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Anicet Bretagne est agriculteur sur la commune de Gy-l'EvĂȘque dans l'Yonne oĂč il cultive du chanvre depuis 2009. C'est Ă cette pĂ©riode qu'Anicet est contactĂ© par une chanvriĂšre qui cherchait des surfaces dans le dĂ©partement de l'Yonne afin d'implanter la culture du chanvre. IntĂ©ressĂ©, il a tentĂ© l'expĂ©rience qui a Ă©tĂ© concluante puisqu'il continue Ă en cultiver aujourd'hui !
En atouts, Anicet met en avant une culture peu gourmande en intrants, trĂšs peu d'engrais Ă apporter et aucun produit phytosanitaire Ă appliquer. Elle est Ă©galement une bonne tĂȘte d'assolement (en prĂ©cĂ©dent blĂ©). Mais surtout, l'atout principal du chanvre, ce sont ses nombreux dĂ©bouchĂ©s ! Avec le chĂšnevis (la graine de chanvre), Anicet participe aux dĂ©bouchĂ©s alimentaires en alimentation animale (oisellerie, pĂȘche ...) ou en alimentation humaine avec l'huile de chanvre, riche en omĂ©ga 3 et omĂ©ga 6. Pour la paille, on peut rĂ©utiliser les fibres ainsi que le bois (la chĂšnevotte) et les poussiĂšres. Les dĂ©bouchĂ©s sont Ă©galement nombreux : pĂąte Ă papier, textile, plasturgie ...
Anicet Ă un contrat sur 5 ans avec sa chanvriĂšre oĂč il est dĂ©terminĂ© un tonnage de paille. Ce contrat lui permet de mettre ces surfaces face aux objectifs de pailles attendues. Pour la coopĂ©rative, l'avantage est de s'assurer d'avoir la mĂȘme quantitĂ© de pailles Ă travailler chaque annĂ©e.
D'un point de vue économique, Anicet réalise sa 2Úme meilleure marge économique (derriÚre le blé).
Pour les points de vigilance : l'implantation est délicate. Il faut s'assurer de semer le chanvre dans les meilleures conditions possibles. Le deuxiÚme point de vigilance est la récolte. Il y a un certain type de mécanisation à prévoir à cette étape (moissonneuse-batteuse classique avec faucheuses à sections et presses à balles rondes).
En conclusion, Anicet conseille de tenter le chanvre car c'est une plante passionnante et rentable !
Pour en savoir plus sur la culture du chanvre :
https://www.terresinovia.fr/chanvre
https://www.terresinovia.fr/p/guide-chanvre
Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm
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SĂ©bastien Albouy est agriculteur Ă Auriac-sur-Vendinelle oĂč il cultive du pois chiche depuis 10 ans (en conventionnel d'abord, puis en agriculture biologique).
Pour lui, le pois chiche est une culture de diversification qui supporte bien le temps chaud et sec que l'on peut retrouver dans le Sud-Ouest. Son bilan de ces derniÚres années lui donne raison puisque Sébastien a constaté que les rendements sur son exploitation étaient supérieurs à ses attentes.
Quand SĂ©bastien s'est lancĂ© il y a 10 ans, il cultivait ses pois chiches en conventionnel, qu'il vendait entre 400 et 500âŹ/t. Aujourd'hui, en bio, il est aux alentours de 900âŹ/t. Un prix liĂ© Ă un dĂ©bouchĂ© important : celui de l'alimentation humaine, qui permet une meilleure valorisation monĂ©taire.
CÎté problématique, Sébastien traite uniquement contre héliothis, une chenille qui raffole des graines de pois chiche en formation ! Pour évaluer le risque, il a décidé de poser des piÚges à héliothis qui accompagne sa prise de décision pour intervenir. Dans son cas, le stade de déclenchement de l'intervention est situé autour de 30 à 40 captures par semaine.
Pour Sébastien, le pois chiche est la culture idéale à mener en bio car il n'y a pas de grands freins techniques. Le pois chiche étant une légumineuse, il n'est pas nécessaire d'apporter de l'azote sur la culture.
Pour conclure, Sébastien indique que la culture du pois chiche n'est pas compliquée à mettre en place dans une rotation. Pour commencer, il conseille aux agriculteurs qui souhaiteraient se lancer dans la conduite de cette culture de choisir des petites surfaces.
