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Les nouveaux modes de distribution sont indispensables pour développer le chiffre d'affaires, surtout lorsque la capacité de la salle est atteinte. Toutefois, ils doivent être mis en place de manière intelligente et maîtrisée pour garantir la satisfaction client et préserver les marges. Pour discuter de ce sujet, nous avons échangé avec Bernard Bouboul. Voici les points clés de notre conversation.
Echange à écouter en intégralité en podcast.
Les avantages et les défis
Ces modes de distribution - vente à emporter, livraison, click and colletc - apportent du chiffre d'affaires supplémentaire. Cependant, ils peuvent aussi entraîner des marges dégradées et perturber les clients sur place. Par exemple, les livreurs impatients ou le manque d'espace dédié au click and collect peuvent nuire à l'expérience client.
La digitalisation et l'avenir
Les bornes de commande se répandent car elles permettent aux clients de prendre leur temps et souvent de dépenser plus. Cependant, elles pourraient disparaître au profit des smartphones, rendant les espaces de commande physiques obsolètes. Le QR code pour passer commande depuis une table pourrait devenir la norme.
Les coûts et la rentabilité
Les restaurateurs doivent être conscients des commissions prélevées par les plateformes de livraison, qui peuvent représenter jusqu'à 32 % du chiffre d'affaires. Il est risqué de dépendre fortement de la livraison pour une part importante du chiffre d'affaires en raison de ces coûts élevés.
L'équilibre entre les modes de distribution
Il est crucial de ne pas multiplier les modes de distribution pour une même adresse car cela peut perturber le fonctionnement du restaurant. Les restaurateurs doivent aussi être attentifs aux coûts d'embauche supplémentaires nécessaires pour gérer ces nouveaux modes de distribution.
Adapter l'offre
Tous les plats ne se transportent pas bien. Les restaurateurs doivent donc adapter leur carte pour garantir une bonne expérience client, que ce soit sur place ou à emporter. Par exemple, les sushis se prêtent bien à la livraison, contrairement aux burgers et frites qui peuvent arriver froids et dégradés.
Stratégie et maîtrise
Il est essentiel de développer son chiffre d'affaires de manière maîtrisée pour ne pas nuire à l'expérience client. Les restaurateurs doivent réfléchir stratégiquement aux modes de distribution qu'ils adoptent et s'assurer qu'ils sont adaptés à leur concept.
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170 000. C’est le nombre de restaurants que compte la France. 10 000 de plus si on compte les fast food. Comment faire face à cette concurrence accrue, comment se démarquer et se positionner comme un leader ? Eléments de réponses avec Bernard Boutboul.
Être bien implanté
Lorsque l’on cherche un lieu pour son établissement, il faut avoir un emplacement avec du potentiel, lié à l’activité qu’on souhaite. Par exemple, pour une restauration de midi, avec des actifs, on va privilégier un lieu avec une grosse densité d’emplois tertiaires. Il faut également prendre en compte l’accès (gare, métro, parking…), s’il y a une terrasse ou pas…
Être à l’écoute des consommateurs
Il faut être en observation et à l’écoute des consommateurs : ce qu’ils veulent, ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, qu’est-ce qu’ils achètent sur la carte, qu’est-ce qu’ils n’achètent pas… Il faut regarder les avis et aussi les écouter sur place, sans attendre le moment de l’addition pour échanger avec eux. Les Américains, une fois qu’ils ont posé le plat à table, reviennent deux fois : au bout d’une minute pour demander si le plat correspond à la commande (en termes de cuisson, de garniture…) et un peu plus tard pour proposer si le client a besoin de quelque chose, d’un rajout de garniture...
Être agile
Ne plus créer un concept en se disant que tout sera figé. Il faut évoluer avec le consommateur.
Être un bon communicant
Il faut communiquer à l’ouverture et après. Tout le monde n’est pas au courant de l’existence de votre établissement. Il y a la communication traditionnelle (flyer, publicité dans la presse locale, la gazette du coin, éventuellement la radio) et les outils digitaux.
