Episodit

  • Plus d’un demi-siècle de dynastie Assad en Syrie a pris fin le 8 décembre dernier. De père en fils, de Hafez à Bachar, les Syriens ont vécu dans la peur de ce régime. Voire la terreur. Fin novembre, les islamistes radicaux de Hayat Tahrir al-Sham, partis de leur fief du nord-ouest, commencent à grignoter le terrain ville par ville. Jusqu'à la capitale. Bachar el-Assad fui en catimini en Russie.

    Depuis, toute la Syrie et le monde s’interrogent sur le nouveau régime islamiste qui essaie de faire bonne figure, mené par Ahmed al-Charaa, qui a préféré faire oublier son nom de guerre Abou al-Joulani. Mais, dans le nord, une guerre est déjà en cours. Une coalition de forces jihadistes soutenues par la Turquie a également lancé une offensive fin novembre. Elle vise les régions contrôlées par les Kurdes au nord d’Alep. Conséquence : plus de 100 000 personnes se sont jetées sur les routes, fuyant vers la région autonome sous contrôle kurde. Cette même population avait déjà connu un sort similaire il y a six ans. De ville en ville, nous avons suivi cet exode toujours en cours.

    « Les Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliés », un grand reportage de Marie-Charlotte Roupie.

  • 7 janvier 2015 - 7 janvier 2025. Il y a tout juste 10 ans s’ouvrait en France une phase de terrorisme d’une ampleur exceptionnelle. En janvier : une série d’attentats qui vise tout d’abord le journal Charlie Hebdo. Et en novembre, l’attaque encore beaucoup plus meurtrière contre le Bataclan, notamment.

    En janvier 2015 à Paris, du 7 au 9 : 3 attentats s’enchainent. Trois terroristes islamistes, tous Français, tuent à l'arme de guerre 17 personnes. Ils veulent venger le prophète Mahomet, selon leurs termes, caricaturé par le journal Charlie Hebdo. Douze personnes sont tuées à la rédaction. Le lendemain, une policière municipale est abattue à Montrouge, non loin d'une école juive. Puis, le 9 janvier, c'est l’attentat antisémite de la porte de Vincennes : quatre clients de l’Hyper Cacher sont abattus.

    Dix ans plus tard, nous avons fait le choix de rediffuser ce reportage, à base d'archives de la rédaction. Il nous plonge avec violence au cœur de ces trois jours, qui n'ont pas encore fini de soulever l'émoi en France et bien au-delà.

    « Retour sur les attentats de janvier 2015 », un grand reportage réalisé par Laura Martel et Pierre Chaffanjon.

    À lire aussiLes attentats jihadistes sur le sol français depuis 1995

  • La Géorgie dans le Caucase a vécu une fin d’année 2024 très mouvementée. Législatives contestées en octobre, désignation d’un président – Kavelachvili, tout aussi rejeté par l’opposition pro-européenne –, et l’ombre de Moscou qui plane avec, notamment, cette annonce du gouvernement du parti Rêve géorgien en fin d’année du report du processus d’adhésion à l’Union européenne. De quoi confirmer l’hémorragie des forces vives de ce pays de 3,7 millions d'habitants.

    Selon les Nations unies, des centaines de milliers de Géorgiens vivent à l’étranger. Après l’espoir d’un avenir européen, les vagues d’instabilité politique et géopolitique, les conditions économiques précaires, le peu d’avenir professionnel pour les nouvelles générations ont encouragé cet exil, principalement vers l’Europe de l’Ouest, les États-Unis, le Canada et la Turquie. C’est, en fait, depuis 2017 que le Rêve géorgien durcit le ton, multiplie les atteintes aux libertés individuelles, aux droits des minorités et sème le trouble. Les manifestants montent en pression au nom d’une bataille finale. Et, après avoir hésité, un grand nombre de Géorgiens choisissent d’émigrer.

    « Géorgie : la démocratie ou l’exil », un grand reportage d’Arnaud Contreras.

  • Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène aux Maldives, qui sont menacées de disparition : 80% des terres de cet archipel de l’océan Indien se trouvent à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer. Cela en fait le pays le plus bas du monde, et l’un des plus frappés par l’élévation du niveau des océans, causée par le réchauffement climatique et la fonte des glaces. Dans environ 30 ans, l’essentiel des terres des Maldives pourrait être submergé ou inhabitable, ce qui pousse les autorités à recourir à des mesures extrêmes : elles récupèrent du sable au fond de la mer pour faire émerger de nouvelles terres.

