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  • Anicet Bretagne est agriculteur sur la commune de Gy-l'EvĂȘque dans l'Yonne oĂč il cultive du chanvre depuis 2009. C'est Ă  cette pĂ©riode qu'Anicet est contactĂ© par une chanvriĂšre qui cherchait des surfaces dans le dĂ©partement de l'Yonne afin d'implanter la culture du chanvre. IntĂ©ressĂ©, il a tentĂ© l'expĂ©rience qui a Ă©tĂ©  concluante puisqu'il continue Ă  en cultiver aujourd'hui !

    En atouts, Anicet met en avant une culture peu gourmande en intrants, trĂšs peu d'engrais Ă  apporter et aucun produit phytosanitaire Ă  appliquer. Elle est Ă©galement une bonne tĂȘte d'assolement (en prĂ©cĂ©dent blĂ©). Mais surtout, l'atout principal du chanvre, ce sont ses nombreux dĂ©bouchĂ©s ! Avec le chĂšnevis (la graine de chanvre), Anicet participe aux dĂ©bouchĂ©s alimentaires en alimentation animale (oisellerie, pĂȘche  ...) ou en alimentation humaine avec l'huile de chanvre, riche en omĂ©ga 3  et omĂ©ga 6. Pour la paille, on peut rĂ©utiliser les fibres ainsi que le bois (la chĂšnevotte) et les poussiĂšres. Les dĂ©bouchĂ©s sont Ă©galement nombreux : pĂąte Ă  papier, textile, plasturgie ...  

    Anicet Ă  un contrat sur 5 ans avec sa chanvriĂšre oĂč il est dĂ©terminĂ© un tonnage de paille. Ce contrat lui permet de mettre ces surfaces face aux objectifs de pailles attendues. Pour la coopĂ©rative, l'avantage est de s'assurer d'avoir la mĂȘme quantitĂ© de pailles Ă  travailler chaque annĂ©e. 

    D'un point de vue Ă©conomique, Anicet rĂ©alise sa 2Ăšme meilleure marge Ă©conomique (derriĂšre le blĂ©). 

    Pour les points de vigilance : l'implantation est dĂ©licate. Il faut s'assurer de semer le chanvre dans les meilleures conditions possibles. Le deuxiĂšme point de vigilance est la rĂ©colte. Il y a un certain type de mĂ©canisation Ă  prĂ©voir Ă  cette Ă©tape (moissonneuse-batteuse classique avec faucheuses Ă  sections et presses Ă  balles rondes).  

    En conclusion, Anicet conseille de tenter le chanvre car c'est une plante passionnante et rentable !  

    Pour en savoir plus sur la culture du chanvre :  

    https://www.terresinovia.fr/chanvre 

    https://www.terresinovia.fr/p/guide-chanvre  

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

  • SĂ©bastien Albouy est agriculteur Ă  Auriac-sur-Vendinelle oĂč il cultive du pois chiche depuis 10 ans (en conventionnel d'abord, puis en agriculture biologique).

    Pour lui, le pois chiche est une culture de diversification qui supporte bien le temps chaud et sec que l'on peut retrouver dans le Sud-Ouest. Son bilan de ces derniÚres années lui donne raison puisque Sébastien a constaté que les rendements sur son exploitation étaient supérieurs à ses attentes.

    Quand SĂ©bastien s'est lancĂ© il y a 10 ans, il cultivait ses pois chiches en conventionnel, qu'il vendait entre 400 et 500€/t. Aujourd'hui, en bio, il est aux alentours de 900€/t. Un prix liĂ© Ă  un dĂ©bouchĂ© important : celui de l'alimentation humaine, qui permet une meilleure valorisation monĂ©taire.

    CĂŽtĂ© problĂ©matique, SĂ©bastien traite uniquement contre hĂ©liothis, une chenille qui raffole des graines de pois chiche en formation ! Pour Ă©valuer le risque, il a dĂ©cidĂ© de poser des piĂšges Ă  hĂ©liothis qui accompagne sa prise de dĂ©cision pour intervenir. Dans son cas, le stade  de dĂ©clenchement de l'intervention est situĂ© autour de 30 Ă  40 captures par semaine.

