Episodit

  • « Un poème est debout sur une page »

    « Je pense qu’on peut retrouver les gens qu’on aime de toutes sortes de façons. »

    La poésie en est une. Suivre Annie Lafleur de l’histoire du cycle de ses recueils « Rosebud », « Bec-de-lièvre », « Ciguë » et « Puberté » parus chez le Quartanier aux saisons de son écriture, faire du livre un cadre que l’on suit et dont on sort avec les mots qui s’y couchent.

    Annie Lafleur explique « asseoir le nid du livre sur quelque chose de concret pour avoir ensuite le champ libre », un champ dont nous explorons le rythme à travers cet électrocardiogramme du poème. Extrasystoles, arythmie, chercher le pouls, trouver la voix, sentir le corps. Côté écriture, côté lecture. Suivre, se laisser dépasser, revenir dans la course des mots, lâcher prise par la poésie.

    Puberté. Ciguë. Annie Lafleur évoque ce « féminin doublement muet » que la poésie révèle.

    Annie Lafleur vous invite à lire Joyce Carol Oates (Reflets en eau trouble), Sam Shepard, Richard Ford, Ariana Reines (Mercury, A sand book), Chantal Akerman (Ma mère rit) et Diana Atkinson (Strip).

    « Je ne prends pas le lecteur par la main, je le tire par les cheveux »

    Merci Annie Lafleur. Entretien réalisé par Camille Lucidi, disponible en podcast audio et video.


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  • « c’est souvent des états de vertige qu’on part parce que c’est là qu’est la littérature »

    Prendre le départ de ce vertige pour esquisser les contours d’un podcast en compagnie de Sylvain Prudhomme autour de son dernier livre « L’Enfant dans le Taxi » paru aux Editions de Minuit.

    Saisir la force des initiales, d’une lettre à l’être, voir dans chacune le reflet d’une histoire, esquisser celles de ses romans de « Là, avait dit Bahi » à « Par les Routes », en passant par « Légende », « Les Grands », « Les Orages », ou « L’Affaire Furtif » tous parus dans la collection l’Arbalète aux Editions Gallimard ou encore Photomatons paru aux Editions L’Usage.

    Derrière les lettres, entendre les voix. Celles qui donnent à ressentir « le roman familial » par leurs paroles et leurs silences. Celles des lectures au festival Effractions ou encore à la Maison de la Poésie qui font de la littérature un voyage entre écrit et sonore. Celles qui permettent à un texte d’atteindre d’autres êtres par la rencontre de deux langues.

    « Pour moi la vérité, la nécessité du livre et sa force viennent du fait de s’être abandonné au courant »

    Sylvain Prudhomme vous invite à lire « Ceux qui appartiennent au jour » d’Emma Doude van Troostwijk (Editions de Minuit) et « Charrue Tordue » d’Itamar Vieira Junior, traduit par Jean-Marie Blas de Roblès (Editions Zulma)

    Merci Sylvain Prudhomme. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 15 mai 2024.


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  • Puuttuva jakso?

    Paina tästä ja päivitä feedi.

  • « Le roman est le lieu de la question » souligne Titiou Lecoq. Après plusieurs essais comme « Le couple et l’argent » et « Les grandes oubliées », Titiou Lecoq réinvestit ce champ avec « Une époque en or » paru chez L’Iconoclaste.

    Quel est le pouvoir de l’imaginaire sur la réalité? Comment est-ce que l’on crée un cercle vertueux autour des thématiques qui nous sont chères? Enregistré en avril dernier à la librairie Faits Maison, rue Jacob à Paris, Titiou Lecoq partage ce qui anime son écriture, distingue son approche du roman et de l’essai et explique ce qui a nourri la construction d’ « Une époque en or ».

    Merci Titiou Lecoq et merci aux Editions L’Iconoclaste pour leur accueil chez Faits Maison.