    Des kilomètres carrés de territoire ont été ainsi été remblayés ces dernières années. Or, cette procédure est contestée, car ces travaux entraînent la destruction des coraux et de la vie marine, dont dépendent justement les Maldives.

    « Maldives : l'utilisation massive du sable pour lutter contre la montée des mers, une méthode controversée », un Grand reportage de Sébastien Farcis.

    Noirmoutier, une île contre la mer

    En Vendée, les deux tiers de l'île de Noirmoutier se trouvent en dessous du niveau de la mer. Avec le dérèglement climatique, les côtes s'érodent sous l'élévation des océans et les tempêtes de plus en plus fréquentes frappent directement les maisons. Depuis 2015, un plan pour prévenir les risques existent, mais face à son impopularité, les objectifs ont été revus à la baisse pour finalement ne pas prendre en compte l'élévation du niveau de la mer. Aujourd'hui, le plan est révisé et les négociations s'annoncent tendues, notamment sous la pression immobilière, avec cette particularité, le nombre de résidences secondaires.

    « Noirmoutier, une île contre la mer », un Grand reportage de Justine Rodier.

  • Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène en République démocratique du Congo. Pourquoi l’art contemporain congolais s’impose de plus en plus sur les marchés internationaux. Des artistes comme Freddy Nsimba, Vitshois ou encore Ndolé et Chéri Samba sont aujourd’hui exposés dans les plus galeries les plus prestigieuses du monde… Mais comment expliquer cet essor ? Pour le comprendre, il faut se rendre à l’Académie des Beaux-Arts, où ont été formés la majorité des artistes congolais. L’institution publique fête ses 80 ans et jouit d’une solide réputation à l’échelle mondiale. (Rediffusion)

    Après avoir été sous l’influence du pouvoir de Mobutu, l’Académie s’efforce depuis plusieurs décennies de se détacher des stéréotypes d’un art « exotique » ou « africain », pour inventer un langage artistique congolais à part entière.

    « L'art contemporain en République Démocratique du Congo : affirmer son identité pour mieux s’exporter », un Grand reportage d'Aurélie Bazzara-Kibangula.

    À Cuba, les artistes en situation critique

    Cuba traverse en ce moment l'une des pires crises économiques et sociales de son histoire. Tout se fait rare : nourriture, essence, biens de consommation et services publics. Le 11 juillet 2021, les manifestations les plus importantes depuis plusieurs décennies ont ébranlé le pays, et ont montré au régime que la population ne lui faisait plus confiance. Les artistes ont été les fers de lance de ce mouvement de contestation, utilisant leur art pour critiquer les travers de la dictature. Mais dans un pays autoritaire où la police du gouvernement traque les dissidents, s'exposer publiquement peut mener droit à la prison. (Rediffusion)

    « À Cuba, les artistes en situation critique », un Grand reportage de Nicolas Celnik.

  • Cuba traverse en ce moment l'une des pires crises économiques et sociales de son histoire. Tout se fait rare : nourriture, essence, biens de consommation et services publics. Le 11 juillet 2021, les manifestations les plus importantes depuis plusieurs décennies ont ébranlé le pays, et ont montré au régime que la population ne lui faisait plus confiance. Les artistes ont été les fers de lance de ce mouvement de contestation, utilisant leur art pour critiquer les travers de la dictature. Mais dans un pays autoritaire où la police du gouvernement traque les dissidents, s'exposer publiquement peut mener droit à la prison.

    (Rediffusion)

    « À Cuba, les artistes en situation critique », un Grand reportage de Nicolas Celnik.

  • En République démocratique du Congo, pourquoi l’art contemporain congolais s’impose de plus en plus sur les marchés internationaux. Des artistes comme Freddy Nsimba, Vitshois ou encore Ndolé et Chéri Samba sont aujourd’hui exposés dans les plus galeries les plus prestigieuses du monde… Mais comment expliquer cet essor ? Pour le comprendre, il faut se rendre à l’Académie des Beaux-Arts, où ont été formés la majorité des artistes congolais. L’institution publique fête ses 80 ans et jouit d’une solide réputation à l’échelle mondiale.

    (Rediffusion)

    Après avoir été sous l’influence du pouvoir de Mobutu, l’Académie s’efforce depuis plusieurs décennies de se détacher des stéréotypes d’un art « exotique » ou « africain », pour inventer un langage artistique congolais à part entière.

