Episodit

  • L’effet Tiffany est un phénomène fascinant qui illustre à quel point notre perception du passé peut être biaisée. Il se manifeste lorsqu’on croit, à tort, qu’un élément ou un concept appartient à une époque bien plus récente que celle où il a réellement émergé. 


    Mais d’où vient ce nom de « Tiffany Effect » ? Eh bien, de Jo Walton, écrivain de science-fiction. C’est elle qui a inventé le terme, inspiré du prénom Tiffany. La plupart des gens pensent que Tiffany est un nom moderne alors qu’en réalité il vient de l'ancien nom Théophanie, dont les origines remontent au XIIe siècle. 

    Prenons un autre exemple courant : les mammouths et les pyramides d’Égypte. Beaucoup de gens ont du mal à concevoir que des mammouths laineux, animaux emblématiques de la préhistoire, existaient encore lorsque les pyramides ont été construites. Pourtant, des mammouths vivaient sur l’île Wrangel, dans l’Arctique, jusqu’en 2000 av. J.-C., soit plusieurs siècles après la construction de la Grande Pyramide de Gizeh. Notre surprise face à cette coïncidence découle de l’effet Tiffany : nous avons tendance à compartimenter l’histoire en périodes distinctes, oubliant que certaines évolutions se chevauchent.


    Ce biais est en grande partie alimenté par nos systèmes éducatifs, nos récits culturels et nos représentations médiatiques, qui simplifient l’histoire pour mieux la rendre compréhensible. Nous imaginons souvent le passé comme une succession linéaire d’événements et d’époques bien délimitées. Mais la réalité historique est beaucoup plus complexe : des cultures et des phénomènes apparemment éloignés dans le temps ou dans l’espace peuvent avoir coexisté.


    L’effet Tiffany souligne l’importance de questionner nos intuitions historiques. Il nous invite à adopter une approche plus nuancée du passé, où les catégories rigides cèdent la place à une vision plus fluide. Ce biais ne se limite pas à l’histoire ancienne : il peut s’appliquer à des concepts modernes, comme l’apparition des technologies ou des modes de pensée. Par exemple, les premiers brevets pour des voitures électriques datent du XIXᵉ siècle, bien avant l’ère des voitures à essence.


    En somme, l’effet Tiffany est une leçon d’humilité face à l’histoire. Il nous rappelle que nos certitudes peuvent être trompeuses et que le passé, loin d’être figé, est un enchevêtrement complexe où l’ancien et le moderne se croisent souvent de manière inattendue.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Dans l’Égypte antique, les nains occupaient une place étonnamment respectée dans la société, une situation qui contraste avec la marginalisation qu’ils ont connue dans d’autres cultures. Leur statut privilégié s’explique par un mélange de croyances religieuses, de perception sociale et de compétences professionnelles uniques.

     

    Les Égyptiens voyaient souvent les nains comme des êtres bénis par les dieux. En raison de leur apparence physique particulière, ils étaient considérés comme ayant une proximité spéciale avec le divin. Cette croyance était renforcée par leur association avec plusieurs divinités égyptiennes. Le dieu Bès, souvent représenté comme un nain, était une figure protectrice, associée à la maison, à la musique, à la danse et à la protection des femmes et des enfants. Cette association conférait aux nains une aura sacrée et un rôle spirituel important.

     

    Socialement, les nains étaient intégrés et souvent très respectés. Contrairement à d’autres civilisations où ils étaient moqués ou ostracisés, les Égyptiens leur attribuaient des rôles valorisés. Certains travaillaient comme orfèvres, artisans ou gardiens des trésors royaux, des positions exigeant une grande habileté et une loyauté indéfectible. Leur petite stature les rendait particulièrement aptes à certaines tâches minutieuses, notamment dans la confection de bijoux ou la gestion des biens précieux.

     

    Les nains étaient également présents à la cour des pharaons, où ils occupaient des rôles prestigieux comme danseurs ou musiciens. Ces fonctions, bien que festives, avaient une dimension cérémonielle importante dans une culture où la musique et la danse étaient intimement liées aux rites religieux et au pouvoir royal. Être proche du pharaon signifiait jouir d’un statut élevé et d’un grand respect dans la société.

