luxembourg-Ligny et composée de Bourguignons et de Flamands, prend position à Clairoix, à quatre kilomètres de la ville. La deuxième bataille, commandée par le maréchal Baudot de Noyelles-Wion et composée de Picards, campe à Margny à un kilomètre. Quant à la troisième bataille, commandée par le sire de Montgomery, et composée exclusivement d’Anglais, se loge à Venette, à deux kilomètres de Compiègne, sur la route de Clermont.

    Cette décision rend maîtres les assiégeants des routes vers le Nord, la Picardie et la Beauvaisie. Quant au duc de Bourgogne, il prend sesquartiers, à six kilomètres, dans le château de Coudun. Par cet emplacement, il se place au milieu de son dispositif. Il est entouréde tous les chevaliers de la Toison d’or. Mais, il faut penser à sécuriser la rive gauche de l’Oise pour attaquer la place et ménager un chemin de repli en cas de défaite. Il ordonne la construction d’un pont en bois. Puis, le duc tient son conseil de guerre avec ses capitaines. Il est décidé qu’on s’attaquera d’abord au pont qui mène directement sur le boulevard de la ville et qui permettra aux assiégeants de réduire considérablement lemoral des gens de la ville. Aussitôt, on creuse des tranchées pourse rapprocher et on élève une bastille pour faciliter le bombardement.

    Mais, c’est à ce moment-là que Jeanne d’Arc est prévenue queCompiègne est assiégée..

  • La Praguerie de mi-février à mi-juillet 1440


    D’abord, avant d’entamer le récit qui suit, je dois vous expliquer cequ’est une Praguerie. La Praguerie des princes en 1440 s’apparente aux guerres civiles de la Bohème-hussite à Prague. Le réformateur chrétien Jean Hus qui prêchait pour un retour à l’Église apostolique, déclaré hérétique par le concile de Constance, fut brûlé sur le bûcher en 1415. Le peuple se révolta. La Praguerie ou la défenestration de Prague commença en 1419. L’élément déclencheur de cette révolte fut le jet d’un caillou depuis l’hôtel de ville sur le peuple, en colère. Celui-ci prit d’assaut le bâtiment et défenestra sept échevins catholiques sur des lances pointées vers le haut. Les gens s’en prirent alors aux églises etaux monastères fidèles à l’Église catholique. Il s’ensuivit des croisades contre les hussites par les féodaux et l’église catholique entre 1420 et 1434.

    Revenons notre Praguerie de 1440. Lors des États généraux de 1439 à Orléans, des rivalités naissent. D’abord pour la poursuite de laguerre : les uns veulent continuer la guerre contre les Anglais et les autres défendent la paix. Les pacifistes l’emportent. Puis, pour la création d’une armée nationale qui est ressentie comme vitale contre les désordres et les pillages du royaume, il est prévu de lever un impôt ermanent centralisé qui limitera le pouvoir desseigneurs et des princes. Il financera une armée permanente, donc demétier, au service du royaume. Les États généraux accordent laconfiance au roi et votent l’ordonnance du 2 novembre 1439 quivalident ces deux dispositions, la pacification et l’arméenationale. Elle met le feu aux poudres. Les princes et les seigneursdécident de se rebeller contre le roi, mais, surtout, contre sonentourage.

    Les déclencheurs de la révolte ne sont autres que des seigneurs dehaute noblesse et de princes de sang royal dont l’instigateur, le duc de Bourbon, Charles Ier, un fidèle et beau-frère de Charles VII et Jean II d’Alençon, un Valois, neveu du roi. Ambitieux et mécontents, ils refusent d’être écartés du pouvoir et au premier rang, et de voir Charles IV d’Anjou, favori de son beau-frère, le roi de France, et le comte de Richemont, connétable de France. Emprunts de jalousie, ils veulent mettre Charles VII sous tutelle, donner la régence à son fils, le dauphin Louis, encore adolescent, et s’emparer du gouvernement. Ils demandent son renvoi au roi qui le refuse. Ils trouvent, alors, des alliés contre laréforme militaire. Louis Ier de Bourbon-Vendôme, comte de Vendôme,le maréchal de La Fayette, Georges Ier de la Trémoille, grandchambellan de France, le sire de Chaumont, Jean de Dunois, le bâtardd’Orléans.

