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-> Il s'agit d'une rediffusion d'un épisode posté en 13 juillet 2022.
Le professionnel que nous écoutons dans cet épisode ne vous est sûrement pas étranger. Michel Poivert est historien-chercheur en histoire de la photographie et vous avez pu croiser son travail au travers d’un livre, d’une exposition ou d’une conférence. Dans cet échange, nous sommes revenus sur son métier d’enseignant-chercheur en histoire de la photographie et sur les différents courants de pensée dans cette discipline, mais aussi l’organisation de ses projets : la recherche, l’enseignement et le développement de projets lié à ses sujets de recherche (expositions, livres …). Nous avons aussi abordé un projet ambitieux qui lui tient particulièrement à cœur : le Collège Internationale de photographie qui a pour ambition de mettre en relation la création expérimentale, les savoir-faire des métiers de la photographie et le grand public. Bonne écoute !
1’50 – Sa formation d’histoire de l’art et la rédaction d’une thèse sur les rapports entre la peinture et la photographie
07’30 – Les évolutions de son métier d’enseignant-chercheur en histoire de la photographie
10’20 – Comment enseigne-t-on l’histoire de la photographie en fonction des pays
14’30 – L’articulation de ses projets : la recherche, l’enseignement et le développement de projets liés à ses sujets de recherche (expositions, livres …) et la question du réseau professionnel
25’ – Le projet du collège international de photographie : une structure mettant en relation la création expérimentale, les savoir-faire des métiers de la photographie et le grand public
36’30 – Les évolutions dans le milieu de la photographie
44’ - Le politique nous a fait croire que la photographie est un art démocratique, que c’est simple et facile. Les images ce ne sont pas toujours des photographies. Abus culturel de langage de confondre image et photographie
49’ – Ses conseils : Se donner du temps, car le risque en photo c’est la surproduction. Ne pas faire des belles images, mais de la photographie.
Le LinkedIn de Michel Poivert : https://www.linkedin.com/in/michel-poivert-4b949b37/
L'Instagram de Michel Poivert : https://www.instagram.com/michelpoivert/
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-> Il s'agit d'une rediffusion d'un épisode posté le 6 juin 2023.
PGI in Tokyo is the second-oldest photography gallery in Japan and in this episode, the actual director of this gallery, Sayaka Takahashi explains to us the evolution of her work as a gallerist for 20 years. When she started her main thought was to attract more people to come to the gallery and now she participates in photo art airs such as AIPAD in NY, portfolio reviews and organized talks. One of her new goals is to sell the work of the artists represented by the gallery to the right institutions. I hope you will like this second episode in English!
1’30- Her studies at Waseda University in Literature with her professor and photography critic Osamu Hiraki, her work experience at the Higashikawa International Photography Festival in Hokkaido and her encounter with Hiroaki Yoshino, the director of PGI Shibaura.
3’30- PGI is a gallery specializing in photography with a labo for preservation and framing. She started to work for PGI as a part-timer in 1998 and became the director in 2010. When he was 18 years old, she heard about the “Onnanoko Shashin” movement (Onnanoko means female and shashin photography) and she was inspired by these female photographers.
8’ – PGI opened in 1979 as a place to look at the physical print. The first commercial photo gallery in Japan is Zeit-Foto Salon which was owned by Etsuro Ishihara and PGI was the second one. The owner of the PGI studied medicine in California and met the photographer Ansel Adams here and he decided to open a gallery when he was back in Tokyo.
10’- When she started as a gallerist her main thought was how to get more people to visit the gallery. They did 10 exhibitions per year, and now 6/8. They started to hold gallery talks, participate in portfolio and events to meet emerging artists, and participated in photo fairs (Tokyo Photo and AIPAD from 2013). After participating in AIPAD, now she has a new goal to place the work of the artists she works with within the right institutions. She learned a lot about photography when speaking with other dealers during AIPAD.
13’34 – In 2022, she sold the work “The map” of Kikuji Kawada to the Museum of Fine Arts, Boston (an exceptionally large collection of negatives, contact sheets, 87 prints from 1989, plus vintage prints and a first edition from 1965 of the photographic book).
15’ – Another example of a project is the exhibition and the book of Tokuko Ushioda “My Husband” which were released in 2022.
20’- Her pieces of advice for young gallerists are to stay curious and interested in artists and to know their works perfectly to be able to introduce their works to more people.