     

    Le papyrus égyptien, ainsi que des inscriptions sur les tombes, montrent que les nains recevaient parfois des honneurs exceptionnels, comme des sépultures dans des tombes dignes des élites. Leur statut élevé perdurait souvent même après leur mort, preuve que leur rôle dans la société égyptienne était profondément ancré.

     

    En somme, les nains de l’Égypte antique n’étaient pas seulement tolérés, mais souvent vénérés. Cette reconnaissance unique découle à la fois de leur association avec le sacré et de leurs contributions significatives à la société. Leur histoire témoigne d’une vision du monde où les différences physiques étaient parfois perçues comme des dons, et non comme des limites.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Puuttuva jakso?

    Paina tästä ja päivitä feedi.

  • Le Pont-Neuf, littéralement "pont neuf", est aujourd'hui le plus ancien pont encore debout à Paris. Pourtant, son nom pourrait prêter à confusion. Pourquoi ce pont, inauguré en 1607, porte-t-il un nom qui évoque la nouveauté, alors même qu'il traverse les siècles depuis plus de 400 ans ? La réponse réside dans l'histoire et l'urbanisme de Paris.

     

    À la fin du XVIe siècle, Paris comptait déjà plusieurs ponts traversant la Seine, mais ces ouvrages étaient bien différents de ce que nous connaissons aujourd'hui. La plupart des ponts étaient étroits et bordés de maisons, parfois si encombrés que la circulation en devenait difficile. Ces habitations fragiles, souvent en bois, présentaient un risque élevé d'incendie et rendaient l'entretien des ponts compliqué.

     

    Henri III, puis Henri IV, décidèrent de construire un nouveau pont pour moderniser la ville et faciliter les déplacements. Contrairement à ses prédécesseurs, ce pont devait être large, solide et dégagé de toute habitation. Cette idée novatrice pour l'époque donna son nom au Pont-Neuf : il incarnait une rupture avec les anciens ponts parisiens.

     

    Le Pont-Neuf est aussi le premier pont de Paris à offrir des trottoirs pour piétons, une innovation importante qui annonçait un urbanisme plus pensé pour les habitants. Ce pont devint rapidement un lieu de promenade, d'échange et de vie sociale. Les sculptures de mascarons qui ornent le pont, représentant des visages grotesques, participaient également à sa singularité et renforçaient son caractère unique dans la capitale.

     

    Lors de son inauguration en 1607 par Henri IV, le Pont-Neuf symbolisait la modernité et la puissance du royaume. Il reliait les deux rives de la Seine tout en passant par la pointe de l'Île de la Cité, un emplacement stratégique au cœur de Paris. Ce lien entre tradition et innovation marqua profondément l'imaginaire collectif et assura au Pont-Neuf une place spéciale dans l'histoire.

     

    Aujourd'hui encore, le nom de "Pont-Neuf" rappelle ce moment où Paris se réinventa, modernisant ses infrastructures tout en s'affirmant comme une capitale à la pointe de l'urbanisme. Une nouveauté devenue intemporelle, à l’image de cette ville riche de son passé et tournée vers l’avenir. 


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • La "coutume de la mer" désigne un ensemble de règles, pratiques et traditions qui régissaient la navigation, le commerce maritime, et parfois les relations entre marins et marchands au Moyen Âge. Ces usages, largement non écrits à l'origine, sont devenus une base fondamentale pour le droit maritime moderne.

    Origines et contexte historique


    Dans l’Antiquité, des civilisations comme celles des Phéniciens, des Grecs et des Romains avaient déjà développé des règles pour encadrer les activités maritimes. Mais c’est au Moyen Âge, avec l’essor du commerce maritime en Méditerranée et en Atlantique, que les "coutumes de la mer" prirent forme. Ces usages répondaient à des besoins pratiques : arbitrer les conflits entre commerçants, assurer la sécurité en mer, et garantir une certaine équité dans les échanges.