    «L'art contemporain en République Démocratique du Congo : affirmer son identité pour mieux s’exporter», un Grand reportage d'Aurélie Bazzara-Kibangula.

  • En Vendée, les deux tiers de l'île de Noirmoutier se trouvent en dessous du niveau de la mer. Avec le dérèglement climatique, les côtes s'érodent sous l'élévation des océans et les tempêtes de plus en plus fréquentes frappent directement les maisons. Depuis 2015, un plan pour prévenir les risques existent, mais face à son impopularité, les objectifs ont été revus à la baisse pour finalement ne pas prendre en compte l'élévation du niveau de la mer. Aujourd'hui, le plan est révisé et les négociations s'annoncent tendues, notamment sous la pression immobilière, avec cette particularité, le nombre de résidences secondaires.

    (Rediffusion)

    « Noirmoutier, une île contre la mer », un Grand reportage de Justine Rodier.

  • Les Maldives sont menacées de disparition : 80% des terres de cet archipel de l’océan Indien se trouvent à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer. Cela en fait le pays le plus bas du monde, et l’un des plus frappés par l’élévation du niveau des océans, causée par le réchauffement climatique et la fonte des glaces. Dans environ 30 ans, l’essentiel des terres des Maldives pourrait être submergé ou inhabitable, ce qui pousse les autorités à recourir à des mesures extrêmes : elles récupèrent du sable au fond de la mer pour faire émerger de nouvelles terres.

    Des kilomètres carrés de territoire ont été ainsi été remblayés ces dernières années. Or, cette procédure est contestée, car ces travaux entraînent la destruction des coraux et de la vie marine, dont dépendent justement les Maldives.

    « Maldives : l'utilisation massive du sable pour lutter contre la montée des mers, une méthode controversée », un Grand reportage de Sébastien Farcis.

  • Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en France, pour la commémoration de l'anniversaire du débarquement de Provence du 15 août 1944. Débarquement auquel ont participé plus de cent mille soldats d'origine africaine ou des colonies françaises. En deuxième partie, nous nous intéressons au football amateur en France et chez les enfants en particulier, enfants qui désirent faire de leur loisir leur profession. On parle alors de projets Mbappé.

    (Rediffusion du 22/09/2024)

    Dans les pas des soldats africains du débarquement de Provence

    Il y a 80 ans, plus de 250 000 combattants débarquaient en Provence, au sud-est de la France, deux mois et demi après le D-Day en Normandie, pour libérer le pays occupé par l’Allemagne nazie. Dans les rangs de cette armée B française, plus de la moitié des soldats venaient des anciennes colonies françaises en Afrique… Le 15 août 1944, ces hommes, venus de loin, foulent les terres provençales ; puis, guidés par la Résistance, ils libèrent les villages les uns après les autres avant d'atteindre le port de Toulon, leur objectif.

    Un Grand reportage de Théa Ollivier et Valentin Hugues qui s'entretiennent avec Jacques Allix.

    Dans le football amateur, les projets MBappé signent la fin d’un loisir pour les enfants

    Sur les réseaux, dans les clubs, au sein des familles surtout on parle de projet Mbappé, et avoir un projet Mbappé, c'est être prêt à tout pour qu'un enfant devienne un joueur de foot professionnel. Foot passion qui rime avec pression sur les jeunes joueurs et tension avec l'entourage, les entraîneurs et désormais les arbitres jusqu'à la violence.

    Un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Nigeria dans le monde imaginaire et créatif des super héros, et ce dans différents domaines (cinéma, BD, etc). En deuxième partie, nous partons en Centrafrique où les jeunes développent un grand intérêt pour les nouvelles technologies, notamment la robotique et l'intelligence artificielle.

    (Rediffusion du 21/09/2024)

    Super héros made in Nigeria

    Changer les imaginaires en s'appuyant sur des super héros africains, évoluant surtout en Afrique. C'est la voie choisie au Nigeria depuis une quinzaine d'années par plusieurs dizaines de studios de création. Longtemps, ce pari est considéré comme fou dans un monde dominé par les univers des Marvels américains et des personnages de mangas japonais. Surfant notamment sur le boom des téléphones portables, des auteurs de BD, des développeurs de jeux vidéo et des illustrateurs de dessins animés ont donné vie à des personnages continentaux et typiques.

