Episodes

  • Valentin Gleyze est mon invitĂ© d’aujourd’hui, il est doctorant Ă  Rennes 2 et travaille sur la courte pĂ©riode parisienne d’une artiste que j’ai dĂ©couvert en licence d’arts plastiques, il y a plusieurs annĂ©es. Alina Szapocznikow, c’est l’une des artistes qui m’a le plus marquĂ© au cours de mes Ă©tudes et qui m’a entrainĂ© vers l’esthĂ©tique de la soft sculpture que l’on retrouve aussi chez l’artiste Eva Hesse, Lynda Benglis ou encore Heidi Bucher sur laquelle j’ai beaucoup Ă©crit. J’ai rencontrĂ© Valentin Gleyze Ă  Rennes aux Archives de la critique d’art oĂč je me suis formĂ©e Ă  l’écriture de notes de synthĂšse. Il me semble aussi avoir dĂ©couvert son travail de thĂšse lors d’un sĂ©minaire oĂč il prĂ©sentait son sujet. C’est Ă  Paris quelques annĂ©es plus tard que nous nous sommes retrouvĂ© lorsque je travaillais en galerie. Depuis, nous nous croisons de maniĂšre tout Ă  fait fortuite. Mais dĂšs que j’ai ouvert Artistes manifestes, Valentin Gleyze a fait parti des premiĂšres personnes qu’il fallait que je contacte car Ă©videmment, j’ai toujours voulu en savoir plus sur ses dĂ©couvertes Ă  propos d’Alina Szapocznikow, ses connaissances et ses ramifications avec d’autres artistes de l’époque. Alina Szapocznikow est une artiste polonaise juive du dĂ©but du XXe siĂšcle, elle est nĂ©e en 1926 et meurt prĂ©maturĂ©ment Ă  l’ñge de 47 ans, en 1973. Elle me fascine parce qu’elle reprĂ©sente une gĂ©nĂ©ration d’artistes polonais marquĂ©e par l’extermination des juifs. Elle vĂ©cut les camps de concentrations d’Auschwitz et Bergen-Belsen, mais ce n’est pas tout : elle a dut faire face Ă  la tuberculose. Ses Ɠuvres ont ce rapport torturĂ© Ă  la mort mais aussi un attrait particulier Ă  la sensualitĂ©, au charnel. Elles sont souvent fragmentĂ©es, dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, vulnĂ©rables, Elles reprĂ©sentent des « manifestations de l’éphĂ©mĂšre » selon ses propres termes. Je suis donc trĂšs heureuse de le recevoir aujourd’hui pour parler des Ɠuvres organiques d’Alina Szapocznikow, de thĂ©ories queer et fĂ©ministes, de l’art polonais, de la soft sculpture et de son statut de doctorant.

    Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155 Ft: Apoxode

  • Valentin Gleyze est mon invitĂ© d’aujourd’hui, il est doctorant Ă  Rennes 2 et travaille sur la courte pĂ©riode parisienne d’une artiste que j’ai dĂ©couvert en licence d’arts plastiques, il y a plusieurs annĂ©es. Alina Szapocznikow, c’est l’une des artistes qui m’a le plus marquĂ© au cours de mes Ă©tudes et qui m’a entrainĂ© vers l’esthĂ©tique de la soft sculpture que l’on retrouve aussi chez l’artiste Eva Hesse, Lynda Benglis ou encore Heidi Bucher sur laquelle j’ai beaucoup Ă©crit. J’ai rencontrĂ© Valentin Gleyze Ă  Rennes aux Archives de la critique d’art oĂč je me suis formĂ©e Ă  l’écriture de notes de synthĂšse. Il me semble aussi avoir dĂ©couvert son travail de thĂšse lors d’un sĂ©minaire oĂč il prĂ©sentait son sujet. C’est Ă  Paris quelques annĂ©es plus tard que nous nous sommes retrouvĂ© lorsque je travaillais en galerie. Depuis, nous nous croisons de maniĂšre tout Ă  fait fortuite. Mais dĂšs que j’ai ouvert Artistes manifestes, Valentin Gleyze a fait parti des premiĂšres personnes qu’il fallait que je contacte car Ă©videmment, j’ai toujours voulu en savoir plus sur ses dĂ©couvertes Ă  propos d’Alina Szapocznikow, ses connaissances et ses ramifications avec d’autres artistes de l’époque. Alina Szapocznikow est une artiste polonaise juive du dĂ©but du XXe siĂšcle, elle est nĂ©e en 1926 et meurt prĂ©maturĂ©ment Ă  l’ñge de 47 ans, en 1973. Elle me fascine parce qu’elle reprĂ©sente une gĂ©nĂ©ration d’artistes polonais marquĂ©e par l’extermination des juifs. Elle vĂ©cut les camps de concentrations d’Auschwitz et Bergen-Belsen, mais ce n’est pas tout : elle a dut faire face Ă  la tuberculose. Ses Ɠuvres ont ce rapport torturĂ© Ă  la mort mais aussi un attrait particulier Ă  la sensualitĂ©, au charnel. Elles sont souvent fragmentĂ©es, dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, vulnĂ©rables, Elles reprĂ©sentent des « manifestations de l’éphĂ©mĂšre » selon ses propres termes. Je suis donc trĂšs heureuse de le recevoir aujourd’hui pour parler des Ɠuvres organiques d’Alina Szapocznikow, de thĂ©ories queer et fĂ©ministes, de l’art polonais, de la soft sculpture et de son statut de doctorant.