En savoir plus sur la culture du pois chiche : https://www.terresinovia.fr/pois-chiche
Télécharger ou commander le guide de culture pois chiche : https://www.terresinovia.fr/p/guide-pois-chiche
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm
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Wigbold Hofstede est agriculteur Ă Baugy dans le Cher. Il gĂšre une exploitation de 600 hectares, tout en agriculture biologique, y compris ses lentilles.
Cette année, Wigbold est plutÎt satisfait de ses lentilles contrairement aux trois derniÚres campagnes. En effet, pour lui ces mauvaises récoltes s'expliquent principalement par le climat et la sécheresse au moment du semis.
Néanmoins, la lentille reste pour lui une culture aux nombreux atouts : en bonne légumineuse, elle est capable de capter l'azote de l'air lui permettant ainsi de réaliser une économie non négligeable. Dans sa situation, elle est un excellent précédent notamment pour le blé qui lui a permis d'obtenir un meilleur rendement sur son blé suivant. Enfin, le prix pour sa lentille bio est trÚs correct (en production de semences) ce qui lui permet de réaliser une marge intéressante.
CÎté problématique, Wigbold implante ses lentilles en sols superficiels trÚs caillouteux qui peuvent entrainer des complications au moment de la récolte. Afin de limiter ce problÚme, il laboure sa parcelle avant de semer, ce qui lui permet d'enfouir les cailloux sous terre. Il sÚme par la suite avec une herse rotative avec le semoir pour limiter la remontée de cailloux. La bruche est également un problÚme sur la culture de la lentille notamment en bio puisqu'il n'existe à ce jour aucune solution efficace. Certaines années, 20% de la récolte de Wigbold est bruchée et est éliminée au triage.
En conclusion, Wigbold recommande d'ajouter la lentille à sa rotation, sur une surface raisonnable pour commencer, afin d'avoir un bon précédent blé et obtenir une marge correcte notamment en agriculture biologique.
Pour en savoir plus sur la culture de la lentille : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lentille
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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Pierre Pirodeau est agriculteur dans dans la Vienne, à Chalais. Il y cultive du lin oléagineux depuis maintenant 3 ans.
Pierre a choisi de cultiver du lin afin de diversifier son assolement et sécuriser ses revenus grùce à cette culture nouvelle dans sa rotation. Il a choisi de se lancer dans le lin oléagineux pour "essayer de nouvelles choses" avec une culture qui s'en sort plutÎt bien sur ses terres.
Pour les atouts, Pierre a constaté trÚs peu de ravageurs sur le lin (pas d'insectes, de limaces ou d'attaques d'oiseaux). Pour les intrants, il positionne un fongicide, à la sortie de l'hiver, afin de sécuriser la suite de sa campagne et apporte de l'engrais azoté, mais beaucoup moins que pour d'autres cultures de sa rotation.
Point négatif : le désherbage. Pierre doit gérer les Ray-Grass (la culture précédente dans sa rotation était un blé), ce qui est compliqué car, il y a peu de produits homologués à ce jour pour lutter contre cette adventice. De plus, les mauvaises herbes sont de plus en plus résistantes aux herbicides. Pour contrecarrer cette problématique, Pierre réalise plusieurs pratiques agronomiques dont des déchaumages précoces. Le semis est une étape importante pour la culture du lin. Il faut donc éviter de semer quand une pluie est annoncée et ne pas surdoser le nombre de graines au semis.
Pour la récolte, les réglages de la moissonneuse sont trÚs importants car la graine de lin est fine et peut représenter une difficulté pour la récolter. Pierre réalise des réglages spécifiques à cette culture.
Pour conclure, Pierre y trouve économiquement son compte en intégrant le lin à sa rotation. En effet, grùce aux débouchés, il réalise une marge entre 700 à 1200 ⏠par hectare.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
Pour en savoir plus sur la conduite de la culture du lin oléagineux : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lin
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Philippe Epinoux est agriculteur à Valence-en-Poitou. Il y cultive une légumineuse trÚs peu répandue sur notre territoire : le lupin !
