Episodes
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Cet épisode de 15 minutes pour changer le monde nous donne l’occasion de faire un tour d’horizon du développement du maraichage biologique et son évolution à travers le temps. Entrevue très intimiste avec Yannick Hostie, micromaraichers belge dans le village de Fouleng depuis 20 ans, dans laquelle il nous dresse le tableau et l’histoire du micromaraichage à la Belge. Retour dans le temps, mais aussi fenêtre sur demain puisque l’on se plonge dans cette réalité qui demande résilience et adaptation.
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Le petit lopin
Le plus souvent, vouloir habiter dans une minimaison s’inscrit dans un projet minimaliste, une réflexion sur le consumérisme, un mouvement de simplicité volontaire. Et c’est exactement le cas du « Petit lopin de terre » qui s’est installé en Belgique. Une mini ferme, un projet de vie qui œuvre pour des pratiques respectueuses du vivant: agroécologie, permaculture, plantes sauvages, conservation, transformation, activités manuelles et artistiques autour de la terre et de la nature. Une entrevue menée par Marc-André Demers.
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Episodes manquant?
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Nouveau volet de nos discussions potagères avec Marc-André Demers. Nous voilà en enregistrement au Ringo, le café communautaire de Saint-Casimir devenu pour l’occasion le lieu incontournable de nos enregistrement de podcasts. On fait un retour sur la saison qui s’en vient, sur le voyage exploratoire de MAD en Europe et sur les développement locaux les plus récents.
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Une émission en public, l’occasion de discuter avec Francis Dubreuil, le directeur général de la ville de Saint-Luc-De-Vincennes. Cette municipalité encourage les initiatives citoyennes dans le but de donner une impulsion verte à l’ensemble de la ville. Ces projets se concrétisent sur fond de dévitalisation, de désert alimentaire et avec un souffle d’énergie caractéristique de ce personnage haut en couleur. Beaucoup de projets innovateurs qui commencent à émerger avec une vision à long terme qui laisse rêveur.
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Dans ce nouvel épisode de 15 minutes pour changer le monde, on s'interroge sur la réalité des maisons dites écologiques à travers une expérience vécue. On tente de répondre à toutes les interrogations qui affluent lorsque l'on s'embarque dans un projet hors norme qui peut parfois faire peur. On essaie de démystifier la notion de maison écologique.
Est ce que c'est compliqué de construire une maison avec un objectif écologique ? Pour répondre à cette question, on discute avec Tommy Meunier.
Bonne écoute !
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Dans ce nouvel épisode, nous poursuivons notre conversation avec Marc-André Demers de la ferme des jeunes pousses. Pour le deuxième volet en mode automnal des discussions potagères, nous voilà plongés dans le monde des cafés italiens, des bilans d’année, des élections et pleins de bonnes nouvelles qui s’annoncent.
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A Saint Ubald, la forêt nourricière installée depuis plus de 8 ans au cœur de la ville est un exemple type projet réussit. Porté par sa communauté, il a ouvert la voie, au fil du temps, à de nombreux projets connexes pédagogiques, communautaires et patrimoniaux. Nous parlons avec Jean-Christophe Denis, un expert, mais surtout un passionné, responsable du petit paradis de Saint Ubald qui nous explique tout sur les forêts nourricières.
Quelques références en plus pour les lecteurs curieux que vous êtes.
Edible Forest Garden vol. 1 et 2
- Dave Jacke et Eric Toensmeier (et tous les travaux d'Éric Toensmeier)
Permaculture : A designer's manual
- Bill Mollison (et tous ses autres ouvrages)
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Lorsque Alexander Neill monte son école de Summerhill en 1921, tout le monde le regarde comme un farfelu a qui on prete peu d’attention. Il va démontrer au fil du temps que lorsque l’on fait confiance aux enfants, ils trouvent sans difficulté le chemin de leur propre développement. Nous voilà 100 ans plus tard ! à Sainte Christine d’Auvergne, au centre d’apprentissage libre Carpe Diem où le processus démocratique et la confiance dans le pouvoir des enfants sont à l’honneur. C’est une merveilleuse alternative au processus d’apprentissage. Une vision différente qui ouvre de nouvelles perspectives sur l’avenir et sur les adultes que l’on souhaite pour demain.
https://carpediemportneuf.com/
https://www.facebook.com/Carpe-Diem-Portneuf-Centre-dapprentissage-libre-100805765470278/?ref=page_internal
On est invité par Tanya Leclerc et on parle avec tous les enfants !!!