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  • Emilie Blanc, docteure en histoire de l’art contemporain, laurĂ©ate de la bourse postdoctorale de recherche 2018-2019 de la Terra Foundation for American Art. Sa thĂšse « Art Power : tactiques artistiques et politiques de l’identitĂ© en Californie (1966-1990) », est rĂ©compensĂ©e par le deuxiĂšme prix de thĂšse par l’Institut du genre en 2018. Elle retrace les mouvements politiques des africains amĂ©ricains, des mexicains-Ă©tasuniens, des fĂ©ministes et des gays-lesbiennes Ă  Los Angeles et San Francisco. Ils et elles vont se former elleux-mĂȘmes en mouvements dont les formats et les lectures pourrons vous apporter un regard engagĂ© sur l’histoire de l’art contemporain. Mais pas de panique nous allons dĂ©cortiquer tout ça au cours de notre discussion.

    GrĂące Ă  Valentin Gleyze, un autre doctorant que je connais de l’universitĂ© Rennes 2 et qui viendra probablement parler de sa recherche dans le podcast, j’ai la chance d’accueillir Emilie pour parler des problĂ©matiques identitaires liĂ©es Ă  un ensemble de rĂ©voltes, de discriminations sexistes et raciales. Elle nous expliquera Ă©galement la volontĂ© de ces communautĂ©s de s’auto-dĂ©finir via des expressions artistiques peu mises en avant. Elle nous parlera aussi de son parcours d’auteure et de chercheuse.

    La troisiĂšme partie permet de nous poser la question du dĂ©conditionnement des idĂ©ologies patriarcales et la maniĂšre dont Emilie Blanc a abordĂ© cette question au sein de sa thĂšse. A partir des interviews qu’elle a eu la chance d’effectuer, notamment avec l’historienne de l’art, Jennifer A. Gonzalez, nous faisons Ă©galement mention de la progression des gender et postcolonial studies en France. On s’arrĂȘte aussi sur le vĂ©cu Ă©conomique et la reconnaissance institutionnelle des trois artistes dont le travail a Ă©tĂ© longuement dĂ©veloppĂ© dans le prĂ©cĂ©dent Ă©pisode : Laura Aguilar, Betye Saar et Yolanda M. Lopez. Evidemment, l’épisode ne serait pas complet sans Ă©voquer avec mon invitĂ©e, sa propre situation Ă©conomique actuelle en tant que chercheuse, auteure et enseignante. Bonne Ă©coute !

    Retrouvez sa thĂšse ici : tel.archives-ouvertes.fr/tel-01677735

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  • Emilie Blanc, docteure en histoire de l’art contemporain, laurĂ©ate de la bourse postdoctorale de recherche 2018-2019 de la Terra Foundation for American Art. Sa thĂšse « Art Power : tactiques artistiques et politiques de l’identitĂ© en Californie (1966-1990) », est rĂ©compensĂ©e par le deuxiĂšme prix de thĂšse par l’Institut du genre en 2018. Elle retrace les mouvements politiques des africains amĂ©ricains, des mexicains-Ă©tasuniens, des fĂ©ministes et des gays-lesbiennes Ă  Los Angeles et San Francisco. Ils et elles vont se former elleux-mĂȘmes en mouvements dont les formats et les lectures pourrons vous apporter un regard engagĂ© sur l’histoire de l’art contemporain. Mais pas de panique nous allons dĂ©cortiquer tout ça au cours de notre discussion.

