Episodit

  • Le rêve américain a fait fantasmer plus d'un musicien sur cette planète, à commencer par moi. Au début d'LDDSM, nous nous étions inventé une histoire et des personnages tout droit tirés d'un road movie imaginaire, retraçant l'univers visuel et culturel du Sud des Etats-Unis et de la Californie, là où était né notre style de musique de prédilection : le Stoner Rock. Il y a presque 20 ans de ça, cette musique était très peu représentée en France, mais... une voix d'outre tombe résonnait déjà et un groupe avait ramené les amplis sortis du sable de la Sky Valley jusqu'à Paris: Loading Data. La première fois que j'ai entendu cette de voix, j'ai été tout simplement soufflé. Ouah, quelle classe! Ce chanteur, c'est déjà mon idole. Et il était français! Enfin plus ou moins... Et nous avons vite eu la chance de partager des scènes ensemble et de devenir amis, tellement son sourire nous appelle et nous rend heureux d'être à ses côtés. Lo, c'est comme ça que ses potes l'appellent, mais devrait on plutôt l'écrire Low, tellement ses cordes vocales descendent bas, est encore une fois, un personnage unique. Ce rêve, lui il l'a vécu. Pour de vrai. Comme dans les films. Avec les hauts et les bas qui l'accompagnent et qui ont fait de sa vie une aventure extraordinaire. Le boss du Stoner hexagonal, c'est lui. Il est le "Patrón". C'est comme ça que je l'appelle depuis plus de 15 ans maintenant et je ne suis pas peu fier de l'inspiration que ça a pu lui apporter pour créer son nouveau groupe éponyme, tellement groovy tellement sexy, tellement chaud, tellement cool, tout simplement. Lo, c'est le George Abidbol du Desert Rock à la française: l'homme le plus classe du monde. Découvrez la vie incroyable du crooner du désert, avec le nouvel épisode #7 de Sapiens Le Podcast. Bonne écoute à tous.

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  • Aux balbutiements du projet Sapiens, au-delà d'inviter à participer, certains de mes chanteurs préférés, il y avait aussi dans cette liste, des êtres chers, pour qui, au-delà de l'admiration que j'ai pour leur travail artistique, étaient aussi des personnes pour qui j'avais déjà la plus grande affection. Mat Peq, en faisant partie. Il y a parmi mes amis, certains personnages uniques au monde. Uniques de part leur talent bien sûr, mais aussi leur personnalité, leur vision du monde et de l'autre, leurs convictions, leur éthique, leur sensibilité, leur colère aussi. Mat est comme ça, je ne lui connais aucun comparatif. Mat est Mat et c'est déjà énorme. Nous nous sommes rencontré, dans ce qui pourrait ressembler à un début de blague. Un Strasbourgeois d'adoption, rencontre un Marseillais d'adoption dans un festival à Berlin. L'anecdote complète est racontée ici et elle restera toujours gravée dans ma mémoire, car il y a des rencontres qui marquent et changent une vie. Mat me fascine sur bien des points: ses textes, son attitude sur scène, la rage de sa voix et bien sûr, son coup de crayon, ou plutôt devrait on parler, de son coup de scalpel. Mat Peq, c'est le chanteur iconique du groupe culte de Punk HxC français Babylon Pression mais aussi celui qui se cache (avec trop de modestie) dernière l'illustrateur incroyable au pseudonyme d'Elvisdead. La vie de Mathieu est à l'image de toute son œuvre: sans concession, noire ou blanche. Pas de place à la demi mesure. Avec LDDSM nous avons pu profiter plusieurs fois de ses talents graphiques et comptons bien continuer à le faire, car une perle rare comme ça, ça se chérit, ça s'entretient. La colère qu'il libère sur scène ou dans ses dessins n'a d'égale que sa générosité et sa passion et c'était presque un devoir de vous le faire partager. Quand l'art est politique ou n'est pas, c'est le 6ème épisode de Sapiens le Podcast. Bonne écoute à tous.

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  • Puuttuva jakso?

    Paina tästä ja päivitä feedi.

