Episodit

  • Il y a des mots qui, depuis des décennies, sont rabâchées, usés, tordus, élimés jusqu'à la corde. La laïcité en fait partie, enjeu d'une guerre de position.

    Catherine Kintzler, philosophe et universitaire, engagée auprès de l'Union des Familles Laïques (UFAL), et animatrice du site méconnu Mezetulle.fr, présente quelques aspects de sa réflexion sur la laïcité et ses fondements philosophiques, soulignant l'importance cardinale d'une société capable de réflexivité et d'auto-limitation.

    heretiques.fr


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  • Il y a des mots qui, depuis des décennies sont rabâchées, usés, tordus, élimés jusqu'à la corde. La laïcité en fait partie, enjeu d'une guerre de position.

    Catherine Kintzler, philosophe et universitaire, engagée auprès de l'Union des Familles Laïques (UFAL), et animatrice du site méconnu Mezetulle.fr, présente quelques aspects de sa réflexion sur la laïcité et ses fondements philosophiques, soulignant l'importance cardinale d'une société capable de réflexivité et d'auto-limitation.


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  • Puuttuva jakso?

    Paina tästä ja päivitä feedi.

  • Tout le monde connaît le discours stéréotypé des idéologues écologistes : pour eux, il faudrait préserver une nature, fondamentalement bonne et harmonieuse, de toute influence humaine, fondamentalement mauvaise et destructrice. L’absurdité de cette position ne répond en rien à la crise écologique et relève plutôt de la rêverie judéo-chrétienne d’un mythique Jardin d’Eden.

    Mais peu de gens soupçonnent qu’il existe depuis une soixantaine d’années un courant religieux dont c’est la propagande explicite et qui ont pénétré toutes les institutions internationales environnementales.

    Ces croyants et théologiens anglo-saxons font de l’Homme l’intendant de Dieu sur Terre qui doit se soumettre à la Création Divine. La nature est alors sacralisée et la biodiversité est investie d’une valeur intrinsèque qui doit transcender tous les intérêts humains.

    Arnaud Blaret, humaniste, libre-penseur athée et autodidacte, a enquêté pendant des années sur cette nébuleuse théologique inconnue et à l’influence considérable et appelle, via son site, à une renaissance de la raison, une libre-pensée environnementale et une reprise en main démocratique des enjeux écologique.

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  • Tout le monde connaît le discours stéréotypé des idéologues écologistes : pour eux, il faudrait préserver une nature, fondamentalement bonne et harmonieuse, de toute influence humaine, fondamentalement mauvaise et destructrice. L’absurdité de cette position ne répond en rien à la crise écologique et relève plutôt de la rêverie judéo-chrétienne d’un mythique Jardin d’Eden.

    Mais peu de gens soupçonnent qu’il existe depuis une soixantaine d’années un courant religieux dont c’est la propagande explicite et qui ont pénétré toutes les institutions internationales environnementales.

    Ces croyants et théologiens anglo-saxons font de l’Homme l’intendant de Dieu sur Terre qui doit se soumettre à la Création Divine. La nature est alors sacralisée et la biodiversité est investie d’une valeur intrinsèque qui doit transcender tous les intérêts humains.

    Arnaud Blaret, humaniste, libre-penseur athée et autodidacte, a enquêté pendant des années sur cette nébuleuse théologique inconnue et à l’influence considérable et appelle, via son site, à une renaissance de la raison, une libre-pensée environnementale et une reprise en main démocratique des enjeux écologique.


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  • La Belgique, centre institutionnel de l'Union européenne, est devenue, sous nos yeux et en quelques années, l'avant-garde de l'entrisme islamique. Tiré par une immigration massive, l'islam a progressivement conquis un grand nombre quartiers, monté des commerces, infiltré puis fondé des associations, pénétré les partis politiques. La terreur de la Charia s'est installé dans la vie civile avec son lot d'intimidation, de chantage et de menace.

    Fadila Maaroufi, belge d'origine marocaine et travailleuse sociale, co-fondatrice du Café Laïque, îlot d'expression encore libre au milieu de la marée montante de l'islamisation, analyse pour nous la situation de son pays et nous exhorte à réagir à l'ombre qui s'installe sans retour dans tous les pays européens.

    Documents et références sur notre site : https://heretiques.fr


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  • La Belgique, centre institutionnel de l'Union européenne, est devenue, sous nos yeux et en quelques années, l'avant-garde de l'entrisme islamique. Tiré par une immigration massive, l'islam a progressivement conquis un grand nombre quartiers, monté des commerces, infiltré puis fondé des associations, pénétré les partis politiques. La terreur de la Charia s'est installé dans la vie civile avec son lot d'intimidation, de chantage et de menace.