    Les grandes cités portuaires, comme Gênes, Venise, Barcelone ou plus tard les ports de la Hanse, jouèrent un rôle clé dans la codification de ces pratiques. Des écrits comme le Livre du Consulat de la Mer (Barcelone, XIVᵉ siècle) ou les Rôles d'Oléron (France, XIIᵉ siècle) témoignent de l’universalisation progressive de ces règles.


    Principes fondamentaux

    Les coutumes maritimes incluaient plusieurs principes essentiels :

    1.Sécurité de l’équipage et des navires : Les marins étaient tenus d’agir pour la sécurité collective. Par exemple, en cas de naufrage imminent, l’abandon de cargaisons pour alléger le navire était réglementé.

    2.Répartition des responsabilités : Ces règles définissaient qui était responsable en cas de perte ou de dommage (capitaine, armateur, marchand).

    3.Partage des profits et des risques : Les marins, bien que subalternes, pouvaient recevoir une part des profits du voyage, tandis que les pertes étaient réparties entre les investisseurs.

    4.Justice en mer : Le capitaine disposait d’un pouvoir judiciaire limité pour résoudre les litiges à bord.

    Aspects légendaires et sombres


    La "coutume de la mer" inclut aussi des aspects mythiques et tragiques, comme le recours au tirage au sort pour décider qui serait sacrifié en cas de famine extrême. Ces récits, immortalisés dans des légendes maritimes, reflètent les défis d’une vie en mer rude et souvent impitoyable.

    Héritage


    Les coutumes de la mer ont influencé le droit maritime moderne. Elles témoignent de la nécessité de règles universelles dans un domaine où les distances et les cultures s’effacent devant les impératifs de survie et de commerce.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire de Maurice de Sully, un homme dont la vision a littéralement redessiné le visage de Paris. Vous le connaissez peut-être sans le savoir : il est à l’origine de l’un des monuments les plus emblématiques du monde, la cathédrale Notre-Dame de Paris.


    Un humble début


    Maurice de Sully voit le jour vers 1120, dans une modeste famille à Sully-sur-Loire, en pleine campagne française. Rien ne prédestinait cet enfant d’origine modeste à marquer l’Histoire. Et pourtant, grâce à son intelligence et à sa détermination, il parvient à étudier à Paris, le centre intellectuel de l’Europe médiévale. Il excelle, gravit les échelons de l’Église, et en 1160, il devient évêque de Paris. Cette ascension exceptionnelle, dans une société où les barrières sociales sont immenses, est déjà fascinante en soi.


    Le bâtisseur visionnaire


    Mais Maurice ne se contente pas d’être un simple administrateur religieux. Dès le début de son épiscopat, il se lance dans un projet colossal : construire une nouvelle cathédrale. À l’époque, Paris est en plein essor. La ville, centre politique et spirituel, mérite un lieu de culte à sa mesure. Maurice imagine une cathédrale gothique, lumineuse et monumentale, un chef-d’œuvre d’audace architecturale.


    En 1163, la première pierre de Notre-Dame est posée. C’est un chantier titanesque qui mobilise des milliers d’artisans, et Maurice supervise tout, avec l’idée de faire de cette cathédrale non seulement un lieu de prière, mais aussi un symbole de la grandeur de Paris et de la foi chrétienne.


    Un réformateur et un pédagogue


    Maurice de Sully n’était pas seulement un bâtisseur. Il était aussi un homme de foi, profondément engagé dans la réforme de l’Église. Il dénonçait les abus du clergé et s’efforçait de rendre la religion accessible. Il encouragea l’usage du français, alors en plein développement, pour prêcher et écrire, touchant ainsi un public plus large.


