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Pour qualifier la Palestine ottomane, l’historien Tom Segev décrit “une province reculée, sans loi ni administration. La vie s’y déroulait au ralenti, dans le carcan de la tradition et au rythme du chameau.” Pourtant, comme le reste de l'Empire ottoman, elle s'inscrit dans un mouvement de modernisation. À Jérusalem, les institutions politiques pluri-confessionnelles veillent au développement des infrastructures publiques : hôpital, pharmacie, et même une gare depuis 1892. Loin d’être une ville éternellement fragmentée depuis les croisades, Jérusalem abrite une communauté citadine dont les catégories sont fluides, mouvantes et complexes. La ville sainte vers 1900 est faite d’équilibre et de conflictualité, mais pas forcément selon les lignes de fractures actuelles.
Comment les différentes communautés religieuses, culturelles et nationales coexistent-elles et administrent-elles ensemble la vie publique ? Quel a été l'impact de la révolution des jeunes-turcs sur la ville sainte ? Comment les débuts de l'idéologie sioniste sont-ils reçu par les citadins ? Pourquoi le nationalisme palestinien émerge-t-il en opposition à l'ottomanisme ? Au micro de Storiavoce, l’historien Vincent Lemire dévoile une histoire renouvelée de Jérusalem sans fatalisme, à un moment où tout était encore possible.
L’invité : Historien spécialiste de Jérusalem et professeur à l’université Paris-est Gustave-Eiffel, Vincent Lemire travaille à la diffusion de l’histoire de la ville sainte par la publication d’une bande dessinée Histoire de Jérusalem (Les Arènes, 256 p., 27€) et par le projet européen “Open Jerusalem”, qui partage ses archives municipales en libre accès. Il a écrit Jérusalem 1900. La ville sainte à l’âge des possibles (Dunod poche, 336 p., 9€90).
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Dans nos représentations, la Bourgogne est intimement liée à l'Angleterre dans la guerre de Cent Ans. Pourtant, les relations entre les deux protagonistes sont loin d'être apaisées, tandis que celles entre la France et la Bourgogne ne forment pas une suite ininterrompue d'affrontements. Le règne de Philippe le Bon nous révèle ainsi cette complexité et cette nuance propre à tous les événements qui s'inscrivent sur le temps long. Pourtant, l'avènement de Philippe le Bon a lieu à la suite de l'assassinat de son père, Jean sans Peur, par des partisans du dauphin, futur Charles VII, en 1419. Comment ce moment politique influence-t-il l'action du nouveau duc de Bourgogne ? Quelle est la place des liens familiaux dans les rapports entre le roi de France et Philippe de Bourgogne ? Comment l'alliance anglaise permet-elle au duc d'asseoir sa domination sur son duché ? Quels sont les éléments qui amènent Philippe à signer la paix d'Arras en 1435 ?
L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier ( 974 p., 31,90€).
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Février 2022 : sous le regard interdit des observateurs internationaux, la Russie envahissait l'Ukraine. Depuis plus de 3 ans, le conflit s'enlise et bouleverse les équilibres géopolitiques et économiques à l’échelle du globe. Comment comprendre ce basculement d’une invasion éclair vers une guerre de position ? Comment l’histoire est-elle manipulée par les deux belligérants comme mobilisation interne et justification à l’adresse de la communauté internationale ? Quelles sont les racines du conflit dans l’histoire russo-ukrainienne ? Et, surtout, quel est le rôle de l'historien face à des événements encore en cours ?
Au micro de Storiavoce, Michel Goya, ancien colonel de marine et historien spécialiste du fait militaire, propose de raconter une histoire immédiate du conflit. La méthodologie de l’historien devient alors un outil précieux pour traiter l’abondance de sources qui caractérise les conflits contemporains. Sa perspective historique permet aussi de contextualiser et d'analyser les opérations militaires en cours par une approche comparative avec d’autres conflits du passé. Conjuguant son expérience d’historien et de militaire, il propose une analyse éclairante des raisons de l’enlisement du conflit et témoigne du rôle décisif de l’historien face au présent.