Philippe s'est lancĂ© dans la culture du lupin avant tout pour diversifier ses cultures et trouver une nouvelle tĂȘte de rotation. Comme les autres lĂ©gumineuses, le lupin n'a pas besoin d'un apport d'engrais azotĂ©. Il s'agit donc d'une Ă©conomie consĂ©quente et bienvenue pour Philippe. Le lupin apporte de l'azote naturel dans son sol qui lui permet Ă©galement de rĂ©aliser une Ă©conomie sur le blĂ© suivant (-30 unitĂ©s d'azote).
Pour lui, la plus grosse problématique de cette culture est la gestion de la mouche des semis. En effet, il n'existe plus d'insecticide homologué pour lutter contre ce ravageur. L'anthracnose est également une problématique connue sur la culture du lupin notamment au moment de la levée. Il n'existe aujourd'hui pas de solution pour lutter contre cette maladie mais des bonnes pratiques agronomiques permettent de limiter les dégùts.
CÎté désherbage, Philippe déplore le manque d'herbicides homologués pour contrÎler les adventices. En revanche, il lui est possible d'utiliser une matiÚre active pour contrÎler les ray-grass résistants qui pourrait causer du tort au blé suivant. Pour assurer une bonne culture, Philippe réalise un déchaumage précocement, juste aprÚs une moisson afin d'éviter l'invasion de mouche des semis. Il réalise un autre déchaumage juste avant le semis puis sÚme à la mi-septembre.
En conclusion, Philippe voit Ă©normĂ©ment d'atouts Ă cette culture : nouvelle tĂȘte d'assolement pour diversifier sa rotation, pas d'apport d'azote et un "effet boost" pour le blĂ© suivant, de nombreux dĂ©bouchĂ©s ... Une culture qui ne demande qu'Ă gagner des hectares en France !
Pour en savoir plus sur le lupin d'hiver : https://www.terresinovia.fr/lupin-hiver
Pour en savoir plus sur le lupin de printemps : https://www.terresinovia.fr/lupin-printemps
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Jean-Michel Guthmann est agriculteur et gĂšre avec son frĂšre l'exploitation familiale Ă Ostheim en Alsace. Il y cultive du soja et s'apprĂȘte justement Ă le rĂ©colter !
Pour s'assurer de la maturité de son soja, Jean-Michel passe un échantillon de graines dans son humidimÚtre dont sa moissonneuse-batteuse est équipée. Ainsi, il est certain de récolter au bon moment et au bon taux d'humidité. Pour récolter dans de bonnes conditions, Jean-Michel s'y prend en avance !
Avant le semis, il prépare le terrain en nivelant le sol au maximum afin qu'il soit le plus plat possible. AprÚs le semis, il repasse un rouleau pour rappuyer et obtenir un terrain homogÚne sans cailloux. Pour lui, cette préparation pour la récolte est plus complexe que pour une autre culture mais indispensable pour obtenir un bon rendement.
Les réglages de sa machine sont tout aussi important car les grains récoltés sont à destination de l'alimentation humaine. Il faut donc fournir des grains propres, bien formés avec le minimum d'impuretés.
Enfin, Jean-Michel a choisi de s'équiper d'une flexicoupe pour faciliter sa récolte et récupérer les gousses les plus basses sur les tiges. Cela lui permet d'éviter des pertes non négligeables. Cette préparation en amont du chantier de récolte ainsi que les réglages et les équipements optimisés lui permettent aujourd'hui de limiter la perte à moins d'un quintal !
En savoir plus sur la récolte du soja : https://www.terresinovia.fr/soja/recolte
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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Nicolas Royer est installé à Monhoudou, dans la Sarthe. Il y est polyculteur élevage laitier et possÚde un cheptel d'une cinquantaine de vaches.
Pour lui produire son propre soja, en plus d'avoir plusieurs avantages agronomiques et économiques, est un devoir pour arriver à l'autonomie protéique de la France. En produisant son soja, Nicolas évite les achats de tourteaux brésiliens et américains et certifie ainsi une alimentation sans OGM à ses vaches.
Avec ses 5 hectares, Nicolas produit 15 tonnes de soja pour ses vaches, qu'il broie directement à la ferme. Cela lui permet de réaliser une économie de 8 000 ⏠! Nicolas n'a pas eu besoin de s'équiper pour intégrer le soja à sa rotation. En effet, il utiliser le matériel déjà présent sur sa ferme (semoir à blé, pulvérisateurs, moissonneuse-batteuse à céréales).