Être en veille sur ce que proposent ses confrères
Etre en veille sur la concurrence et comprendre ce qu’ils font, regarder leurs offres, leurs menus, leurs tarifs, leurs nouveaux produits. Ça permet d’analyser les tendances, d’innover, de se différencier… Connaître les forces et les faiblesses de ses concurrents permet de définir sa propre stratégie et de rester compétitif.
Musique ©icons8, sleepless-night, Bimbotronic
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¿Faltan episodios?
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Pour ouvrir un restaurant, et le maintenir, il faut être un vrai-couteau Suisse. Il faut bien évidemment maîtriser les règles d’hygiène, la réglementation de manière générale, s’y connaître en gestion, en marketing, en management, gérer la relation client, les fournisseurs, mais aussi savoir négocier avec son banquier… Le métier s’est considérablement professionnalisé ces dernières années. Ce qui permet aux professionnels de rester compétitifs.
Dans ce nouvel épisode de notre podcast Conseils marketing, réalisé avec Bernard Boutboul, nous détaillons :
Connaissances en managementLes méthodes de recrutement : on recrute quel profil, avec quelles compétences
Savoir gérer l’organisation du travail de ses équipes : planning, mise en place de temps partiel
Productivité : calcul à faire pour connaître sa productivité pour ensuite la suivre et l’analyser
Fidéliser son personnel : combattre le turnover, rémunération (cooptation rémunérée, innover dans le mode de rémunération), formation
La carte : construire sa carte, son menu, sa formule, savoir fixer les prix (revoir les coefficients pour se rapprocher de 30-32 %), suivre les statistiques de vente, calculer sa rentabilité
La communication : chercher des nouveaux clients, soigner sa communication digitale + la communication traditionnelle (réseaux sociaux et flyer).
La comptabilité : maîtriser les charges d’exploitation avec les charges fixes comme le coût d’occupation (loyer - environ 10/11 %) et les frais de personnel (environ 40 %) ainsi que les charges variables notamment le coût matière (doit représenter environ 30 à 32 % en fonction du type d'établissement).
La trésorerie : savoir gérer ses stocks
Cet épisode dure 23 minutes.
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La profession a fait parler d'elle sur les différents canaux d'information pendant l'été dernier, pas toujours de manière positive, notamment en raison des prix pratiqués. Quelle est la stratégie à adopter concernant les tarifs pour la saison estivale ? Ne faut-il pas repenser les cartes pour éviter un décrochage de fréquentation en misant sur des produits ayant moins subi l’inflation ? Pourquoi ne pas modifier ou adapter certaines recettes ? Faut-il miser sur la marge ou plutôt sur le chiffre d’affaires ?
Bernard Boutboul nous livre son analyse et ses conseils pour se préparer au mieux à accueillir sa clientèle pour la haute saison dans ce podcast.
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"Un café et l’addition s’il vous plait". "Et pourquoi pas un dessert", rajoutera Bernard Boutboul. Dans ce podcast j’évoque, avec le fondateur de Gira et expert sur notre site, la fin de repas : le dessert, le café ou le thé, le moment de payer l’addition et le départ.
La fin de repas en 4 phases
Le dessert (les ventes sont passées de 30 à 20 %)Le café/le théL’additionLe départ => moment où on doit donner envie aux clients de revenirLe paiement au bar
Le paiement au bar a ce gros avantage d’offrir un dernier point de contact avec le client, peu importe le moyen de paiement et même si tout est digitalisé. C’est l’occasion de lui demander si tout s’est bien passé, de discuter avec lui pendant qu’il procède au paiement. On ne laisse pas partir sans client une fois qu’il a payé avec son smartphone sans lui dire au revoir, pour une question de "satisfaction et pour lui donner envie de revenir", explique l’expert. La digitalisation permet de gagner du temps et notamment pour garder le contact avec son client. "Il ne faut surtout pas zapper le au revoir sous prétexte que le client a payé avec son smartphone son addition".
