Episodit

  • Vous vous retrouvez face Ă  une salade et un brownie alors que vous ĂȘtes au rĂ©gime. Vaut-il mieux dĂ©velopper le self-control qui Ă©crasera votre impulsion Ă  cĂ©der Ă  l’appel du sucre ? Ou crĂ©er progressivement un nouvel automatisme mental qui vous fera automatiquement privilĂ©gier le meilleur pour votre santĂ© ?

    Dans ce nouvel Ă©pisode de SystĂšme 2, notre invitĂ©e rĂ©pond Ă  cette question ... et Ă  beaucoup d’autres !

    Samah Karaki est docteur en neurosciences et fondatrice du Social Brain Institute. Elle a Ă©tĂ© Research fellow Ă  l’UniversitĂ© Pierre et Marie Curie et a enseignĂ© Ă  l’institut de Psychologie de Paris Descartes. Elle s’intĂ©resse depuis plus de 10 ans Ă  la maniĂšre dont le cerveau humain cerveau apprend et Ă©volue. Sa conviction profonde : nous pouvons tous dĂ©velopper notre flexibilitĂ© mentale, pour apprendre Ă  mieux penser et Ă  mieux agir, que ce soit individuellement ou collectivement.

    Dans cet Ă©pisode Ă  la croisĂ©e des neurosciences, de la psychologie et de la philosophie, Samah Karaki et Guillaume Piard s’attaquent Ă  un enjeu fondamental de notre Ă©poque : comprendre comment nos dĂ©cisions mentales peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©es par ce qui nous entoure, et quel est le rĂŽle de notre pensĂ©e critique.

    Quelques-unes des réflexions de Samah que vous retrouverez dans cet épisode particuliÚrement riche :

    - Quand on sait que notre cerveau nous joue des tours, on peut utiliser sa puissance pour crĂ©er de nouveaux automatismes et nous amener lĂ  oĂč on veut.


    - Les trois grands obstacles Ă  la pensĂ©e critique sont notre dĂ©sir d’ĂȘtre efficient, cohĂ©rent et dans le prĂ©sent.


    - L’empathie, essentielle pour bien collaborer, a un coĂ»t mental trĂšs Ă©levĂ©.


    - Il est absurde de demander aux individus de mieux collaborer entre eux, c’est la culture dans laquelle se passe cette collaboration qu’il faut rendre plus saine.

    - La diversitĂ© est fondamentale pour Ă©viter les biais de groupe, qui sont Ă  l’origine de nombreuses erreurs de dĂ©cisions.

    - Une culture d’entreprise saine, c’est une culture dans laquelle on est inconfortable.

    - Le bonheur est neuroscientifiquement impossible : notre cerveau est cùblé pour le désir, pas pour le plaisir.


    - La meilleure chose que l’on peut apprendre aux enfants, c’est Ă  naviguer entre diffĂ©rents milieux et s’adapter, mĂȘme sans ĂȘtre d’accord avec tout.

    Et les nombreuses rĂ©fĂ©rences que vous retrouverez au fil de l’épisode :

    - Les travaux du neurobiologiste Henri Laborit

    - Le livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow (traduit en français : SystÚme 1 / SystÚme 2, les deux vitesses de la pensée)

    - Le livre de Samah Karaki, Le travail en Ă©quipe : un peu de neurosciences pour collaborer autrement

    - Les travaux de Daniel Levitin et son livre The organized mind (traduit en français : L’esprit organisĂ©)

    - Les livres de Robert Sapolsky : Why zebras don’t get ulcers et Behave : the biology of humans at our best and worst

    - L’épisode #3 de SystĂšme 2 avec Olivier Sibony

    - Le livre de Kate Pickett et Richard Wilkinson, The spirit level : why equality is better for everyone (traduit en français : Pour vivre heureux vivons égaux)

    - Le livre d’Olivier HoudĂ© : L’intelligence

    - Les travaux du généticien Albert Jacquart

    - Les ouvrages de Bell Hooks

    - Le livre d’Albert Moukheiber, Votre cerveau vous joue des tours

    - Le livre de JérÎme Pellissier : La fabrique des surdoués

  • Vous rĂ©alisez votre dĂ©claration d’impĂŽts en ligne ? Vous triez vos dĂ©chets ? Ces actions paraissent complĂštement anodines aujourd’hui mais ne l’ont pas toujours Ă©tĂ© !