    Entretien réalisé par Camille Lucidi le 30 avril 2024


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  • Rendez-vous 2 chemin des ânes à Montigny St Barthélemy les 11, 12 et 13 juillet prochain et dans deux autres lieux pour La Vacance poétique de la Perle. La Perle, c’est une ferme de poésie pulsée créée par Anna Serra qui nous tend, aux côtés de Marco Caccialupi, photographe, les graines de leur rendez-vous annuel pour « vivre la poésie dans ses recherches multiples, dans ses identités multiples dans ses lyrismes différents ou non-lyrismes. »

    Qu’est-ce que la poésie pulsée? Qu’est-ce que la vacance poétique qui regroupe des duos de poétesses-poètes et musiciennes-musiciens dans trois lieux de Bourgogne Franche-Compté? Qui est cette caravane littéraire, la Sérendipe, qui accompagne le voyage de toutes celles et ceux qui créeront « le poème » de la troisième édition du festival?

    Anna Serra et Marco Caccialupi nous racontent, La Perle, ses lieux, ses temps, ses métamorphoses, ses lumières, ses ombres, la manière dont les rencontres font surgir ce pouls, le nôtre et celui du monde, ce « Le rythme qui fait passer l’émotion. »

    « Le livre n’est pas le seul destinataire du poème ».

    Appel aux bénévoles: La Vacance poétique de la Perle a besoin de vous! Allez à leur rencontre:

    https://la-perle.org/ ou écrivez-leur: [email protected].

    Festival La Vacance :

    Direction : Anna Serra

    Développement économique : Marion Pancrazi

    Communication : Claire Sistach

    Design graphique : Mathilde Bougard

    Photographe : Marco Caccialupi

    Merci Anna et Marco.

    Entretien réalisé le 29 mai 2024 par Camille Lucidi.


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  • Puisque Stève Wilifrid Mounguengui se présente comme un enfant du fleuve, c’est à bord de notre bateau ivre de ses livres que je vous invite à embarquer aujourd’hui. De « Tu as fait de moi celui qui enjambe le monde » (Editions du Mauconduit) à « Cahiers d’adieu à la Mélancolie » (La Kainfristanaise) en passant par « L’énigme des ruines » (La Kainfristanaise), l’écrivain nous entraine, de la source qui jaillit aux méandres du fleuve dans un voyage vers les fleuves de la terre et de la vie, puisque ces eaux se confondent. Elles nous façonnent, elles nous habitent, elles nous animent.

    Si pour Stève Wilifrid Mounguengui « l’oubli c’est la mort de la mort » il nous invite à considérer « la ruine » comme « la trace, le murmure, la parole laissée » qu’elle soit d’encre, de papier ou de pierre.

    Stève Wilifrid Mounguengui vous invite à lire « D’où vient la rage » d’Oxik paru chez la Kainfristanaise et « Je suis l’homme aussi » d’Emné Nasereddine, dessins de Poline Harbali paru chez L’Appeau-strophe

    Je remercie Stève Wilifrid Mounguengui pour cet échange ainsi qu’Agnès Cornélie, la libraire de la librairie Calypso qui a abrité ce voyage entre ses murs 32 rue Gassendi dans le 14e arrondissement de Paris.

    Entretien réalisé par Camille Lucidi le 17 avril 2024.


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  • « Un romancier qui aime écrire des romans historiques doit créer un décor véridique et surtout, s’en abstraire. » Theresa Révay révèle à travers « Ce parfum rouge » paru chez Stock toutes les dimensions qui habitent son travail - intime et collectif, fiction et histoire - que les sens relient à travers le monde de la parfumerie pour donner du sens aux mots.

    Si c’est « l’histoire qu’elle s’interdisait d’écrire » étant donné sa proximité familiale avec deux des personnages du roman, Theresa Révay nous raconte comment elle a trouvé la clé qui lui a fait entendre les voix de ses protagonistes et du monde de 1934 entre Paris, Lyon et Moscou, un monde qui s’apprête à basculer.