Pour le choix variétal, Nicolas compte sur des variétés trÚs précoces triple 0. Il sÚme fin avril-début mai pour espérer une récolte mi-septembre.
Pour en savoir plus sur la culture du soja : https://www.terresinovia.fr/soja
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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Philippe Dubief gĂšre son exploitation Ă Losne, en CĂŽte-dâOr. Il y cultive actuellement une dizaine dâhectare de sojas.
Pour Philippe, le soja est une culture qui demande de la surveillance comme toutes les autres cultures. Pour cela, il faut prĂȘter attention Ă la structure du sol en amont et au moment du semis. En effet, lorsquâon inocule le soja, la terre doit ĂȘtre humide. Pour inoculer son soja, Philippe met les graines dans une bĂ©tonniĂšre oĂč elles sont mĂ©langĂ©es par la suite Ă un inoculant. Il ne doit pas attendre trop longtemps entre lâinoculation et le semis. RĂ©ussir lâĂ©tape cruciale de lâinoculation sur son soja permet Ă Philippe dâobtenir des nodositĂ©s en Ă©tat de fonctionnement qui permettent de capter lâazote et ainsi Ă©viter un apport. Une belle Ă©conomie pour lui !
DĂšs lâannĂ©e prochaine, Philippe sĂšmera 5 fois plus de sojas sur ses terres (50 hectares), car les charges associĂ©es sont beaucoup plus faibles que sur des maĂŻs. Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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Jean-Marc Gourdon gĂšre son exploitation Ă Castandet, dans les Landes. Il y cultive du soja en agriculture biologique.
GrĂące au climat doux, il a pu semer son soja dĂ©but mai, plus tĂŽt que dâhabitude (autour du 20 mai). Le soja est une culture qui demande un import dâeau important. Pour lâirriguer, Jean-Marc utilise son pivot et sa propre ressource en eau. Un systĂšme couteux mais nĂ©cessaire au bon dĂ©veloppement du soja.
Du fait de son expérience sur cette culture, Jean-Marc a fait face à deux difficultés :
âĄïž La premiĂšre Ă©tant lâinsertion de la premiĂšre gousse, car le soja est une plante basse. Le choix variĂ©tal lui permet de sĂ©lectionner une variĂ©tĂ© dont la premiĂšre gousse est plus haute afin de faciliter la rĂ©colte le moment voulu.
âĄïž La deuxiĂšme difficultĂ© est le temps changeant que lâon peut retrouver au moment de la rĂ©colte. La graine Ă©tant sensible Ă lâhumiditĂ©, il faut patienter un moment pour quâelle puisse redescendre Ă un pourcentage dâhumiditĂ© permettant sa rĂ©colte. Le choix variĂ©tal joue encore son rĂŽle. En utilisant des variĂ©tĂ©s prĂ©coces, Jean-Marc peut aussi compter sur une rĂ©colte prĂ©coce et limiter ces dĂ©sagrĂ©ments.
Le soja Ă©tant une lĂ©gumineuse, elle capte l'azote atmosphĂ©rique. Cela permet Ă Jean-Marc de faire des Ă©conomies sur le prix de lâazote, particuliĂšrement Ă©levĂ© en bio. Pour lui, câest aussi une culture particuliĂšrement adaptĂ©e Ă lâagriculture biologique car elle est rĂ©sistante aux parasites, peu de maladies ...
Aujourdâhui, le rendement moyen des sojas bio de Jean-Marc est aux alentours de 35 quintaux. Mais pour lui, il peut encore faire mieux !
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Louis fait partie du réseau DEPHY qui a pour objectif de réduire les phytosanitaires sur les exploitations en IsÚre. Il est également classé en HVE3 (Haute Valeur Environnementale de niveau 3).
Pour lui, le tournesol a plusieurs atouts : casser le cycle des adventices, peu dâazote Ă apporter, Ă©conomie en intrants, facilite lâimplantation de la culture suivante. Avant dâimplanter son tournesol, Louis avait mis un couvert vĂ©gĂ©tal puis a poursuivi avec 2 faux-semis pour Ă©viter au maximum le salissement de sa parcelle.
