Episodit
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Qualité de vie au travail et performance sans dérailler, c’est possible ? C’est ce que nous racontent Stephen Delcourt, team Manager de l’équipe cycliste féminine internationale FDJ SUEZ et Armand Joly, chargé de mission à l’Aract Nouvelle-Aquitaine.
Dans ce premier épisode, nous découvrons leurs points de vue sur ce qu’est la QVCT, comment, lorsqu’elle est intégrée à la stratégie de l’entreprise, elle permet sa performance.
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Faire un travail de qualité dans un environnement sain dans son entreprise : la qualité de vie au travail (QVT) vise cet idéal. Si la QVT est un concept né dans les années 1960 (en Grande Bretagne, alors que les limites du taylorisme sont mises à jour), celui-ci s'est ancré en France au début des années 2000, impulsé par les partenaires sociaux. Cette approche vise à concilier amélioration des conditions de travail et performance globale des entreprises, en positionnant le dialogue comme levier des transformations.
Bien au-delà de l’installation de babyfoots et de cours de yoga pour les salariés, la QVT remet la question du travail au centre des enjeux de l’entreprise, notamment lors de changements, avec l’idée que les projets d’aujourd’hui déterminent les conditions de travail de demain. Comment les partenaires sociaux et l’Anact œuvrent dans ce cadre ? Quelles sont les observations et les outils proposés pour faire bouger les choses ?
Dans cet épisode, Julien Pelletier, docteur en gestion et psychologie et ex-responsable du Département Changement technologique et organisationnel à l’Anact ; Bénédicte Moutin, responsable QVT à la CFDT et Agnès Gerber, DG d’Actions et Compétence et représentante patronale au sein de la nouvelle instance paritaire de l’Aract Grand-Est, nous parlent de l’histoire de l’évolution de la QVT.
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Puuttuva jakso?
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Comment les lois sur l'égalité professionnelle ont-elles influencé le paysage professionnel en matière de discrimination et d'égalité des genres ? En 1983, la loi dite « Roudy » sur l’égalité professionnelle amorce un tournant : elle précise les discriminations illégales dont sont victimes les femmes et donne des moyens de recours aux salariées.
Cependant si cette loi représente une avancée incontestable, elle est suivie de peu d’effets. Si dans l’univers professionnel les femmes représentent bien près de la moitié des actifs, cette parité ne rime ni avec mixité, ni avec égalité. Que s’est-il passé en quarante ans ? Comment l’Anact s’est-elle emparée de ces sujets toujours d’actualité ? Quels sont les outils et les lois dont nous disposons pour tendre vers plus d’équité pour les conditions de travail des hommes et des femmes ?
Pour en parler, Florence Chappert, sociologue, responsable de la mission « Égalité intégrée » à l’Anact ; Brigitte Grésy, ex-inspectrice des Affaires sociales et ex-Secrétaire générale du CSEP entre les femmes et les hommes, spécialiste des stéréotypes sexistes et Éric Peltier, Ergonome, Chargé de mission de l'Aract Normandie.
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Les suicides des employés de France-Telecom, EDF, La Poste ou Renault en 2008-2009 avaient mobilisé l’opinion publique sur les risques psychosociaux (RPS) liés au travail. Dès les années 1990, pourtant, la demande d’un certain nombre d’entreprises concernant le stress ressenti par les salariés, notamment par les cadres, fait émerger au sein de l’Anact et des Aract une réflexion autour du mal être au travail.
Cette notion de risques psychosociaux (introduite dans le code du travail dans les années 2000) désigne une catégorie de risques pour la santé mentale, physique et sociale du travailleur. Pour l’Anact, ces troubles sont clairement en lien avec la conception et organisation du travail, les relations professionnelles, ou encore la qualité du dialogue social .
Dans cet épisode, Philippe Douillet, Chargé de mission à l’Anact à partir des années 2000, responsable du dossier RPS, Nicolas Fraix, Psychologue du travail à l’Anact, responsable du département Capitalisation des connaissances à l’Anact et Aline Dronne-Caron Sociologue, chargée de mission à l’Aract Grand Est racontent une période phare. L'Anact passe d'une compréhension individuelle du stress à une approche collective et multifactorielle du phénomène. L’agence développe des dispositifs de prévention des RPS en lien avec l'organisation du travail et met en place des outils pour réguler les tensions.
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La réduction du temps de travail est un phénomène progressif qui découle du progrès technique mais ses modalités changent selon les sociétés. Elle peut se faire par libre négociation entre travailleurs et employeurs ou faire l’objet de lois et de réglementation de la durée du travail. En France, le « passage aux 35h » s’inscrit, au-delà de ces perspectives de progrès, dans l’objectif prioritaire de créations d’emplois pour lutter contre le chômage.
Comment la réduction progressive du temps de travail, entre aspirations sociales et tensions politiques a-t-elle changé les façons d’organiser le travail dans les années 1990 et avec quels effets ?
Henri Rouilleault, ex-Directeur Général de l’Anact de 1991 à 2006, Anne-Marie Nicot, économiste et chargée de mission à l’Anact depuis 1998 et Serge Volkoff, statisticien et ergonome, spécialiste de l’intensification du travail et ex-DG du CES et du CREAPT reviennent sur les implications et les tensions entourant cette période politique charnière.
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Dans les années 1980, l'Anact a identifié la survenue des TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) comme étant liée à l'organisation du travail. Les nouvelles méthodes de production, comme le juste-à-temps et le zéro stock, ont intensifié les gestes répétitifs sous forte pression et favorisé l’amplification de ces troubles.
Pour confirmer ce lien et convaincre les partenaires sociaux d’agir, l’Anact lance une grande enquête nationale en 1991 en partenariat avec l’Inserm, l’Inrs et des médecins inspecteurs du travail. C’est le début d’un effort de connaissance et de compréhension de ce phénomène, qui a mené tous les acteurs de l’entreprise à réfléchir pour prévenir ces pathologies en intégrant l’organisation du travail, le geste professionnel et les compétences des individus à leur politique de prévention.
Pour en parler, Joël Maline, Ergonome, ex-responsable de l’Aract Normandie, en charge du dossier TMS, Nicolas Hatzfelf, Historien, spécialiste des mondes du travail et Evelyne Escriva, ergonome et ingénieure en génie mécanique à l’Aract Normandie, puis à l'Anact.
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Le travail est central dans nos vies. Il influe sur la santé, sur le développement et les conditions de vies des individus. C’est un marqueur social fort, pouvant tantôt émanciper ou asservir.
Grèves de mai 68, changements technologiques, revendications salariales, montée des syndicats, volonté d’enrichir le travail… Comment les conditions de travail ont-elles évolué depuis 50 ans ? Quel a été le rôle de l’Anact, Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail dans ces mutations politiques et sociales ?Dans ce premier épisode, Pierre-Louis Remy, ancien directeur général de l'ANACT (1982-1991), Thierry Rousseau, sociologue et chargé de mission à l’Anact depuis 2001, Nicolas Hatzfeld, historien spécialiste des mondes du travail et François Guerin, ex-directeur technique et scientifique, reviennent sur l'émergence de l'Anact et sa mission dans la transformation du travail.