Episodios
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Dans ce 4è épisode, nous nous entretenons avec des architectes de l’agence ANMA. De 2016 à 2018, nous avons réalisé pour le compte du PUCA une évaluation socio-architecturale d’une opération expérimentale de logements à cour couverte bioclimatique conçue par cette agence à Bordeaux, dans le quartier des Bassins à Flot, dont le rapport est consultable sur le site du PUCA.
Cinq ans plus tard, nous discutons de la manière dont cette agence envisage l’expérimentation d’une part, et de son approche de l’évaluation dans leur conception d’opérations de logement d’autre part.
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Dans ce troisième épisode, nous partons à la rencontre d’une architecte, Sophie Delhay, dont le travail se concentre sur le domaine du logement collectif depuis une quinzaine d’années, avec notamment une volonté d’expérimenter des dispositifs spatiaux et distributifs peu conventionnels dans la production française récente.
Il s’agit ainsi d'interroger le rôle que les procédés d’évaluation peuvent jouer dans sa pratique et ses manières de concevoir un projet.
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¿Faltan episodios?
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Dans le cadre de notre réflexion sur l’expérimentation et l’évaluation en architecture, nous avons souhaité rencontrer Jean-Michel Leger, Chercheur associé à l’Ipraus, laboratoire CNRS de l’ENSA-PB, dont il a été l’un des membres fondateurs en 1986.
Auteur de plusieurs dizaines d’évaluations socio-architecturales, Jean-Michel Léger a été l’un des chercheurs français les plus actifs dans le domaine de l’évaluation de l’architecture par l’usage. Plusieurs ouvrages en sont issus dont Derniers Domiciles Connus (Créaphis, 1990), ouvrage qui proposait déjà une synthèse et un bilan des évaluations effectuées entre 1970 et 1990 sur plus de 300 opérations de logements collectifs. Une « suite » à cet ouvrage intitulé EX POST. Une évaluation de l’architecture habitée devrait paraître chez Créaphis à la fin de cette année 2021.
Dans cet épisode, Jean-Michel Leger revient sur l’histoire de l’évaluation socio-architecturale depuis les années 1970 et ses effets. Il nous livre sa vision de l’évaluation aujourd’hui, définie comme un regard critique, éclairé, fondé sur l’enquête socio-architecturale, des évaluations qui devraient conduire à des recommandations. Il revient aussi sur les conditions de l’évaluation, les raisons pour lesquelles ces dernières ont finalement eu peu d’effets directs dans la conception architecturale et les difficultés plurielles qu’il y a à « sortir » des plans conventionnels de logements. Enfin, il aborde les grands chantiers de demain avec la mise en place de la RT 2020 qui transformera chaque immeuble en un terrain d’expérimentation en soi.
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Pour lancer nos réflexions sur l’expérimentation et l’évaluation en architecture, nous avons souhaité rencontrer et écouter Véronique Biau, chercheure à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette, et membre de l’équipe de recherche LET de l’UMR LAVUE.
Ses travaux portent sur les processus et les acteurs intervenant sur la conception et la production des espaces architecturaux et urbains, et s’articulent autour d’entrées thématiques: la transformation des pratiques professionnelles des architectes; les architectes et la question de la notoriété; l’organisation de la maîtrise d’œuvre et attribution des marchés publics en Europe; les partenariats public-privé en Grande-Bretagne; le rôle des architectes dans l’habitat participatif; les urbanistes et la définition d’une identité professionnelle partagée.
Dans le cadre de cet entretien avec Véronique Biau, nous avons d’abord cherché à saisir quelles ont été les pratiques d’évaluation de l’architecture expérimentale en France depuis les années 1970 et comment elles ont évolué jusqu’à aujourd’hui. Cette lecture rétrospective fait apparaitre la succession de deux grandes logiques, l’une étant d’inspiration techniciste, et l’autre évaluant l’architecture comme une œuvre à part entière.