    « L’écrivain doit utiliser cet orgue-là à lui des mots pour donner une musique à son lecteur. »

    Je remercie Theresa Révay pour le partage de cette musique et l’Hôtel Pont Royal Paris d’avoir accueilli merveilleusement notre rencontre.

    Hasard et bonheur des rencontres, merci Theresa d’avoir fait revivre lors de l’enregistrement de cette rencontre l’Hôtel Pont Royal des années 1980-1990. Les lieux comme les âmes ont une mémoire, merci d’en être à l’écoute et de la transmettre avec votre enthousiasme.

    Entretien réalisé par Camille Lucidi le 15 avril 2024 à Paris.


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  • « L’essentiel est commun. » déclare Jean Hatzfeld.

    A travers « Tu la retrouveras » paru aux Editions Gallimard, l’écrivain suit le cours du Danube, « un fleuve qui a beaucoup connu la guerre » pour imaginer une fable réunissant deux fillettes, l’une juive l’autre tzigane, en 1944, trouvant refuge dans le zoo de Budapest.

    Au Littérature Live Festival de la Villa Gillet, Jean Hatzfeld explique les temps de l’écriture, du journaliste, des historiens puis des poètes et des romanciers. Il partage la manière dont on prend conscience de « ce que la guerre a pris quand la paix revient » et des effondrements qui en découlent.

    Il nous invite d’ailleurs à lire « Sarajevo Blues » de Semezdin Mehmedinović paru au Bruit du Monde avec qui il était en conversation et dont l’enregistrement est disponible sur la ligne numérique de la Villa Gillet.

    Merci Jean Hatzfeld.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 26 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • « Beaucoup d’histoires d’amour queer étaient proscrites et n’ont pas été documentées. » Wendy Delorme offre un espace où la mémoire de ces histoires dialoguent avec celles d’aujourd’hui dans « Le Chant de la Rivière » paru aux Editions Cambourakis.

    Ce roman a plongé son autrice « à l’écoute du texte » vers les voix d’une femme et d’une rivière dans la montagne. Né d’un lieu où elle a séjourné, l’épistolaire a une place de choix entre les chapitres jusqu’à l’épilogue où Wendy Delorme nous ouvre les portes de son écriture.

    Merci Wendy Delorme pour cet échange au coeur de la vie des Subsistances au Littérature Live Festival de la Villa Gillet à Lyon.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 26 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • « Il faut décrypter l’actualité par le biais de la littérature et de la fiction. Si vous n’entrez pas dans l’imaginaire d’un peuple, vous ne comprendrez pas son actualité. » souligne Sorour Kasmaï.

    Dans « Femme, Rêve, Liberté » Sorour Kasmaï déploie son travail d’autrice, de traductrice et d’éditrice en rassemblant douze écrivaines et tout autant de traductrices et traducteurs pour un recueil autour de cette question « Que signifie être une femme aujourd’hui en Iran? ».

    Douze histoires inédites portent la pluralité des voix, des vies, des expériences. Ecrites en langue persane, française, anglaise et suédoise, elles racontent les femmes Iraniennes et un mouvement d’émancipation aux racines vieilles de plusieurs siècles.

    Les livres de Sorour Kasmaï:

    Le cimetière de verre, Actes Sud

    La vallée des aigles, l’autobiographie d’une fuite, Actes Sud

    Un jour avant la fin du monde, Robert Laffont

    Ennemi de Dieu, Robert Laffont

    Merci Sorour Kasmaï

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 26 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • Entretien avec Camilla Grudova, romancière sélectionnée par Granta pour ses « Best of Young British Novelists » 2023. Une des nouvelles du livre « The Doll’s Alphabet » de Camilla Grudova est disponible au sein de la collection La Nonpareille des Editions de la Table Ronde grâce à la traduction de Nicolas Richard.