    Février 1440, la révolte éclate. Les conspirateurs trouvent un complice de taille avec le dauphin Louis, ce fils de dix-sept ans, impétueux etavide de pouvoir. Charles eut vent de cette intrigue contre lui surla route qu’il l’emmène d’Angers à Bourges; il décide de s’arrêter à Amboise pour ne pas tomber dans leurs mains à Blois. Il fait appel à son connétable, le comte de Richemont, qui se dirigeait vers Paris. Celui-ci avec son armée fait demi-tour et rejoint le roi au plus vite. De leur côté, le duc de Bourbon chasse le comte de la Marche du conseil du dauphin, de la Trémoille et ses amis s’insurgent dans le Poitou et le sire de Chaumont refuse l’entrée du roi dans la forteresse de Loches. Dans son rôle, le connétable doit défendre les intérêts du roi et s’opposer auxprinces de sang. Il sera décisif, heureusement, pour Charles VII...

  • Aujourd’hui, une bataille méconnue de la guerre de Cent Ans pourtant, elle a eu cet avantage d’avoir été la première victoire un an après le sacre de Charles VII, roi de France, à Bourges.

    La bataille de la Brossinière le 26 septembre 1423

    Le dur règne de Charles VI, le fol, reste dans toutes les mémoires des patriotes français. Sa mort, bien malheureuse, en 1422, leur redonnedu baume aux cœurs avec l’avènement de son fils Charles, sacré roi de France le 30 octobre 1422 sous le nom de Charles VII.

    Dès le début de son règne, en novembre 1422, les seigneurs du Maine se révoltent contre l’occupant anglais. Ambroise Ier de Loré, aidéde Jean du Bellay et de quelques autres, décident de reprendre la place de Fresnay-sur-Sarthe, en vain. Une bataille s’ensuivit avec la défaite des Français du Maine. C’est la seule bataille de cette année 1422. L’hiver pointe aux portes du comté. On suspend les hostilités. Au printemps 1423, les chevauchées recommencent. Ambroise Ier de Loré veut venger sa défaite de novembre.

    Versfin de l’été 1423, lord William de la Pole, duc de Suffolk, un des grands capitaines anglais de la guerre de Cent Ans, prépare une expédition depuis la Normandie vers le Maine. Avec deux mille hommes et cinq ou six cents archers , il le traverse en pillant tout sur son passage, et ce, jusqu’à Segré.

    La belle-mère de Charles VII, la reine Yolande d’Aragon, qui est àAngers, prend peur et se renseigne sur l’avancée des Anglais auprès de Ambroise Ier de Loré qui est en pointe du Maine dans sa forteresse de Sainte-Suzanne en Mayenne. Il lui rapporte qu’ils se préparent à retourner en Normandie avec un énorme butin pris lors de leurs pillages, notamment douze cents bœufs et vaches des prés d’Anjou....

  • Chers amis, Chers lecteurs,

    Je vais bientôt être édité, par les Éditions Maïa, pour un livre qui me tient à cœur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369, maisj’ai encore besoin de Vous, il me manque quelques précommandes.Une campagne de prévente et de promotion est lancée et vous latrouverez en cliquant sur ce lien ci-joint:https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.

    Je vous invite à vous joindre à moi dans cette nouvelle aventure et àm'aider à faire de la parution de mon livre, un succès. Jecompte sur Vous. Vous découvrirez un nouvel extrait, le numéro 6du livre, à la suite.N'hésitez pas à transmettre ce lien un maximum, autour de vous ! Tous vos partages comptent alors un grand merci d'avance pour votre appui ! Je vous propose, donc, un nouvel extrait de mon livre :

    Pour cette 6e promotion, je vous présente : labataille de Najéra, l’impossible victoire

    D’abord, les armées du roi de Castille, Henri II, et de Bertrand du Guesclin. À la prochaine, je développerai celles du prince de Galles et de Pierre Ier, le cruel, ex-roi de Castille.

    L’armée du roi Henri II et de Bertrand du Guesclin.