    Pour SĂ©bastien, le pois chiche est la culture idĂ©ale Ă  mener en bio car il n'y a pas de grands freins techniques. Le pois chiche Ă©tant une lĂ©gumineuse, il  n'est pas nĂ©cessaire d'apporter de l'azote sur la  culture.

    Pour conclure, Sébastien indique que la culture du pois chiche n'est pas compliquée à mettre en place dans une rotation. Pour commencer, il conseille aux agriculteurs qui souhaiteraient se lancer dans la conduite de cette culture de choisir des petites surfaces.

    En savoir plus sur la culture du pois chiche : https://www.terresinovia.fr/pois-chiche 

    Télécharger ou commander le guide de culture pois chiche : https://www.terresinovia.fr/p/guide-pois-chiche

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

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  • Wigbold Hofstede est agriculteur Ă  Baugy dans le Cher. Il gĂšre une exploitation de 600 hectares, tout en agriculture biologique, y compris ses lentilles.

    Cette année, Wigbold est plutÎt satisfait de ses lentilles contrairement aux trois derniÚres campagnes. En effet, pour lui ces mauvaises récoltes s'expliquent principalement par le climat et la sécheresse au moment du semis.

    NĂ©anmoins, la lentille reste pour lui une culture aux nombreux atouts : en bonne lĂ©gumineuse, elle est capable de capter l'azote de l'air lui permettant ainsi de rĂ©aliser une Ă©conomie non nĂ©gligeable. Dans sa situation, elle est un excellent prĂ©cĂ©dent notamment pour le blĂ© qui lui a permis d'obtenir un meilleur rendement sur son blĂ© suivant. Enfin, le prix pour sa lentille bio est trĂšs correct (en production de semences) ce qui lui permet de rĂ©aliser une marge intĂ©ressante. 

    CÎté problématique, Wigbold implante ses lentilles en sols superficiels trÚs caillouteux qui peuvent entrainer des complications au moment de la récolte. Afin de limiter ce problÚme, il laboure sa parcelle avant de semer, ce qui lui permet d'enfouir les cailloux sous terre. Il sÚme par la suite avec une herse rotative avec le semoir pour limiter la remontée de cailloux. La bruche est également un problÚme sur la culture de la lentille notamment en bio puisqu'il n'existe à ce jour aucune solution efficace. Certaines années, 20% de la récolte de Wigbold est bruchée et est éliminée au triage.

    En conclusion, Wigbold recommande d'ajouter la lentille à sa rotation, sur une surface raisonnable pour commencer, afin d'avoir un bon précédent blé et obtenir une marge correcte notamment en agriculture biologique.

    Pour en savoir plus sur la culture de la lentille : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lentille

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines

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  • Pierre Pirodeau est agriculteur dans dans la Vienne, Ă  Chalais. Il y cultive du lin olĂ©agineux depuis maintenant 3 ans.  

    Pierre a choisi de cultiver du lin afin de diversifier son assolement et  sĂ©curiser ses revenus grĂące Ă  cette culture nouvelle dans sa rotation. Il a choisi de se lancer dans le lin olĂ©agineux pour "essayer de nouvelles choses" avec une culture qui s'en sort plutĂŽt bien sur ses terres.  

    Pour les atouts, Pierre a constatĂ© trĂšs peu de ravageurs sur le lin (pas d'insectes, de limaces ou d'attaques d'oiseaux). Pour les intrants, il positionne un fongicide, Ă  la sortie de l'hiver, afin de sĂ©curiser la suite de sa campagne et apporte de l'engrais azotĂ©, mais beaucoup moins que pour d'autres cultures de sa rotation.  

    Point nĂ©gatif : le dĂ©sherbage. Pierre doit gĂ©rer les Ray-Grass (la culture prĂ©cĂ©dente dans sa rotation Ă©tait un blĂ©), ce qui est compliquĂ© car, il y a peu de produits homologuĂ©s Ă  ce jour pour lutter contre cette adventice. De plus, les mauvaises herbes sont de plus en plus rĂ©sistantes aux herbicides. Pour contrecarrer cette problĂ©matique, Pierre rĂ©alise plusieurs pratiques agronomiques dont des dĂ©chaumages prĂ©coces.  Le semis est une Ă©tape importante pour la culture du lin. Il faut donc Ă©viter de semer quand une pluie est annoncĂ©e et ne pas surdoser le  nombre de graines au semis.  