    Dans « La Reine des Souris », Camilla Grudova crée un environnement qui navigue entre le familier et l’étrange au sein d’un couple de latinistes. Dans cette conversation nous abordons le pouvoir qui réside dans le genre de la nouvelle à notre époque, les mécanismes de pensée d’une langue, la maternité au coeur du système économique actuel ainsi que sa présence au sein de nombreux évènements du Littérature Live Festival de la Villa Gillet.

    Chapitres de notre conversation:

    0:00 Une nouvelle qui voyage seule vers d’autres langues

    1:38 Le pouvoir de la nouvelle

    3:00 Les mécanismes de pensée d’une langue, le latin dans « La reine des souris »

    4:30 Transformations et maternité

    5:30 Etre mère et le système actuel

    5:55 Naviguer entre le familier et l’étrange

    6:37 Best of Young British Novelist sélection 2023

    7:20 Ateliers au littérature live festival avec son traducteur Nicolas Richard

    8:14 Productions lycéennes en lien avec le festival

    9:34 Invitation à lire « The Borrowers » de Mary Norton et à la visite de l’exposition Miyazaki au Musée de l’Imprimerie à Lyon

    Thank you Camilla Grudova.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet


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  • « Mes personnages sont des fantômes, je parle avec eux ». Jeroen Olyslaegers nous entraine dans les sillons de la peinture de son dernier roman « La Femme Sauvage » paru chez Stock et traduit par Françoise Antoine.

    Pour le Littérature Live Festival de la Villa Gillet, l’écrivain partage du Musée des Beaux-Arts de Lyon aux Subsistances qui abritent l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, ce geste qui nourrit - des études préparatoires aux derniers coups de pinceau - ses romans.

    Entrez dans notre conversation et ses chapitres:

    0:00 Lecture de Jeroen Olyslaegers de « La Femme Sauvage » (Stock)

    1:35 Littérature et peinture

    4:29 Conversation au Musée des Beaux-Arts de Lyon, entrainer les livres ailleurs

    5:53 Oubli et mémoire au sein du roman

    7:32 Point de départ de « La Femme Sauvage »

    8:01 Etudes préparatoires et tableau final

    9:01 Etre un raconteur d’histoires

    9:48 « Je suis le médium de mon livre »

    11:40 Entretenir une conversation avec son lectorat

    13:08 Invitation à lire Balzac, Flaubert et Proust

    « Ce sont les contes qui cherchent leur auteur ».

    Merci Jeroen Olyslaegers.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • Echanger avec Lisette Lombé et Cloé du Trèfle au coeur du Littérature Live Festival de la Villa Gillet où Eunice, où le premier roman de Lisette Lombé paru chez Seuil a déployé ses ailes sonores.

    Ses ailes. Ses Elles. Une « elle » aux mots puissants, une « elle » aux fréquences sensibles, lorsque Lisette Lombé et Cloé du Trèfle se rencontrent sur scène, leurs talents respectifs subliment celui de l’autre. Le corps, ce mot commun au texte et à cette enveloppe de chair, de fluides, d’organes, de désirs que nous habitons, prend relief.

    Comme l’explique Lisette Lombé, Poétesse Nationale Belge « Le corps c’est l’endroit de vie, de pulsation, de la rythmique, du souffle, des fluides, du mouvement. Parler du corps c’est le pendant du type de poésie que je défends ». Cloé du Trèfle souligne la capacité de la musique à faire surgir « des choses qu’on ne montre pas mais que l’on sent à l’intérieur. » Laissez vos corps vous guider jusqu’à Brûler Danser et Eunice dont toutes les dates sont à retrouver sur leurs sites respectifs.