  • Pas toujours facile de vivre dans l'ombre d'un grand frère. Encore plus dans celle de 3! Le parcours musical de Forest Pooky a démarré ainsi, dans l'ombre des "Unco", mythique groupe de Punk Rock français, ayant connu un véritable succès sur plus de 10 ans d'existence et marqué véritablement au fer rouge le paysage de la scène indé: celle du DIY. Vivre dans l'ombre, ça n'est pas forcément vivre dans le retrait, bien au contraire dans ce cas précis. Le petit frère a très vite joué un rôle prépondèrent dans le succès de ses ainés et c'est comme ça qu'il a acquis les bases de la vie sur la route. Ses concerts, ses galères, ses sacrifices aussi et quand l'heure fût arrivée de voler de ses propres ailes, l'oiseau était déjà un albatros prêt à avaler de l'asphalte comme personne. D'abord provocateur, en quête de sa propre identité musicale, puis plus apaisé avec l'expérience mais toujours "énervé", Forest est un personnage terriblement attachant et talentueux. Lorsque nous avons travaillé sur les prémices de l'album de Sapiens, son nom était une évidence. Il devait forcément être du projet. Le problème c'est que cette évidence était tellement présente, que le plus dur était de trouver LE morceau qui lui collerait sans tomber dans la facilité. Car oui, cet homme peut tout chanter. Mettez le derrière un micro, ou pas d'ailleurs, laissez le prendre ses marques et sa guitare usée, vous ouvrir son sourire et la magie opèrera dans la seconde et vous emmènera loin, très loin. Son univers est à l'image de son mode de vie, simple, généreux et profondément ancré dans le partage. J'ai rencontré Forest, aux prémices de sa carrière solo, presqu'en même temps que ses grands frères dont je ne connaissais finalement que le nom et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'a pas été le coup de foudre! Mais son talent était tel, que j'y suis retourné... plusieurs fois... Jusqu'à ce jour où j'ai découvert qui il était vraiment et où nous sommes devenus potes. Depuis, il fait presque parti de la famille LDDSM, grâce à nos différentes collaborations et je sais déjà, que l'avenir nous en réserve d'autres, car ce mec est trop bon, trop cool, trop sympa, trop drôle, pour que je n'en profite pas plus... et vous aussi! Do It Yourself, c'est le cinquième épisode de Sapiens le Podcast, consacré au génialissime Forest Pooky.

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  • La vie d'un musicien Rock indépendant n'est de loin pas toujours facile. Les galères font parties du quotidien et percer dans la musique relève bien souvent de l'exploit. Il arrive cependant des cas, où un musicien arrive à atteindre cet Eldorado et cas encore encore plus rare, à plusieurs reprises. Cela requiert une volonté de fer (et de faire), un travail acharné, de bonnes rencontres, un peu de chance (toujours), du talent et bien souvent... un pilier à ses côtés. Ce pilier, il peut être une compagne ou un compagnon, un ou une amie, une mère, un père, une sœur ou encore... un frère. Qui a-t-il de plus beau que de découvrir, puis développer et enfin professionnaliser sa passion, avec son frère? A mes yeux, peu de choses. Toutefois, il arrive que la vie soit extrêmement cruelle et injuste et amène des frères à se séparer dans la pire des circonstances. "J'ai perdu une jambe", voilà comment Math explique la perte de son compagnon de scène de toujours, Julien. J'ai rencontré les frères Dottel, au début de la carrière de Bukowski, alors que nous partagions une scène et j'ai tout de suite compris que la complicité et l'amour entre ces deux hommes allait bien au-delà de la prestation musicale galvanisante que j'avais sous les yeux. Ils n'étaient qu'une seule et même personne. Le ying et le yang. Mathieu a vécu des choses aussi formidables que tragiques avec son frère mais il n'a jamais rien pris pour acquis, ni baissé les bras. C'est encore plus remonté que jamais qu'il a décidé de reprendre sa guitare et son micro et de continuer à donner vie à Buko, et même plus encore et d'imposer définitivement le respect qu'il mérite. En l'honneur du sang, de la sueur et des larmes. "Brother in arms", c'est le 4ème épisode de Sapiens, le Podcast. Bonne écoute.

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  • S'il y a un bien, une voix, un visage, un regard, une icone, que dis-je un parrain du Metal français c'est bien lui: Reuno de Lofofora. A ces 3 mots, toute la scène sait très exactement de qui on parle. Cela va faire plus de 25 ans que je l'écoute me gueuler dessus dans les oreilles dans la langue de Molière et que j'adore ça! Reuno est pour moi le front man ultime, le leader d'un groupe qui a gardé son identité et son intégrité depuis sa première répétition en 1989 jusqu'à aujourd'hui. A la manière d'un AC/DC, Lofo avait trouvé sa formule dès son premier album et l'a toujours tenue fièrement: un mélange de Punk, de Rock, de Rap et de chansons françaises. Reuno aime les mots, jouer avec eux et ainsi, jouer avec nous. Il nous provoque, il nous buscule, il nous émeu, il nous amuse. Les textes de Reuno ont accompagné ma vie, de mon adolescence jusqu'à ma vie de père. Il a souvent réussi à mettre des mots sur mes pensées confuses, sur des sujets parfois difficiles ou très personnels. C'est toute la magie et le talent de ce personnage unique, de cet homme entier et charismatique. J'ai rencontré Reuno pour la première fois après un concert où je suis venu lui demander timidement s'il voudrait bien un jour faire un featuring pour mon groupe qui venait de naître... Un certain LDDSM... Ce featuring n'a jamais eu lieu, mais depuis, nous avons partagé la scène plusieurs fois ensemble, composé une chanson pour Sapiens, repris 2 classiques de la chanson française et surtout, nous sommes devenus potes. Et être pote avec le Parrain, c'est plutôt cool quand même. On dit toujours qu'il ne faut jamais rencontrer ses idoles et bien des fois si. Car certaines idoles sont avant tout des gens biens. Des gens, comme toi et moi. "Le Parrain à l'âme Punk", c'est le troisième épisode de Sapiens, le podcast.