    Fadila Maaroufi, belge d'origine marocaine et travailleuse sociale, co-fondatrice du Café Laïque, îlot d'expression encore libre au milieu de la marée montante de l'islamisation, analyse pour nous la situation de son pays et nous exhorte à réagir à l'ombre qui s'installe sans retour dans tous les pays européens.

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  • En quelques décennies, les terres européennes sont devenues multi-culturelles, sous les encouragements officiels à la diversité, au « vivre-ensemble » et à l’antiracisme. Ces bons sentiments cachent, de moins en moins, de dramatiques divisions communautaristes et confessionnelles menant à véritable éclatement du corps social et accélérant l’effritement de ce que l’on entendait jusque-là par « société ».

    Mais ce basculement historique est légitimé, défendu et activement promu par une nébuleuse militante mue par l'entreprenariat social dans la perspective néo-libérale du soft power américain.

    C’est précisément l’objet de l’enquête rigoureuse menée par Aline Girard, secrétaire générale d’Unité Laïque à partir du cas méconnu de Samuel Grzybowski, dont elle décrit minutieusement le rôle de missionnaire minant les principes républicains et laïques.

    ** Document et références sur notre site:

    https://heretiques.fr


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  • En quelques décennies, les terres européennes sont devenues multi-culturelles, sous les encouragements officiels à la diversité, au « vivre-ensemble » et à l’antiracisme. Ces bons sentiments cachent, de moins en moins, de dramatiques divisions communautaristes et confessionnelles menant à véritable éclatement du corps social et accélérant l’effritement de ce que l’on entendait jusque-là par « société ».

    Mais ce basculement historique est légitimé, défendu et activement promu par une nébuleuse militante mue par l'entreprenariat social dans la perspective néo-libérale du soft power américain.

    C’est précisément l’objet de l’enquête rigoureuse menée par Aline Girard, secrétaire générale d’Unité Laïque à partir du cas méconnu de Samuel Grzybowski, dont elle décrit minutieusement le rôle de missionnaire minant les principes républicains et laïques.

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  • Ce que l’on appelle le « wokisme » peut se définir, en première approche, de manière assez simple : il s’agirait de la reprise de luttes issues, et fondatrice, de la modernité – luttes sociales, luttes des femmes, luttes des écologistes, luttes des immigrés, etc. – mais dont la perspective n’est plus de changer la société, mais de changer de société. La question n’est donc plus tellement le changement social, mais la destruction des sociétés modernes elle-mêmes, dans toutes leurs dimensions, mais sans que l’on sache, jamais, ce qui viendrait les remplacer, sinon les idéologies islamistes, communautaristes et racialistes qu’ils promeuvent.

    Ainsi beaucoup de mouvements contemporains qui se prétendent féministes ne visent plus du tout l’égalité entre les hommes et les femmes, la remise en cause des places imposées à chacun ou encore la liberté sexuelle – choses largement acquises en Occident – : ce qui est voulu ressemble bien plus à une ségrégation sans précédent entre les sexes à travers une confusion sans nom conduisant à l’anéantissement des repères anthropologiques qui fondent et permettent la vie sexuée et sexuelle épanouie. Nous assistons donc, en réalité, à la destruction des acquis du féminisme historique, en son nom, pour le plus grand bénéfice des obscurantismes religieux ou coutumiers. C’est ce retournement que décrit très précisément la psychanalyste Sabine Prokhoris, auteur du « Mirage #MeToo » dans « Le mirage du néo-féminisme », notre émission de novembre 2023.

    On retrouve la même contradiction fondamentale dans le domaine de l’écologie. Ainsi, dans l’émission de l’écologue Quentin Bérard de janvier 2023 « Impasses de l’écologie politique », l’auteur de « Éléments d’écologie politique – pour une refondation » décrit la mise en place d’une idéologie, l’écologisme. Pour ce prêt-à-penser omniprésent, la question n’est plus de travailler nos rapports à la nature, de remettre la science et la technique au service d’un projet humaniste ou encore de prévenir les dégradations que l’humanité inflige à la biosphère : il s’agit plutôt d’accuser l’Occident dans sa totalité au nom d’un retour fantasmatique dans un jardin d’Eden, une harmonie parfaite telle que l’auraient connue, fantasmatiquement, les sociétés non-occidentales.

    On pourrait multiplier les exemples puisque ce sont progressivement tous les domaines qui sont atteints par cette fièvre, saisissant les milieux universitaires en s’attaquant prioritairement à la langue elle-même. Les mots sont détournés pour signifier leur contraire exact, les anglicismes et néologismes se multiplient pour paralyser l’interlocuteur, des mots sont bannis et la pensée se fait slogan afin de détruire toute nuance, tout recul, toute critique des dogmes qui se solidifient sous nos yeux. C’est le constat que dresse le linguiste Xavier-Laurent Salvador, linguiste et auteur de « Petit manuel à l’usage des parents d’un enfant woke », dans l’émission de novembre 2022 portant sur « L’Observatoire du décolonialisme », dont il est rédacteur en chef.