    0:00 Rencontre et naissance d’une collaboration de « Brûler Danser » à « Eunice »

    1:30 Musique, poésie et roman

    3:53 Mise en mouvement des corps

    5:01 Grammaire du sonore et du corps

    6:50 La palette du son de Cloé du Trèfle

    9:28 Horizon jeunesse

    13:12 Lignées au coeur de la création et de la transmission

    17:10 Invitation à découvrir la pluralité des voix d’une anthologie

    18:09 « On ne s’excuse de rien » volume 2, L-Slam, maelstrÖm ReEvolution

    20:21 Du côté des vinyles

    Merci à Lisette Lombé et à Cloé du Trèfle.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • Que provoque en nous la fièvre?

    Qu’elle soit littéraire, amoureuse ou physique, Ia Genberg nous plonge dans cet état second dans « Les Détails » traduit par Anna Postel et paru au Bruit du Monde.

    « For me the words have to go inside and turn around and come out again »

    Quand les êtres comme les mots traversent notre vie, ils nous laissent une présence teintée d’absence. Comment travailler avec ces mots et les charger de ce qui fait notre tissu humain, nos émotions, nos souvenirs? Ia Genberg nous entraine vers son processus d’écriture de romancière qui diffère de celui de la journaliste.

    Evoquer ensemble « The disappearance of disappearing », l’impossibilité de disparaître à notre époque tandis que son roman ébauche des souvenirs faits de cette faculté, dans les années 90, à pouvoir ou voir quelqu’un disparaître de nos vies.

    Thank you Ia Genberg.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • « They think time is a line, but life is not a line. »

    Dans « Mon sous-marin jaune » traduit par Eric Boury et paru chez Christian Bourgois Editeur, Jón Kalman Stefánsson explore par l’écriture et la forme du roman notre relation au temps, la manière dont l’imagination et la réalité coexistent et créent ensemble notre regard sur le monde et notre manière de nous y projeter.

    En marge du grand entretien avec Jón Kalman Stefánsson et Eric Boury que j’ai eu le plaisir de réaliser pour le Littérature Live Festival de la Villa Gillet (à écouter ici:https://www.sondekla.com/user/event/14535 ), voici quelques questions qui abordent dans leurs chapitres la poésie, le temps, les histoires qui nous racontent par le geste de notre mémoire.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • « Un choeur d’abandonnés qui dit 'je cherche'.»

    «Un coeur d'abandonné qui dit 'je cherche'.»

    Sylvain Prudhomme nous tend les voix des 400 000 enfants nés comme M., l’un des personnages de « L’enfant dans le taxi » d’une mère allemande et d’un père soldat allié pendant la seconde guerre mondiale.

    Avant de l’écouter plus longuement sur le podcast le 21 juin, quelques questions posées à Sylvain Prudhomme au sujet des voix et des archives de « L’enfant dans le taxi » paru aux Editions de Minuit, sélectionné pour le prix Montluc Résistance et Liberté 2024 dans le cadre de la soirée du Prix au Littérature Live Festival de la Villa Gillet.

    Comme le souligne Sylvain Prudhomme en écho à la citation de Georges Hyvernaud en exergue de son roman : « Le passé s’obstine »

    0:00 Destins d’enfants

    2:38 Dire le silence qui s’installe

    6:15 La citation de Georges Hyvernaud de « La peau et les os » Editions du Scorpion 1949

    8:24 Les archives, entendre les voix qui traversent le temps

    Merci Sylvain Prudhomme.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • « C’est un roman pour aujourd’hui que je dois écrire »

    Voici ce qu’écrit et explique Murielle Szac au sujet de son roman « Tosca » paru aux Editions Emmanuelle Collas, Mention Spéciale du Prix Montluc Résistance et Liberté 2024 en marge de la soirée du Prix au Littérature Live Festival de la Villa Gillet.

    Lyon, 1944. Lyon, 2024.

    Tosca, l’opéra et l’homme dont la mémoire y est liée, exprime la volonté de liberté et de vie. Tosca continue de résonner grâce à Murielle Szac au-delà du siège de la milice Impasse Catelin où sept hommes juifs et deux résistants ont été raflés et sont détenus par la milice de Paul Touvier avant que les hommes juifs ne soient exécutés devant le cimetière de Rillieux.