    Pour la rĂ©colte, les rĂ©glages de la moissonneuse sont trĂšs importants car la graine de lin est fine et peut reprĂ©senter une difficultĂ© pour la rĂ©colter. Pierre rĂ©alise des rĂ©glages spĂ©cifiques Ă  cette culture. 

    Pour conclure, Pierre y trouve Ă©conomiquement son compte en intĂ©grant le lin Ă  sa rotation. En effet, grĂące aux dĂ©bouchĂ©s, il rĂ©alise une marge entre 700 Ă  1200 € par hectare.

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

    Pour en savoir plus sur Cap ProtĂ©ines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  

    Pour en savoir plus sur la conduite de la culture du lin olĂ©agineux : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lin  

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

  • Philippe Epinoux est agriculteur Ă  Valence-en-Poitou. Il y cultive une lĂ©gumineuse trĂšs peu rĂ©pandue sur notre territoire : le lupin !  

    Philippe s'est lancĂ© dans la culture du lupin avant tout pour  diversifier ses cultures et trouver une nouvelle tĂȘte de rotation. Comme les autres lĂ©gumineuses, le lupin n'a pas besoin d'un apport d'engrais azotĂ©. Il s'agit donc d'une Ă©conomie consĂ©quente et bienvenue pour Philippe. Le lupin apporte de l'azote naturel dans son sol qui lui  permet Ă©galement de rĂ©aliser une Ă©conomie sur le blĂ© suivant (-30 unitĂ©s d'azote).

    Pour lui, la plus grosse problématique de cette culture est la gestion de la mouche des semis. En effet, il n'existe plus d'insecticide homologué pour lutter contre ce ravageur. L'anthracnose est également une problématique connue sur la culture du lupin notamment au moment de la levée. Il n'existe aujourd'hui pas de solution pour lutter contre cette maladie mais des bonnes pratiques agronomiques permettent de limiter les dégùts.

    CĂŽtĂ© dĂ©sherbage, Philippe dĂ©plore le manque d'herbicides homologuĂ©s pour contrĂŽler les adventices. En revanche, il lui est possible d'utiliser une matiĂšre active pour contrĂŽler les ray-grass rĂ©sistants qui pourrait causer du tort au blĂ© suivant. Pour assurer une bonne culture, Philippe rĂ©alise un dĂ©chaumage  prĂ©cocement, juste aprĂšs une moisson afin d'Ă©viter l'invasion de mouche des semis. Il rĂ©alise un autre dĂ©chaumage juste avant le semis puis sĂšme Ă  la mi-septembre.  

    En conclusion, Philippe voit Ă©normĂ©ment d'atouts Ă  cette culture : nouvelle tĂȘte d'assolement pour diversifier sa rotation, pas d'apport d'azote et un "effet boost" pour le blĂ© suivant, de nombreux dĂ©bouchĂ©s ... Une culture qui ne demande qu'Ă  gagner des hectares en France !

    Pour en savoir plus sur le lupin d'hiver : https://www.terresinovia.fr/lupin-hiver 

    Pour en savoir plus sur le lupin de printemps : https://www.terresinovia.fr/lupin-printemps  

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

    Pour en savoir plus sur Cap ProtĂ©ines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  Pour suivre l'actualitĂ© technique de vos olĂ©agineux et protĂ©agineux : https://urlz.fr/dMjm

  • Jean-Michel Guthmann est agriculteur et gĂšre avec son frĂšre l'exploitation familiale Ă  Ostheim en Alsace. Il y cultive du soja et s'apprĂȘte justement Ă  le rĂ©colter !  

    Pour s'assurer de la maturitĂ© de son soja, Jean-Michel passe un Ă©chantillon de graines dans son humidimĂštre dont sa moissonneuse-batteuse est Ă©quipĂ©e. Ainsi, il est certain de rĂ©colter au bon moment et au bon taux d'humiditĂ©. Pour rĂ©colter dans de bonnes conditions, Jean-Michel s'y prend en avance ! 