L’invité : Ancien colonel des troupes de marine et docteur en histoire, Michel Goya est un spécialiste de l’histoire militaire. Il a coécrit, avec Jean Lopez, historien de l'Armée rouge, et publié aux éditions Perrin L’Ours et le renard. Histoire immédiate de la guerre en Ukraine (320 p., 21€).
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Grand duc d’Occident, Philippe le Bon (1396-1467) porta l’État bourguignon à son apogée après l’avoir consolidé et renforcé. Petit-fils de Philippe le Hardi et fils de Jean sans Peur, il fut également le fondateur de l’ordre de la Toison d’or. Entouré d’une cour brillante, il fit construire ou embellir ses résidences, de Dijon à Bruges, de Lille à Bruxelles, jusqu’à Gand. Quelle fut son éducation ? Pourquoi ne connut-il les champs de bataille que si tardivement ? Peut-on dire qu’il fit preuve d’imprudence lors des combats ? Quelle fut la place de son conseil dans le gouvernement du duché, et quel rôle joua sa troisième épouse, Isabelle de Portugal ? Dans ce premier volet de notre nouvelle série des Cours d’histoire, Bertrand Schnerb nous présente ce duc qui ne voulut pas être roi.
L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier (974 p., 31,90€).
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Après 1515, le roi se doit d'affirmer la puissance du royaume de France face à l'empereur Charles Quint, maître de vastes territoires qui s'étendent de la péninsule Ibérique aux Pays-Bas. Les guerres d'Italie en sont le moyen le plus direct. La question successorale prend alors une dimension d'affirmation monarchique.
Pavie n'est donc pas qu'une cinglante défaite. Il s'agit d'une bataille européenne, au cours de laquelle se nouent des alliances stratégiques qui marquent un soutien ou une opposition à l'empire des Habsbourg.
Fait prisonnier de Charles Quint le 24 février 1525, le souverain est conduit à Madrid. C'est dans cette même ville qu'est signé le traité qui met fin au conflit et oblige le roi à renoncer aux territoires bourguignons.
L'auteur : Jean-Marie Le Gall, professeur d'histoire moderne à l'université Paris I Sorbonne, est spécialiste de la Renaissance, en particulier des questions religieuses et de la symbolique. Après Comment la confiance vient aux princes. Les rencontres princières 1495-1788, il vient de publier L' honneur perdu de François Ier. (Pavie, 1525, Puf, 2025, 556 p., 26 €).
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"On me reproche de ne pas m'intéresser à l'économie alors que j'y consacre plus de la moitié de mon temps" Cette phrase du général de Gaulle dit, s'il en est, l'importance qu'il accordait autant au secteur économique qu'à l'industrie en général. Sa vision va même bien au-delà puisqu'elle inclut une politique sociale et éducative. De Gaulle, en quelque sorte, entretenait une vision holistique du bien commun. Tout en héritant de la IVe République, la Ve République ouvre une nouvelle ère, qui ne sera pas exempte d'échecs, mais aussi de paradoxes voire de contradictions qui s'exprimeront dans la rue en 1968.
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).
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Encore de nos jours, l'historicité de Jésus est remise en cause, alors que l'on peut très bien croire en son historicité, sans adhérer au message de foi du christianisme. Le dernier exemple en date est celui bien connu de Michel Onfray, qui, dans son ouvrage Théorie sur Jésus , reprend une thèse ancienne présentant Jésus comme un personnage mythologique, et donc un pur concept. Cette thèse mythiste est ici expliquée par l'archéologue et historien Bruno Bioul, auteur d'un livre intitulé Contre-théorie de Jésus, qui explique aussi pourquoi cette théorie n'est plus peu reconnue par la très grande majorité des historiens.
L'invité : Bruno Bioul est agrégé et chargé d'enseignement à l'université de Bourgogne. Il a été pendant plus de 25 ans rédacteur en chef de plusieurs revues d'histoire et d'archéologie, comme Archéologia ou Archéothéma. Il vient de publier chez L'Harmattan Contre-théorie de Jésus. Réfutation ciblée de la théorie mythiste de M. Onfray (216 pages, 23 €).