    GrĂące Ă  Valentin Gleyze, un autre doctorant que je connais de l’universitĂ© Rennes 2 et qui viendra probablement parler de sa recherche dans le podcast, j’ai la chance d’accueillir Emilie pour parler des problĂ©matiques identitaires liĂ©es Ă  un ensemble de rĂ©voltes, de discriminations sexistes et raciales. Elle nous expliquera Ă©galement la volontĂ© de ces communautĂ©s de s’auto-dĂ©finir via des expressions artistiques peu mises en avant. Elle nous parlera aussi de son parcours d’auteure et de chercheuse.

    Dans ce deuxiĂšme Ă©pisode, nous nous arrĂȘtons plus prĂ©cisĂ©ment sur le parcours et les oeuvres des artistes Betye Saar (1926-), Yolanda Lopez (1942-) et Laura Aguilar (1952-2018). Chacune d’elles dĂ©voilent une part de leur intimitĂ© et de leur identitĂ© qui marquent le Black Art Movement, le Chicano Art Movement ou les communautĂ©s gays et lesbiennes. On se pose la question du “pouvoir transformateur de l’art” dont parle bell hooks, activiste et auteure, mais Ă©galement de la dĂ©construction des stĂ©rĂ©otypes, de la notion de travailleur.euse culturel.le et d’intersectionnalitĂ© au sein des reprĂ©sentations. Bonne Ă©coute !

    Retrouvez sa thĂšse ici : tel.archives-ouvertes.fr/tel-01677735

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  • Emilie Blanc, docteure en histoire de l’art contemporain, laurĂ©ate de la bourse postdoctorale de recherche 2018-2019 de la Terra Foundation for American Art. Sa thĂšse « Art Power : tactiques artistiques et politiques de l’identitĂ© en Californie (1966-1990) », est rĂ©compensĂ©e par le deuxiĂšme prix de thĂšse par l’Institut du genre en 2018. Elle retrace les mouvements politiques des africains amĂ©ricains, des mexicains-Ă©tasuniens, des fĂ©ministes et des gays-lesbiennes Ă  Los Angeles et San Francisco. Ils et elles vont se former elleux-mĂȘmes en mouvements dont les formats et les lectures pourrons vous apporter un regard engagĂ© sur l’histoire de l’art contemporain. Mais pas de panique nous allons dĂ©cortiquer tout ça au cours de notre discussion.

    GrĂące Ă  Valentin Gleyze, un autre doctorant que je connais de l’universitĂ© Rennes 2 et qui viendra probablement parler de sa recherche dans le podcast, j’ai la chance d’accueillir Emilie pour parler des problĂ©matiques identitaires liĂ©es Ă  un ensemble de rĂ©voltes, de discriminations sexistes et raciales. Elle nous expliquera Ă©galement la volontĂ© de ces communautĂ©s de s’auto-dĂ©finir via des expressions artistiques peu mises en avant. Elle nous parlera aussi de son parcours d’auteure et de chercheuse.

    Dans ce premier épisode, nous parlons de son parcours et de la maniÚre dont elle est arrivée à étudier les mouvements artistiques et politiques de la scÚne californienne. Mais aussi l'attention qu'elle a porté à la féminisation de son texte, à l'emploi du terme "race" ou encore "africain-américain" plutÎt qu'"afro-américain" et ce que ça soulÚve. Et bien entendu, un gros morceau : les politiques de l'identité et sa contextualisation notamment par l'évocation du Combahee River Collective. C'est du lourd !