    Avant le semis, il prĂ©pare le terrain en nivelant le sol au maximum afin qu'il soit le plus plat possible. AprĂšs le semis, il repasse un rouleau pour rappuyer et obtenir un terrain homogĂšne sans cailloux. Pour lui, cette prĂ©paration pour la rĂ©colte est plus complexe que pour une autre culture mais indispensable pour obtenir un bon rendement. 

    Les rĂ©glages de sa machine sont tout aussi important car les grains rĂ©coltĂ©s sont Ă  destination de l'alimentation humaine. Il faut donc fournir des grains propres, bien formĂ©s avec le minimum d'impuretĂ©s. 

    Enfin, Jean-Michel a choisi de s'Ă©quiper d'une flexicoupe pour faciliter sa rĂ©colte et rĂ©cupĂ©rer les gousses les plus basses sur les tiges. Cela lui permet d'Ă©viter des pertes non nĂ©gligeables. Cette prĂ©paration en amont du chantier de rĂ©colte ainsi que les rĂ©glages et les Ă©quipements optimisĂ©s lui permettent aujourd'hui de limiter la  perte Ă  moins d'un quintal !

    En savoir plus sur la rĂ©colte du soja : https://www.terresinovia.fr/soja/recolte  

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines

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  • Nicolas Royer est installĂ© Ă  Monhoudou, dans la Sarthe. Il y est polyculteur Ă©levage laitier et possĂšde un cheptel d'une cinquantaine de vaches. 

    Pour lui produire son propre soja, en plus d'avoir plusieurs avantages agronomiques et Ă©conomiques, est un devoir pour arriver Ă  l'autonomie protĂ©ique de la France. En produisant son soja, Nicolas Ă©vite les achats de tourteaux brĂ©siliens et amĂ©ricains et certifie ainsi une alimentation sans OGM Ă  ses vaches.  

    Avec ses 5 hectares, Nicolas produit 15 tonnes de soja pour ses vaches, qu'il broie directement Ă  la ferme. Cela lui permet de rĂ©aliser une Ă©conomie de 8 000 € !  Nicolas n'a pas eu besoin de s'Ă©quiper pour intĂ©grer le soja Ă  sa rotation. En effet, il utiliser le matĂ©riel dĂ©jĂ  prĂ©sent sur sa ferme (semoir Ă  blĂ©, pulvĂ©risateurs, moissonneuse-batteuse Ă  cĂ©rĂ©ales).

    Pour le choix variétal, Nicolas compte sur des variétés trÚs précoces triple 0. Il sÚme fin avril-début mai pour espérer une récolte mi-septembre.

    Pour en savoir plus sur la culture du soja : https://www.terresinovia.fr/soja  

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

  • Philippe Dubief gĂšre son exploitation Ă  Losne, en CĂŽte-d’Or. Il y  cultive actuellement une dizaine d’hectare de sojas.

    Pour Philippe, le soja est une culture qui demande de la surveillance comme toutes les autres cultures. Pour cela, il faut prĂȘter attention Ă   la structure du sol en amont et au moment du semis. En effet, lorsqu’on  inocule le soja, la terre doit ĂȘtre humide. Pour inoculer son soja, Philippe met les graines dans une bĂ©tonniĂšre oĂč elles sont mĂ©langĂ©es par la suite Ă  un inoculant. Il ne doit pas  attendre trop longtemps entre l’inoculation et le semis. RĂ©ussir l’étape cruciale de l’inoculation sur son soja permet Ă  Philippe  d’obtenir des nodositĂ©s en Ă©tat de fonctionnement qui permettent de capter l’azote et ainsi Ă©viter un apport. Une belle Ă©conomie pour lui !  

    DĂšs l’annĂ©e prochaine, Philippe sĂšmera 5 fois plus de sojas sur ses terres (50 hectares), car les charges associĂ©es sont beaucoup plus faibles que sur des maĂŻs.   Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

    Pour en savoir plus sur Cap ProtĂ©ines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  

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  • Jean-Marc Gourdon gĂšre son exploitation Ă  Castandet, dans les Landes. Il y cultive du soja en agriculture biologique. 