Nous abordons ensuite les changements de perspective et de paradigme qui s’opèrent au tournant des années 2000 et se prolongent jusqu’à aujourd’hui, pour finalement tenter de se projeter vers l’avenir de l’évaluation. Qu’y-a-t-il à évaluer? Selon quels critères? Par quels acteurs?
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Dans ce podcast de présentation, nous énonçons les principaux questionnements qui en ont découlé et les pistes d’investigation qui seront explorées au fil des épisodes de « Permis d’évaluer ».
En allant à la rencontre d’intervenants, de chercheurs, de praticiens, de professionnels du champ de l’architecture, il s’agira ainsi de questionner ce couple expérimentation-évaluation aujourd’hui, son utilité sociale et ses méthodes, mais également de revenir sur les évaluations d’hier, leurs apports ainsi que leur rapport à la mémoire et à la stratification des savoirs, et enfin de nous interroger sur les enjeux et les outils de l’évaluation architecturale de demain. -
L’actualité se fait régulièrement l’écho des carences en termes de performance énergétique des bâtiments existants. Au niveau social, la précarité énergétique d’une part significative de citoyens et les conditions d’habitabilité des bâtiments existants montrent la nécessité de l’évaluation. En parallèle, le secteur de la construction est connu comme l’un des principaux consommateurs de ressources et émetteurs de gaz à effet de serre. La qualité constructive, l’habitabilité, le confort et l’impact de nos bâtiments sur notre environnement peuvent ‘ils s’appréhender au travers d’une question de performance ? Comment évaluer cette performance au regard des crises sociale, environnementale, climatique et économique ?
→ Episode issu des podcasts de la MSH de Clermont-Ferrand sur la thématique de la "Performance"
Intervention: Jean-Jacques ROUX (Professeur à l'Institut National des Sciences Appliquée de Lyon, spécialiste de génie civil et d'urbanisme), Animation: Nora VIET, Débat: Jean-Philippe COSTES et Marceau GOUROVITCH (UMR Ressources)
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Plusieurs acteurs et spécialistes du territoire discutent des spécificités patrimoniales des cités Michelin et de leur devenir. A travers cet épisode, nous nous interrogeons finalement collectivement sur “ce à quoi nous tenons” en temps de crise environnementale : la forme architecturale et urbaine, l’histoire ouvrière, le vivant, l’accessibilité du logement … ?
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Dans cet épisode Charles Lemarchand et Franck Maddi du Museum d’histoire naturelle Henri Lecoq, ainsi que des habitants et habitantes, pointent l’intérêt que représentent les cités Michelin pour maintenir la biodiversité en ville.
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Quatre familles racontent comment elles ont vécu leur installation dans une maison Michelin et leur appropriation progressive, de Romagnat à Clermont-Ferrand, des années 1960 aux années 2020.
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Cet épisode propose de découvrir sur le temps long la cité de l’Oradou édifiée dans les années 1920 à Clermont-Ferrand, en partant à la rencontre de la maison des grands-parents de Pierre comme du jardin de Marie en 2021, et en écoutant le récit des enjeux de la restructuration de la cité dans les années 1990.
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Dans ce deuxième épisode, Lucien et Roger, d’anciens ouvriers Michelin, déroulent le récit de leur histoire, l’histoire des “castors” qui ont œuvré à la construction de leur cité du Massaud à Cébazat.
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Ce premier épisode s’attache à l’histoire des cités Michelin, en insistant sur l’objectif de l’entreprise de concevoir un habitat rationalisé et normatif, à destination de paysans transplantés devenus ouvriers.
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En compagnie d’un paysagiste, d’une sociologue, d’une historienne et d’habitants passés et présents, cet épisode bonus nous invite dans ces ensembles ouverts au vent et aux mondes du vivant, où les potagers rivalisent avec les plantes d’ornement. L’occasion de nous interroger sur la place de ces jardins, le patrimoine qu’ils constituent.
Création sonore réalisée dans le cadre de la Biennale d’architecture de Venise, pavillon français Ball Theater / La fête n’est pas finie, “Radio utopia, Bal des sonorités” 1-05 août 2023