PGI website : https://www.pgi.ac/en/
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-> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.
Sylvie Lécallier, responsable de la collection photographique au Palais Galliera, revient sur son parcours, de ses études à Arles à la gestion de collections photographiques. Elle nous parle des évolutions dans les pratiques muséales, des étapes de création d’expositions, comme celle dédiée au photographe de mode Paolo Roversi en 2024, et partage ses conseils pour travailler dans le département photo d’un musée et pour les photographes de mode. Bonne écoute !
Le LinkedIn de Sylvie Lécallier : https://www.linkedin.com/in/sylvie-l%C3%A9callier-481aa9b0/
Le site du Palais Galliera : https://www.palaisgalliera.paris.fr/
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Sylvie Lécallier, chargée de la collection photographique au Palais Galliera, revient sur son parcours, de ses études à Arles à la gestion de collections photographiques. Elle nous parle des évolutions dans les pratiques muséales, des étapes de création d’expositions, comme celle dédiée au photographe de mode Paolo Roversi en 2024, et partage ses conseils pour travailler dans le département photo d’un musée et pour les photographes de mode. Bonne écoute !
3’45 – À 20 ans, Sylvie Lécallier est encouragée par le photographe Marc Riboud d’intégrer l’école d’Arles malgré un parcours initial en lettres classiques.
5’50 – Sa découverte des métiers de la conservation photographique durant ses études à Arles. Elle réalise qu’elle souhaite être passeur et valoriser les images plutôt que de les produire.
7’00 – Sa première expérience professionnelle grâce à une bourse de recherche sur des collections photographiques conservées par le ministère de la Culture.
8’45 – Ses expériences multiples au musée Galliera, puis à la bibliothèque nationale des Ponts et Chaussées où elle inventorie des albums photographiques du 19ᵉ siècle.
18’00 – Son arrivée au Palais Galliera grâce au legs du photographe Henri Clarke en 1998.
23’10 – Présentation du Palais Galliera en tant que musée de la mode, avec une collection de 40 000 costumes, accessoires, dessins et photographies.
34’00 – Étapes de création d’une exposition au Palais Galliera, illustrées par celle dédiée à Paolo Roversi en 2024. La première du musée avec un artiste vivant.
46’40 – Les évolutions dans l’organisation des expositions : des équipes plus nombreuses et professionnelles, permettant des échanges en amont et une meilleure coordination.
48’30 – Conseils pour travailler dans un musée : être passionné par son sujet, vouloir partager ses connaissances, et apprendre sur le terrain.
50’30 – Conseils pour les photographes de mode : suivre sa propre vision, éviter de produire des images normées, et ouvrir son regard en explorant des domaines hors de la mode.
53’00 – Importance des dons dans l’enrichissement des collections : des contributions
Le LinkedIn de Sylvie Lécallier : https://www.linkedin.com/in/sylvie-l%C3%A9callier-481aa9b0/
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-> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.
In this episode, we talk with Emanuele Amighetti, an italian creative director whose journey began in Como, Italy, influenced by a love of punk music and literature. Initially studying classical and Middle Eastern studies, he transitioned to photography, telling stories of marginalized communities. After working with international press, he moved into art direction, collaborating with his wife and embracing new media. We discuss his time at Esquire and Hearst, his creative process, and the evolving challenges in photography today. He is now the Executive Image Director at Harper’s Bazaar Italia. Enjoy listening!
Emanuele Amighetti's Instagram: https://www.instagram.com/emanueleamighetti/
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In this episode, we talk with Emanuele Amighetti, an italian creative director whose journey began in Como, Italy, influenced by a love of punk music and literature. Initially studying classical and Middle Eastern studies, he transitioned to photography, telling stories of marginalized communities. After working with international press, he moved into art direction, collaborating with his wife and embracing new media. We discuss his time at Esquire and Hearst, his creative process, and the evolving challenges in photography today. He is now the Executive Image Director at Harper’s Bazaar Italia. Enjoy listening!
1’30 - Grew up in Como with parents in banking; father loved music (punk), mother literature. Both passions influenced him.
3’15 - Initially studied classical and Middle Eastern studies.
4’30 - Drawn to photography by his artistic interests and desire to tell stories of marginalized communities. Worked with American and French press.
7’15 - Transitioned to art direction after losing motivation in photography. Influenced by social media and collaborations with his wife, an artist.