    GrĂące au climat doux, il a pu semer son soja dĂ©but mai, plus tĂŽt que d’habitude (autour du 20 mai). Le soja est une culture qui demande un import d’eau important. Pour l’irriguer, Jean-Marc utilise son pivot et sa propre ressource en eau. Un systĂšme couteux mais nĂ©cessaire au bon dĂ©veloppement du soja. 

    Du fait de son expérience sur cette culture, Jean-Marc a fait face à deux difficultés :

    âžĄïž La premiĂšre Ă©tant l’insertion de la premiĂšre gousse, car le soja est une plante basse. Le choix variĂ©tal lui permet de sĂ©lectionner une variĂ©tĂ© dont la premiĂšre gousse est plus haute afin de faciliter la rĂ©colte le moment voulu. 

    âžĄïž La deuxiĂšme difficultĂ© est le temps changeant que l’on peut retrouver au moment de la rĂ©colte. La graine Ă©tant sensible Ă  l’humiditĂ©, il faut patienter un moment pour qu’elle puisse redescendre Ă  un pourcentage d’humiditĂ© permettant sa rĂ©colte. Le choix variĂ©tal joue encore son rĂŽle. En utilisant des variĂ©tĂ©s prĂ©coces, Jean-Marc peut aussi compter sur une rĂ©colte prĂ©coce et limiter ces dĂ©sagrĂ©ments.  

    Le soja Ă©tant une lĂ©gumineuse, elle capte l'azote atmosphĂ©rique. Cela permet Ă  Jean-Marc de faire des Ă©conomies sur le prix de l’azote,  particuliĂšrement Ă©levĂ© en bio. Pour lui, c’est aussi une culture particuliĂšrement adaptĂ©e Ă  l’agriculture biologique car elle est rĂ©sistante aux parasites, peu de maladies ...  

    Aujourd’hui, le rendement moyen des sojas bio de Jean-Marc est aux alentours de 35 quintaux. Mais pour lui, il peut encore faire mieux ! 

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

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  • Louis fait partie du rĂ©seau DEPHY qui a pour objectif de rĂ©duire les phytosanitaires sur les exploitations en IsĂšre. Il est Ă©galement classĂ© en HVE3 (Haute Valeur Environnementale de niveau 3).

    Pour lui, le tournesol a plusieurs atouts : casser le cycle des  adventices, peu d’azote Ă  apporter, Ă©conomie en intrants, facilite l’implantation de la culture suivante. Avant d’implanter son tournesol, Louis avait mis un couvert vĂ©gĂ©tal puis a poursuivi avec 2 faux-semis pour Ă©viter au maximum le salissement de sa parcelle.

    Pour lutter contre l’ambroisie, Louis sĂ©lectionne ses parcelles. Il est important de bien appliquer les modalitĂ©s des produits de prĂ©levĂ©e pour qu’ils puissent agir au mieux. Pour Louis, l’implantation reste la phase Ă  ne pas nĂ©gliger. Le suivi de la culture est important notamment aux Ă©tapes clĂ©s et stades critiques (choix variĂ©tal pour les maladies, la levĂ©e pour les dĂ©gĂąts d’oiseaux
).

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines,  financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

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  • Julien gĂšre une exploitation de 600 hectares Ă  la Chapelle-sur-Oreuse dont 100 hectares sont dĂ©diĂ©s au tournesol. 

    Originaire du Sud-Ouest, Julien connait les atouts du tournesol et a souhaitĂ© tenter l’expĂ©rience au sein d’un nouveau bassin de production. Le tournesol lui offre de la souplesse grĂące Ă  son cycle court mais aussi Ă  la flexibilitĂ© des dates d’implantation.

    Du point de vue du dĂ©sherbage, le tournesol est aussi une culture qui lui offre de la souplesse et il peut ainsi se baser sur les conditions climatiques pour effectuer ses travaux et notamment ses faux-semis. La technique du faux-semis permet Ă  Julien de limiter le dĂ©sherbage chimique. Selon les conditions (sol frais, printemps doux), il effectue ce travail plusieurs fois avant de semer son tournesol.  

    En conclusion, Julien croit au tournesol en rĂ©gion Est et recommande  d’essayer car c’est une culture qui a beaucoup d’avantages. 