    Un héritage immortel


    Aujourd’hui encore, Notre-Dame est l’un des monuments les plus visités au monde, un héritage qui nous rappelle la vision de Maurice de Sully. À travers sa vie, on voit comment un homme peut transcender ses origines et laisser une empreinte indélébile dans l’Histoire. Maurice de Sully, c’est l’incarnation du pouvoir d’une idée et d’une foi inébranlable.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • L'idée que les peuples dits "barbares" utilisaient des substances psychoactives avant les combats trouve ses racines dans des découvertes archéologiques récentes. Une étude publiée en novembre 2024 dans la revue *Praehistorische Zeitschrift* a mis en lumière des artefacts découverts sur 116 sites archéologiques en Scandinavie, Allemagne et Pologne. Ces objets, ressemblant à de petites cuillères attachées aux ceintures de guerriers, mesurent entre 40 et 70 millimètres de long, avec un bol concave ou un disque plat de 10 à 20 millimètres de diamètre. Leur association systématique avec des équipements militaires suggère qu'ils servaient à doser précisément des substances stimulantes avant les batailles.

     

    Les peuples germaniques de l'époque romaine avaient accès à diverses plantes aux propriétés psychoactives, telles que le pavot, le houblon, le chanvre, la jusquiame, la belladone et certains champignons. Ces substances pouvaient être consommées sous forme de poudre ou dissoutes dans des liquides, comme l'alcool. L'utilisation de ces stimulants aurait permis aux guerriers d'augmenter leur endurance, de réduire la peur et le stress liés aux affrontements, et de se préparer mentalement aux combats.

     

    Cette hypothèse est renforcée par des découvertes antérieures montrant que d'autres cultures, y compris la Grèce et Rome antiques, utilisaient des substances psychoactives à des fins similaires. Cependant, les preuves directes de telles pratiques chez les peuples "barbares" étaient jusqu'à présent limitées. Les artefacts récemment étudiés offrent donc un nouvel éclairage sur les rituels et préparations guerrières de ces sociétés.

     

    Il est important de noter que l'utilisation de ces substances nécessitait une connaissance précise des dosages pour éviter des effets indésirables ou dangereux. Les "cuillères" découvertes auraient ainsi permis de mesurer avec exactitude les quantités appropriées à consommer, minimisant les risques de surdosage.

     

    En conclusion, les découvertes archéologiques récentes suggèrent que les guerriers des peuples dits "barbares" utilisaient des substances psychoactives pour se préparer aux combats. Cette pratique, attestée par la présence d'outils de dosage spécifiques, reflète une connaissance approfondie des plantes et de leurs effets, ainsi qu'une stratégie visant à optimiser les performances sur le champ de bataille.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • "Suffragetto" est un jeu de société créé au début du XXᵉ siècle par les suffragettes britanniques. Conçu comme un outil militant et éducatif, il reflétait les luttes du mouvement pour le droit de vote des femmes en Grande-Bretagne, tout en mettant en lumière les tensions avec les autorités de l'époque.

    Le contexte historique


    Au début du XXᵉ siècle, les suffragettes, membres de groupes comme la Women's Social and Political Union (WSPU) fondée par Emmeline Pankhurst, menaient une lutte acharnée pour obtenir le droit de vote des femmes. Leur combat incluait des manifestations, des grèves de la faim, des discours publics et des actions spectaculaires, souvent réprimées violemment par la police.


    C'est dans ce climat de militantisme que "Suffragetto" a vu le jour, probablement vers 1910-1912. Le jeu incarnait la créativité des suffragettes dans leur combat pour sensibiliser le public et diffuser leur message.


    Les règles et l’objectif du jeu

    Le plateau de "Suffragetto" représente un affrontement stratégique entre deux camps : les suffragettes et la police britannique. L’objectif des suffragettes est d'organiser une manifestation devant la Chambre des communes, symbole du pouvoir politique, tout en évitant les arrestations policières. Les policiers, eux, cherchent à arrêter les suffragettes et à les emprisonner dans Holloway, célèbre prison londonienne où de nombreuses militantes furent détenues.

    Le jeu fonctionne comme une simulation stratégique, où chaque joueur doit gérer ses ressources et ses mouvements pour atteindre son objectif. La dynamique du jeu, qui oppose militantisme et répression, reproduit avec humour et tact les défis réels auxquels les suffragettes faisaient face.


