Episodit
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Nouvel épisode qui me fait revenir une nouvelle fois dans les mythiques studio Ferber, ce studio qui héberge une grande famille d'ingénieurs du son dont j'ai eu le plaisir de rencontrer quelques uns déjà.
Cette fois ci je vais tout au bout du couloir, dans le studio personnel d'Olivier Leducq. Olivier Leducq est passionné de musique et musicien depuis toujours, il s'est très vite intéressé aux techniques du son de l'enregistrement et du mixage.
Diplômé de la SAE, il effectue son premier stage auprès d'Antoine Gaillet sur les recommandations de "Chab" le célèbre ingénieur du son mastering. Comme il le dit si bien, c'est auprès des "grands" en observant, en assistant, en se mettant aux services de personnalité comme ça que l'on apprend notre métier. La technique c'est bien, mais apprendre à "sentir" la pièce : "feel the room". Etre à l'écoute des artistes et savoir rester à sa place. Toutes ces clés que l'on ne peut apprendre ailleurs que dans un studio.
Voilà pourquoi tout se passe dans les rencontres et ses capacités à s'adapter et être à l'écoute des personnes qui "savent". L'autre phase très intéressante qu'il nous évoque, c'est d'apprendre sur soi-même, apprendre qui l'on est vraiment car nous sommes tous différents et le but est de pouvoir trouver son propre son, sa propre identité sonore et ne pas reproduire ce que l'on a pu voir ailleurs. Dans ce métier, on apprend tout le temps, on progresse tous les jours, il n'y a pas de vérité, on ne peut pas suivre deux fois la même procédure.
Olivier Leducq nous donne de précieux conseils qui sont essentiels dans le processus des productions de disques d'aujourd'hui. Je ne peux que vous recommander de suivre tous ce qu'il nous livre dans cette vidéo.
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Nouvel épisode et pour la première fois, je ne suis pas dans une cabine, mais dans l'espace détente du studio de Meudon où j'ai eu le plaisir de rencontrer Pascal Besnard.
Il partage avec nous son parcours, son amour du son qu'il a eu très jeune et ses rêves de devenir ingénieur du son.
Il intègre Radio France en 1980, et obtient le poste de preneur de son en 1988 au département Production en studio. Il travaille alors principalement sur l’enregistrement de concerts, et d’émissions publiques en direct, pour toutes les chaînes du groupe : France-inter, Fip, le Mouv, France musique.
Spécialisé dans le domaine de la prise de son rock, jazz et variété, ainsi que dans le domaine du mixage en post-production (stéréo et 5.1), il prend en charge la captation et le mixage de nombreux disques live : Melody Gardot, Robert Plant, Eric Bibb, Poppa Chuby, Hadouk trio, Omar Sosa, Ilene Barnes…
La formation a toujours été un pôle important de son activité : il a été formateur à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) de 1985 à 1992, et y enseignait les techniques multipistes en studio ; il a été chargé de cours à la faculté de Brest entre 1998 et 2008.
En 2004, il est chargé de cours à l’Université Rennes 2 en Licence Audiovisuel et multimédia CIAN (Convergence Internet Audiovisuel Numérique).
Il est également professeur associé au sein de la Formation Supérieure aux Métiers du Son au CNSMDP depuis 1994, sur les techniques de prises de son rock, variété et jazz.
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Puuttuva jakso?
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Pour ce nouvel épisode, je vous invite à la rencontre de Philippe Gaillot au sein de son studio "Recall" tout près de Pompignan dans le gard. C'est ici, dans le coeur d'un immense mas, qu'il a construit son studio.
Philippe démarre sa carrière très jeune en tant que musicien au conservatoire de Versailles. Il s'intéresse à la guitare, d'abord classique puis très vite il bascule dans le rock, monte des groupes et l'envie d'enregistrer vient très vite. C'est à cette époque dans la commune de Ners qu'il monte le premier studio 8 pistes du Gard. Il y enregistre notamment le premier album de son groupe “Concept” intitulé “Avis de passage”. (Metro JB001 / Media 7)
Autodidacte et passionné avec une expérience d'assistant qu'il s'est forgé dans différentes structures, son studio attire de plus en plus de clients et devient vite dans l'incapacité de le faire évoluer davantage.
En 1981, il crée le “Big Fun” , un club musical situé dans les cévennes et dont il assure la direction artistique. De nombreux artistes s’y produiront tels que Sugar Blue, Eddy Louiss..