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Le mois de novembre se fera sous le signe des élections municipales et ce sera une fois de plus le temps de faire entendre nos voix et de faire peser le poids de la responsabilité collective sur les épaules de tous. On part donc à la rencontre de ces personnes un peu hors du commun qui ont accepté par convictions et un peu par folie de se lancer dans le bal politique pour mettre de l'avant l'environnement dans les débats municipaux. On leur tire notre chapeau...
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Un épisode hors saison, mais estival. Il s’agissait d’un saut dans l’inconnu, sans filet et donc totalement improvisé.
Surtout une très belle rencontre avec Marc-André Demers, maraîchers de la ferme les jeunes pousses à Saint-Casimir. Le temps d’un verre de cidre et d’un petit rosée, il nous raconte son expérience de néorural, de nouveau maraîcher et d’humain, la visite des enfants au milieu et beaucoup de plaisir une fois de plus.
À consommer sans modération
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Le Canada est le champion du gaspillage alimentaire en Amérique du Nord, loin devant les États-Unis !!! Contrairement au jeux olympique où la médaille d’or est un attribut très convoité, il n’y a pas dans ce cas de quoi pavoiser dans ce cas là. En effet, on apprenait un peu plus tôt cette année, que chaque Canadien jetterait 79 kg de nourriture par année, soit 20 kg de plus que la moyenne nord américaine. En 2019, trois millions de tonnes de nourriture ont ainsi trouvé le chemin de la poubelle au Canada. Il y a de quoi frémir en entendant ces chiffres d’autant que ces résidus viennent grossir notre bilan de production de gaz à effet de serre, qu’il représente une perte monétaire non négligeable dans le portefeuille des consommateurs, des producteurs et des industriels. Et ne nous le cachons pas, il y a un inconfort morale palpable quand on pense aux million de personnes qui souffrent de la faim.
Tout au long de la chaîne d’approvisionnement, les pertes et le gaspillage se cumulent. Dans le champ, on calcule 10-14% de pertes, les usines de transformation en accumule 20% à elles toutes seules, la distribution et la restauration un autre 20%. Donc, le consommateur à lui tout seul pèse pour 46 à 50% des pertes. Oui oui, vous entendez bien, à la maison les canadiens jettent pour l’équivalent de 1.5 millions de tonnes de nourriture par année.
Comme ici ! à l’émission on s’intéresse plus aux solutions, et principalement aux solutions locales, nous sommes allé enquêter dans notre communauté. En début d’année, nous avions effectué un sondage dans la population afin de mieux comprendre les habitudes de consommation. On peut dire que le gaspillage alimentaire ne laisse pas indifférent puisque puisque plus de 87% des répondants font des gestes régulièrement dans ce sens. La problématique est vaste, on s’en doute, et dans cette émission nous allons nous concentrer sur trois initiatives qui touchent différentes étapes du processus et qui comme vous allez voir, finissent par se recouper. -
Les paniers biologiques fêtent leur 25 ans cette année et que de chemin parcourut depuis 1996. En effet, le nombre de maraichers biologiques n’a jamais été aussi important. Sous l’impulsion des dernières années et le retour en force du local, on assiste à une véritable éclosions de projets de ce type. Et ce n’est pas pour nous déplaire, nous consommateurs toujours plus exigeants, toujours plus conscientisés. Car c’est tout le paradoxe du consommateur actuel très impatient d’être livré, il attend aussi que sa consommation soit très « naturelle ». Dés lors les producteurs doivent adopter des modes de production plus durables, transparents, éthiques et contributifs au bien-être des espaces. Un vaste défi que ces maraichers n’hésitent pas à relever.
Aujourd’hui, nous ne nous contentons pas de consommer des fruits et légumes, frais biologiques, mais souhaitons aussi connaître ceux qui les produisent pour se reconnaitre en eux. Et bien de la cadre de ce podcast, vous aurez l’occasion de les entendre ces nouveaux maraichers et de les rencontrer. -
En 2018, un article paru dans Nature concluait qu’il serait nécessaire de passer à un régime comportant moins de 15% de viande dans notre alimentation pour lutter contre les changements climatiques. La même année, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) arrivait à des conclusions quasiment identiques. Nous consommons trop de viande pour notre planète.
Alors ne nous le cachons pas il y a ici des aspects de cette discutions qui risque de froisser certaines personnes. Car en définitive, il s’agit d’un débat très polarisé qui suscite souvent de vive polémique au sein de la population est en particulier lorsque l’on habite dans une zone rurale où l’élevage est comme c’est le cas ici une des principales orientation de l’agriculture locale. Alors, au delà des polémiques, au de la des prise de position, il nous semblait important de s’interroger et d’ouvrir le débat autour de ces questions.