9’20 - Joined Esquire Italy as Image Director, later Creative and Art Director at Hearst. Expanded the magazine’s vision beyond photography.
12’35 - Described his role as a curator, conceptualizing ideas, forming teams, and translating concepts into practice.
14’45 - Inspiration comes from daily life, travel, technology, and his team. Works with photographers globally, emphasizing teamwork.
16’30 - Ensures coherence in projects, working with large teams and celebrities to create meaningful work with feeling.
18’15 - Sees art direction as collaborative, a dialogue between artists, photographers, and his vision.
19’30 - Noticed photography’s crisis due to social media and AI. Emphasizes the need for photography to evolve and integrate other media.
23’00 - Believes photography still provides a unique sensation, necessary to visualize and capture the world.
23’50 - Advice: Trust your vision, be passionate, and avoid imitation. For photographers, focus on storytelling and authenticity. Stay open to change.
Emanuele Amighetti's Instagram: https://www.instagram.com/emanueleamighetti/
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-> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.
Caroline Stein, responsable du mécénat et de la collection photo chez Neuflize OBC, nous partage son parcours, depuis ses débuts en tant qu’éditrice chez Somogy jusqu’à son rôle actuel où elle gère une collection d'entreprise de plus de 1000 œuvres. Nous parlons de son approche des acquisitions d’art, des expositions qu’elle organise, et de son soutien à des projets comme les expositions au BAL et au Jeu de Paume. Bonne écoute !
Le site de la collection Neuflize OBC : https://accueil.collection.neuflizeobc.fr/
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Caroline Stein, responsable du mécénat et de la collection photo chez Neuflize OBC, nous partage son parcours, depuis ses débuts en tant qu’éditrice chez Somogy jusqu’à son rôle actuel où elle gère une collection d'entreprise de plus de 1000 œuvres. Nous parlons de son approche des acquisitions d’art, des expositions qu’elle organise, et de son soutien à des projets comme les expositions au BAL et au Jeu de Paume. Bonne écoute !
1’30 – Caroline Stein évoque son parcours initial en littérature.
8’00 – Caroline raconte sa première embauche chez les éditions Somogy, travaillant sur des catalogues d'expositions et son introduction au milieu muséal.
9’53 – Elle décrit son immersion dans les institutions culturelles et les festivals à travers ses projets, dont Chroniques Nomades à Honfleur.
11’00 – Caroline parle de son travail avec le collectif Planches Contact et sa collaboration avec des photographes sur des projets comme Made in China et Made in France.
19’50 – Caroline explique la dynamique de Tendance Floue, un collectif inspiré par Magnum.
23’30 – Elle décrit sa rencontre avec Jean-François Camp au festival photo de Vannes et son travail sur une exposition réalisée dans des conteneurs puis ses années chez le laboratoire Dupon.
30’00 – Son arrivée chez Neuflize OBC en 2017, où elle intègre la banque pendant sa réorganisation et participe à la célébration des 20 ans de la collection d'art.
39’00 – Caroline explique la vision derrière la collection Neuflize OBC, centrée initialement sur le portrait, puis évoluant vers des thèmes comme la figure humaine et la mémoire.
45’00 – Elle partage son expérience sur le renouvellement des accrochages dans le cadre de la collection Neuflize OBC.
52’00 – Caroline offre des conseils aux photographes sur la manière de soumettre un dossier à la fondation, avec des recommandations pratiques pour être efficace et pertinent.
54’00 – Elle mentionne son implication dans le collectif Les Filles de la Photo et l’ouvrage Y voir clair dans l’écosystème de la photographie.
55’30 – Caroline discute des mécénats et de l’importance des programmes pédagogiques dans le cadre de ses soutiens culturels à des institutions comme Jeu de Paume et La MEP.
1’02’15 – Elle aborde les défis de travailler dans un établissement bancaire, notamment le lien à créer entre l’art et des collaborateurs souvent éloignés de ce milieu.
1’04’00 – Caroline revient sur la médiation qui représente 80 % de son travail, un rôle clé pour valoriser la collection à la fois en interne et auprès des partenaires.
1’06’00 – Elle conclut avec des conseils sur la gestion d'une collection d’entreprise, insistant sur l’importance de l’équilibre entre l’interne (collaborateurs) et l’externe (partenaires et publics).