    « …Maintenant, il ne faut plus penser à un retour quelconque vers la paix. Le matin du 3 avril 1367, l’armée castillane quitte son emplacement protégé sur les hauteurs de Najéra, traverse le Najerilla et vient se placerdans la plaine face aux Anglais. La hardiesse de Henri de Trastamare frappe le prince de Galles d’un grand étonnement dont il fait part à sonentourage...

  • Ce siège est peu connu sauf peut-être par les initiés. Montargois et Montargoise ! Quand vous emprunterez l’avenue Gaillardin (en face de la gendarmerie), vous la traverserez différemment après avoir lu ou écouté cette publication. La hardiesse et l’audace de ses habitants, pour libérer leur ville, font pâle figure devant les exploits répétés de Jeanne d’Arc et de ses capitaines au siège d’Orléans, à la bataille de Jargeau, de Meung-sur-Loire, de Beaugency, Patay et bien d’autres, deux ans plus tard. Cet acte, pourtant, héroïque restera longtemps dans l’oubli. La victoire de ses habitants sur l’ennemi anglais déstabilisa le dauphin Charles qui hésitait à affronter la triple alliance du traité d’Amiens. Cet évènement déclenchera chez lui la volonté de changer les choses, avec l’aide de son nouvel allié, le duc de Bretagne. La « Reconquête » de la France est en marche. Les Anglais qui veulent occuper toute la Loire décident de jeter leur dévolu sur la place forte de Montargis du roi de Bourges. En effet, ils désirent faire de cette ville, un grand quartier général quisurveillerait toute la Loire. Jean de Lancastre, Ier duc de Bedford et régent du royaume de France pour le roi d’Angleterre, envoie six mille hommes commandés par des chefs aguerris comme Richard de Beauchamp, 13e comte de Warwick, William de la Pole, 1er duc de Suffolk et son frère John, les premiers jours de juillet 1427....

  • Chersamis, Chers lecteurs,

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    Explications :

    Une des missions de Bertrand du Guesclin est de supprimer Pierre Ier le cruel, roi de Castille et de Léon, assassin de la belle-sœur du roi de France et allié des Anglais et de mettre à sa place, Henri Trastamare, son demi-frère, plus humain et proche des Français. Pierre Ier le cruel avec sa rage de tuer, sa soif de sang et sa barbarie, élimine tous ceux qui pourraient lui nuire, en particulier ses demi-frères. Après avoir assassiné don Fadrique grâce à sa couardise, il décide de s’en prendre à son autre demi-frère, don Tello. Mais, celui-ci, mis au courant de la mort de son frère, prend la fuite et part se réfugier à Bayonne, loin de ses terres de la province de Biscaye (de Bilbao). En furie de l’avoir raté, il cherche à assouvir sa soif de vengeance et organise l’assassinat de son cousin Jean d’Aragon, pourtant son allié de la première heure...

  • Avant de commencer, je n’écrirais que quelques mots, sur la promotion de mon livre, pour vous rappeler que j’ai besoin de vous pour sa publication qui me tient à cœur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369. Une campagne de prévente et de promotion est lancée; si vous souhaitez m’aider, cliquez sur lelien qui s’affiche :https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.

    Passons, maintenant, à ma publication !

    La bataille de la Male Jornade le 1 °novembre 1450

    A la fin de ce récit, je vous expliquerai la signification de « la Male Jornade ». Lisez et écoutez ! Allons, au récit de cette bataille !

    En 1449, Charles VII rompt, le premier, la trêve de cinq ans conclue avec le roi d’Angleterre, Henri VI. Avec ses brillants capitaines, il assiège et reprend toutes les places fortes en Normandie après la bataille de Formigny en avril 1450. Maintenant, il faut libérer l’Aquitaine toujours occupée par les Anglais depuis le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II, roi d’Angleterre, en 1152.

    Partis de Normandie, sur ordre du roi, Jean II de Bourbon, comte de Clermont et Jean de Dunois dit le bâtard d’Orléans, à la tête d’une forte armée, prennent les villes neutres de Cognac et Saint-Maigrin dans la Saintonge. De son côté, Jean de Châtillon, comte de Penthièvre et vicomte de Limoges, assiège Bergerac qui se rend. Ils convergent tous vers Bordeaux. Par chance pour les Français, l’armée anglaise d’Henri VI est repartie en Angleterre, car le roi ne croyait pas, du tout, à la rupture de la trêve par le roi de France. Les Français s’approchent de Bordeaux....