    En rĂ©alitĂ©, des campagnes publiques ont Ă©tĂ© imaginĂ©es pour que nous les adoptions et qu’elles deviennent automatiques pour la majoritĂ© des Français. Ce mĂ©canisme est basĂ© sur l’utilisation de la psychologie comportementale pour amĂ©liorer l’action publique.

    Cela fait longtemps que cette approche comportementale s’est invitĂ©e au cƓur de notre administration, sans que nous en ayons forcĂ©ment conscience. Pour nous en parler, Guillaume Piard reçoit Ă  son micro Françoise Waintrop, qui est consultante en innovation publique et a travaillĂ© pendant 20 ans au cƓur de nos services publics.

    Le crédo de Françoise : mieux comprendre nos comportements des citoyens pour trouver les outils qui vont les aider à améliorer nos usages.

    Dans cet épisode, Françoise nous explique notamment :

    - L’importance de l’innovation dans le secteur public, et les diffĂ©rents leviers qui existent pour amĂ©liorer la relation entre l’Etat et les citoyens.

    - L’apport des sciences comportementales pour comprendre de point de vue des usagers, afin de pouvoir mettre en Ɠuvre des solutions et faire Ă©voluer les pratiques.

    - Pourquoi une politique publique ne peut ĂȘtre efficace que si elle se base sur la comprĂ©hension des besoins des usagers.

    - Les difficultĂ©s rencontrĂ©es pour dĂ©velopper cette approche comportementale de l’action publique, mais aussi les actions menĂ©es avec succĂšs au fil de sa carriĂšre.

    - Son point de vue sur l’utilisation du nudge dans l’action publique, et sur la maniùre de mieux faire comprendre le nudge aux citoyens.

    Françoise et Guillaume font référence :

    - Aux travaux de Daniel Kahneman et à son livre Thinking fast and slow, traduit en français par SystÚme 1 / SystÚme 2, les deux vitesses de la pensée.

    - À l’épisode #6 de SystĂšme 2 avec Claudia Senik, spĂ©c ialiste de l’économie du bonheur.

    - À l’article d’Acteurs Publics sur le “Laboratoire d’innovation publique”.

    - Aux travaux de Nicolas Fieulaine, notamment sur les changements de comportements dans les gares.

    - À Eric Singler, Directeur de la BVA Nudge Unit et invitĂ© de l’épisode #1 de SystĂšme 2.

    - Au site de la Direction Interministerielle de la Transformation Publique (DITP)

  • Puuttuva jakso?

    Paina tästä ja päivitä feedi.

  • Peut-on mesurer le bien-ĂȘtre ? Pourquoi les Français ont-ils la rĂ©putation de broyer du noir ? L’argent fait-il le bonheur ? Les rĂ©seaux sociaux nous condamnent-ils Ă  ĂȘtre malheureux ? Est-il possible d’ĂȘtre Ă  la fois ambitieux et heureux ? Comment parvenir Ă  prendre les dĂ©cisions qui nous font du bien ?

    Claudia Senik, spĂ©cialiste de l’économie du bonheur, travaille sur toutes ces questions depuis plus de 20 ans. Elle est aujourd’hui Professeur Ă  la Sorbonne et Ă  l'École d'Ă©conomie de Paris, Chercheur associĂ© Ă  The Institute for the Study of Labor et directrice de l’Observatoire du bien‐ĂȘtre.

    Dans cet Ă©pisode, Claudia et Guillaume Piard s’interrogent ensemble sur les recettes du bonheur. Si vous n’avez encore jamais entendu parler de l’économie du bonheur, vous dĂ©couvrirez :

    - Qu’en Ă©tudiant le dĂ©calage entre le bien-ĂȘtre anticipĂ© lors d’une prise de dĂ©cision et le bien-ĂȘtre effectivement ressenti au terme de nos actions, nous pouvons en apprendre beaucoup sur notre cerveau et nos biais cognitifs.