    À partir de récits 100% africains, ces créatifs ont forgé sans faire de bruit une industrie culturelle aux solides fondations. À tel point que des plateformes américaines et européennes signent désormais des contrats avec cette avant-garde de Lagos.

    Un Grand reportage de Moïse Gomis qui s'entretient avec Jacques Allix.

    La robotique, un métier d'avenir pour une Centrafrique développée

    À l’heure où le monde note des avancées scientifiques permanentes, de plus en plus de jeunes inventeurs centrafricains s'accrochent tant bien que mal à cette ère de transformation portée par les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle. Ils sont persuadés que leurs impacts sur la connaissance, l’apprentissage, l’emploi, la médecine, la science, les relations entre les hommes et les machines sont indispensables. Le centre des martyrs de FATIMA, créé il y a cinq ans, organise ces dernières années des camps de technologie pour former et initier les jeunes.

    Un Grand reportage de Rolf Steve Domia-Leu qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • Sur les réseaux, dans les clubs, au sein des familles surtout on parle de projet Mbappé, et avoir un projet Mbappé, c'est être prêt à tout pour qu'un enfant devienne un joueur de foot professionnel. Foot passion qui rime avec pression sur les jeunes joueurs et tension avec l'entourage, les entraîneurs et désormais les arbitres jusqu'à la violence.

    (Rediffusion du 19/09/2024)

    «Dans le football amateur, les projets MBappé signent la fin d’un loisir pour les enfants», un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni.

  • À l’heure où le monde note des avancées scientifiques permanentes, de plus en plus de jeunes inventeurs centrafricains s'accrochent tant bien que mal à cette ère de transformation portée par les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle. Ils sont persuadés que leurs impacts sur la connaissance, l’apprentissage, l’emploi, la médecine, la science, les relations entre les hommes et les machines sont indispensables. Le centre des martyrs de FATIMA, créé il y a cinq ans, organise ces dernières années des camps de technologie pour former et initier les jeunes.

    (Rediffusion)

    « La Robotique, un métier d'avenir pour une Centrafrique développée », un Grand reportage de Rolf Steve Domia-Leu.

  • Il y a 80 ans, plus de 250 000 combattants débarquaient en Provence, au sud-est de la France, deux mois et demi après le D-Day en Normandie, pour libérer le pays occupé par l’Allemagne nazie. Dans les rangs de cette armée B française, plus de la moitié des soldats venaient des anciennes colonies françaises en Afrique… Le 15 août 1944, ces hommes, venus de loin, foulent les terres provençales ; puis, guidés par la Résistance, ils libèrent les villages les uns après les autres avant d'atteindre le port de Toulon, leur objectif.

    (Rediffusion du 17/09/2024)

    « Dans les pas des soldats africains du débarquement de Provence », un Grand reportage de Théa Ollivier et Valentin Hugues.

  • Grand reportage vous emmène au Nigeria dans le monde imaginaire et créatif des super héros, et ce, dans différents domaines (cinéma, BD, etc). En deuxième partie, nous partons en Centrafrique où les jeunes développent un grand intérêt pour les nouvelles technologies, notamment la robotique et l'intelligence artificielle.

    (Rediffusion)

    Changer les imaginaires en s'appuyant sur des super héros africains, évoluant surtout en Afrique. C'est la voie choisie au Nigeria depuis une quinzaine d'années par plusieurs dizaines de studios de création. Longtemps, ce pari est considéré comme fou dans un monde dominé par les univers des Marvels américains et des personnages de mangas japonais. Surfant notamment sur le boom des téléphones portables, des auteurs de BD, des développeurs de jeux vidéo et des illustrateurs de dessins animés ont donné vie à des personnages continentaux et typiques.

    À partir de récits 100% africains, ces créatifs ont forgé sans faire de bruit une industrie culturelle aux solides fondations. À tel point que des plateformes américaines et européennes signent désormais des contrats avec cette avant-garde de Lagos.

    Un Grand reportage de Moïse Gomis qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Côte d'Ivoire observer les évolutions des pratiques sociales traditionnelles dans les villes et les villages. En deuxième partie, nous partons à Medellin. Reportage dans une prison colombienne qui a recours aux ateliers de réinsertion.

    Côte d’Ivoire : la dernière génération de griots ?