Le site de la collection Neuflize OBC : https://accueil.collection.neuflizeobc.fr/
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-> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.
Mara Weiss is the lead curator of the Victoria & Albert Photography Centre, completed in 2023 in London. In this episode, we talked about her studies at Harvard and Princeton and her projects as Curator of Photography at the Victoria and Albert Museum in London since 2007. We discussed developments she has observed in the field of museum photography, such as the integration of photography into permanent spaces like at MoMA, but not yet at the V&A, and the importance of the acquisition group, which not only enables more acquisitions but also takes on new roles, such as organizing events and travels with patrons. She also gave us some advice for people who want to become curators in a museum like her. I hope you enjoy this episode!
Victoria and Albert Museum Photography Centre: https://www.vam.ac.uk/info/photography-centre?srsltid=AfmBOoqZSZoHt_zH-w0WkTrxPvSA0vbM_JfMgzoZeuYPCyhXZDN2IUl7
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Marta Weiss is the lead curator of the Victoria & Albert Photography Centre, completed in 2023 in London. In this episode, we talked about her studies at Harvard and Princeton and her projects as Curator of Photography at the Victoria and Albert Museum in London since 2007. We discussed developments she has observed in the field of museum photography, such as the integration of photography into permanent spaces like at MoMA, but not yet at the V&A, and the importance of the acquisition group, which not only enables more acquisitions but also takes on new roles, such as organizing events and travels with patrons. She also gave us some advice for people who want to become curators in a museum like her. I hope you enjoy this episode!
1:44 – Her childhood and her love of visiting museums.
4:15 – Her studies at Harvard in art and her internships in museums in the USA and Europe.
10:15 – Her job as a photo editor for a graphic design company and her dissertation at Princeton on 19th-century British photography, staged photography, and photo albums from the late 1830s to 1870. She spent two years in the UK for her PhD and conducted archival research at the V&A in the print room.
14:20 – Her job at the V&A, the V&A Photography Centre, and the projects she undertakes as a curator of this center.
18:15 – Her team: three people when she arrived, now seven permanent positions, and the other roles at the V&A (conservators, loans, art handlers, interpretation team, web team, programming team…) = 700 people work at the V&A.
21:50 – Developments she has observed in the field of museum photography since she began:
- Photography has been integrated into permanent spaces (like at MoMA, but not at the V&A).
- The importance of the photography acquisition group, an increasingly significant aspect of her work.
25:30 – Advice for curators: Take every opportunity to examine photographs as objects, study photo books.
28:30 – She feels fortunate to have focused on early photography at the beginning of her studies, as having a deep understanding of the history of photography makes it easier to build upon that to engage with the present.
29:15 – It is valuable to have some hands-on experience, to know how things are made. This includes making photographs, both digital and analog.
Victoria and Albert Museum Photography Centre: https://www.vam.ac.uk/info/photography-centre?srsltid=AfmBOoqZSZoHt_zH-w0WkTrxPvSA0vbM_JfMgzoZeuYPCyhXZDN2IUl7
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-> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.
Patrick Delat a été le directeur du Centre d’art contemporain photographique – Villa Pérochon depuis sa création jusqu’à 2024 et dans cet épisode on est revenu sur les projets photographiques qu’il a menés à Niort depuis les années 80. Il nous a expliqué l’histoire des Rencontres de la jeune photographie internationale menée par une équipe de bénévoles et de passionnés depuis trente ans. On a parlé des enjeux et de l’importance de fédérer le collectif autour d’un projet qui doit faire sens et garder le cap sur son projet pour durer dans le temps, mais aussi des difficultés qu’il a pu rencontrer en tant qu’association à financement public. Merci à lui, longue vie au CACP-Villa Pérochon et bonne écoute !
Villa Perochon : https://www.cacp-villaperochon.com/
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Patrick Delat a été le directeur du Centre d’art contemporain photographique – Villa Pérochon depuis sa création jusqu’à 2024 et dans cet épisode on est revenu sur les projets photographiques qu’il a menés à Niort depuis les années 80. Il nous a expliqué l’histoire des Rencontres de la jeune photographie internationale menée par une équipe de bénévoles et de passionnés depuis trente ans. On a parlé des enjeux et de l’importance de fédérer le collectif autour d’un projet qui doit faire sens et garder le cap sur son projet pour durer dans le temps, mais aussi des difficultés qu’il a pu rencontrer en tant qu’association à financement public. Merci à lui, longue vie aux Rencontres de la jeune photographie internationale et bonne écoute !