    Retrouvez sa thĂšse ici : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01677735

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  • Julie Crenn est commissaire d’exposition, critique d’art, historienne de l’art et commissaire associĂ©e du centre d’art Le Transpalette Ă  Bourges. Son travail m’a beaucoup inspirĂ©e et je souhaitais beaucoup la recevoir dans ce podcast. Souvent, le choix des artistes qu’elle prĂ©sente et ses expositions mises en place rĂ©pondent Ă  un fossĂ© de connaissances historiques et artistiques. Son constant travail de rĂ©flexion sans jamais se complaire dans les lieux communs de l’histoire de l’art me pousse Ă  m’interroger aussi sur ce que je vois. C’est par ailleurs, Ă  travers, la sĂ©rie d’interviews d’artistes Herstory qu’a Ă©mergĂ© la volontĂ© d’affirmer davantage ma pensĂ©e dĂ©centralisĂ©e et dĂ©coloniale, fĂ©ministe et inclusive de l’art. Julie Crenn est trĂšs vite ressortie du lot de la mĂȘme maniĂšre qu’Elvan Zabunyan, une professeur d’histoire de l’art contemporain qui traite des Ă©tudes post-coloniales de l’art, une professeure que nous avons eu en commun. Pour elle, comme pour moi, Elvan Zabunyan a jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans la dĂ©construction du discours critique.

    Bonne Ă©coute !

    Toutes les références et visuels ici :

    https://artistesmanifestes.fr/2020/11/01/episode6-julie-crenn/

    Le site de Julie Crenn oĂč vous pouvez retrouver tous ses articles : 

    https://crennjulie.com/

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  • ClĂ©lia Berthier est une artiste française sortie de l’école des Beaux-arts de Nantes en 2019. Son DNSEP a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© par une licence en graphisme, puis une licence et un master en Arts plastiques Ă  l’universitĂ© Rennes 2. L’artiste travaille avec du mĂ©tal, du cuivre, de la mousse polyurĂ©thane, du film Ă©tirable, du PVC, du pain, de la pĂąte de riz ou encore des boyaux de porcs. Souvent elle fait le choix de crĂ©er une rencontre entre deux ou trois matiĂšres qui a priori s’opposent. Cette « rencontre » est souvent rendue possible en crĂ©ant une rĂ©action chimique ou en jouant avec la capacitĂ© polymorphique de ses matiĂšres.

    Bonne Ă©coute !

    Le site de Clélia Berthier : http://cleliaberthier.com/

    Son instagram : https://www.instagram.com/clelia_berthier/?hl=en

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  • Dans cette interview, je reçois Sasha Kills. Marc SociĂ© aka Sasha Kills est diplĂŽmĂ©.e de l'Ecole Nationale des Arts DĂ©coratifs en 2013 et de la School of Art Institute de Chicago en 2011. Iel a eu l’opportunitĂ© de partir en rĂ©sidence Ă  Los Angeles et Ă  la CitĂ© internationale des arts de Paris. Iel organise Ă©galement les show Ă  la Guillotine Ă  Paris et a rĂ©cemment ouvert un compte instagram nommĂ© "La Queerantine" oĂč se dĂ©roule des live virtuels drag queer dans un monde matĂ©riel post-apocalyptique, un moyen de dĂ©jouer le confinement. Son travail artistique est un mix chimĂ©rique de mĂ©diums : dessin, livres d’artistes, drag, performance. Je suis trĂšs contente de recevoir cet artiste pour ce nouvel Ă©pisode car je suis une adepte des Ă©paisseurs infinies d’un artiste Ă  dĂ©pouiller et dĂ©cortiquer. Iel en donne un bon tour de force au sein de son dessin tortueux et sombre ou de ses performances d’aliens Ă©corchĂ©s.

    Dans cette deuxiĂšme partie, on en arrive Ă  la description de performances politiques marquantes et profondĂ©ment sensibles en traitant de sujets tel que la dĂ©portation des homosexuels lors de la seconde guerre mondiale ou encore de la notion d’alien qui regorge bien plus de significations que ce qu’on peut s’imaginer.. Peut-ĂȘtre avez-vous eu l’occasion d’écouter l’épisode 3 avec Saint EugĂšne qui nous parlait de la narration par le striptease, vous vous souvenez de cette idĂ©e de couches, de peaux retirĂ©es les unes aprĂšs les autres pour raconter une histoire. Si vous ne l’avez pas Ă©coutĂ©, faites le juste aprĂšs ! Sasha Kills arrache de son cĂŽtĂ© ses diffĂ©rents habits dont la volontĂ© est de brouiller les pistes sur l’identitĂ© du personnage prĂ©sent sur scĂšne : alien, robot, humain, objet ? Iel joue du trouble comme quelque chose d’extrĂȘmement positif dans le sens d’une libertĂ© formelle, d’une plasticitĂ©, d’une muabilitĂ© des genres que ce soit les genres artistiques ou identitaires. Et si vous prenez le temps de regarder toutes ses vidĂ©os sur son compte youtube, vous passerez d’une esthĂ©tique Ă  une autre nous rappelant la complexitĂ© d’un.e artiste. A ce propos, nous nous attardons un instant sur ses influences cinĂ©matographiques et artistiques mais aussi de ses projets de show produits en live et comment iel se dĂ©mĂšne pour vivre de son travail en Ă©tant tout juste arriver Ă  Berlin. Pour rappel, cet Ă©pisode a Ă©tĂ© tournĂ© dĂ©but avril.