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McDonald's lance sa chaîne de coffee-shops baptisée CosMac. En France, le chef pâtissier Cédric Grolet vient d’inaugurer dans le IIe arrondissement de Paris un coffee shop, et y propose, des boissons chaudes ou froides, allant du Flat White (un peu comme un café latte), des Milk Punch ou encore des croissants-beignets et le cookies-pizzas, à la part, ou en format XXL. Une course à l’ouverture de son coffee shop semble être en marche.
Les différents acteurs :
Les traditionnels, plus ou moins connus :
Boulangeries low-costMarie BlachèreLa boulangerie de quartierPaulBrioche DoréeLes historiques d’un point de vue coffee shop :
StarbucksColumbus caféMac CaféA côté de ces acteurs il y a le coffee-shop traditionnel, qui relance le café filtre et les bars d’hôtel. Le très haut de gamme également commence à être présent sur le segment à l’image de Ladurée qui a ouvert son premier coffee shop à Paris. Certains restaurants traditionnels se lancent aussi, mais ils ne sont pas nombreux selon Bernard Boutboul, qui regrette que « certains préjugés les empêchent de se lancer ». Les établissements ouvrent vers midi, ferment à 14h30, pour rouvrir vers 18h30. Pendant la fermeture de l’après-midi, il y a un créneau à prendre sur le segment café pour certains emplacements explique l’expert. "En faisant cela, ces restaurateurs pourraient également embrayer sur l’afterwork".
L’offre à proposer :
Boissons chaudes avec boissons gourmandes type macchiato, cappuccino. Prix de vente conseillé : entre 6 et 7 €Pâtisseries gourmandes, part de cake à la partGâteaux de voyage type muffin, cookie…Proposer un espace accessible aux personnes qui souhaitent travaillerHébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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"Il ne faut pas avoir peur du digital. Ce n'est qu'un outil qui permet de gagner du temps et de faire plus de chiffre d'affaires plus vite". Face à la révolution digitale, l'heure n'est pas à l'hésitation mais à l'action. Bernard Boutboul, directeur de Gira, démystifie pour nous le monde du digital, dévoilant comment cet univers, souvent perçu comme complexe, se révèle être un puissant levier de croissance pour le secteur de la restauration. Dans ce podcast, il nous guide à travers les méandres des technologies numériques et de l'intelligence artificielle, révélant des outils indispensables non seulement pour optimiser le temps et accroître les revenus, mais aussi pour renforcer les liens avec nos équipes.
Avec Bernard Boutboul, plongez au cœur des pratiques qui transforment le quotidien des restaurateurs : de la gestion des achats, cruciale pour maîtriser ses coûts et améliorer ses marges, à la gestion fine du personnel et l'indispensable conformité aux normes d'hygiène. Mais quid du coût de ces innovations ? L'expert nous éclaire sur le véritable retour sur investissement de ces outils digitaux, nous invitant à voir au-delà de l'investissement initial pour embrasser les bénéfices durables qu'ils apportent.
Dans ce podcast, innovation rime avec opportunité.
Et pour plus d'info, rendez-vous au salon Food Hotel Tech.
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À quelques mois de l'ouverture de la cérémonie des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (24 juillet 2024), certains professionnels du secteur de l'hôtellerie-restauration sont inquiets face à la potentielle désertion de la capitale. Bernard Boutboul, directeur de Gira et auteur sur notre plateforme SOS Experts, se veut rassurant pour les restaurateurs : "Il y a plus de deux millions d’habitants dans Paris. Il y aura bien un afflux de clients pendant cette période". Tous les parisiens ne prendront pas deux mois de vacances et le 100 % télétravail ne sera pas possible pour tout le monde.