2’35 - Son parcours en tant qu’animateur puis directeur de centre socioculturel et sa rencontre avec la photographie.
7’50 – Animateur d’un atelier photo et sa participation avec la création d’un collectif à L’Europe D’art d’Art en 1989 pendant quelques années.
12’ – Envie de continuer son projet autour d’un collectif avec le soutien de la ville et la création d’une association en 1994, Pour l’Instant.
13’ – La résidence comme période protégée pour s’interroger sur sa pratique avec 8 résidents autour d’une personnalité de la photographie.
14’- Un format qui évolue sur la période et la durée et la création de la Villa Perochon, un centre d’art dédié à la photo en 2013 puis premier centre photo d’intérêt national en 2018.
17’30 – Un financement public de la ville, de la Drac et de la région
23’50 – Durant les 15 ans premières années uniquement des bénévoles dont lui et il est salarié à mi-temps en 2012. Avant l’ouverture de la Villa Perrochon, il avait deux vies : directeur de centre socioculturel et bénévole de l’association Pour l’Instant.
27- Les étapes de création d’une association comme la sienne :
_ proposer une idée et aller vers les gens qui sont intéressés de tous niveaux sociaux et professionnels pour créer un collectif et fédérer les énergies.
_ l’animer en gardant des contacts fréquents et construire le projet ensemble.
_ structurer petit à petit et se donner des objectifs sans contrainte de temps.
32’ – L’ancrage territorial l’a protégé des changements de municipalités.
34’20 – Les résidences des Rencontres de la jeune photographie internationale.
41’20 – Son conseil pour les photographes qui postulent aux résidences : être sincère dans ce que l’on propose et ne pas suivre les tendances. Oser présenter ce que l’on est, ce qu’on veut être et ce qu’on veut dire.
44’30 – Il a des projets après la Villa Perochon, mais c’est trop tôt pour en parler.
46’ – Ses conseils pour des personnes qui souhaitent créer une association comme la sienne : l’attention doit être portée au projet, car le projet fait le lien entre tout ce qu’on peut mettre en place.
Il est important de mesurer le projet et les moyens que l’on dispose au quotidien. Aujourd’hui plein de dispositifs financiers peuvent détourner le projet. Il est important de se tenir à son projet politique et sincère, mais ce n’est pas la chose la plus simple à faire.
48’30 - Il a été tenté de faire une carrière de photo, mais il a fait le choix de travailler sur un projet photo collectif. On doit faire des choix douloureux en se demandant où on veut aller et pourquoi.
Villa Perochon : https://www.cacp-villaperochon.com/
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In this episode, we are at Somerset House during Photo London with David Campany. He is a curator, writer, publisher, and educator, teaching at the University of Westminster, London, and serving as Curator at Large for the International Center of Photography, New York. We talked about his love and addiction for writing, the projects he undertakes as an independent, as a teacher, and at ICP. Through his experiences, he gave us advice on how to protect our passion and keep our curiosity alive.
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In this episode, we are at Somerset House during Photo London with David Campany. He is a curator, writer, publisher, and educator, teaching at the University of Westminster, London, and serving as Curator at Large for the International Center of Photography, New York. We talked about his love and addiction for writing, the projects he undertakes as an independent, as a teacher, and at ICP. Through his experiences, he gave us advice on how to protect our passion and keep our curiosity alive.
1'40 - Born in the late '60s, he was influenced by TV culture and movies by Fellini, Godard, etc.
6' - He quickly realized that he wanted to be involved with images because he found pleasure in looking at them and thinking about how they fit into the world.
9' - After his graduation, he was invited to curate shows and write texts. He became known for making unexpected connections between things. For example: an exhibition at Le Bal about Anonymous Americans in film.
19' - Why it is important to write to a writer if you think their work is good.
20'30 - Writing as an addiction.
23'10 - Juggling multiple projects: working on 3 shows and 8 books at the same time. He does not support repetition.
27'30 - The first text he wrote as a professional and his book for Phaidon, "Photography and Art."
32'10 - The magazines he created with the auction house Christie's and the collector Christina Belker.
37' - His experience in NY at the ICP, managing the program for 5-6 years.