En effet, de quoi parle t on en définitive ? Quel impacts environnementaux ? Et quelles conséquences sur l’avenir ? Pour essayer de dégrossir ensemble cette situation et tenter de mieux cerner quelle est la réalité qui se cache derrière ces recommandations, nous avons invité Laurence Guillaumie -
Né en 2010 au Pays-Bas, l’idée de réparation café (ou Répare Café) est rapidement devenu un mouvement international. Des milliers de gens se réunissent afin de réparer des objets qui sans cela auraient été jeté.
Derrière le concept des répare café, il y notre rapport aux objets et à la surconsommation. Il y a aussi :
• le besoin de reprendre le contrôle sur des objets dont le fonctionnement, pourtant simple nous échappent.
• la possibilité de prolonger la vie des objets et de produire moins de déchets,
• changer de comportement pour sortir du tout-jetable,
• c’est aussi se donner la possibilité d’améliorer son pouvoir d’achat.
• Lutter contre l’obsolescence programmée.
Les répare café sont donc des événements conviviaux qui rassemblent des citoyens ayant des expertises différentes dans la réparation d’objets et qui durant l’événement mettront cette expertise aux profits des gens de la communauté pour les aider à réparer diverses objets qui leurs sont apporter.
Pour en parler ce soir, nous recevions
Denis Morissette, organisateur des répare café de Notre Dame du mont carmel. Ancien mécanicien, passionné de science et électricité, il a lui-même développé des machineries agricoles pour de petites exploitations biologiques. Même si il ne se définit pas comme un makers, il en a tout à fait l’esprit.
Simon Rocheleau il est à l’origine de la création d’une cellule d'entraide de réparation d'objets nommé Répare T trucs. Ingénieur , lui se définit comme un makers qui fourmille d’idée sur la question. -
Comme moi vous avez sans doute pu remarquer que la pandémie a eu un impact intéressant sur notre façon de reconsidérer l’ENTRAIDE et le LOCAL. On le sens très bien sur les médias sociaux, mais de manière pratique on fait plus NATURELLEMENT appel à la communauté proche. D’autant que certains articles commencent à être difficile à trouver. Et puis il y a bien sûr la sécurité alimentaire qui nous fait TOUS nous questionner sur notre rapport à l’alimentation. On pouvait récemment lire que l’année 2020 avait connu une augmentation de plus de 17% du nombre des potagers et que ce chiffre allait encore grossir dans la prochaine année. Il y aura plus de potager et l’on ne peut que s’en réjouir !!! Par contre, ceux et celles qui ont essayé de trouver des graines pour leur potager l’auront sans doute remarqué, une partie des variétés est déjà soldout un peu chez les semenciers habituels. Et puis il y a la place. Peut être que parmi vois certains se disent qu’ils n’ont pas la place chez eux de faire un potager ou pas les compétences.
Autour de toutes ces questions, il y a un même enjeux. Que vous cherchiez, des semences, des boutures, des outils spécifiques, de l’aide ou même un bout de terrain pour agrandir votre potager personnel, il y a de grandes chances pour que vous le demandiez à votre voisin ou a une personne de votre collectivité. Et pour aider ce phénomène tout naturel que l’on appelle l’entraide, nous vous présentons aujourd’hui un outil internet qui permet de faciliter cette pratique. Le site PlantCatching. Et pour en parler, qui pouvez ton inviter de mieux que son créateur en personne. -
Aujourd’hui, nous partons en voyage dans un monde décalé et pourtant vraiment proche. Un monde issu de l’internet qui est né de la pratique de ce nouvel outil de communication et des nouvelles possibilités qu’il offrait. Un monde où les idées circulent librement, où les projets se montent au grès des communautés et où DÉTOURNER un objet ou un logiciel de sa fonction d’origine est une seconde nature. C’est le monde des makers, des hackeurs bidouilleur en tout genre qui détourner les objets usuels dans leur garage ou leur sous sol et qui avec le temps ont conquis progressivement toutes les sphères de la vie réelle et représente une véritable révolution des mondes de l’industrie, de l’artisanat, de l’agriculture, de l’éducation, pour ne citer qu’eux. Tous ces milieux qui semblaient jusqu’à présent presque immuable se voient transformer en profondeur par cette nouvelle approche.