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En 1958, un jeune haut fonctionnaire, Michel Massenet, publie un livre au titre révélateur : L'angoisse au pouvoir. En effet, voir en De Gaulle un homme porté par les certitudes, notamment celle d'une réussite évidente dès son arrivée au pouvoir, serait une erreur. De fait, la réalité des événements et du caractère même du général laisse entrevoir que tout fut plus complexe. Il existe dans l'histoire une part d'imprévisibilité, et l'homme du 18-juin le sait trop bien. En outre, De Gaulle était convaincu qu'il arrivait beaucoup trop tard. Dans cette émission, nous suivons le général dans l'élaboration d'une nouvelle constitution, mais aussi dans le règlement de la guerre d'Algérie.
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).
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Le mot de Cicéron sur l'histoire maîtresse de vie et de vérité est bien connu. Il a traversé les âges et a été repris, adapté, reformulé par de nombreux penseurs. Descartes affirmait ainsi : "Je ne vois pas que l'histoire puisse servir à autre chose qu'à nous apprendre à bien juger du présent et à prévoir l'avenir." Voltaire, de son côté, estimait que l'histoire était une philosophie de l'action. Quant à Kierkegaard, il mettait en lumière la complémentarité entre la projection vers l'avenir et la compréhension du passé : "La vie doit être vécue en regardant vers l'avenir, mais elle ne peut être comprise qu'en se retournant vers le passé." Au cours de cette émission, le journaliste et historien Guillaume Perrault évoque le rôle de l'histoire dans nos sociétés : comment contribue-t-elle à forger une identité collective ? Dans quelle mesure nous permet-elle de comprendre les structures et les dynamiques de notre société actuelle ? L'histoire est-elle un antidote contre les idéologies ?
L'invité : Diplômé de Sciences Po Paris, école où il enseigne désormais aujourd'hui, Guillaume Perrault est journaliste au Figaro en charge des questions historiques. Il vient de publier Voyages dans l'histoire de France (Tempus, 352 p., 10 €), qui constitue un recueil d'articles historiques en lien avec notre propre actualité.
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Dans ses Mémoires de guerre, le général De Gaulle évoque très brièvement la période de l'entre-deux-guerres. Celle-ci est pourtant essentielle pour comprendre l'homme et surtout son destin qui se joue en 1939-1940. De Gaulle est un homme qui a besoin d'action. Persuadé que la France va devoir se battre prochainement, il estime que la préparation d'un nouvel affrontement doit être la priorité de la France. Dans cette émission, nous découvrons quels furent les liens du colonel de Gaulle avec le maréchal Pétain, les différentes affectations qui lui permettent d'écrire et de parfaire sa pensée à la fois militaire, politique et historique. En effet, Charles de Gaulle n'est pas simplement un homme issu des rangs de l'armée, il cultive aussi une vision de la France et de son destin qui se dessine pendant toute cette période.
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).
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Rare sont les souverains babyloniens dont l’héritage a su se frayer un chemin jusqu’à nous. Aux côtés d’Hammurabi, Nabuchodonosor fait partie de ces figures qui peuplent encore l’imaginaire collectif plusieurs millénaires après leur règne.
La porte d’Ishtar, les jardins suspendus de Babylone ou encore la ziggurat colossale dédiée au dieu Marduk - inspirant la tour de Babel - ont contribué à la longévité de la légende d’un roi bâtisseur et puissant. L’envers de cette légende dorée s’incarne dans les sources bibliques, qui dépeignent un tyran cruel et orgueilleux responsable de la déportation des Judéens et de la destruction du temple de Jérusalem.
Dans cet épisode des Grands Entretiens, l’historienne Josette Elayi confronte Nabuchodonosor II à sa légende afin de retracer, au plus près de la vérité historique, le règne de ce roi du Proche-Orient. Était-il particulièrement cruel et tyrannique par rapport aux autres souverains de son temps ? Peut-on qualifier sa politique militaire expansionniste ? Sa capitale était-elle le reflet d’un orgueil démesuré ? Comment son action politique a-t-elle apporté la prospérité économique en Babylonie tout en condamnant l’empire à sa chute après son règne ?
L’invitée : Josette Elayi est historienne de l’Antiquité, chercheuse honoraire au CNRS et spécialiste de la Phénicie et du Proche-Orient ancien. Au micro de Storiavoce, elle présente son dernier livre Nabuchodonosor, roi de Babylone entre histoire et légende (Perrin, 320 p., 22€).