    Vous pouvez notamment retrouver son travail sur ses deux comptes instagram : sashakillsyou et marcsocie, son facebook Sasha Kills et son compte Youtube Sasha Kills.

    x Extrait 1 de la performance "Immaterial" de Sasha Kills, 2019

    x Extrait 2 de la performance "Alien Registration" de Sasha Kills, 2019

    x Extrait 3 de la performance "Diva dance" de Sasha Kills, 2018

    x Extrait 4 de la musique Handmade Heaven de Marina and the Diamonds, 2019 

    x Extrait 5 de la performance Running Up That Hill de Sasha Kills, 2018

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  • Dans cette interview, je reçois Sasha Kills. Marc SociĂ© aka Sasha Kills est diplĂŽmĂ©.e de l'Ecole Nationale des Arts DĂ©coratifs en 2013 et de la School of Art Institute de Chicago en 2011. Iel a eu l’opportunitĂ© de partir en rĂ©sidence Ă  Los Angeles et Ă  la CitĂ© internationale des arts de Paris. Iel organise Ă©galement les show Ă  la Guillotine Ă  Paris et a rĂ©cemment ouvert un compte instagram nommĂ© "La Queerantine" oĂč se dĂ©roule des live virtuels drag queer dans un monde matĂ©riel post-apocalyptique, un moyen de dĂ©jouer le confinement. Son travail artistique est un mix chimĂ©rique de mĂ©diums : dessin, livres d’artistes, drag, performance. Je suis trĂšs contente de recevoir cet artiste pour ce nouvel Ă©pisode car je suis une adepte des Ă©paisseurs infinies d’un artiste Ă  dĂ©pouiller et dĂ©cortiquer. Iel en donne un bon tour de force au sein de son dessin tortueux et sombre ou de ses performances d’aliens Ă©corchĂ©s.

     

    Dans cette premiĂšre partie, nous parlons de son parcours artistique, de son rapport Ă  l'art contemporain et ce qui l'a poussĂ©.e au drag. Nous nous arrĂȘtons aussi sur ses illustrations sombres cherchant le sublime dans les formes monstrueuses. Vous dĂ©couvrirez ses inspirations Ă  la rĂ©alisation de ses crĂ©atures ou chimĂšres entre ĂȘtre vivant, anatomie et projections mentales tirĂ©es de son imagination. Une inquiĂštante Ă©trangetĂ© naĂźt d'un dĂ©sir de transformation de l'artiste. Vous verrez aussi comment ce travail d'art visuel est trĂšs proche du drag qu'iel met en oeuvre sur scĂšne. Le trait torturĂ© s'apparente Ă  l'Ă©corchement de ses enveloppes opĂ©rĂ© au fil de ses performances et aboutissant souvent Ă  la figure de l'Ă©corchĂ©. Tout ceci tient de son identitĂ© queer et de son vĂ©cu d'enfant adoptĂ© que je vous laisse maintenant dĂ©couvrir dans vos oreillettes. 