    - Qu’il existe des techniques de recherche pour “mesurer” le bonheur, en objectivant la maniùre dont nous percevons nos conditions de vie.

    - Que les rĂ©seaux sociaux rendent l’image de soi dĂ©pendante du regard d’autrui, et s’opposent donc Ă  l’autonomie nĂ©cessaire au bonheur de chacun.

    - Qu’il existe de grandes diffĂ©rences culturelles de perception du bonheur selon les pays 
 Et que les Français font partie de ceux qui voient plutĂŽt le verre Ă  moitiĂ© vide.

    - Que si l’argent ne fait pas le bonheur, la perception de notre niveau de vie y contribue. Tout comme d’autres facteurs importants : la prĂ©sence de notre entourage, le rĂ©gime politique de notre pays, le fait d’avoir un emploi, l’organisation de l’espace public qui nous entoure, les conditions de (tĂ©lĂ©)travail 


    Claudia partage également ses conseils pour faire face aux deux grands phénomÚnes qui peuvent nuire à notre bonheur.

    1- L’adaptation : “l’écart entre nos exigences et nos conditions d’existence est dĂ©lĂ©tĂšre pour le bonheur. Pour ĂȘtre heureux, il faut agir sur notre propre niveau d’exigence, notre benchmark personnel, lutter contre le fait d’ĂȘtre blasĂ©.”

    2- Les comparaisons : “le plaisir qu’on retire de quelque chose ne vient pas du niveau de ce que l’on a, mais de l’écart entre ce niveau et celui de notre groupe de rĂ©fĂ©rence. Il faut donc s’abstraire des comparaisons c’est un rĂ©el exercice mental ! ”

    Dans cet Ă©pisode, on parle notamment de :

    L’article de Daniel Kahneman et Richard Thaler, Anomalies: Utility Maximization and Experienced Utility (paru dans The Journal of Economic Perspectives).

    Les travaux du psychologue MihĂĄly CsĂ­kszentmihĂĄlyi
    L’étude annuelle World happiness Report menĂ©e par Gallup.

    L’enquĂȘte sociale europĂ©enne, menĂ©e tous les 2 ans.

    La note du Conseil d’analyse Ă©conomique, Territoires, bien-ĂȘtre et politiques publiques

    Mais aussi de quelques travaux de Claudia Senik :

    Son article Is man doomed to progress, paru dans Journal of Economic Behavior and Organization

    Son article Ambition et jalousie, paru dans La Revue Economique

    Son livre L’économie du bonheur.

    Son livre Bien-ĂȘtre au travail : ce qui compte.

    Son livre Les Français et l’argent.

    Et de sa recommandation culturelle du moment : La seconde surprise de l’amour, de Marivaux, une trĂšs belle piĂšce sur le duel entre raison et Ă©motion !

  • “Pourquoi l’ĂȘtre humain continue-t-il Ă  crĂ©er un monde oĂč l’on dĂ©truit les ressources, oĂč il y a autant d’injustices sociales et d‘inĂ©galitĂ©s ?”

    C’est une question que Camille Morvan se pose depuis l’enfance. Partant du constat que les adultes Ă©taient incohĂ©rents, et que 99% des activitĂ©s humaines et des conflits lui semblaient inutiles, elle s’est naturellement plongĂ©e dans les mĂ©andres du cerveau humain pour mieux en comprendre la mĂ©canique.

    Camille est aujourd’hui une spĂ©cialiste internationale des sciences cognitives. AprĂšs 10 ans de recherche sur la prise de dĂ©cision, elle a choisi d’appliquer ses connaissances neuroscientifiques au monde rĂ©el, pour les mettre au profit d’un projet de sociĂ©tĂ© plus inclusif et plus Ă©galitaire.

    Comment ? En commençant par crĂ©er Goshaba : la premiĂšre technologie qui porte l’ambition d’utiliser les sciences cognitives pour rendre le recrutement plus juste, et permettre Ă  des milliers de candidats de trouver le job qui leur correspond.

