Episodios
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« Il y a un principe d’orgueil dans la rigueur impitoyable de celui qui ne pardonne pas : refuser le pardon, c’est refuser toute ressemblance, toute fraternité avec le pécheur. L’irréprochable se considère simplement comme étant d’une autre essence que le fautif, et d’une origine infiniment plus relevée » écrit Vladimir Jankélévitch. Toutefois ce refus apparaît élémentaire : Moi victime, ai-je quelque chose à voir avec le bourreau ? Moi bourreau « Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? » (Genèse 4, 9). Aurions-nous donc quelque chose en commun ?
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Cette question, ce n’est pas seulement la nôtre mais les apôtres aussi l’ont posée. Découragés devant les exigences de Jésus ils lui demandent : Qui de fait peut être sauvé ? Alors Jésus les regarde et leur dit : chez les hommes c’est impossible mais tout est possible à Dieu (Mt 19, 25-26).
Que veut dire cette réponse de Jésus, et que fait Dieu pour que nous soyons sauvés ? Il nous donne son fils bien-aimé qui offre sa vie sur la croix pour notre rédemption.
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¿Faltan episodios?
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Peu de mots ont été autant source de malentendus dans l’histoire que le terme « juifs » dans le récit de la Passion.
Pourquoi l’a-t-on réservé aux adversaires du Christ, alors que Jésus lui-même, Marie et les apôtres sont également juifs ? Et que désigne exactement le terme grec « Ioudaïoi » imparfaitement rendu par « juifs » ? Le magistère de l’Eglise nous aidera à répondre à ces questions à travers plusieurs documents récents.
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Le lien du peuple Juif à la terre d’Israël est sans doute la composante la moins bien comprise du judaïsme, alors même qu’il est inscrit dans la Bible.
Généralement réduit à un sionisme étroit et politique, ce lien est l’objet de critiques et de reproches souvent spontanés et peu réfléchis. Il nous faut chercher au contraire à comprendre et à analyser cet amour de la terre, à la lumière des Écritures, de la tradition et de l’histoire.
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Notre époque ne parle plus de la mort et ne donne plus de moyens de s'y préparer, nous laissant seuls face à nos peurs. La foi au contraire nous dit que la mort est un passage vers le Christ, ce qui doit nous rassurer sur bien des points. Mais plus encore, l'Évangile nous dit que Jésus lui-même a eu peur de mourir. Il nous accompagne donc dans nos peurs et nous permet de les porter dans la foi.
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La miséricorde est la forme suprême de la responsabilité. Demander pardon de ses fautes contre quelqu’un, ou lui pardonner, c’est se reconnaître lié avec lui d’un lien plus fort que le mal lui-même. Mais dès lors, de qui suis-je responsable ? Un certain discours libéral voudra que je ne sois responsable que de ceux avec qui j’ai librement signé un contrat d’association. Les autres, je n’ai envers eux que l’obligation de les déranger le moins possible. La logique identitaire prétend que je n’ai à répondre que de ceux qui partagent mon identité. Les migrants morts en Méditerranée ne regarderaient alors en rien les Français de souche. Pourtant, le Christ, lui, est mort pour tous. Il répond devant Dieu de chacun et par nos péchés, tous nous l’avons tué. Ce jeudi tentera de montrer philosophiquement et théologiquement que chaque personne est responsable de tous.
P. Matthieu Villemot
Professeur à la Faculté Notre-Dame de ParisHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aujourd’hui comme hier, la parole de l’Eglise est souvent perçue comme une parole moralisante qui enferme les personnes et les actes dans un jugement sans nuance. Thierry Avalle essaiera de montrer que d’une part, l’homme a besoin de paroles de vérité pour avancer et que d’autre part c’est dans la mesure où ces paroles sont proclamées et reçues dans la lumière de la miséricorde divine qu’elles peuvent produire un fruit dans le coeur de chacun. Tel est précisément le projet de l’Eglise.
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La science relègue-t-elle la foi dans le domaine des superstitions anachroniques et potentiellement dangereuses ? Contredit-t-elle définitivement la prétention des religions révélées à la vérité ? À l’inverse, que penser de l’idée selon laquelle la foi et la science ont chacune leur domaine de compétence propre, bien séparés l’un de l’autre ?
Ou encore, peut-on dire que, sur certains aspects au moins, les découvertes de la science confortent les dogmes de la foi ? La science est-elle menacée, ou entravée, par les croyances religieuses ? La foi doit-elle se défendre contre toute approche scientifique de ses textes sacrés ou de son histoire ?
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Autrefois, on les considérait comme les Princes de l´Église et ils étaient consacrés pour devenir évêques. Aujourd´hui, suite au Concile Vatican II, on dit de préférence qu´ils sont ordonnés, successeurs des apôtres. Mais quelle est au juste leur mission ? Comment assurent-t-ils cette continuité avec le temps lointain des apôtres ? Tous les jeudis, le Collège des Bernardins propose un exposé sur une question théologique contemporaine.
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L’expression « perdre la foi » laisse entendre que quelque-part, nous possédons la foi ; « Perdre la foi face aux épreuves » exprime que certaines expériences de la vie détiennent le pouvoir de nous prendre la foi.
Avoir ou ne pas avoir la foi, la perdre ou la posséder, ne parlent pas d'une attitude de fond concernant la vie, les situations vécues, et notre interprétation de ces situations. Face au défi du don de la vie, nous pouvons être endormis ou vigilants, hospitaliers ou hostiles, reconnaissants ou ingrats… La vie peut-être interprétée et vécue de multiples manières. La foi comme attitude de vie implique une confiance fondamentale envers la Parole qui nous est adressée depuis toujours et cela au milieu des épreuves.
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En quoi Jean-Marie Lustiger, cardinal juif, successeur des apôtres, archevêque de Paris, peut-il être légitimement qualifié de théologien ?
Au fil de son expérience spirituelle et son itinéraire ecclésial, à travers ses paroles et ses écrits, mais aussi dans son ministère épiscopal et ses actions pastorales, nous découvrons mieux en quoi consistent l'objet et la méthode de la théologie et quelle est la mission de ceux qui la pratiquent et l'étudient.
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À quoi sert la foi ? Question embarrassante, comme lorsqu’on demande : à quoi sert l’amitié ? L’amitié sert à avoir des amis et c’est cela qui est bon dans l’amitié.
À quoi sert la foi ? À croire en Dieu ! Et c’est ce qui est bel et bon ! La foi ne sert à rien d’autre qu'à vivre une relation d’amitié avec Dieu, lui parler, l’écouter… Marcher avec lui… La foi ne sert à rien d’autre et c’est cela qui est bien…
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