    Vous pouvez notamment retrouver son travail sur ses deux comptes instagram : sashakillsyou et marcsocie, son facebook Sasha Kills et son compte Youtube Sasha Kills.

    x Extrait 1 de la musique L'UNE DES NÔTRES de Sasha Kills, 2019

    x Extrait 2 de la performance "Bionic" de Sasha Kills, 2018

    x Extrait 3 de la musique LA NOYADE de Sasha Kills, 2019

    x Extrait 4 de la musique CHARGE VIRALE de Sasha Kills + Myen, 2019

    Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155 Ft: Apoxode

  • Dans cet Ă©pisode, j’accueille Jeanne L’Homer ou Saint EugĂšne de son nom de scĂšne. J’ai dĂ©couvert son travail artistique grĂące Ă  Marion Cazaux qui effectue une thĂšse sur l’art queer et en fouillant un peu j’ai pu dĂ©couvrir quelques artistes qu’elle avait exposĂ© dont Saint EugĂšne. Je suis tombĂ©e bouche bĂ©e devant la complexitĂ© et la poĂ©sie de ses personnages dans ses performances narratives et ses dessins qualifiĂ©s d « hyper-catharsis ». AprĂšs un sĂ©jour de 3 ans Ă  Miami et une prĂ©pa cinĂ©ma animation, iel a Ă©tudiĂ© Ă  la HEAR (Haute Ă©cole des arts du Rhin de Strasbourg)). C’est donc quelque part entre Miami et Strasbourg, que Saint EugĂšne est nĂ©.e et s’est imprĂ©gnĂ©.e de diverses influences queer qui lui ont permises d’évoluer et d’affirmer son identitĂ©.

    Sa pratique artistique se compose de 2 champs : la performance narrative et le dessin qu’iel qualifie d’ « hyper-catharsis ». Iel va forger un lien fort au drag grĂące Ă  la House of Diamonds oĂč s’organise le Diamant Brillant Drag Show, un Ă©vĂ©nement d’art performatif queer regroupant drag kings, drag queens, drag queers et club kids. Le drag, qui est une expression thĂ©ĂątralisĂ©e du genre, lui permet aujourd’hui d’explorer des formes multiples de mises en scĂšne et de la narration oĂč le jeu, l’écriture, la musique, le costume sont pensĂ©s avec finesse et produit suivant un processus d’une grande rigueur.

    Cet Ă©pisode est divisĂ© en 3 parties parce qu’avec mon invitĂ©.e, nous avons discuter un long moment de sa pratique artistique, du monde du drag king tout particuliĂšrement et bien Ă©videmment, de ce que ça signifie d’ĂȘtre un ou une artiste drag, hors du circuit de l’art contemporain habituel. Saint EugĂšne nous parle de sa dĂ©marche artistique par le prisme des gender studies et de l’histoire queer.

    Cette derniĂšre partie dĂ©bute avec la problĂ©matique inĂ©vitable de tout jeune artiste. Si vous avez Ă©coutĂ© les autres Ă©pisodes, vous savez de quoi je parle : il s’agit de la prĂ©caritĂ©. Comme il y a peu de moyen sur la scĂšne drag, nous Ă©voquons l’idĂ©e de l’amateurisme selon laquelle tout est fait par soi-mĂȘme du costume Ă  la captation. Saint EugĂšne, vis-Ă -vis de cette Ă©conomie restreinte, va d’abord produire ses vidĂ©os rĂ©alisĂ©es par ses ami.es placĂ©s dans le public, camĂ©ra en main. Iel a Ă©voluĂ© vers la vidĂ©o considĂ©rĂ© comme vĂ©ritable objet signifiant en faisant appel Ă  ses amis vidĂ©astes ou des Ă©tudiants en cinĂ©ma. Saint EugĂšne nous permet donc de comprendre l’impact du manque de moyen produit sur la reconnaissance, la visibilitĂ© et la lĂ©gitimitĂ© d’existence des artistes performeur.euses drag dans l’histoire. Nous Ă©voquons donc le systĂšme de rĂ©munĂ©ration sur cette scĂšne et son organisation. Ce que j’ai aimĂ© particuliĂšrement dans ce moment de discussion c’est les actions proposĂ©es par des structures associatives pour l’amĂ©lioration des conditions de travail qui sont en fait indissociable de la nĂ©cessitĂ© d’inclusivitĂ© et d’égalitĂ© du panel queer.