    Un outil de propagande subtile

    "Suffragetto" était bien plus qu’un jeu de société : il s'agissait d'un outil de propagande féministe. En permettant aux joueuses et joueurs de se glisser dans la peau des suffragettes, il sensibilisait le public à leur cause tout en dénonçant la brutalité policière.


    Un trésor historique redécouvert

    Longtemps oublié, "Suffragetto" a refait surface grâce aux recherches historiques et aux passionnés de jeux anciens. Une copie du jeu est aujourd'hui conservée au Musée de Londres. Il est considéré comme un exemple unique d'activisme ludique, alliant humour et stratégie pour servir une cause majeure.

    En résumé, "Suffragetto" incarne la créativité et la détermination des suffragettes, transformant un jeu de société en une arme pacifique mais percutante dans leur quête pour l'égalité.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Chaque décembre, un majestueux sapin de Noël trône à Trafalgar Square, au cœur de Londres. Ce n’est pas un simple arbre : il provient de Norvège, une tradition annuelle chargée d’histoire qui remonte à la Seconde Guerre mondiale.


    Un geste de gratitude historique

    En 1940, la Norvège fut envahie par les troupes nazies. Face à cette occupation, le roi Haakon VII et le gouvernement norvégien s’exilèrent à Londres. Depuis la capitale britannique, ils dirigèrent la résistance norvégienne et maintinrent le lien avec leur peuple. L’Angleterre joua un rôle crucial en offrant un refuge et en soutenant la lutte norvégienne contre l’occupant.


    Pour exprimer leur gratitude, la ville d’Oslo envoya en 1947 un premier sapin à Londres. Ce geste symbolisait la reconnaissance norvégienne pour l’aide précieuse et le partenariat forgé durant ces années sombres. Depuis, chaque année, un sapin est offert comme un témoignage d’amitié durable entre les deux nations.


    Un symbole fort, mais non sans péripéties

    Le sapin, un épicéa sélectionné avec soin, provient des forêts norvégiennes. Il est généralement âgé de 50 à 60 ans et mesure une vingtaine de mètres. Son voyage de Norvège jusqu’à Trafalgar Square est long et parfois semé d’embûches. Entre les défis logistiques, les conditions météorologiques et les moqueries occasionnelles, son arrivée est parfois perçue comme un feuilleton.


    En effet, certains Britanniques trouvent l’apparence du sapin décevante, soulignant ses branches clairsemées ou son allure modeste. Les commentaires ironiques sur les réseaux sociaux et dans les médias britanniques ajoutent une touche d’humour à cette tradition. Pourtant, ces critiques légères n'entachent pas la valeur symbolique de l'arbre.


    Un message d’unité et d’espoir

    Chaque année, l'illumination du sapin est accompagnée d’une cérémonie, rassemblant Londoniens, Norvégiens et touristes. Au-delà de son rôle de décoration festive, l’arbre incarne un message d’unité, de gratitude et d’espoir, rappelant l’importance des alliances même dans les temps les plus sombres.

    Ainsi, le sapin de Trafalgar Square n’est pas qu’un simple cadeau : il est le reflet d’une amitié durable entre deux nations, née dans les épreuves, et célébrée chaque année dans l’esprit de Noël.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - Qui ne se souvient d'avoir un jour, sur les bancs de l'école, étudié le théorème de Pythagore ? Pour ceux qui l'auraient oublié, il indique que le carré de la longueur de l'hypoténuse d'un triangle rectangle, autrement dit son plus grand côté...

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - Léonard de Vinci était l'incarnation même de ces hommes de la Renaissance, dont le savoir et la curiosité étaient universels. Car l'auteur de la "Joconde" n'était pas seulement un grand peintre, il brilla tout autant comme ingénieur, scientifique, archite

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - Avec Danton, Mirabeau et Marat, Maximilien Robespierre est sans conteste l'une des grandes figures de la Révolution française. Né en 1758, dans le nord de la France, il fait des études de droit et devient avocat.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - Transmise par une bactérie découverte au début du XXe siècle, la syphilis est une maladie sexuellement transmissible qui, aujourd'hui encore, infecte des millions de personnes dans le monde.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - Dans la mémoire collective, Jules César demeure l'un des principaux dirigeants de la Rome Antique. Il serait l'auteur d'un mot historique célèbre : "Toi aussi mon fils !".