Fin 1983, il retourne à New-York travailler la musique et les techniques du son. Il côtoie de nombreux musiciens tels que Jaco Pastorius, Kenwood Dennard, Darryl Jones, Mino Cinelu, Don Allias …. et deviendra alors l’élève de deux ex-guitaristes de Miles Davis : Mike Stern et John Scofield.
De retour en France il tournera beaucoup avec son groupe “Concept” à l’occasion de la sortie d’un deuxième album paru chez “52° Rue Est”, se produisant notamment dans de nombreux grands festivals internationaux comme celui de Nimes en 1985 en première partie de Ray Charles.
Faute de trouver le studio de ses rêves, il monte un studio mobile équipé d'une console Sage Odyssey et d'un 3M 24 pistes avec lequel il écume tous les festivals de France et autres. Il travaille alors pour Raoul Petite, Musique en stock, Herbie Hancock, Michel Petrucciani et beaucoup d'autres.
En 1988, Philippe Gaillot publie chez RDC Records un premier album sous son nom intitulé “Lady Stroyed” et fonde alors le “Lady Stroyed Band”.
Parallèlement, il poursuit sa carrière d’ingénieur du son en free lance opérant tant en studio que sur scène pour des artistes tels que Carla Bley, Richie Cole (Recorded at Nimes International Jazz Festival), Michel Petrucianni, Chick Coréa, Bass’s Desire, Herbie Hancock, Chris McGregor (Recorded at Montpellier chateau d’O Jazz festival), Raoul Petite (Recorded at Musikenstock, Nimes), Archie Shepp, Michel Marre (Album), Stefano Di Battista, Eric Legnini, André Ceccarelli, Rosario Bonaccorso, Les Archets de Paris, Vince Mendoza, (Album Round about Roma), Ray Charles, Paco de Lucia, etc …
En 1993, il est appelé pour diriger l’ensemble de la régie son du festival de St Louis du Sénégal durant lequel il découvre Soriba Kouyaté, grand maître de la Kora et dont il deviendra le producteur. A ce jour il a produit cinq albums de l’artiste dont ils signent les arrangements.
Et c'est en Avril 1994 qu'il crée le Studio Recall, dans une incroyable bâtisse avec une control room de 90m² et des plateaux très vaste. Il voulait inclure le côté résidentiel et proposer à ses clients l'hébergement sur place.
le Studio Recall a accueilli de nombreux artistes dont les productions réalisées tout ou partie au studio de Pompignan ont conduit certains d’entre eux à être primés mettant alors en évidence leur talent.
Ainsi, sept artistes ayant enregistrés et / ou mixés leurs albums au Studio Recall à Pompignan, se sont vus décernés une Victoire de la Musique alors que cinq autres albums ont reçu un Prix de l’Académie Charles Cros et que l’un d’entre eux a également reçu le Prix de l’Académie du Jazz.
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Cet épisode nous emmène une nouvelle fois dans les studios Ferber au bout d'un couloir où se trouve le studio d'un très grand réalisateur français : Jean Lamoot. Si vous êtes fan de rock français (mais pas que), vous avez obligatoirement dû entendre son travail, que ce soit sur Alain Bashung, Noir Désir, Raphaël, Dominique A, pour n'en citer que quelques uns...
C'est avec beaucoup de simplicité et de sensibilité qu'il me reçoit dans son studio personnel. On retrace ensemble son incroyable parcours de plus de 32 années de carrière. Jean Lamoot est un amoureux de la musique et du son, il a participé à pas moins de 130 albums en tant qu'ingénieur du son et réalisateur.
Il a très tôt trouvé sa vocation pour le son et à force de travail et de persévérance, il fait ses premières armes au studio Artistic Palace. On est en pleine période de l'analogique, qui est une école incroyable dans notre métier, manipuler la bande, aligner les têtes d'un magnétophone, il assiste de grands ingénieurs du son qui le forgent au métier. Mais Jean Lamoot a senti très vite que le numérique allait prendre le pas et de ce fait, il fut parmi les premiers utilisateur du système protools HD. Sa maîtrise de la plateforme lui a permis de collaborer avec Alain Bashung sur l'album "Fantaisies Militaire".