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« Les mots ! Les mots ! On a brûlé au nom de la charité, on a guillotiné au nom de la fraternité. Sur le théâtre des choses humaines, l’affiche est presque toujours le contraire de la pièce ». Tels sont les termes de Jules et Edmond de Goncourt dans un ouvrage publié en 1866, un demi-siècle après la Révolution.
La Révolution française est-elle le point de départ d'un mythe fondateur de la nation ? La mémoire a retenu le serment du Jeu de Paume, la prise de la Bastille, la guillotine et la Marseillaise. Mais cet héritage nécessite un éclairage historique. Entre le foisonnement des idées des Lumières et la Terreur, événement après événément, comment construire une mémoire juste, la plus proche possible de la réalité ?
L’analyse des mythes de la Révolution, c’est d’abord la mise en relief des choix de ce qui devait être retenu pour construire un nouveau modèle d’État, où la souveraineté revient de droit au peuple. C’est l’avènement du citoyen. En parallèle, une mémoire de la personnalité et de la politique de Louis XVI s'est construite, parfois bien différente en fonction des orientations politiques de ses observateurs. Le procès de la reine Marie-Antoinette, entre le 14 et le 16 octobre 1793, a également marqué un tournant dans la symbolique révolutionnaire. Il interroge sur les limites à ne pas dépasser pour construire la nation française. Qu’est-ce que l’histoire a retenu de la manière dont la Révolution a mis fin à l’Ancien Régime, après plus de 1 000 ans de monarchie de droit divin ?
L'auteur : Emmanuel de Waresquiel, historien spécialiste du XVIIIe siècle, est l'auteur de nombreux ouvrages sur Fouché, le procès de Marie-Antoinette et les Sept Jours qui ont fait la Révolution. Il est actuellement ingénieur de recherche à l’École pratique des hautes études en sciences sociales. Spécialiste reconnu de la Révolution et de l’Empire, il vient de publier Il nous fallait des mythes. La révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours, (Tallandier, Paris, 2025, 448 p. 24.60 €.)
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À l'aube du XXe siècle, les besoins en hommes au sein de l'armée vont croissant. Les deux guerres mondiales qui jalonnent ce siècle provoquent une moisson d'hommes d'une ampleur inégalée.
L'étude des sources des administrations militaires nous apprend quels étaient les principaux critères des médecins et de quelle manière la médecine a été influencée par cette pratique.
Les médecins mesurent les bustes, pèsent et toisent les hommes. Ils cherchent en particulier à détecter les potentiels malades de la tuberculose, fléau de cette époque.
Aude-Marie Lalanne-Berdouticq s'est particulièrement intéressée à la manière dont les hommes vivaient cette étape, en France et en Angleterre.
L'auteur : Aude-Marie Lalanne-Berdouticq, diplômée de l'ENS, docteur en histoire contemporaine, elle vient de publier Des hommes pour la guerre. La sélection médicale des soldats, CNRS Editions, Paris, 2025, 464 p. 26 €.
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Parmi les lointains ancêtres et cousins d’Homo Sapiens, Néandertal est sans doute celui dont nous sommes le plus familier. Pourtant, l’histoire humaine européenne est bien plus ancienne, comme en témoigne Arago 21, le crâne le plus vieux retrouvé en France, à Tautavel, qui date de un demi million d'années. Représentants du genre Homo Heidelbergensis, Arago 21 et ses contemporains vivaient en Europe à une époque où le climat pouvait être polaire. Comment ces groupes vivaient-ils dans ces conditions extrêmes, alors qu'ils n'avaient pas encore la maîtrise du feu ? En plus de l’apparence physique et des habitudes alimentaires, peut-on connaître leur culture et leur organisation sociale ? Avaient-ils un sens esthétique et un langage ? Les groupes d’individus étaient-ils régis par la violence et le cannibalisme, ou bien par la solidarité et l’entraide ?
Dans cet épisode des Grands Entretiens, la paléoanthropologue Amélie Vialet reconstitue le quotidien de ces humains ancestraux, tout en offrant un éclairage passionnant sur les méthodes scientifiques de l’archéologie préhistorique.