    Vous pouvez notamment retrouver son travail sur ses deux comptes instagram : sainteugeneking et jeanne.lhomer, et son compte Youtube Saint Eugene.

    x Extrait 1 de la piĂšce Richard III mise en scĂšne par Thomas Jolly

    x Extrait 2 de la performance "Lady Oscar" de Saint EugÚne (2019), musique "Bara Wa Utsukushiku Chiru" et "Oscar's death", BO de la série Lady Oscar et "Live by the sword" interprétée par Dorian Electra

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  • Dans cet Ă©pisode, j’accueille Jeanne L’Homer ou Saint EugĂšne de son nom de scĂšne. J’ai dĂ©couvert son travail artistique grĂące Ă  Marion Cazaux qui effectue une thĂšse sur l’art queer et en fouillant un peu j’ai pu dĂ©couvrir quelques artistes qu’elle avait exposĂ© dont Saint EugĂšne. Je suis tombĂ©e bouche bĂ©e devant la complexitĂ© et la poĂ©sie de ses personnages dans ses performances narratives et ses dessins qualifiĂ©s d « hyper-catharsis ». AprĂšs un sĂ©jour de 3 ans Ă  Miami et une prĂ©pa cinĂ©ma animation, iel a Ă©tudiĂ© Ă  la HEAR (Haute Ă©cole des arts du Rhin de Strasbourg)). C’est donc quelque part entre Miami et Strasbourg, que Saint EugĂšne est nĂ©.e et s’est imprĂ©gnĂ©.e de diverses influences queer qui lui ont permises d’évoluer et d’affirmer son identitĂ©.

    Sa pratique artistique se compose de 2 champs : la performance narrative et le dessin qu’iel qualifie d’ « hyper-catharsis ». Iel va forger un lien fort au drag grĂące Ă  la House of Diamonds oĂč s’organise le Diamant Brillant Drag Show, un Ă©vĂ©nement d’art performatif queer regroupant drag kings, drag queens, drag queers et club kids. Le drag, qui est une expression thĂ©ĂątralisĂ©e du genre, lui permet aujourd’hui d’explorer des formes multiples de mises en scĂšne et de la narration oĂč le jeu, l’écriture, la musique, le costume sont pensĂ©s avec finesse et produit suivant un processus d’une grande rigueur.

    Cet Ă©pisode est divisĂ© en 3 parties parce qu’avec mon invitĂ©.e, nous avons discuter un long moment de sa pratique artistique, du monde du drag king tout particuliĂšrement et bien Ă©videmment, de ce que ça signifie d’ĂȘtre un ou une artiste drag, hors du circuit de l’art contemporain habituel. Saint EugĂšne nous parle de sa dĂ©marche artistique par le prisme des gender studies et de l’histoire queer.

    La deuxiĂšme partie est consacrĂ©e Ă  sa pratique. Je lui demande en premier lieu de nous parler de son processus crĂ©atif. Iel dessine notamment en amont et penses beaucoup Ă  la maniĂšre dont iel va mettre ses personnages en valeur, les rĂ©cits Ă©tablis et ce systĂšme de couches superposĂ©es qu’iel nomme « narration par le striptease ».

    Vous pouvez notamment retrouver son travail sur ses deux comptes instagram : sainteugeneking et jeanne.lhomer, et son compte Youtube Saint Eugene.

    x Extrait 1 de la performance "Count Von Count" de Saint EugĂšne et Rose de Bordel (2019), musique "Daddy Like" interprĂ©tĂ©e par Dorian Electra 

    x Extrait 2 de la performance "Feu" de Saint EugĂšne (2019), musique "Rise like a Phoenix" interprĂ©tĂ©e par Conchita Wurst 

    x Extrait 3 de la performance "Transfiguration" de Olivier de Sagazan (2014)

    x Extrait 4 de la performance "Pretending" de Saint EugĂšne (2019), musique "Pretending" interprĂ©tĂ©e par SOPHIE 

    Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155 Ft: Apoxode

  • Dans cet Ă©pisode, j’accueille Jeanne L’Homer ou Saint EugĂšne de son nom de scĂšne. J’ai dĂ©couvert son travail artistique grĂące Ă  Marion Cazaux qui effectue une thĂšse sur l’art queer et en fouillant un peu j’ai pu dĂ©couvrir quelques artistes qu’elle avait exposĂ© dont Saint EugĂšne. Je suis tombĂ©e bouche bĂ©e devant la complexitĂ© et la poĂ©sie de ses personnages dans ses performances narratives et ses dessins qualifiĂ©s d « hyper-catharsis ». AprĂšs un sĂ©jour de 3 ans Ă  Miami et une prĂ©pa cinĂ©ma animation, iel a Ă©tudiĂ© Ă  la HEAR (Haute Ă©cole des arts du Rhin de Strasbourg)). C’est donc quelque part entre Miami et Strasbourg, que Saint EugĂšne est nĂ©.e et s’est imprĂ©gnĂ©.e de diverses influences queer qui lui ont permises d’évoluer et d’affirmer son identitĂ©.