Alors comment gérer cet afflux de clients ? Comment bien présenter son offre ? Comment donner envie aux touristes internationaux de venir chez nous ? Les conseils de Bernard Boutboul :
Préparez-vous à travailler en continue. Les anglo-saxons par exemple ne mangent pas aux mêmes heures que les Français. Ce qui signifie aussi savoir s’organiser avec les équipes.Attention à vos prix : les chiffres d'affaires vont s'envoler, à la condition d’être assez raisonnable sur les prix de vente.Regardez les horaires des diffusions. En fonction des sports vous pouvez miser sur des offres différentes, par exemple une offre ‘afterwork’ pendant les matchs ou à des petits-déjeuners (avec une offre salée) pour l’athlétisme qui commence souvent dès 7h30.Pensez à thématiser vos offres en fonction des pays, pensez à la décoration.Misez sur une offre de partage.Misez sur l’offre liquide.Et côté recrutement, malgré la période difficile, il va falloir trouver du personnel qui peut travailler de manière partielle.
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La franchise est un mode de développement rapide, puisque le propriétaire de la marque n'est pas investisseur. Ce sont des investisseurs indépendants ou institutionnels qui investissent dans sa marque. Attention : la rapidité de développement peut être dangereuse. Pourquoi ? Parce que le passé nous a montré qu’il y avait probablement des erreurs d'emplacement, des erreurs de casting franchisés et parfois les deux.
Quel est l'intérêt d'un créateur d'entreprise d'investir dans une franchise ? C'est d'exploiter une ancienne clé en main. Contrairement à s'il devait créer un concept de toutes pièces, ce qui est extrêmement compliqué et très long. Un franchiseur est là aussi pour aider le franchisé à faire croître sa fréquentation. Évidemment le but principal c’est qu'il ait un retour sur investissement. Il faut tout ça pour convaincre un franchisé de signer un contrat.
Comment choisir une franchise ? Le franchisé doit se poser plusieurs questions avant de décider dans quoi il investit. En 2024, on peut miser sur quoi ? Bernard Boutboul, auteur sur notre plateforme SOS Experts et directeur de Gira répond à toutes ces questions dans ce nouveau podcast.
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"Nous sommes un des rares pays au monde où la restauration rapide monte en gamme". Il y a des perspectives d’évolution pour ce secteur assure Bernard Boutboul, président de Gira et auteur sur notre plateforme SOS Experts. Parmi les produits les plus consommés en France on a "le roi sandwich, irratrapable", le burger et la pizza. "Dès qu'on met des protéines entre deux tranches de pain ça cartonne", l'assure l'expert.
La révolution silencieuse des boulangeries
Aujourd'hui, la très grande majorité des boulangeries ne ferment plus entre midi et deux. Et c'est bien le seul endroit où il y a sans arrêt la queue le midi. Ils ont élargit leur offre en s'installant sérieusement sur le snacking. Sur les 27 000 boulangeries en France, elles font 50 % de leur chiffre d'affaires sur le snacking. Elles proposent aussi des mange debout dès que c'est possible car elles ont compris que les Français appréciaient manger assis.
Le succès du snacking ? C'est "qu'on prend de moins en moins de temps pour déjeuner", explique Bernard Boutboul. Le snacking répond à ce phénomène sociétal de rapidité, c'est pratique et il y a une diversité de produits.
Pour plus d'info, rendez-vous sur le salon Sandwich and Snack Show, les 13 et 14 mars 2024, à la Porte de Versailles (Paris).
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Selon l’Agence Bio, en 2022, les 170 000 restaurant en France ne proposent que 1 % de bio à leur carte. Pourquoi les chefs ne font pas plus que ça la part belle aux produits bio ? Pour Bernard Boutboul, directeur de Gira et auteur sur notre plateforme SOS Experts, il y a une "défiance" envers le bio et "dans l’imaginaire des gens, ça reste cher". Par ailleurs, la question de la demande se pose. Si 68 % des consommateurs disent vouloir du bio au restaurant selon l’Agence Bio, pour Bernard Boutboul ce n’est pas une véritable demande, "il faut faire attention au déclaratif des Français", leurs attentes portent plutôt sur du circuit court.