L’invité : Amélie Vialet est paléoanthropologue, maîtresse de conférence au Muséum national d’Histoire naturelle et spécialiste de l’évolution des premiers “Homo”. Au micro de Storiavoce, elle présente son dernier livre coécrit avec la documentariste Emma Baus : Origines.Tautavel, notre longue histoire avant Néandertal (Albin Michel,192 p., 24,90 €).
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Sparte et Athènes apparaissent comme les deux grandes cités de l'Antiquité grecque, l'une étant présentée comme violente et sanguinaire, l'autre comme un modèle politique, capable d'imposer son hégémonie de manière démocratique.
Sur le terrain, les vestiges de la prestigieuse Athènes semblent confirmer cette vision proposée par l'historiographie. Car Sparte a connu des phases de destruction de ses monuments, notamment lors du tremblement de terre de 464 av. J-C.
L'opposition entre Sparte et Athènes aux Ve-IVe siècles av. J.-C. a été telle que la comparaison avec la guerre froide semble révéler au mieux l'ampleur de cette rivalité, pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de ces deux cités aujourd'hui. Des guerres médiques à la guerre du Péloponnèse, l'affrontement n'a cessé, ne permettant pas pour autant à l'une ou l'autre des cités de s'affirmer définitivement.
La victoire d'Aigos Potamos en 405 av. J.-C. marque l'apogée de la puissance de Sparte. Cependant, à l'issue de la période classique, les deux cités se trouvent affaiblies. Elles laissent le champ libre au Macédonien Philippe II, père d'Alexandre le Grand.
L'auteur : Manuel Rodrigues de Oliveira est historien et archéologue, spécialiste des Péloponnésiens et de Sparte, responsable de la logistique et de la régie des collections pour l'École française d'Athènes à Delphes. Il enseigne en classes préparatoires au lycée Malherbe de Caen. Il vient de publier Sparte contre Athènes. 510-354 (Passés Composés, Paris, 2024, 368 p., 23 €).
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Comment définir le mythe dans la Grèce antique ? À partir de quand un mythe devient-il vraisemblable, et faut-il d'ailleurs distinguer le vraisemblable de l’incroyable dans la mythologie ? Haletante et foisonnante, la mythologie grecque constitue un véritable labyrinthe peuplé de dieux et de demi-dieux, de passions et de violences. Quel était alors le sens que les Grecs donnaient à ces récits révolus, mais cultivés par la mémoire des poètes ? Au cours de cette émission enregistrée dans le cadre du partenariat entre Storiavoce et la 7ème édition du Festival des langues classiques de Versailles, Pierre Sauzeau nous explique quelle était la portée des mythes dans la Grèce ancienne.
L'invité : Professeur émérite de grec ancien à l'université Paul-Valéry de Montpellier, Pierre Sauzeau est l'auteur de livres érudits sur l'hellénisme. Il vient de publier Le Grand Livre des mythes grecs (Les Belles Lettres, 570 p., 29,90 €).
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Tout le monde connaît plus ou moins l'histoire de Robin des Bois, le bandit au grand cœur qui vole aux riches pour donner aux pauvres. De la genèse des premiers récits, comme celui de Pierre le Laboureur au Moyen Âge, jusqu'à nos jours, avec le dessin animé de Walt Disney ou encore les productions d'Hollywood, un imaginaire s'est créé autour de ce personnage. Justine Breton nous explique quelle a été la portée historique de cette fiction littéraire.
Cette figure de conte s'inscrit dans un discours qui se prête à l'utilisation politique. Car Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons font figure de justiciers, qui s'opposent au Sherif de Nottingham, représentant du roi d'Angleterre, Richard, en l'absence de celui-ci.
Quelle a été la part de réalité historique de ce personnage, et l'imaginaire n'a-t-il pas fini par dépasser la fiction ? Le médiévalisme, étude des représentations médiévales au cours de l'histoire, est un concept qui permet de répondre au mieux à cette interrogation.
Les auteurs : Justine Breton, William Blanc et Jonathan Fruoco nous permettent de mieux comprendre la portée de ce récit au cours de l'histoire, grâce à leur travail sur les sources littéraires ainsi que les productions hollywoodiennes. Ils publient Robin des Bois, de Sherwood à Hollywood (Libertalia, Montreuil, 2024, 432 p. 13 €).