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  • Julien Pras c'est avant tout une voix mais aussi une sensibilité, un univers, fait d'assemblage d'images issue de son imagination, de ses rêves, de ses lectures, parfois confuses, parfois irrationnelles et pourtant toujours cohérentes à la fin. Un monde atypique, singulier et qui pourtant peut parfois nous toucher en plein cœur. Le travail de Julien est plein de créativité et de sincérité. Il ne triche pas, il ne cherche pas à suivre les tendances, il est vrai et honnête. J'ai rencontré Julien à Paris pour la première fois, sur un festival de Stoner français et je suis tombé amoureux de Mars Red Sky à la première seconde où je les ai vu jouer. Sa voix d'ange, ses lignes de chant mystiques, son son de guitare fuzz incroyablement puissant et sa fragilité m'ont touché de plein fouet. J'ai ensuite appris à connaître la personne incroyable derrière cette grosse guitare verte un peu cheap et cette vieille pédale Big Muff, pour découvrir un artiste comme on en fait peu: exigeant, perfectionniste mais aussi terriblement sensible, généreux, humble et humain. J'ai un immense respect pour cet homme et son travail et j'ai voulu modestement lui offrir cette fenêtre d'expression pour vous le faire découvrir, car il ne laisse personne insensible. "Le colleur d'images", c'est le deuxième épisode de Sapiens le Podcast, partie 2.

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  • Julien Pras c'est avant tout une voix mais aussi une sensibilité, un univers, fait d'assemblage d'images issue de son imagination, de ses rêves, de ses lectures, parfois confuses, parfois irrationnelles et pourtant toujours cohérentes à la fin. Un monde atypique, singulier et qui pourtant peut parfois nous toucher en plein cœur. Le travail de Julien est plein de créativité et de sincérité. Il ne triche pas, il ne cherche pas à suivre les tendances, il est vrai et honnête. J'ai rencontré Julien à Paris pour la première fois, sur un festival de Stoner français et je suis tombé amoureux de Mars Red Sky à la première seconde où je les ai vu jouer. Sa voix d'ange, ses lignes de chant mystiques, son son de guitare fuzz incroyablement puissant et sa fragilité m'ont touché de plein fouet. J'ai ensuite appris à connaître la personne incroyable derrière cette grosse guitare verte un peu cheap et cette vieille pédale Big Muff, pour découvrir un artiste comme on en fait peu: exigeant, perfectionniste mais aussi terriblement sensible, généreux, humble et humain. J'ai un immense respect pour cet homme et son travail et j'ai voulu modestement lui offrir cette fenêtre d'expression pour vous le faire découvrir, car il ne laisse personne insensible. "Le colleur d'images", c'est le deuxième épisode de Sapiens le Podcast, partie 1.

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  • Poun est une bête de scène. C'est un fait. Indéniable. Indiscutable. Et Poun est un monument du Metal français. De part son approche vocale aussi viscérale que mélodique, il a su créer son propre univers et imposer sa signature au Hardcore hexagonal.

    Nous nous sommes rencontré il y a presque 10 ans par un simple selfie ensemble alors que nous partagions une scène avec nos groupes respectifs. J'étais à l'époque ce qu'on appelle un fan boy qui était déjà heureux de passer quelques minutes avec l'un des chanteurs français à l'avoir le plus influencé à ses débuts. Human Bomb fait parti de ces albums qui ont changé ma vision de la musique, qui ont marqué une véritable étape dans ma vie de musicien.

    Aujourd'hui, Poun est un ami, avec qui je créé de la musique et c'est un grand honneur pour moi.

    J'ai voulu en savoir plus sur sa vie et vous faire découvrir la formidable personne qui se cache derrière la bête. De petit chanteur de chorale catholique à front man ultime de Metal, voici le premier épisode de Sapiens, le podcast. Bonne écoute.


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