Pour lutter contre lâambroisie, Louis sĂ©lectionne ses parcelles. Il est important de bien appliquer les modalitĂ©s des produits de prĂ©levĂ©e pour quâils puissent agir au mieux. Pour Louis, lâimplantation reste la phase Ă ne pas nĂ©gliger. Le suivi de la culture est important notamment aux Ă©tapes clĂ©s et stades critiques (choix variĂ©tal pour les maladies, la levĂ©e pour les dĂ©gĂąts dâoiseauxâŠ).
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Julien gÚre une exploitation de 600 hectares à la Chapelle-sur-Oreuse dont 100 hectares sont dédiés au tournesol.
Originaire du Sud-Ouest, Julien connait les atouts du tournesol et a souhaitĂ© tenter lâexpĂ©rience au sein dâun nouveau bassin de production. Le tournesol lui offre de la souplesse grĂące Ă son cycle court mais aussi Ă la flexibilitĂ© des dates dâimplantation.
Du point de vue du désherbage, le tournesol est aussi une culture qui lui offre de la souplesse et il peut ainsi se baser sur les conditions climatiques pour effectuer ses travaux et notamment ses faux-semis. La technique du faux-semis permet à Julien de limiter le désherbage chimique. Selon les conditions (sol frais, printemps doux), il effectue ce travail plusieurs fois avant de semer son tournesol.
En conclusion, Julien croit au tournesol en rĂ©gion Est et recommande dâessayer car câest une culture qui a beaucoup dâavantages.
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Alix est installĂ©e Ă Saint Papoul oĂč elle produit du tournesol depuis de nombreuses annĂ©es. Auparavant en rotation courte (blĂ©-tournesol), elle a constatĂ© que les rendements nâĂ©taient plus au rendez-vous.
Depuis 12 ans, elle a donc dĂ©cidĂ© de rallonger ses rotations et le tournesol y trouve sa place tous les 3 Ă 5 ans. A prĂ©sent, ses rendements sont autour de 25 quintaux en moyenne. Alix conduit son tournesol en sec, câest dâailleurs pour elle lâatout principal de la culture puisquâelle rĂ©agit mieux que dâautres cultures de printemps au stress hydrique. Pour lutter contre les problĂšmes de sĂ©cheresse, Alix agit en premier lieu au moment du semis. Elle sĂšme ses tournesols tĂŽt (du 15 avril au 15 mai) pour quâils soient bien dĂ©veloppĂ©s avant la floraison et qu'ils puissent profiter des pluies Ă cette pĂ©riode.
Pour gĂ©rer les dĂ©gĂąts dâoiseaux, Alix utilise plusieurs solutions : effaroucheurs, Ă©pouvantails ⊠Elle a dĂ©cidĂ© de dĂ©caler les dates de semis des diffĂ©rentes parcelles de tournesols pour mieux gĂ©rer les oiseaux sur chaque parcelle et ainsi attĂ©nuer les dĂ©gĂąts. Pour elle, le choix variĂ©tal est le meilleur moyen de lutter contre les maladies comme le mildiou ou le phomopsis.
En conclusion, pour Alix le tournesol est la culture la plus adaptée au sec avec des charges opérationnelles faibles. Une culture qui combine donc des atouts agronomiques et économiques.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Pour Maurice, le tournesol est un excellent prĂ©cĂ©dent au blĂ© dur, facile Ă implanter avec peu dâintrants.
La phase primordiale pour le tournesol reste lâimplantation. Dans ses sols argileux, Maurice rĂ©alise un travail profond en septembre. Il choisit de le faire tĂŽt pour que ses sols soient humides. Peu de temps avant le semis, Maurice retravaille la terre au vibroculteur afin de crĂ©er une lĂ©gĂšre croĂ»te qui permettra de maintenir le sol humide. GrĂące Ă ce travail en amont, il obtient le gonflement de la graine et un bon dĂ©marrage du tournesol.
Le secret de Maurice pour que les graines lĂšvent en mĂȘme temps est dâassurer une rĂ©gularitĂ© lors du semis. Pour cela, il sĂšme Ă la mĂȘme profondeur Ă 4-5 km/h. Pour Ă©viter au maximum les dĂ©gĂąts dâoiseaux, les producteurs de la rĂ©gion et Maurice sĂšment leurs tournesols durant la mĂȘme pĂ©riode afin que le stade de sensibilitĂ© soit le mĂȘme et ainsi Ă©viter aux oiseaux dâaller de parcelle en parcelle.