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines,  financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

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  • Alix est installĂ©e Ă  Saint Papoul oĂč elle produit du tournesol depuis de nombreuses annĂ©es. Auparavant en rotation courte (blĂ©-tournesol), elle a constatĂ© que les rendements n’étaient plus au rendez-vous. 

    Depuis 12 ans, elle a donc dĂ©cidĂ© de rallonger ses rotations et le tournesol y trouve sa place tous les 3 Ă  5 ans. A prĂ©sent, ses rendements sont autour de 25 quintaux en moyenne.  Alix conduit son tournesol en sec, c’est d’ailleurs pour elle l’atout principal de la culture puisqu’elle rĂ©agit mieux que d’autres cultures de printemps au stress hydrique. Pour lutter contre les problĂšmes de  sĂ©cheresse, Alix agit en premier lieu au moment du semis. Elle sĂšme ses tournesols tĂŽt (du 15 avril au 15 mai) pour qu’ils soient bien dĂ©veloppĂ©s avant la floraison et qu'ils puissent profiter des pluies Ă  cette pĂ©riode.  

    Pour gĂ©rer les dĂ©gĂąts d’oiseaux, Alix utilise plusieurs solutions : effaroucheurs, Ă©pouvantails 
 Elle a dĂ©cidĂ© de dĂ©caler les dates de semis des diffĂ©rentes parcelles de tournesols pour mieux gĂ©rer les oiseaux sur chaque parcelle et ainsi attĂ©nuer les dĂ©gĂąts. Pour elle, le choix variĂ©tal est le meilleur moyen de lutter contre les maladies comme le mildiou ou le phomopsis.  

    En conclusion, pour Alix le tournesol est la culture la plus adaptée au sec avec des charges opérationnelles faibles. Une culture qui combine donc des atouts agronomiques et économiques.

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

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  • Pour Maurice, le tournesol est un excellent prĂ©cĂ©dent au blĂ© dur, facile Ă  implanter avec peu d’intrants.  

    La phase primordiale pour le tournesol reste l’implantation. Dans ses  sols argileux, Maurice rĂ©alise un travail profond en septembre. Il choisit de le faire tĂŽt pour que ses sols soient humides. Peu de temps  avant le semis, Maurice retravaille la terre au vibroculteur afin de crĂ©er une lĂ©gĂšre croĂ»te qui permettra de maintenir le sol humide. GrĂące Ă  ce travail en amont, il obtient le gonflement de la graine et un bon dĂ©marrage du tournesol. 

    Le secret de Maurice pour que les graines lĂšvent en mĂȘme temps est d’assurer une rĂ©gularitĂ© lors du semis. Pour cela, il sĂšme Ă  la mĂȘme profondeur Ă  4-5 km/h.  Pour Ă©viter au maximum les dĂ©gĂąts d’oiseaux, les producteurs de la rĂ©gion et Maurice sĂšment leurs tournesols durant la mĂȘme pĂ©riode afin que le stade de sensibilitĂ© soit le mĂȘme et ainsi Ă©viter aux oiseaux d’aller de parcelle en parcelle.  

    Maurice recommande d’implanter du tournesol dans son exploitation car c’est une culture adaptĂ©e aux diffĂ©rents contextes pĂ©doclimatiques. De plus, les prix s’envolent pour le tournesol. Il y a donc un fort intĂ©rĂȘt Ă©conomique.

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

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  • L’exploitation de JĂ©rĂŽme est peu commune car elle est basĂ©e Ă  Plaisir, dans les Yvelines. Un milieu plutĂŽt urbain pour ses cultures donc, qui  entraine obligatoirement quelques adaptations dans ses pratiques  agricoles.  

    JĂ©rĂŽme a semĂ© ses fĂ©veroles de printemps prĂ©cocement (le 20 janvier), dans un sol argilo-limoneux. En Ă©tant situĂ© Ă  proximitĂ© de la ville, la fĂ©verole n’a pas subi de dĂ©gĂąts lors des gelĂ©es hivernales car il y a un effet « rĂ©chauffement » plus rapide et plus marquĂ© qu’en zone «  traditionnelle ». 