    Pourtant, ces mouvances woke, militantes et bruyantes n’inventent strictement rien : elles ne font que répandre et reprendre, en les radicalisant à peine, les discours qui ont émergés en France après Mai 68, c’est-à-dire ce que l’on appelle « les années 60 » dans tous les pays occidentaux. Le sociologue Jean-Pierre Le Goff appelle ce bouleversement la « Révolution culturelle », titre de notre entretien avec lui en juin dernier, les années 60 ont vu une transformation profonde de nos sociétés millénaires jusqu’aux années 90. Cet « Héritage impossible », puisque tel est le titre de son ouvrage, est imposé aux générations suivantes, condamnées à vivre un « gauchisme culturel » de plus en plus irréel et qui craque sous nos yeux. (...)

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  • Pour l’été, « Hérétiques » s’offre un répit et propose, sans prétendre à l’originalité, des « séries d’été ». C’est l’occasion de nous retourner sur la vingtaine d’émissions enregistrées en deux ans. Leurs enchaînements, mois après mois, peuvent paraître hétéroclites, foisonnant, insaisissable, désordonné.

    Voici donc quelques tentatives de nouer ces fils épars autour de quelques thématiques, de tirer de cette profusion quelques lignes directrices. Il ne s’agit pas d’imposer une cohérence factice ni de révéler un ordre caché, mais de proposer une interprétation, la nôtre, à des auditeurs et des invités qui ont également les leurs, et peut-être meilleures, de notre propre travail.

    Nos modestes moyens ne nous permettent pas de faire plus qu’une présentation de quelques minutes, renvoyant à chaque fois aux différentes émissions en question, qui y prennent alors un sens particulier sans, évidemment, s’y réduire. On retrouvera bien entendu tous les podcasts mentionnés sur les plateformes d’écoute, mais aussi sur notre site (heretiques.fr) où une page est consacrée au thème développé ici thème, renvoyant à celles des émissions en question. Pour ce mois de juillet, nous proposons le thème d’actualité de l’extrême droite, bien moins simple qu’il n’y paraît.


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  • Si les sociétés occidentales n’ont cessé d’évoluer au fil de leur histoire millénaire, la vitesse et l’ampleur des transformations qu’elles ont vécues au sortir de la Seconde Guerre mondiale sont sans précédent. Déferlements techniques, basculements sociaux, bouleversements idéologiques, métamorphoses des mœurs : comment penser ces mutations anthropologiques dont le « wokisme » semble être l’ultime radicalisation ? Cette véritable révolution culturelle menée tambour battant et ses multiples implications n’ont toujours pas été pensées à leur juste mesure, civilisationnelle.

    C’est ce à quoi se consacre depuis trente ans Jean-Pierre Le Goff, sociologue et philosophe dont les multiples, mais discrètes publications sur le monde du travail, la vie de village, l’héritage des années 60 ou la disparition de la Gauche, tentent de dresser le double portrait de cette France qui disparaît et de celle France qui advient.

    heretiques.fr


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  • Si les sociétés occidentales n’ont cessé d’évoluer au fil de leur histoire millénaire, la vitesse et l’ampleur des transformations qu’elles ont vécues au sortir de la Seconde Guerre mondiale sont sans précédent. Déferlements techniques, basculements sociaux, bouleversements idéologiques, métamorphoses des mœurs : comment penser ces mutations anthropologiques dont le « wokisme » semble être l’ultime radicalisation ? Cette véritable révolution culturelle menée tambour battant et ses multiples implications n’ont toujours pas été pensées à leur juste mesure, civilisationnelle.

    C’est ce à quoi se consacre depuis trente ans Jean-Pierre Le Goff, sociologue et philosophe dont les multiples, mais discrètes publications sur le monde du travail, la vie de village, l’héritage des années 60 ou la disparition de la Gauche, tentent de dresser le double portrait de cette France qui disparaît et de celle France qui advient.

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  • Jusqu'ici cantonnés à des milieux jugés dépressifs ou nostalgiques, les discours alarmants sur le délabrement de nos sociétés se sont répandus. Ils sont maintenant cautionnés par le sommet de l'État, qui évoque ouvertement « l’effondrement" et la "décivilisation". C'est que les effets concrets en sont de moins en moins escamotables : chacun peut vivre, à sa petite échelle, la dégradation continue de ses conditions de vie et l'irruption, à présent quotidienne, d’une violence feutrée ou meurtrière.