Si les coûts sont parfois élevés et l'offre pas toujours suffisante, c'est en partie en raison des débouchés qui ne sont pas suffisants. Si la restauration collective a une obligation d'introduire 20 % de produits bio dans ses menus avec la loi Egalim, ce n'est pas suffisant. La Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH) propose d'étendre ces chiffres à la restauration commerciale. L'ensemble des secteurs de consommation doivent être mobilisés pour maintenir la filière.
L’agence bio est en train de mettre en ligne une plateforme digitale B2B cuisinonsplusbio.fr avec des outils, des bonnes pratiques et des astuces. Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire sur leur site pour être mis au courant de la mise en ligne de cette nouvelle plateforme.
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"Il y a un problème de pouvoir d'achat, mais il ne baisse pas pour tout le monde". Bernard Boutboul, président du cabinet Gira et auteur sur notre plateforme SOS Experts, nous explique les conséquences de la baisse du pouvoir d'achat sur les comportements : baisse des réservations, réservations de plus en plus tard, multi réservations... Les consommateurs sont de plus en plus attirés par des établissements spécialistes, qui mettent en avant leur sourcing, ils consomment plus quand ils voient ce qu'on leur propose...
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"L'intelligence artificielle est une fantastique révolution, bien plus puissante que le train à vapeur ou internet". Bernard Boutboul, président du cabinet Gira et auteur sur notre plateforme SOS Experts, nous parle dans ce podcast des avantages pour un restaurateur à se lancer dans l'utilisation de l'intelligence artificielle. Attention néanmoins à "ne pas se lancer tête baissée" selon lui. Car si ça peut être un formidable outil d'aide dans sa gestion au quotidien, "le risque c'est qu'elle se substitue à notre réflexion humaine". Si s'équiper est un avantage indéniable, il faut conserver son indépendance.
Exemples d'aide pour un restaurateur :
connexion à la caisseconnaissance de la météo et donc anticipation de la clientèleprévision des ventes futures et donc ses commandes à effectuerautomatisation des stocksaide à la fixation des prix de ventegestion des plannings aide à la fidélisation des clientsHébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Depuis vingt ans, de nombreux restaurateurs se sont lancés dans la restauration rapide sur le segment moyen et haut de gamme. En 2023, on se rend compte que pour la majorité ils ne sont pas rentables ou ne se développent plus. Pourquoi ? Parce que ces acteurs "devraient vendre plus cher pour s'en sortir et être rentable, mais c'est impossible, ça serait trop dissuasif", selon Bernard Boutboul, directeur de Gira. Autre raison, selon l'expert : "Les clients s'attendent, dès qu'on passe la barre des 20 euros, à un service à table". Des modèles économiques qui ne fonctionnent donc pas. Y'a-t-il quand même une place à prendre ? Surement. "Mais il faut trouver des sources de chiffre d'affaires plus rentable que d'avoir une unité en dur", comme l'ouverture au B2B, aux événements...
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"La génération Z sont les consommateurs de demain". S'ils n'ont pas un énorme pouvoir d'achat aujourd'hui, ce sont des clients à séduire car ils sont passionnés de restauration (les foodistas), ce sont des clients de demain donc il est important de capitaliser sur eux et de manière générale ils arbitrent en faveur du restaurant dans leurs dépenses.