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - L'un des épisodes décisifs de la Seconde Guerre mondiale se joue, en cette fin mai 1940, sur les plages du nord de la France. Lancés depuis le 10 mai à l'assaut de leurs adversaires, les blindés allemands, appuyés...

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - Aujourd'hui encore, le Parthénon, dressé sur l'acropole d'Athènes, demeure l'emblème de la ville et l'un des plus précieux témoignages de l'art antique.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - Dans les années 1950, une équipe de scientifiques découvre, en Irak, des squelettes d'hommes, de femmes et d'enfants, datant d'environ 45.000 ans. Ce sont des Néandertaliens. Un détail retient aussitôt l'attention d'un des chercheurs.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - On sait qu'au Moyen-Âge, on s'en remettait parfois au jugement de Dieu pour prononcer un verdict. On appelait "ordalie" cette curieuse procédure judiciaire. Il en existait plusieurs formes.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Rediffusion - En 1787, le gouverneur du Sénégal sauve un petit garçon de cinq ans de l'esclavage et l'envoie à Marie-Antoinette. La Reine n'apprécie guère qu'on lui fasse ainsi "cadeau" d'un enfant, arraché à son milieu familial et à son pays.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Sur les routes antiques, certaines pierres étaient blanches pour une raison très pratique : elles facilitaient la navigation nocturne. Ces pierres réfléchissaient la lumière de la lune ou des torches, rendant les routes plus visibles pour les voyageurs, les chariots et les animaux. Cette technique ingénieuse montre à quel point les anciens avaient une compréhension avancée de l’ingénierie et de la logistique.

     

    Les routes antiques étaient vitales pour les échanges commerciaux, militaires et culturels. Elles traversaient des régions parfois désertiques ou forestières, où l’obscurité totale rendait le voyage dangereux. En choisissant des pierres blanches, souvent des calcaires clairs ou du marbre, les ingénieurs romains, grecs ou mésopotamiens amélioraient la sécurité et l’efficacité des déplacements nocturnes.

     

     Les routes de l’Antiquité : merveilles d’ingénierie

     

    Les routes antiques, particulièrement celles construites par les Romains, étaient des chefs-d’œuvre d’ingénierie. La plus célèbre d’entre elles, la Via Appia, reliait Rome au sud de l’Italie sur près de 500 km. Conçues pour durer, ces routes étaient composées de plusieurs couches :

     

    1. La couche de fondation : de grosses pierres pour stabiliser le sol. 

    2. Une couche intermédiaire : de gravats pour assurer la solidité. 

    3. Une surface de roulement : des pavés ou des dalles soigneusement ajustés.

     

    Les routes romaines étaient légèrement bombées au centre pour permettre l’écoulement de l’eau, évitant ainsi les inondations et les dégradations.

     

     Des routes pour relier un empire

     

    L’efficacité des routes romaines était telle qu’elle devint un outil essentiel de l’expansion de l’Empire. Les légions pouvaient se déplacer rapidement, et les commerçants, messagers et voyageurs bénéficiaient d’un réseau fiable. Ces routes étaient souvent jalonnées de bornes milliaires, indiquant les distances et servant de points de repère.

     

     Les routes antiques aujourd’hui

     

    Certaines routes construites il y a plus de 2000 ans sont encore visibles, témoignant de leur qualité exceptionnelle. Elles ont inspiré les infrastructures modernes et restent un symbole de l’ingéniosité humaine.

     

    Ainsi, ces pierres blanches, apparemment simples, illustrent le soin apporté par les anciens à chaque détail de leurs routes. Elles rappellent que l’innovation ne réside pas seulement dans les grandes inventions, mais aussi dans les petites solutions pratiques qui facilitent la vie quotidienne.

     

     

     


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.