45' - Now, exhibitions are collaborations between photographers and curators because, most of the time, the photographer has an idea of what the show will look like. Making exhibitions is part of their work.
47'40 - Advice for curators: you need to go beyond your ego in helping the artist create the work they can't do on their own. It’s tempting to say, "I will do it like this." But it is important to move past that phase.
51'30 - Advice for writers: just write, whether it will be published or not, and your writing will improve. Don’t be afraid to approach people you admire. Stay interested and aware of the possibilities. There is no formal career path.
53'15 - Now, he says yes to only 10% of the proposals he receives. If his heart is not in it, he cannot say yes. He cannot do something he is not interested in because it would kill the thing he loves. One important thing is to keep your curiosity alive.
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-> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.
Giovanna Calvenzi est une éditrice photo italienne qui a travaillé pour de nombreux médias : Corriere della Sera, Gazzetta dello Sport, mais aussi Glamour et Famiglia Cristiana. Nous avons parlé du déclin de la presse et de la disparition du métier d’éditrice photo en Italie, ainsi que des autres projets qu’elle a menés. Elle a été directrice artistique des Rencontres d’Arles en 1998, commissaire invitée à Photo España en 2002, déléguée artistique au Mois de la Photo à Paris en 2014 et elle s’occupe actuellement des archives de son mari défunt Gabriele Basilico, en organisant avec l’équipe des archives des expositions et des livres. Bonne écoute !
Archives Gabriele Basilico : https://www.archiviogabrielebasilico.it/it
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Giovanna Calvenzi est une éditrice photo italienne qui a travaillé pour de nombreux médias : Corriere della Sera, Gazzetta dello Sport, mais aussi Glamour et Famiglia Cristiana. Nous avons parlé du déclin de la presse et de la disparition du métier d’éditrice photo en Italie, ainsi que des autres projets qu’elle a menés. Elle a été directrice artistique des Rencontres d’Arles en 1998, commissaire invitée à Photo España en 2002, déléguée artistique au Mois de la Photo à Paris en 2014 et elle s’occupe actuellement des archives de son mari défunt Gabriele Basilico, en organisant avec l’équipe des archives des expositions et des livres. Bonne écoute !
2’ – Intéressée par la littérature italienne, assistante du photojournaliste Federico Patellani, professeur dans une école de photo et sa première collaboration dans la presse hebdomadaire en tant qu’éditrice photo.
9’12 – Son expérience au Corriere della Sera, puis chez Condé Nast.
11’10 – Son expérience en tant que directrice artistique des Rencontres d’Arles en 1998 suite à l’invitation de Bernard Millet et sa famille française, qui a commencé avec la rencontre de Christian Caujolle.
17’30 – Commissaire invitée à Photo España en 2002 et déléguée artistique au Mois de la Photo à Paris en 2014.
22’20 – Son métier d’éditrice photo chez Glamour pendant deux ans, puis à la Gazzetta dello Sport pendant douze ans, l’arrivée des banques d’images et sa dernière expérience dans la presse chez Famiglia Cristiana pendant quatre ans.
37’ – La crise de la presse italienne avec la baisse des budgets et l’arrivée des agences en ligne. Il n’y a plus d’éditeurs photo, ce sont maintenant des iconographes.
42’ – L’arrivée de l’IA l’enthousiasme, mais il faut protéger les auteurs en trouvant des règles.
47’40 – Elle travaille pour les archives de son mari défunt Gabriele Basilico depuis 2013 avec l’assistant du photographe et son équipe. Elle fait des expositions, des livres et a créé un site avec un ancien collègue.
50’ – Son conseil pour de futurs éditeurs photo : fréquenter le milieu de la photo en se déplaçant physiquement et en allant à Arles, Perpignan... et lire.
53’ – Elle lit Libération, L’œil de la photographie, le Guardian et parfois la presse italienne.
53’30 – Son conseil pour de futurs photographes : il est important de réfléchir à ce qu’on aime vraiment. On peut être un excellent photographe tout en ayant un autre emploi comme banquier ou médecin.
Archives Gabriele Basilico : https://www.archiviogabrielebasilico.it/it
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With Chris Boot, we talked about political engagement to create a more diverse world through his work experience at Magnum Photos, Aperture, and as an independent publisher. In this conversation, we explore the beginning of his career in London, working for a co-op selling photographs and developing Magnum's presence in London and New York, and his work with Phaidon and Aperture. We discussed inclusivity in the photography industry, both in magazine pages and within companies, as he worked on at Aperture. He also gave us advice to clarify the purpose and narrative of the story we want to tell because if we find that clarity, nothing will stop us.