    C’est pour casser le cycle des cĂ©rĂ©ales et trouver une autre tĂȘte de rotation que JĂ©rĂŽme s’est orientĂ© vers la fĂ©verole de printemps, qui gĂšre mieux le froid et offre un meilleur potentiel. En intĂ©grant la fĂ©verole Ă  sa rotation, cela lui permet d’atteindre 95 quintaux sur le blĂ© suivant contre 90 avec de l’orge de printemps.  

    Pour JĂ©rĂŽme, le risque majeur de cette culture est la gestion de la  bruche. En effet, il n’existe plus qu’un seul insecticide homologuĂ© et la rĂ©glementation impose un seul passage dans les parcelles. Il faut donc savoir quand intervenir, pour limiter les risques lors de la  formation des gousses.  

    Le mot de la fin pour JĂ©rĂŽme ? La culture de la fĂ©verole se porte bien et est conciliable avec les autres cultures de la rotation. Alors, pourquoi pas ?  https://www.terresinovia.fr/feverole-printemps  

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le MinistÚre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

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  • On se retrouve aujourd'hui dans les champs d'Olivier ClĂ©land ... ou  presque ! 

    Convaincu du bienfait de l'introduction d'un pois dans une rotation,  Olivier respecte scrupuleusement cette notion car "c'est l'agronomie qui rĂšgle les cycles de culture". Sur ses terres, il a mis en place une rotation sur 6 ans en intĂ©grant du  pois de printemps, plus adaptĂ© au climat local (en Seine-Maritime).

    Olivier pratique le sans labour et effectue une prĂ©paration du sol Ă  l'aide d'outils Ă  dents. Il sĂšme son pois avec un semoir Ă  dents. Une  pratique, encore une fois, plus adaptĂ©e Ă  son type de sol. NĂ©anmoins, il souhaite Ă  l'avenir travailler en semis direct pour Ă©viter de dĂ©naturer le sol et Ă©viter, par exemple, les remontĂ©es de graines qui pourraient venir concurrencer les pois semĂ©s.

    CĂŽtĂ© rendement, c'est sans appel : en implantant un pois avant son blĂ©, Olivier est passĂ© de 70 Ă  85 quintaux. Pour lui, les raisons de ce gain proviennent principalement de la diversification des cultures et des tĂȘtes d'assolement dans la rotation. Il possĂšde une station mĂ©tĂ©o qui lui permet de mieux gĂ©rer les alĂ©as  climatiques.

    Pour la rĂ©colte, il attend que ses pois soient en dessous  de 20% d'humiditĂ© pour commencer le travail de rĂ©colte et Ă©viter les  pertes au sol. Son conseil pour les autres agriculteurs qui hĂ©sitent Ă  se lancer : "Allez-y ! MĂȘme si la rĂ©colte est moyenne avec le pois, il est possible de rĂ©cupĂ©rer avec de bons blĂ©s l'annĂ©e suivante".  

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines,  financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ©  alimentaire et France Relance. 

    Pour en savoir plus sur Cap ProtĂ©ines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

  • En 2001, Xavier reprend Ă  la suite de son pĂšre l'exploitation familiale de 250 hectares. Le pois d'hiver fait partie des 10 cultures produites sur ses terres. On y retrouve Ă©galement colza, tournesol, BTH, maĂŻs, betterave, chanvre, avoine H., soja, PH, orge, etc

    Pour Xavier, il y a plusieurs avantages Ă  produire du pois d'hiver : une bonne tĂȘte d'assolement pour la culture suivante, un apport d'azote et  de nutriments et grĂące Ă  son systĂšme racinaire, un ameublissement en  profondeur du sol. En implantant un pois d'hiver avant son blĂ©, Xavier assure un rendement  de 90 quintaux contre 80 Ă  85 quintaux avec un autre prĂ©cĂ©dent.

    Contrairement au pois de printemps, le pois d'hiver est moins sensible Ă   l'aphanomycĂšs. NĂ©anmoins, il est plus sensible Ă  la bactĂ©riose. Il n'y a aujourd'hui pas de solution directe, mais des mesures prĂ©ventives peuvent ĂȘtre appliquĂ©es en choisissant des variĂ©tĂ©s tolĂ©rantes au froid  et de semer tardivement le pois d'hiver. Concernant les ravageurs le pois d'hiver est moins sensible de part son stade avancĂ© au moment de l'arrivĂ©e des bioagresseurs (thrips, sitones). La gĂ©nĂ©tique de cette culture progresse et permet, au fur et Ă  mesure, de trouver des solutions aux problĂ©matiques de ce protĂ©agineux notamment  Ă  la rĂ©colte.  