Jean Lamoot a toujours eu une approche de la réalisation bien à lui dans le sens où il aimait travailler dans des lieux qui ne sont pas forcément fait pour faire du son. Cela lui a permis de se rendre compte que l'important est avant tout d'avoir les bons musiciens et la bonne musique. Depuis 2001, il occupe un studio, ou devrais-je dire son studio dans les locaux de FERBER. C'est ici qu'il finalise l'ensemble de ses projets. Il est extrêmement sensible à la musique, au partage, au mélange des cultures.
C'est dans cet état d'esprit qu'il sélectionne les projets. Il nous donne beaucoup de clés sur l'organisation des projets, sur l'aspect humain qui est fondamental dans notre métier. Et notamment l'importance de bien visualiser la finalité d'un titre pour pouvoir presque mixer dès que l'on place un micro. Il aime manipuler la matière, il n'a pas peur d'enregistrer plusieurs sources pour se donner de la liberté dans la production de ses sons. Vous pourrez apprécier les anecdotes qu'il nous raconte comme ses rencontres avec les ingénieurs du son qu'il l'ont marqué ou encore lors des séances de Noir Désir sur l'album "Des visages et des figures" ou sa rencontre avec Lenny Kravitz qui lui ouvre encore d'autres portes sur la vision du son.
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Je vous invite à la rencontre d’une grande personnalité du son français : Pierre Jacquot. J’ai eu le plaisir d’être accueilli dans les locaux de l’institut Abbey Road où il enseigne, pour parler de son parcours, son expérience et de son métier d’ingénieur du son.
Du haut de ses 40 années d’expérience, il évoquera les studios qu’il a fréquentés, du Real World de Peter Gabriel en passant par Davout jusqu’à sa « deuxième maison » le studio Omega. Pierre Jacquot se considère comme un chanceux d’avoir pu collaborer avec ses « héros » anglo-saxons comme Peter Gabriel, Ray Charles, Peter Erskine ou Steve Lukather ainsi qu’avec de nombreux artistes de la scène européenne, autant sur scène qu’en studio. Comme il nous l’explique l’école du Live est un atout majeur pour l’ingénieur du son studio :
« Exercer conjointement dans les domaines du live et du studio reste pour moi une garantie d’ouverture d’esprit, d’un sens de l’essentiel et d’une certaine rigueur. Je dois bien l’avouer qu’aujourd’hui, je préfère le son des albums dont les manettes sont tenues par des « soundmen » live. »Pierre Jacquot est un véritable passionné et il aime transmettre sa passion. Formateur et blogueur, il s’est toujours appliqué à « transmettre le flambeau », nombre de ses anciens assistants sont souvent eux-mêmes devenus des ingénieurs reconnus :
« Il me semble indispensable de voir ses ainés travailler afin d’acquérir un savoir faire, une attitude, une certaine aisance avec l’outil et la pratique. Le studio d’enregistrement est un fabuleux instrument de musique ! J’ai eu le privilège d’apprendre le métier au travers des consignes très orthodoxes des grands preneurs de son de la musique classique, puis dans les grands studios des maisons de disques : Claude Wagner, Claude Ermelin, Dominique Poncet pour ne citer qu’eux, talents inégalables qui avaient autant de savoir que d’intuition et qui m’ont appris entre autres, la nécessité d’une grande humilité en face de la prise de son de grosses formations, par exemple ! »Nous avons beaucoup à apprendre avec des personnalités aussi riches d’expériences comme Pierre Jacquot, il nous rappelle l’essentiel de ce métier : le rapport humain.
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Je ne saurai pas par où commencer pour vous présenter l'ingénieur du son français le plus réputé et sans doute le plus expérimenté qui soit.
Dominique Blanc Francard est une légende du son, il a travaillé avec des artistes comme : Pink Floyd, T. Rex, Claude Nougaro, Nino Ferrer, Etienne Daho, Robert Palmer, Jean Louis Aubert, Rita Mitsouko, Stephan Eicher, Serge Gainsbourg, Camille, Benjamin Biolay, Raphaël, et beaucoup beaucoup d'autres...
En préparant cette rencontre et en essayant de répertorier le parcours de DBF (Dominique Blanc Francard) j'ai été subjugué par la quantité de disque qu'il a réalisé mais surtout par tout ce chemin parcouru avec pas moins de 50 ans de métier !