    L'univers médico-social est peut-être la pointe avancée de cette déliquescence, à la croisée de la "crise" de l'éducation, de l'avachissement de la psychiatrie, de la surenchère technologique, de la politique gestionnaire et du changement de nature de l'immigration. Les institutions de soin et d'éducation, censées former et accompagner des individus libres et responsables, deviennent progressivement des fabriques de barbares.

    Sofia, animatrice, institutrice puis psychopédagogue expérimentée, décrit cette catastrophe permanente avec la justesse des praticiens de base pour en appeler à la renaissance de l’intérêt collectif et la fin de la bêtise savante.

    heretiques.fr


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    L'univers médico-social est peut-être la pointe avancée de cette déliquescence, à la croisée de la "crise" de l'éducation, de l'avachissement de la psychiatrie, de la surenchère technologique, de la politique gestionnaire et du changement de nature de l'immigration. Les institutions de soin et d'éducation, censées former et accompagner des individus libres et responsables, deviennent progressivement des fabriques de barbares.

    Sofia, animatrice, institutrice puis psychopédagogue expérimentée, décrit cette catastrophe permanente avec la justesse des praticiens de base pour en appeler à la renaissance de l’intérêt collectif et la fin de la bêtise savante.

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  • Après la très forte polarisation de la planète lors de la guerre froide a émergé un monde multipolaire de puissances rivales. Un type particulier de régime s'est affirmé depuis une vingtaine d'années, qu'incarne singulièrement l'Iran des Mollahs, la Russie poutinienne et la Turquie d’Erdogan. Personnifiées par un leader qui enrégimente les institutions, ces nations qui se rêvent empires sont hantées par leur mission millénariste de domination universelle nourrie par une passion de revanche historique. Leur actualité géopolitique brûlante et croissante les place au cœur des grands déséquilibres du carrefour du monde.

    Hamit Bozarslan, historien et sociologue du fait politique, les nomme les "anti-démocraties" et présente leurs dynamiques mêlant volonté totalitaire et nostalgie d'une grandeur impériale, sociétés assommées et milices paramilitaires, vide culturel et haine inépuisable de l'altérité occidentale.

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    Hamit Bozarslan, historien et sociologue du fait politique, les nomme les "anti-démocraties" et présente leurs dynamiques mêlant volonté totalitaire et nostalgie d'une grandeur impériale, sociétés assommées et milices para-militaires, vide culturel et haine inépuisable de l'altérité occidentale.

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  • Depuis le putsch bolchevique d'octobre 1917 en Russie, un nouveau type de militant mine les sociétés : les stalino-gauchistes. Habités par le déni passionné des dévastations communistes et renouvelant sans cesse leur chantage aux bons sentiments, ils instillent partout leurs réflexes totalitaires. On les retrouve aujourd'hui dans ce que l'on entend par "wokes" ou "progressistes", militants du genre ou pro-immigration, islamo-gauchistes ou écologistes radicaux, néo-féministes ou anti-flics. Pour comprendre leur dynamisme et leur audience, il faut se plonger dans leur généalogie historique, examiner leurs ressorts idéologiques et leurs procédés politiques, mettre à jour leurs motivations authentiquement religieuses et même millénaristes.

    Les aspects les plus saillants de ces mouvances lugubres sont décortiqués et dénoncés par Guy Fargette depuis quarante ans, érudit autodidacte, militant inlassable de l'émancipation et voix méconnue dans le débat public qu'il serait urgent de sortir de la confidentialité.

    heretiques.fr


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    Les aspects les plus saillants de ces mouvances lugubres sont décortiqués et dénoncés par Guy Fargette depuis quarante ans, érudit autodidacte, militant inlassable de l'émancipation et voix méconnue dans le débat public qu'il serait urgent de sortir de la confidentialité.

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  • L’islam est-il "l’islamisme au repos", comme l’affirmait Ferhat Mehnni ? Ou n’est-il pas plutôt, comme l’énonçait Fouad Zakariya, "rien d’autre que ce qu’en font les musulmans" ? Comment décrire le monde arabo-musulman bousculé depuis trois siècles par une modernité alors triomphante, mais aujourd’hui en déclin ? Quelles relations le « sujet arabo-musulman » entretient-il avec cet Occident, cette Europe, cette France qui semblent à la fois haïs et adulés ? Faut-il distinguer immigration et migrations ? Qui émigre d’Algérie, pourquoi, comment sont vus les « émigrés » et comment ces départs sont-ils vécus par ceux qui restent ? La pensée d’Ibn Khaldoun, penseur de la mécanique impériale, peut-elle nous aider à lire la situation actuelle ?

    Ces questions tissent nos conversations, échevelée, avec Boualem Sansal, écrivain algérien connu et reconnu, pourfendeur du totalitarisme musulman, grand critique du nœud œdipien franco-algérien, et esprit libre.

    heretiques.fr


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