Maurice recommande dâimplanter du tournesol dans son exploitation car câest une culture adaptĂ©e aux diffĂ©rents contextes pĂ©doclimatiques. De plus, les prix sâenvolent pour le tournesol. Il y a donc un fort intĂ©rĂȘt Ă©conomique.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Lâexploitation de JĂ©rĂŽme est peu commune car elle est basĂ©e Ă Plaisir, dans les Yvelines. Un milieu plutĂŽt urbain pour ses cultures donc, qui entraine obligatoirement quelques adaptations dans ses pratiques agricoles.
JĂ©rĂŽme a semĂ© ses fĂ©veroles de printemps prĂ©cocement (le 20 janvier), dans un sol argilo-limoneux. En Ă©tant situĂ© Ă proximitĂ© de la ville, la fĂ©verole nâa pas subi de dĂ©gĂąts lors des gelĂ©es hivernales car il y a un effet « rĂ©chauffement » plus rapide et plus marquĂ© quâen zone « traditionnelle ».
Câest pour casser le cycle des cĂ©rĂ©ales et trouver une autre tĂȘte de rotation que JĂ©rĂŽme sâest orientĂ© vers la fĂ©verole de printemps, qui gĂšre mieux le froid et offre un meilleur potentiel. En intĂ©grant la fĂ©verole Ă sa rotation, cela lui permet dâatteindre 95 quintaux sur le blĂ© suivant contre 90 avec de lâorge de printemps.
Pour JĂ©rĂŽme, le risque majeur de cette culture est la gestion de la bruche. En effet, il nâexiste plus quâun seul insecticide homologuĂ© et la rĂ©glementation impose un seul passage dans les parcelles. Il faut donc savoir quand intervenir, pour limiter les risques lors de la formation des gousses.
Le mot de la fin pour JérÎme ? La culture de la féverole se porte bien et est conciliable avec les autres cultures de la rotation. Alors, pourquoi pas ? https://www.terresinovia.fr/feverole-printemps
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le MinistÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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On se retrouve aujourd'hui dans les champs d'Olivier Cléland ... ou presque !
Convaincu du bienfait de l'introduction d'un pois dans une rotation, Olivier respecte scrupuleusement cette notion car "c'est l'agronomie qui rÚgle les cycles de culture". Sur ses terres, il a mis en place une rotation sur 6 ans en intégrant du pois de printemps, plus adapté au climat local (en Seine-Maritime).
Olivier pratique le sans labour et effectue une préparation du sol à l'aide d'outils à dents. Il sÚme son pois avec un semoir à dents. Une pratique, encore une fois, plus adaptée à son type de sol. Néanmoins, il souhaite à l'avenir travailler en semis direct pour éviter de dénaturer le sol et éviter, par exemple, les remontées de graines qui pourraient venir concurrencer les pois semés.
CĂŽtĂ© rendement, c'est sans appel : en implantant un pois avant son blĂ©, Olivier est passĂ© de 70 Ă 85 quintaux. Pour lui, les raisons de ce gain proviennent principalement de la diversification des cultures et des tĂȘtes d'assolement dans la rotation. Il possĂšde une station mĂ©tĂ©o qui lui permet de mieux gĂ©rer les alĂ©as climatiques.
Pour la rĂ©colte, il attend que ses pois soient en dessous de 20% d'humiditĂ© pour commencer le travail de rĂ©colte et Ă©viter les pertes au sol. Son conseil pour les autres agriculteurs qui hĂ©sitent Ă se lancer : "Allez-y ! MĂȘme si la rĂ©colte est moyenne avec le pois, il est possible de rĂ©cupĂ©rer avec de bons blĂ©s l'annĂ©e suivante".
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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En 2001, Xavier reprend Ă la suite de son pĂšre l'exploitation familiale de 250 hectares. Le pois d'hiver fait partie des 10 cultures produites sur ses terres. On y retrouve Ă©galement colza, tournesol, BTH, maĂŻs, betterave, chanvre, avoine H., soja, PH, orge, etc
Pour Xavier, il y a plusieurs avantages Ă produire du pois d'hiver : une bonne tĂȘte d'assolement pour la culture suivante, un apport d'azote et de nutriments et grĂące Ă son systĂšme racinaire, un ameublissement en profondeur du sol. En implantant un pois d'hiver avant son blĂ©, Xavier assure un rendement de 90 quintaux contre 80 Ă 85 quintaux avec un autre prĂ©cĂ©dent.