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With Chris Boot, we talked about political engagement to create a more diverse world through his work experience at Magnum Photos, Aperture, and as an independent publisher. In this conversation, we explore the beginning of his career in London, working for a co-op selling photographs and developing Magnum's presence in London and New York, and his work with Phaidon and Aperture. We discussed inclusivity in the photography industry, both in magazine pages and within companies, as he worked on at Aperture. He also gave us advice to clarify the purpose and narrative of the story we want to tell because if we find that clarity, nothing will stop us.
3’11 – He worked as a coordinator in a photo co-op and was part of a socialist community.
10’30 – Started working for Magnum as a salesperson with Neil Burgess.
17’15 – Became the director in London when Neil Burgess went to NY.
19’10 – Went to NY to find economic routes.
21’56 – The first book he worked on was a history of Georges Rodger.
30’50 – He returned to London, worked for Phaidon, created many books, and stayed for 10 years.
36’45 – In 2000, he started his own publishing house.
46’ – When he started at Aperture, they were considering stopping the publication of magazines and books, but he doubled the price of the magazine, made it more luxurious, with themes, and focused on social justice. It was a gamble.
54’ – He aimed to create a more inclusive company, both in the magazine and in the company itself.
56’30 – Income at Aperture at that time: 10% from exhibitions, 30% from sponsorships and grants (individual gifts), and the remaining from book and magazine sales.
59’25 – He moved back to London, got ill, and continued to work on books.
1’01 – Evolution in photography: social media. Before, there were no emails. You did things with people you could meet in person. Now it’s a tyranny.
1’04’10 – His advice for photographers and publishers: Clarify the purpose and narrative. If you find that clarity, nothing can stop you.
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Pour la troisième conférence réalisée devant un public durant les Rencontres d’Arles 2024, je suis entourée d’Urs Stahel, conservateur à la fondation MAST à Bologne et Arthur Mettetal, historien des chemins de fer et spécialiste du patrimoine ferroviaire et industriel. Dans cette conversation on est revenu sur les enjeux et leurs rôles de commissaires à travers les exemples des expositions dont ils sont les commissaires aux Rencontres d’Arles cette année : « Quand les images apprennent à parler » et « Wagon-bar, une petite histoire du repas ferroviaire ». Un grand merci à l'interprète Anita Saxena et très bonne écoute !
3’30 - Urs Stahel : son travail à la fondation MAST et sa rencontre avec la collectionneuse Astrid Ullens de Schooten Whettnall.
8’10 – La genèse de l’expo « Quand les images apprennent à parler » et la construction de la collection A.
12’50 – Le choix de sélection des photographies de cette collection composée de différentes écrire qui rendent compte de la réalité des sociétés et d’histoires industrielles.
19’10 – Cette exposition est le travail d’une toute petite équipe composée de trois personnes.
22’ – Arthur Mettetal : délégué général du fonds de dotation Orient Express et historien. Son rapport à la photo est venu avec un projet, en 2010-2011, sur l’usine Metal Europe, dans le Pas de Calais. Puis réalisation d’une thèse sur l’histoire de l’Orient Express. Réflexions sur l’utilisation de photos pour documenter et créer de l’archive, mais aussi l’utilisation d’images comme source de l’histoire. Réalisation d’une première expo à Arles en 2021, intitulée : « Orient express & cie. »
25’55 –Valorisation d’une recherche historique en la partageant au plus grand nombre.
27’21 – La genèse de l'exposition.
30’ – Comment il a sélectionné les œuvres et documents à inclure : un coup de foudre visuel avec une série. Ce n’est pas une histoire exhaustive de la nourriture dans les différentes mobilités, mais partir de série d’images et créer un cheminement intelligible. Histoire des innovations, des chemins de fer, et de la manière dont les entreprises utilisent la photo pour se créer une culture de marque.
32’30 – L’envers du décor de l’exposition : Il est tout seul sur le fonds de dotation et il s’est entouré de l’éditeur Textuel pour faire un livre et l’exposition est co-produite par les Rencontres d’Arles. Ils travaillent sur le fonds depuis 6 ans et ils ont eu trois mois pour ce projet.