Je pourrai prendre le temps d'énumérer un à un tous ces projets, et tenter de vous faire une synthèse de sa biographie, mais le mieux est encore de vous inviter à lire son livre "it's a teenager dream" pour mieux comprendre qui se cache derrière les manettes du studio Labomatic. Vous y découvrirez tout le chemin parcouru depuis le studio Gaffinel fin des années 60, jusqu'au studio Labomatic aujourd'hui.
Ce qui est le plus incroyable, c'est sa simplicité, ainsi que la passion de cet homme pour transmettre son expérience et partager son vécu à travers les innombrables séances d'enregistrement qu'il a dirigées.
Dominique Blanc-Francard a évolué avec son temps, lui qui a commencé au studio ETA Gaffinel avec une seule piste, en passant par le mythique studio d'Hérouville où il voit passer dans ce studio Elton John, les Grateful Dead et les plus grands réalisateurs du moment, dont Tony Visconti. DBF à connu tant d'évolutions technologiques puisqu’aujourd’hui il réalise des mots en atmos.
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Dans cet épisode, je rencontre une de mes personnalités préférées du métier puisqu’il s’agit d’Erick Benzi, connu pour avoir travaillé notamment avec JJG mais beaucoup d’autres artistes français et étranger.
Erick Benzi débute sa carrière en tant que musicien et membre du groupe "Canada". A cette époque il se découvre une passion pour le son et le matériel son et fait ses premières armes dans différents studios. Au fur et à mesure de son évolution, il s'intéresse en parallèle à l'arrangement et à la réalisation.
Il nous retrace son parcours et nous parle de son actualité.
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Je suis très heureux de vous ouvrir les portes du dernier temple des studios parisiens : les studios FERBER. L'aventure commence en 1973, alors que René Ameline enchaîne les productions à succès dans les studios Davout. Il se met en quête d'un lieu pour y créer son propre studio avec une acoustique bien à lui. Le grand studio A de Davout lui paraissant trop brillant pour le besoin de ses productions, il conçoit lui même l'acoustique du studio Ferber. Son but est d'obtenir une acoustique plus sèche et maîtrisée. Avec une superficie de 187 m2 et une hauteur sous plafond de plus de 5m cela aurait pu paraître impossible et pourtant cela permet d'accueillir jusqu'à 60 musiciens et d'avoir cette définition parfaite sans résonance gênante.
Tout ça grâce à des types de bois choisis scrupuleusement et repartis stratégiquement sur l'ensemble des parois du studio. Au départ la régie du studio A était équipée d'une console API 32 voies, puis elle a fait place à la seule console d’enregistrement conçue par David Manley et Rupert Neve, à savoir la Neve série 82-48. Il y avait un studio supplémentaire, le studio B, occupé à l'année aujourd'hui par Renaud Letang puis très vite d'autres studios sont venus se greffer autour, tous destinés à une clientèle de producteurs de disques.
Aujourd'hui Ferber compte 11 studios différents. Avec une surface de 85 m2 et une cabine de 35 m2, le studio B offre un environnement plus confiné, mais il reste très vaste et polyvalent. Aujourd'hui, il est centré autour d'une console Neve V3 avec 48 entrées et bien sûr l'automatisation "Flying Faders". Le plateau d'enregistrement comprend une cabine iso ainsi que cinq panneaux modulaires pour remodeler la salle.
Ferber propose également le Studio D, d'une superficie de 45 mètres carrés parfaitement adapté au mixage et à la post-production de films. Il est équipé d'une console SSL 4000 avec 48 entrées et d'une écoute en 5.1 basée sur des haut-parleurs Dynaudio et PMC. Philippe Avril y réalise la plupart de ses projets. Tous les studios offrent une grande variété d'équipements hardware. Vous y trouverez les grands standards mais aussi des trucs beaucoup plus insolites.
Le fondateur et propriétaire, René Ameline disparu aujourd'hui, a choisi Renaud Letang comme successeur, depuis lors, toutes les opérations du studio sont supervisées par ses soins. Ingénieur du son et réalisateur accompli, il a débute en 93 avec l'album d'Alain Souchon "Foule sentimentale" et depuis il enchaîne les succès. Dans ses débuts, le studio Ferber a fait sa réputation en accueillant des artistes français et internationaux renommés tels que Serge Gainsbourg, Frank Zappa, Black Sabbath, Jacques Dutronc, Jean-Michel Jarre, Jane Birkin, Vanessa Paradis, Alain Souchon, Feist et The Kills pour n'en citer que quelques uns.
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