    Dans cet Ă©pisode, Camille partage au micro de Guillaume Piard son parcours passionnant et ses convictions profondes :

    - Comment elle a commencĂ© par Ă©tudier le systĂšme visuel avant d’en arriver aux autres mĂ©canismes de prise de dĂ©cision plus volontaires et conscients;

    - Ce qui anime sa volontĂ© d’appliquer les neurosciences au monde rĂ©el ;

    - Pourquoi elle a commencĂ© par s’intĂ©resser Ă  l’univers du recrutement, avec l’ambition de le rendre plus juste et inclusif ;

    - Ce que Goshaba apporte par comparaison aux processus de recrutement traditionnels, et pourquoi un recrutement via un CV classique a une précision de 20% vs 90% pour un recrutement via Goshaba ;

    - Ses conseils pour un entretien de recrutement le plus juste et rationnel possible ;

    - La puissance de la technologie et l'intelligence artificielle, son impact sur l’ĂȘtre humain et sur la planĂšte ;

    - Ses pistes de réflexion pour une société qui évolue dans le bon sens;

    - Son point de vue trĂšs personnel sur la maniĂšre d’aborder les enjeux Ă©cologiques et climatiques.


    L’épisode fait rĂ©fĂ©rence Ă  quelques grands noms des sciences comportementales :

    Daniel Kahneman, Laurence Maloney, Cass Sustein

    Olivier Sibony, invitĂ© de l’épisode #4 de SystĂšme 2.

    Camille y donne aussi quelques recommandations plus personnelles :

    - Le travail de l’artiste Marie Clauzade

    - Le livre de Barbara Kingsolver, Un jardin dans les Appalache

    - Les Bandes dessinées de Liv Sormquist

    - Les podcasts du Musuem d’histoire naturelle

    - Le podcast The future of work de Jacob Morgan

    - Le magazine Chut !

  • " L'entrepreneuriat, c'est la prise de dĂ©cision trĂšs rapide, en pĂ©riode d'incertitude "

    Alors comment fait-on pour crĂ©er une entreprise sans ĂȘtre sous l’emprise de ses biais cognitifs ? Tiphaine Saltini, CEO de Neuroprofiler, connaĂźt bien cet enjeu : elle est Ă  la fois Docteur en finance comportementale et entrepreneuse. PassionnĂ©e de sciences cognitives depuis le lycĂ©e, elle y a dĂ©diĂ© son parcours universitaire Ă  l’ENS, Harvard et HEC
 Avant de chercher le moyen d’appliquer ses connaissances thĂ©oriques Ă  l’univers du conseil financier.

    5 aprĂšs la crĂ©ation de Neuroprofiler, elle n’hĂ©site pas Ă  l’affirmer : “Dans le domaine de l’entrepreneuriat, le systĂšme 1 est souvent plus efficace que le systĂšme 2”.

    Dans cette discussion avec Guillaume Piard, Tiphaine fait le pont entre la théorie et la pratique et nous montre que les sciences cognitives ne se résument pas à la recherche académique : ce sont aussi des applications trÚs pratiques qui peuvent vraiment changer nos vies. Elle nous parle notamment :

    - De l’équilibre entre expertise et intuition, entre systĂšme 1 et systĂšme 2, dans nos dĂ©cisions de touts les jours

    - Du parcours qui l’a amenĂ©e Ă  vouloir dĂ©velopper une application concrĂšte et utile des sciences cognitives avec Neuroprofiler : un outil qui Ă©value les profils d’investissement grĂące Ă  la finance comportementale, et permet ainsi aux conseillers financiers de mieux comprendre les besoins de leurs clients.

    - Du rĂŽle de la “gamification” pour rendre les apports des sciences comportementales accessibles Ă  tous, mais aussi pour donner Ă  chacun le goĂ»t de l’investissement.

    - De l’apport de la technologie pour mieux diagnostiquer les prĂ©fĂ©rences de chaque investisseur : objectif de rendement, d’utilitĂ© Ă©conomique, d’impact social et environnemental ou encore de bonheur personnel ?