  • Du rêve à la réalité, j'ai le plaisir de vous annoncer que je vais bientôt être édité par les Éditions Maïa pour un livre qui me tient à cœur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 - 1369. Une campagne de prévente et de promotion est lancée et vous la trouverez en cliquant sur ce lien ci-dessous: https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.

    Je vous invite à vous joindre à moi dans cette nouvelle aventure et à m'aider à faire de la parution de mon livre, un succès. Vous découvrirez un résumé et un nouvel extrait du livre sur la page de ma campagne de prévente. N'hésitez pas à partager ce lien un maximum autour de vous ! Tous vos partages comptent alors un grand merci d'avance pour votre appui ! Je vous propose un autre extrait de mon livre :

    Bertrand du Guesclin à la cité des Papes

    Bertrand du Guesclin est parti de Chalon-sur-Saône avec plus de trente mille mercenaires. Il s’arrête à la cité des Papes pour récupérer le deuxième paiement pour sa croisade comme entendu avec le roi de France, soit deux cent mille florins d’or. Mais, cela ne se passera comme prévu....

    Si vous souhaitez lire ou écouter l’intégralité de cet extrait et sa suite, vous pouvez précommander ce livre. Osez rêver ! Un grand merci à vous tous.

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  • Chers lecteurs, chers amis

    Après « le siège de Magallón et l’assassinat de Blanche de Castille par son mari », et pour continuer ma campagne de promotion de mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369 », je vous propose un nouvel extrait : La mort d’un roi au coeur de pierre.

    En 1369, Pierre Ier le cruel, roi de Castille, fuit devant l’avancée de son demi-frère, Henri Trastamare soutenu par l’armée de mercenaires de Bertrand du Guesclin. Il part chercher de l’aide auprès de son ami, l’émir de Grenade puis, traverse la Méditerranée pour rencontrer le sultan des Mérinides. Il tente une dernière bataille pour retrouver sa couronne : la bataille de Montiel, le 14 mars 1369. Elle sera déterminante pour son avenir. Mais, ce jour-là, il est défait et se réfugie dans la forteresse de Montiel, située non loin du champs de bataille. Encerclé et surveillé par les troupes de Bertrand du Guesclin, Pierre n’a aucuneautre solution que de sortir du château par la ruse. Mais, dans la nuit, il est surpris et fait prisonnier par un capitaine français. Emmené de force dans satente, il rencontre son demi-frère. Il s’ensuit un duel dont un seul en sortira vivant.

    Maintenant l’extrait :

    Si vous souhaitez lire la suite, vous pouvez acheter le livre qui vous coûtera 12 euros, en format, e-book et 24 euros, en format, papier par l’intermédiaire de ce lien :https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/

    Je vous remercie par avance de votre participation à la publication de mon premier roman historique qui me tient à coeur, car je ne veux qu’une chose : « faire revivre ces héros qui se sont battus pour que la liberté demeure ».

  • En cette période difficile, la France est écartelée entre les Armagnacs avec le dauphin de France et les Bourguignons avec son allié, le royaume d’Angleterre. Charles VI le fol étant mort l’année précédente, Henri V de Lancastre se déclare roi de France après le mariage avec sa fille, Catherine de Valois ou Catherine de France.

    Cravant est une cité bourguignonne, près d’Auxerre, dont la position stratégique pour le commerce engendre des conflits d’intérêts entre les Bourguignons et le roi de Bourges, le dauphin Charles. Par ce premier port sur l’Yonne, transitent le sel, les draperies de Flandre, les vins de Beaune et de Bourgogne, les blés des plaines environnantes et d’énormes quantités de bois. Pour Charles, tenir ce village, fortifié par son père, lui ouvrirait les portes d’Auxerre et l’entrée dans la Bourgogne. Sur ordre du roi de Bourges, le bâtard de la Baume, fils de Jean de la Baume, maréchal de France, s’empare de la cité grâce à une traîtrise des Savoyards, logés à l’intérieur ; quelques jours plus tard, il s’enfuit devant une puissante armée bourguignonne. Charles ne souhaite pas en rester là. Il envoie une armée hétéroclite de 10 000 hommes commandée par John Stuart, comte de Buchan. Il est accompagné de capitaines de renom comme Tanneguy III du Chastel, le maréchal Amaury de Séverac et d’autres seigneurs à Cravant qui lui permettrait d’entrer en Bourgogne, mais aussi en Champagne, le 10 juillet 1423. Cette armée est composée de moins de Français que d’étrangers. Il y a des Écossais, des Lombards, des Aragonais, des Espagnols et des routiers. La ville est assiégée....