Leurs particularités :
ils sont à la recherche d'une nourriture saine et en même temps "ils se lâchent sur de l'hyper gras", en le justifiant par le fait qu'ils vont à la salle de sportce sont des adeptes du snackingils sont soucieux du bien-être animal ils sont flexitariens ou végétariens ils recherchent des 'spot' ils font confiance aux gens qu'ils suivent sur les réseaux sociauxHébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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"Nous sommes à plus de deux ans de la réouverture des restaurants. Pas grand chose ont changé et en même temps beaucoup de choses". Bernard Boutboul, directeur de Gira et auteur sur notre plateforme SOS Experts, nous livre son analyse sur l'ère post covid. D'après lui, les gens sortent toujours au restaurant, le midi reste toujours la sortie préférée par rapport aux soirs, nous mangeons quasiment les mêmes plats et les clients préfèrent toujours la "bonne vieille carte". Parmi les changements, on notera que :
- les clients mangent aujourd'hui plus lentement,
- trient de plus en plus sévèrement les restaurants,
- veulent plus de transparence,
- réservent plus tardivement...
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La saison 2023 affiche 9,2 % de croissance par rapport à 2022, qui était déjà une bonne année. L'hôtellerie a fait de très bons scores, l'hôtellerie de plein air a fait un carton. La restauration s'est quant à elle plutôt bien portée malgré les changements de comportement des consommateurs (système D avec un complément de repas, plus de temps à table...). Le pouvoir d'achat baisse mais dans la réattribution des dépenses des ménages, la restauration ne fait pas, pour l'instant, l'objet d'arbitrage. Ces raisons font que pour l'année 2023 les professionnels feront surement plus de chiffre d'affaires mais seront moins rentable. Par ailleurs, les clients ont souvent tiré les prix vers le bas pour profiter au restaurant.
De nombreux professionnels (66 %) disent avoir répercuté une partie de la hausse des prix notamment en raison de l'augmentation de l'énergie. Un tiers n'a donc rien fait, un bon plan pour les consommateurs mais mauvais point pour la rentabilité. Et sur ces 66 % de professionnels, ils sont majoritaires à annoncer avoir répercuté la hausse des prix de manière raisonnable, surement par peur d'une désertion des clients. Ce qui là encore est plutôt une bonne annonce pour les consommateurs.
Bernard Boutboul, directeur de Gira et auteur sur notre plateforme SOS Experts, nous livre son analyse suite à la saison été 2023 et quelques prévisions pour la fin d'année, en rappelant qu'il est encore temps de profiter du tourisme sportif grâce à la coupe du monde de rugby.
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La Tour d’argent vient d’effectuer la plus grande rénovation de son histoire. Afin de développer son offre, après la boulangerie et la rôtisserie, le restaurant parisien a choisi de proposer un rooftop et une suite luxueuse avec vue imprenable sur Paris. Une façon pour André Terrail, troisième génération à la tête de l'établissement, de marquer son passage. Nous vous invitons dans cette institution parisienne, créée en 1582, emblématique de la haute gastronomie.
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“Le salé pour se nourrir, le sucré pour le plaisir”, telle pourrait être la maxime de Pierre Hermé. Le pâtissier-créateur nous explique comment il fait le lien entre les gâteaux et la parfumerie. Il revient sur son parcours et de ses bases solides acquises chez Lenôtre.
Pierre Hermé affiche sa volonté de différentiation, il a créé sa marque. Aujourd‘hui chef d’entreprise, il est installé dans 12 pays et affiche fièrement 72 points de vente et 1 000 collaborateurs sont “au service du goût”.
Le pâtissier évoque aussi la place du dessert en restauration. De ses secrets de réussite, il dit simplement : “Il n’y a pas de bonne pâtisserie sans bons produits”. Les projets sont également au rendez-vous : un centre de formation, un hôtel et l’ouverture d’une boutique à Riyad (Arabie saoudite).
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Ambassadeur de France de la gastronomie, représentant personnel du président de la République auprès des acteurs de la gastronomie, Guillaume Gomez a cuisiné pour quatre présidents de la République. Il a quitté les fourneaux pour se consacrer à l’image de notre gastronomie française : "J’ai souhaité servir celles et ceux qui œuvrent avec passion pour la gastronomie."
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