    - Du mĂ©canisme d’aversion Ă  la perte et des biais de perception, qui sont Ă  l’origine de nombreux comportements Ă©conomiques irrationnels.

    - De son propre rĂ©flexe au quotidien pour prendre de meilleures dĂ©cisions : “La nuit porte conseil ! ”. Il faut faire appel au systĂšme 2 quand une dĂ©cision repose sur quelques critĂšres prĂ©cis, mais ne pas hĂ©siter Ă  laisser l’intuition s’exprimer pour des dĂ©cisions plus complexes
 À condition de se donner quelques heures avant de faire un choix dĂ©finitif.

    - Et de sa recommandation de lecture, plus que jamais d'actualitĂ© en pĂ©riode de crise : Le Cygne Noir, la puissance de l’imprĂ©visible, de Nassim Taleb.

  • “Beaucoup plus d’erreurs sont faites parce qu’on les prend trop vite que parce qu’on les prend trop lentement”.

    Pour Olivier Sibony, professeur de stratĂ©gie Ă  HEC, ralentir est toujours une bonne idĂ©e pour mieux dĂ©cider. AssociĂ© pendant 25 ans d’un prestigieux cabinet de conseil en stratĂ©gie, il a accompagnĂ© des centaines de dirigeants, observĂ© leurs erreurs et dĂ©veloppĂ© une connaissance fine des mĂ©canismes de prise de dĂ©cision.

    Dans cet entretien avec Guillaume Piard, Olivier nous explique pourquoi nous faisons tous des erreurs de jugement : que l’on soit chef d’entreprise ou magistrat, mĂ©decin ou joueur d’échecs, nous sommes soumis Ă  nos biais cognitifs, mais aussi au bruit, une autre source d’erreur plus difficile Ă  identifier. Il donne aussi de nombreuses pistes pour mieux corriger ces erreurs, grĂące Ă  une hygiĂšne de la prise de dĂ©cision rigoureuse.

    Vous découvrirez notamment :

    - Quelles sont les pires dĂ©cisions les plus frĂ©quemment prises par les dirigeants dans le monde de l’entreprise ;

    - Comment chaque jugement est inĂ©vitablement influencĂ© par une multitude de biais cognitifs mais aussi par une autre redoutable source d’erreur : le bruit ;

    - Pourquoi l’impact du bruit dans les erreurs de jugement est largement sous-estimĂ© et mĂ©connu ;

    - Pourquoi il est indispensable de créer une culture valorisant la prise de risque au sein des organisations et de cesser de juger sur les résultats;

    - Comment l’intelligence collective peut permettre de gommer les biais individuels et de rĂ©duire le bruit pour prendre de meilleures dĂ©cisions ;

    - Quelques précieux conseils pour essayer de prendre les décisions les plus justes possibles, par exemple :

    “Pour s’approcher d’un jugement exact, nous gagnons autant Ă  rĂ©duire le bruit qu’à rĂ©duire les biais”.

    “Une bonne hygiĂšne de la dĂ©cision, c’est comme se laver les mains : une pratique efficace, mais dont on ne peut jamais vraiment constater les rĂ©sultats”

    “Il ne faut surtout pas voir la prise de dĂ©cision comme l’occasion d’exprimer son originalitĂ©. Nous sommes beaucoup moins uniques que nous le pensons, et nous avons intĂ©rĂȘt Ă  prendre les dĂ©cisions les plus conventionnelles possibles.”

    “Prendre l’avis de plusieurs personnes sĂ©parĂ©ment rĂ©duit mĂ©caniquement le bruit. En revanche, les consulter simultanĂ©ment dĂ©multiplie les biais.”

    Dans cet Ă©pisode, on parle de deux livres d’Olivier Sibony Ă  lire absolument :

    - Noise : pourquoi nous faisons des erreurs de jugement et comment les Ă©viter, son dernier ouvrage co-Ă©crit avec Daniel Kahneman et Cass Sustein.

    - Vous allez commettre une terrible erreur ! : combattre les biais cognitifs pour prendre de meilleures décisions.