    Si vous le souhaitez, vous pouvez participer à ma première publication de mon roman historique à :

    https://simplissime-crowd.com/produit/Bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/

    Merci et bonne journée

  • Après « le siège de Magallón », et pour continuer ma campagne de promotion de mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369 », je vous propose un nouvel extrait : Blanche de Castille, une reine vierge assassinée par son mari. Pierre Ier, le cruel, roi de Castille, pour favoriser l’intérêt de la raison d’État, est obligé de s’unir avec une femme de sang royal afin de conserver la lignée des rois de Castille et de Léon. Blanche de Bourbon, belle-sœur de Charles V, roi de France, est choisie par la reine mère et son chambellan. Mais, Pierre Ier a une maîtresse qu’il comble d’un amour profond et sincère. Il ne restera que quelques jours auprès de Blanche, maintenant, reine de Castille. Le mariage ne sera pas consommé. Elle restera vierge jusqu’à sa mort. Fatigué des remontrances de sa mère et de la noblesse chrétienne castillane, il l’enferme pendant huit années sans possibilité de visite. Puis, l’ordre ignoble du roi et tant espéré de Blanche, car cela fait trop longtemps qu’elle est enfermée, arrive. Il ordonne son assassinat...

    « Ce roi barbare conçut, donc, pour sa femme, une mort atroce. De Séville, il ordonne, à son serviteur, de lui administrer un poison pour la tuer. Ce dernier enparle à son capitaine, Iñigo Ortiz de Zuniga, qui est responsable de sa surveillance. Il refuse d’exécuter cet ordre. Il part aussitôt à Séville et y rencontre le roi.

    — Sire ! Le serviteur de la reine m’a averti que vous vouliez l’empoisonner. Je ne participerai pas à une telle action. J’ai fait mes preuves sur plus d’un champ de bataille. Mais, je n’ai point appris à tuer les femmes. Il m’a toujours semblé que le métier de soldat était différent de celui de bourreau. Je veux que vous me releviez de la garde de la reine. Je commettrais une trahison si j’acceptais ce marché. Majesté ! Trouvez quelqu’un d’autre pour exécuter votre sentence...

    Si vous souhaitez lire la suite de cet extrait, vous pouvez acheter le livre qui vous coûtera 12 euros, en format, e-book et 24 euros, en format, papier par l’intermédiaire de ce lien :https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/

    Je vous remercie par avance de votre participation à la publication de mon premier roman historique.

  • Aujourd’hui,appelée l’église Saint-Clément de Arpajon (91), au Moyen Âge, c’était une église fortifiée. Pendant la guerre de Cent Ans, elle subit le siège des Anglais sous le commandement d’Édouard III, roi d’Angleterre. Une église fortifiée était un édifice du culte pourvu de défense active. Elle permettait de protéger la population locale lors des désordres sociaux et politiques au Moyen Âge. On leur rajouta des parapets crénelés. Elle dissuadait les bandes de mercenaires mal équipées pour un siège, mais elle était facile à assiéger pour une armée régulière, rompue à cet exercice.

    En 1360, lors de sa chevauchée d’Édouard III, aucune bataille n’est livrée suivant les ordres du dauphin Charles, régent de France, en l’absence de son père Jean II le bon, prisonnier des Anglais après la défaite de Poitiers. Il ordonne la politique de la « terre déserte ».......

    Je me permets d’évoquer de nouveau la promotion de mon premier roman historique : « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369 ». Si vous souhaitez participer à son élaboration, vous pouvez cliquer sur le lien ci-après et retrouver mon annonce dans YouTube et dans mon blog : www.la-guerre-de-cent-ans-et-nous.com à « Mon roman historique : Bertrand du Guesclin 1365 - 1369 ».Comptant sur votre participation. Bien cordialement

    Le lien : https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/