Contrairement au pois de printemps, le pois d'hiver est moins sensible Ă l'aphanomycĂšs. NĂ©anmoins, il est plus sensible Ă la bactĂ©riose. Il n'y a aujourd'hui pas de solution directe, mais des mesures prĂ©ventives peuvent ĂȘtre appliquĂ©es en choisissant des variĂ©tĂ©s tolĂ©rantes au froid et de semer tardivement le pois d'hiver. Concernant les ravageurs le pois d'hiver est moins sensible de part son stade avancĂ© au moment de l'arrivĂ©e des bioagresseurs (thrips, sitones). La gĂ©nĂ©tique de cette culture progresse et permet, au fur et Ă mesure, de trouver des solutions aux problĂ©matiques de ce protĂ©agineux notamment Ă la rĂ©colte.
Le mot de la fin pour Xavier ? Bannir les préjugés sur le pois d'hiver et l'essayer sur son exploitation pour savoir si c'est une plante adaptée au territoire ou non.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm
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Depuis 2010, Ghislain Guinot dirige l'exploitation familiale de 280 hectares. Il y cultive six cultures, avec une rotation à huit ans : colza, blé, pois, blé, tournesol, blé, orge de printemps et escourgeon.
Il a dĂ©cidĂ© de rĂ©instaurer du pois de printemps sur son exploitation car câest une culture adaptĂ©e en zone intermĂ©diaire mais Ă©galement pour gĂ©rer au mieux la bactĂ©riose, maladie trĂšs prĂ©sente en pois d'hiver. Pour Ghislain, l'autre avantage du pois de printemps est son potentiel variĂ©tal, mĂȘme si cette culture est plus sensible Ă aphanomyces. Pour lutter contre cette sensibilitĂ©, l'importance de son insertion dans la rotation prend tout son sens.
Du point de vue Ă©conomique, Ghislain s'y retrouve Ă©galement : l'apport naturel dâazote du pois de printemps permet de rĂ©duire les coĂ»ts en intrantsâŻ: 33 ha de pois permet dâĂ©conomiser 16t de solution azotĂ©e pour le colza qui suit. Sa marge moyenne est de 300 euros/ha sur lâensemble de la rotation.
Ghislain recommande donc fortement de penser Ă l'insertion d'un pois de printemps dans sa rotation. MalgrĂ© un rendement faible sur la culture, lâintĂ©grer au sein du systĂšme de cultures permet de faire des Ă©conomies en intrants, de mieux rĂ©sister aux excĂšs climatiques et dâamĂ©liorer la fertilitĂ© du sol. Avec des couverts de lĂ©gumineuses en plus aprĂšs le pois, il peut mener une agriculture de conservation qui permet de rĂ©duire le niveau dâinsecticides et de rendre son blĂ© plus rĂ©sistant.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance. Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm
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La série "Les pieds dans les champs", présentée par Stéphanie Bérard, donne la parole aux producteurs d'oléagineux, de protéagineux et de chanvre, en conventionnel ou en agriculture biologique. Lors de ces témoignages, Alix, Ghislain ou encore Xavier aborderont leurs itinéraires techniques, les problÚmes rencontrés et les solutions mises en place pour mener à bien leur culture.
Chaque semaine, vous pourrez retrouver des producteurs de colza, tournesol, soja, pois protéagineux, féverole, lupin, lin oléagineux, lentille, pois chiche ou chanvre qui partageront leurs pratiques et leviers agronomiques pour faire de leur campagne une réussite en tout point (gains de rendement, marges économiques, bénéfices agronomiques...).
De plus, un expert Terres Inovia interviendra à chaque épisode afin d'indiquer les bonnes pratiques à mener sur les différents stades des cultures concernées (semis, désherbage, ravageurs, maladies, fertilisation, récolte ...).
Les épisodes de la série "les pieds dans les champs" sont également disponibles sur la chaßne YouTube de Terres Inovia, l'institut technique de la filiÚre des huiles et protéines végétales et de la filiÚre chanvre.
Les épisodes de la série "les pieds dans les champs" ont été réalisés dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le MinistÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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