    Mais aussi :

    - Du livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow, traduit en français par SystÚme 1 / SystÚme 2, les deux vitesses de la pensée.

    - Du livre de Richard Thaler (prix Nobel d’économie 2017) et Cass Sustein : Nudge (traduit en français).

    - De la newsletter Time To Sign Off.

    - De l’échec du Firephone d’Amazon.

    - De la méthode Estimate-Talk-Estimate.

  • Les annĂ©es 70 ont apportĂ© au Monde la musique psychĂ©dĂ©lique, la minijupe
 et la finance comportementale.

    Un courant de recherche rĂ©volutionnaire Ă  l’époque, qui a soudain renversĂ© toutes les certitudes des Ă©conomistes de l’ancien monde. À la croisĂ©e de la psychologie et de la finance, la finance comportementale s’intĂ©resse aux mĂ©canismes qui guident nos prises de dĂ©cisions financiĂšres.

    À la fin de cet entretien passionant entre Guillaume Piard et Daniel Haguet, Docteur en sciences de gestion, professeur Ă  l’Edhec Business School et spĂ©cialiste de la finance comportementale vous y verrez beaucoup plus clair sur la gestion de votre argent.

    Vous découvrirez avec Daniel :

    - Comment la finance comportementale a complÚtement révolutionné notre compréhension des mécanismes économiques.

    - Pourquoi les français ont la rĂ©putation d’ĂȘtre de “mauvais” Ă©pargnants, notamment pra rapport aux amĂ©ricains 
 mais aussi pourquoi ce n’est pas totalement vrai.

    - Les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas tous Ă©gaux face Ă  la prise de risques financiers.

    Mais aussi :

    - Quels sont les principaux biais cognitifs qui influençent inĂ©vitablement notre rapport Ă  l’argent.

    - Comment mieux connaßtre ces biais pour prendre de meilleures décisions financiÚres au quotidien.

    Et enfin, le truc de Daniel pour garder la tĂȘte froide : “ne surtout pas se laisser saturer par le trop-plein d’informations” !

    Dans cet épisode, Daniel et Guillaume ont notamment fait référence :

    - À la thĂšse de doctorat de Daniel Haguet : Les dĂ©terminants de la dĂ©cision d’achat chez les investisseurs individuels : l’exemple français

    - Aux travaux fondateurs de Daniel Kahneman (prix Nobel d’économie 2002) et Amos Tversky.

    - Au livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow, traduit en français par SystÚme 1 / SystÚme 2, les deux vitesses de la pensée.

    - Au livre de Richard Thaler (prix Nobel d’économie 2017) et Cass Sustein : Nudge(traduit en français).

    - Au film Le Sucre, réalisé par Jacques Rouffio, adaptation du livre homonyme de Georges Conchon.

    - Au film Star Strek, et au personnage de Spok qui illustre parfairement la différence entre SystÚme 1 et SystÚme 2.

    - Aux videos en accĂšs libre sur Youtube sur la “behavioral finance”: certaines sont instructives, d’autres sont Ă  prendre avec des pincettes car certains gourous financiers mĂ©langent finance comportementale et analyse technique.

    - Et Ă  un autre Ă©pisode de SystĂšme 2, avec Tiphaine Saltini, qui sortira trĂšs prochainement !

  • Peut-on vraiment faire un choix libre et rationnel devant 500 yaourts dans un rayon de supermarchĂ© ?

    Comment transformer Ă  notre Ă©chelle une bonne intention (agir pour prĂ©server la planĂšte) en action concrĂšte (rĂ©duire sa consommation d’eau, par exemple) ?

    Éric Singler, Directeur gĂ©nĂ©ral de BVA nous emmĂšne au micro de Guillaume Piard en immersion au cƓur des mĂ©canismes qui guident nos dĂ©cisions quotidiennes, et des petits coups de pouce (les fameux “nudges”) qui peuvent les amĂ©liorer.