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Contrairement à une idée reçue, les mythes grecs étaient évolutifs : leur récit déclamé par les aèdes pouvait ainsi varier selon les cités et les époques. Il existait donc une liberté du poète, que notre imagination a du mal à se représenter. En effet, aujourd'hui, le seul témoignage que nous possédons de ces récits nous renvoie non pas à l'oralité, mais à une forme écrite, celle de la source historique. Au cours de cette émission enregistrée dans le cadre du partenariat entre Storiavoce et la 7ème édition du Festival des langues classiques de Versailles, Pierre Judet de La Combe, grand spécialiste de la Grèce ancienne, évoque pour nous la représentation de ces récits mythologiques par les Grecs eux-mêmes et les raisons pour lesquelles la Grèce y était attachée.
L'invité : Pierre Judet de La Combe est helléniste, agrégé de grammaire, et directeur de recherches à l'EHESS. Spécialiste des dramaturges grecs, il est l'auteur de Les tragédies grecques sont-elles tragiques ? Théâtre et théorie (Bayard Éditions, 2010), et a traduit Médée d’Euripide (2012) et Les Grenouilles d’Aristophane (2012) pour la collection des Classiques en poche aux Belles Lettres. Il vient de publier Quand les dieux rôdaient sur la Terre (Les Belles Lettres - France Inter - Albin Michel, 608 p., 25€).
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En 2024, Jules Ferry est le nom le plus porté par les écoles publiques. Malgré cet héritage, peut-on vraiment dire que Jules Ferry est le fondateur de l’école telle qu’on la connaît aujourd’hui ?
En réalité, son action s’inscrit dans la continuité des efforts amorcés depuis la Révolution française. Mais là où il a profondément marqué l’instruction publique, c’est par l’introduction de la laïcité dans les programmes et parmi le corps enseignant. Convaincu que l’éducation devait forger des esprits critiques, Jules Ferry voulait aussi enraciner la République et le patriotisme. Sa réforme du système scolaire, bien que révolutionnaire, était moins égalitaire qu’on pourrait le croire, avec des programmes distincts selon la classe sociale.
Ferry est aussi un représentant du colonialisme à la française, puisqu’il applique une politique d’expansion coloniale, au nom d’une “mission civilisatrice” qui sert un impérialisme républicain.
Dans cet épisode des Grands Entretiens, Paul Baquiast analyse sa politique éducative, son rôle dans la stabilisation de la République et son action coloniale dans un contexte de tensions entre la droite monarchiste et la gauche plus radicale, incarnée par Clemenceau.
L’invité : Paul Baquiast est docteur en histoire et proviseur de lycée. Spécialiste dans l'histoire de l’éducation, il est également co-auteur, avec Bertrand Sabot, de plusieurs biographies des pères fondateurs de la République. Au micro de Storiavoce il présente son dernier livre, également écrit avec Bertrand Sabot : Jules Ferry (Ellipses, 304 pages, 26€).
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Considéré comme l'un des plus grands intellectuels de l'époque médiévale, Maïmonide fut à la fois un philosophe, un théologien et un médecin réputé dans le monde arabe. Né à Cordoue en 1138, il a tout d'abord vécu au carrefour des trois cultures islamique, juive et chrétienne d'Al-Andalus. Cependant, le rabbin qu'il fut dut emprunter à plusieurs reprises les routes de l'exil : de Cordoue au Caire, en passant par Fès et la Palestine. Il eut ainsi une vie aussi agitée et douloureuse que riche sur le plan intellectuel, tant et si bien que son influence rayonne jusqu'à nos jours. Dans le cadre de son partenariat avec la VIIe édition du Festival des Langues classiques de Versailles et les éditions Les Belles Lettres, Storiavoce reçoit l'écrivain argentino-canadien Alberto Manguel, auteur de Maïmonide. La foi dans la Raison.
L'invité : auteur de nombreux ouvrages, dont une célèbre Histoire de la lecture, Alberto Manguel est écrivain, traducteur et éditeur. Véritable esprit encyclopédique, il vient de publier Maïmonide. La foi dans la Raison (Les Belles Lettres, 257 p., 15,50 €).
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