    Le mot de la fin pour Xavier ? Bannir les prĂ©jugĂ©s sur le pois d'hiver et l'essayer sur son exploitation pour savoir si c'est une plante  adaptĂ©e au territoire ou non.   

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines,  financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ©  alimentaire et France Relance. 

    Pour en savoir plus sur Cap ProtĂ©ines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  Pour suivre l'actualitĂ© technique de vos olĂ©agineux et protĂ©agineux : https://urlz.fr/dMjm

  • Depuis 2010, Ghislain Guinot dirige l'exploitation familiale de 280 hectares. Il y cultive six cultures, avec une rotation Ă  huit ans :  colza, blĂ©, pois, blĂ©, tournesol, blĂ©, orge de printemps et escourgeon.     

    Il a dĂ©cidĂ© de rĂ©instaurer du pois de printemps sur son exploitation car c’est une culture adaptĂ©e en zone intermĂ©diaire mais Ă©galement pour  gĂ©rer au mieux la bactĂ©riose, maladie trĂšs prĂ©sente en pois d'hiver. Pour Ghislain, l'autre avantage du pois de printemps est son potentiel  variĂ©tal, mĂȘme si cette culture est plus sensible Ă  aphanomyces. Pour lutter contre cette sensibilitĂ©, l'importance de son insertion dans la  rotation prend tout son sens. 

    Du point de vue Ă©conomique, Ghislain s'y retrouve Ă©galement : l'apport naturel d’azote du pois de printemps permet de rĂ©duire les coĂ»ts en  intrants : 33 ha de pois permet d’économiser 16t de solution azotĂ©e pour le colza qui suit. Sa marge moyenne est de 300 euros/ha sur l’ensemble de la rotation.   

    Ghislain recommande donc fortement de penser Ă  l'insertion d'un pois de  printemps dans sa rotation. MalgrĂ© un rendement faible sur la culture, l’intĂ©grer au sein du systĂšme de cultures permet de faire des Ă©conomies en intrants, de mieux rĂ©sister aux excĂšs climatiques et d’amĂ©liorer la fertilitĂ© du sol. Avec des couverts de lĂ©gumineuses en plus aprĂšs le pois, il peut mener une agriculture de conservation qui permet de rĂ©duire le niveau d’insecticides et de rendre son blĂ© plus rĂ©sistant.   

    Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines,  financĂ© par le ministĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire et France Relance. Pour en savoir plus sur Cap ProtĂ©ines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

  • La sĂ©rie "Les pieds dans les champs", prĂ©sentĂ©e par StĂ©phanie BĂ©rard, donne la parole aux producteurs d'olĂ©agineux, de protĂ©agineux et de chanvre, en conventionnel ou en agriculture biologique. Lors de ces tĂ©moignages, Alix, Ghislain ou encore Xavier aborderont leurs itinĂ©raires techniques, les problĂšmes rencontrĂ©s et les solutions mises en place pour mener Ă  bien leur culture.

    Chaque semaine, vous pourrez retrouver des producteurs de colza, tournesol, soja, pois protéagineux, féverole, lupin, lin oléagineux, lentille, pois chiche ou chanvre qui partageront leurs pratiques et leviers agronomiques pour faire de leur campagne une réussite en tout point (gains de rendement, marges économiques, bénéfices agronomiques...).

    De plus, un expert Terres Inovia interviendra à chaque épisode afin d'indiquer les bonnes pratiques à mener sur les différents stades des cultures concernées (semis, désherbage, ravageurs, maladies, fertilisation, récolte ...).

    Les épisodes de la série "les pieds dans les champs" sont également disponibles sur la chaßne YouTube de Terres Inovia, l'institut technique de la filiÚre des huiles et protéines végétales et de la filiÚre chanvre.

    Les Ă©pisodes de la sĂ©rie "les pieds dans les champs" ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans le cadre du programme Cap ProtĂ©ines, financĂ© par le MinistĂšre de l'Agriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire. 

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