36’45 - Arthur Metttal : ses conseils pour des personnes qui souhaitent devenir commissaire d’exposition :
- Se confronter à des fonds d’entreprises, car ils sont magnifiques et certains sont en danger.
- Dans une pratique historique, ne restons pas dans les archives papier classiques, mais utilisons l’image comme source de l’image en allant sur le terrain.
38’30 – Urs Stahel : ses conseils pour de futurs commissaires : On a l’idée qu’il y a une seule histoire de la photographie, mais il y a une histoire oubliée de l’histoire, il s’agit de l’histoire de la production et des industries.
Quand les images apprennent à parler : https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1548/quand-les-images-apprennent-a-parler
Wagon-bar, une petite histoire du repas ferroviaire : https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1550/wagon-bar
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Pour la deuxième conversation enregistrée en public durant les Rencontres de la Photographie à Arles, j’ai été invitée par la Galerie Triangle à échanger sur la thématique des réflexions écologiques dans le milieu de la photographie. Avec Jean-Matthieu Gautier de la revue EPIC et Nadège Tixier-Lamaison de la galerie Triangle nous avons exploré leurs parcours, leurs projets et leurs conseils pour des photographes qui souhaiteraient voir leurs travaux publiés dans une revue ou exposés dans une galerie.
À travers leurs expériences, nous avons parlé des réflexions qu’ils ont pour faire des projets plus écologiques avec du côté de la revue EPIC : ne pas avoir de publicité pour ne pas pousser à la consommation, imprimer en France et ne pas être disponible en kiosque pour éviter d’envoyer des exemplaires au pilon. Et du côté de la Galerie Triangle : essayer de réutiliser des cadres, avoir des cadres en bois, utiliser des papiers et cartels moins chimiques et se déplacer en transport en commun.
Ce qu’on peut retenir de cette discussion, c’est que personne n’est irréprochable, mais qu’il est important de faire au mieux avec ses propres contraintes en se posant des questions pour chercher des alternatives plus écologiques en demandant des conseils autour de soi.
1’50 – Jean-Matthieu Gautier : sa formation de journaliste, ses premières expériences professionnelles puis sa rencontre avec Ambroise Touvet de l’agence Oblique.
La relance de la revue EPIC et son format de présenter des séries photo au long cours avec la parole des photographes.
5’15 – Son rôle chez EPIC et le reste de son équipe.
6’50 – Ses conseils pour des photographes qui souhaiteraient voir leurs travaux publiés dans EPIC.
11’ - La genèse et les évolutions de la revue EPIC avec comme partis pris de ne pas avoir de publicité et d’imprimer en France.
13’07 - Leurs réflexions sur la façon de faire un magazine aligné avec ses sujets engagés :
Se détacher de l’actualité immédiate pour se documenter avec un long temps de réflexion, mais aujourd’hui la réflexion de faire évoluer ce postulat.
Pas disponible en kiosque, car cela supposerait des envois au pilon de magazines.
19’20 - Pour faire le lien avec l’exposition sur les murs où cette discussion a eu lieu, il nous explique comment ils ont présenté le travail de Maxime Riché dans les pages d’EPIC.
25’10 – Nadège Tixier-Lamaison : elle nous explique les choix qui ont été faits pour présenter le travail de Maxime Riché dans l’espace d’exposition.
27’ – Sa formation de photographe et les projets à Londres et en Australie qui l’ont mené à lancer la Galerie Triangle fin 2021 pour créer un lieu pour tout le monde et pas juste pour les connaisseurs.
30’ - Ses conseils pour des photographes qui souhaitent rejoindre sa galerie.
33’20 – Comment a-t-elle choisi le thème de l’exposition « Change » ?
34’50 – Les réflexions écologiques sur la façon de faire des expositions comme celle-ci : un arbitrage entre le beau, ses valeurs personnelles et des raisons économiques, car un papier plus écologique peut coûter deux fois plus cher qu’un papier classique. Essayer de réutiliser des cadres, avoir des cadres en bois et utiliser des papiers et cartels moins chimiques, se déplacer en transport en commun.
Le site de la Galerie Triangle : https://www.galerietriangle.com/
Le site de la revue EPIC : https://revueepic.fr/
Instagram de la Galerie Triangle : https://www.instagram.com/galerie.triangle/
Instagram de la revue EPIC : https://www.instagram.com/revueepic/
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