    Électrification rapide et quasi totale du pays, hausse du coût de la vie, amélioration de la mobilité, augmentation du nombre d’étudiants et de bacheliers : les changements que connaissent la Côte d’Ivoire ont un impact sur la structure traditionnelle des villes et des villages. La culture ancestrale tend à se recomposer à l’aune de ces évolutions, et certaines fonctions sociales coutumières semblent disparaître ou se modifier.

    Même les langues vernaculaires des 69 ethnies du pays paraissent vulnérables devant les changements de pratiques sociales et les métamorphoses de la société. Pleureuses Bété, chanteurs traditionnels Dida ou griots-réconciliateurs en pays mandingue, nous voici à Odienné, Lakota, Daloa et Abidjan, pour sonder ces transformations.

    Un grand reportage de François Hume-Ferkatadji qui s'entretient avec Patrick Adam.

    Colombie : les prisons sous haute tension

    Le grand reportage d’aujourd’hui nous emmène en Amérique du Sud. Surpopulation carcérale, hausse de la criminalité, corruption dans les prisons… En Colombie, depuis le début de l’année, l’ensemble des 125 établissements pénitentiaires ont été placés en alerte. Alors les institutions tentent par tous les moyens de réduire la population carcérale. Parmi eux, le recours aux ateliers de réinsertion.

    Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Patrick Adam.

  • Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène de Paris à Dacca. Notre grand reporter a pu accompagner le prix Nobel de la Paix, Muhammad Yunus, dans son voyage pour prendre les rênes du Bangladesh. En deuxième partie, nous partons en Indonésie, plus précisément à « Nusantara », la nouvelle capitale administrative du pays. La construction de cette nouvelle ville « verte », lancée par le président indonésien, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…

    Bangladesh : 36 jours pour une révolution

    Quinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d’un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l’indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l’État. La « Bégum de fer » n’a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d’être contrainte à l’exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août.

    En plus d’un mois de contestation, un désir de justice et d’égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu’à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.

    Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Patrick Adam.

    La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tension

    L’Indonésie et ses 270 millions d’habitants ont fêté le jour de l ’indépendance de la nation le 17 août dernier. Une célébration dans des conditions particulières cette année 2024, puisque le chef de l’État, Joko Widodo, a tenu à commémorer cette fête d’indépendance à « Nusantara ». La nouvelle capitale administrative de l’Indonésie. La construction de la ville, qu’on appelle aussi IKN (Ibu Kota Nusantara en indonésien), a débuté sur l’île de Bornéo courant 2022. Objectif : bâtir une nouvelle capitale « verte » et avec pour perspective « zéro émission », au centre du plus grand archipel du monde.

    Jakarta, située sur l’île de Java, connaît en effet de multiples problématiques : surpopulation, pollution ou encore des inondations très importantes au nord de la ville. Ce projet gigantesque de nouvelle capitale « verte », lancé par le président indonésien Joko Widodo lui-même, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…

    Un Grand reportage de Juliette Pietraszewski qui s'entretient avec Patrick Adam.

  • Quinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d’un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l’indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l’État. La « Bégum de fer » n’a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d’être contrainte à l’exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août.

    En plus d’un mois de contestation, un désir de justice et d’égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu’à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.

    « Bangladesh : 36 jours pour une révolution », un grand reportage de Nicolas Rocca.

  • Surpopulation carcérale, hausse de la criminalité, corruption dans les prisons… En Colombie, depuis le début de l’année, l’ensemble des 125 établissements pénitentiaires ont été placés en alerte. Alors les institutions tentent par tous les moyens de réduire la population carcérale. Parmi eux, le recours aux ateliers de réinsertion.

    « Colombie, les prisons sous haute tension », un Grand reportage signé par Najet Benrabaa.

  • Électrification rapide et quasi totale du pays, hausse du coût de la vie, amélioration de la mobilité, augmentation du nombre d’étudiants et de bacheliers : les changements que connaissent la Côte d’Ivoire ont un impact sur la structure traditionnelle des villes et des villages. La culture ancestrale tend à se recomposer à l’aune de ces évolutions, et certaines fonctions sociales coutumières semblent disparaître ou se modifier.

    Même les langues vernaculaires des 69 ethnies du pays paraissent vulnérables devant les changements de pratiques sociales et les métamorphoses de la société. Pleureuses Bété, chanteurs traditionnels Dida ou griots-réconciliateurs en pays mandingue, nous voici à Odienné, Lakota, Daloa et Abidjan, pour sonder ces transformations.

    « Côte d’Ivoire : la dernière génération de griots ? », un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.