    « La fiction est plus forte que le réel, la littérature est là pour redonner vie » souligne Murielle Szac.

    Invitation à lire « Le cri des femmes afghanes » établie et traduite par Leili Anvar aux Editions Bruno Doucey.

    Merci Murielle Szac.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • Transmettre la voix des graines, elles qui racontent à la fois un passé et tiennent en leur coeur un futur. « We are all related » me confie Diane Wilson et c’est ce lien que l’autrice révèle dans son roman « Les Semeuses » traduit par Nino S. Dufour paru chez Rue de L’échiquier Fiction.

    Diane Wilson partage son regard sur les graines et les histoires, les courants qui portent la vie et notre relation au monde qui affecte notre regard sur ce-dernier. A travers la langue dakhóta, Diane Wilson met en lumière une philosophie du vivant où « We are all related. »

    Thank you Diane Wilson.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • Colum McCann a ouvert l’édition 2024 du Littérature Live Festival avec son livre « American Mother » écrit avec Diane Foley traduit par Clément Baude publié par les éditions Belfond.

    « Writing should not tell you what to think », l’écrivain souligne l’importance de la littérature pour s’ouvrir aux vérités plurielles et kaléidoscopiques qui font notre monde plutôt que se laisser enfermer par une forme étroite de certitude.

    Il rappelle: « We get our voice through the voices of others », c’est pour trouver et façonner cette voix qui nous est propre que nous ouvrons des livres, échangeons dans des lieux comme la Villa Gillet, racontons des histoires dans un monde qui en a besoin.

    Thank you Colum McCann.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 21 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet.


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  • Olesya Khromeychuk a ouvert l’édition 2024 du Littérature Live Festival avec son livre « La mort d’un frère » « Death of a soldier told by his sister » traduit par Cécile Deniard paru chez Seuil. Comme nous l’explique dans cet entretien Olesya Khromeychuk, historienne, directrice de l’Institut Ukrainien de Londres, la liberté est fragile, et derrière ce mot il y a une étendue d’histoires, de vies et de voix à entendre et à rassembler.

    De 2014 à 2022, son livre témoigne de l’engagement de son frère jusqu’à sa mort en 2017 sur le front est ukrainien et du sien, de la population civile.

    « If I can, through my book, hold one grieving heart’s hand and say it is ok to feel this way then my brother is still fighting. » Thank you Olesya Khromeychuk.

    Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 21 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée par la Villa Gillet. (Toute reproduction sans accord est interdite)


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  • « Nous vivons sur la même terre, nos histoires se ressemblent ».

    A l’occasion de sa venue au Festival du Livre de Paris, j’ai eu le plaisir de retrouver et de m’entretenir avec Rita Mestokosho rencontrée au Poetik Bazar de Bruxelles.

    A travers ses recueils de poésie dont « Atiku Utei, le Coeur du Caribou » paru aux Editions Mémoire d’Encrier, Rita Mestokosho met en mouvement la parole, les corps, le vivant pour nous rappeler que « nous sommes faits de mémoire » et que « nous avons tendance à diviser mais tout est lié. »

    Au contact de cette terre qui nous porte et nous soutient, avec le ciel et la Tour Eiffel comme horizon, rejoignez-nous en cette terre poétique qui nous rassemble.

    Merci Rita Mestokosho pour l’échange, la poésie et ton chant.

    Merci Malo d’avoir été, derrière la caméra, avec nous.

    Recueil de Rita Mestokosho mentionnés pendant l’entretien:

    Atiku Utei, le Coeur du Caribou, Rita Mestokosho, Editions Mémoire d’Encrier

    Née de la pluie et de la terre, Rita Mestokosho, Editions Bruno Doucey

    Entretien réalisé le 14 avril 2024 à Paris par Camille Lucidi


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