    Vous dĂ©couvrirez avec Éric :

    - Quelques Ă©tapes de son parcours Ă©tonnant : une carriĂšre dans le marketing, ponctuĂ©e de rĂ©ussites mais aussi d'Ă©checs qui l’ont emmenĂ© Ă  la dĂ©couverte des sciences comportementales.

    - La nouvelle comprĂ©hension de l’humain apportĂ©e par les sciences comportementales : depuis les balbutiements de la recherche dans les annĂ©es 1970, jusqu’à la constitution d’équipes dĂ©diĂ©es (“behavioral units”) qui Ă©paulent aujourd’hui de nombreux gouvernements.

    - Le rÎle des biais cognitifs dans nos prises de décisions, et pourquoi il y a si souvent un écart entre nos intentions et nos actions.

    - Le pouvoir du “nudge” : une intervention qui vise Ă  encourager des individus Ă  adopter des comportements bĂ©nĂ©fiques pour eux, pour la sociĂ©tĂ© ou pour la planĂšte, tout en leur laissant une totale libertĂ© de choix.

    - Pourquoi "nudger" ce n'est pas manipuler : le nudge est outil trĂšs puissant pour nous aider Ă  passer Ă  l’action et Ă  faire les choix que nous voulons faire, mais totalement inefficace pour nous faire agir contre notre grĂ©.

    - Le fonctionnement concret de la “nudge unit” crĂ©Ă©e par Éric au sein de BVA il y a 7 ans : comment aide-t-on une organisation Ă  accĂ©lĂ©rer les changements de comportements ?

    - Sa rĂšgle d'or pour prendre de bonnes dĂ©cisions : expĂ©rimenter sur soi-mĂȘme !

    "Pour adopter une bonne habitude, il faut un déclencheur, une récompense, et beaucoup de répétitions".

    Dans cet épisode, il y a beaucoup de références à des chercheurs, experts et ouvrages passionnants :


    - Les travaux fondateurs de Daniel Kahneman (prix Nobel d’économie 2002) et Amos Tversky.

    - Le livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow, traduit en français par SystÚme 1 / SystÚme 2, les deux vitesses de la pensée.

    - Richard Thaler (prix Nobel d’économie 2017), Cass Sustein et leur livre: Nudge (traduit en français). Mais aussi The ethics of influencede Cass Sustein et Misbeahving de Richard Thaler (traduit en français).

    - La théorie des points de décision développée par Dilip Soman, et son livre :The last mile.

    - Nicholas Hepley et son livre : Mindwise

    - Les travaux de Dan Ariely, ses TED talks et son livre : Predictably irrational, traduit en français par C’est vraiment moi qui dĂ©cide ?

    - Le livre How to changede Katy Milkman

    - Le livre Good habits, bad habits (traduit en français par Bonnes habitudes, mauvaises habitudes) de Wendy Wood

    Pour suivre Eric et ses travaux, rendez-vous sur son compte Twitter !

  • On aimerait tous pouvoir dire que l’on maĂźtrise nos choix, nos achats du quotidien, nos dĂ©cisions au travail ou encore la façon dont on gĂšre nos relations et notre argent.

    Mais qu’en est-il vraiment ?

    A quel point notre cerveau nous induit-il en erreur ?

    La recherche montre que notre cerveau fonctionne à deux vitesses : avec un systÚme 1 plus instinctif, plus émotionnel. Et avec un systÚme 2 plus lent, réfléchi et rationnel. Deux modes qui peuvent entrer en conflit et biaiser nos décisions.

    Je suis Guillaume Piard, prĂ©sident fondateur de Nalo et passionnĂ© par l’humain, son fonctionnement et son potentiel d’évolution.

    Dans SystÚme 2, on part à la rencontre de spécialistes des sciences comportementales. Chercheurs, psychologues, entrepreneurs, professionnels du marketing ou encore acteurs de la vie publique. Ils nous expliquent de façon simple et accessible comment repérer les tours que nous joue notre cerveau.

    Ils nous aident à prendre de la hauteur, pour prendre de meilleures décisions, en pleine conscience.

    Vous faites déjà le bon choix en écoutant ce podcast. Alors bienvenue dans SystÚme 2 !