    Sa pratique artistique se compose de 2 champs : la performance narrative et le dessin qu’iel qualifie d’ « hyper-catharsis ». Iel va forger un lien fort au drag grĂące Ă  la House of Diamonds oĂč s’organise le Diamant Brillant Drag Show, un Ă©vĂ©nement d’art performatif queer regroupant drag kings, drag queens, drag queers et club kids. Le drag, qui est une expression thĂ©ĂątralisĂ©e du genre, lui permet aujourd’hui d’explorer des formes multiples de mises en scĂšne et de la narration oĂč le jeu, l’écriture, la musique, le costume sont pensĂ©s avec finesse et produit suivant un processus d’une grande rigueur. 

    Cet Ă©pisode est divisĂ© en 3 parties parce qu’avec mon invitĂ©.e, nous avons discuter un long moment de sa pratique artistique, du monde du drag king tout particuliĂšrement et bien Ă©videmment, de ce que ça signifie d’ĂȘtre un ou une artiste drag, hors du circuit de l’art contemporain habituel. Saint EugĂšne nous parle de sa dĂ©marche artistique par le prisme des gender studies et de l’histoire queer. 

    Dans cette premiĂšre partie, iel nous explique donc son parcours et comment iel en est arrivĂ©.e au drag par l’influence de la culture queer etats-uniennes. On va se frayer un chemin au sien de l’histoire entre la naissance de la ballroom scene jusqu’aux questions politiques d’intersectionnalitĂ© et des masculinitĂ©s du drag king. 

    Vous pouvez notamment retrouver son travail sur ses deux comptes instagram : sainteugeneking et jeanne.lhomer, et son compte Youtube Saint EugĂšne.

    Extrait de Coccinelle

    Extrait de la bande-annonce "The Queen", de Frank Simon, 1963

    Extrait de la performance "Garçon carriÚre", de Saint EugÚne

    Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155 Ft: Apoxode

  • Fanny Gicquel est une artiste rencontrĂ©e Ă  Rennes, on a travaillĂ© ensemble au MusĂ©e des Beaux-arts, dans le cadre de notre job alimentaire et on est trĂšs vite devenue amies. DĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque, on partageait beaucoup la prĂ©caritĂ© de notre situation dĂ» aux heures restreintes sur le terrain. Le travail alimentaire, elle l’a toujours gardĂ© en parallĂšle de sa pratique. On y revient dans la deuxiĂšme partie de cette interview rĂ©alisĂ©e lors du confinement. Fanny Gicquel est sortie de l’école des Beaux-arts de Rennes en 2018 avec les fĂ©licitations du jury. Je suis venue lors de son diplĂŽme assister Ă  sa performance, Reserv Slash, oĂč un groupe de performeur.ses chorĂ©graphiaient de microactions, mouvements, dĂ©placements sur des structures en acier ou des cordons d’ameublement Ă©tendus dans l’espace et des sculptures en verre ou encore en bois : du geste simple Ă  peine perceptible comme l’action poĂ©tique d’un renversement de bouteille de sable Ă  une impression chaude d’un fer Ă  lisser sur papier thermothermique. La salle Ă©tait devenu le thĂ©Ăątre d’activation d’objets, de tableaux vivants et lents. C’était beau et poĂ©tique et elle ne s’est pas arrĂȘtĂ©e lĂ .

    Elle a toujours cherchĂ© Ă  produire et Ă  s’associer Ă  la crĂ©ation d’expositions via des formats alternatifs au cours de ses Ă©tudes : comme coorganiser avec l’artiste et assistante curatrice au CACN (NĂźmes), Anouk Chardot, une exposition dans un kiosque vide de la ville de Rennes, place de la RĂ©publique (je lui avais d’ailleurs Ă©crit un texte que vous retrouverez ici). Fanny Gicquel est aussi rigoureuse Ă  l’emploi des mots et Ă  la formulation de ses idĂ©es qu’à concevoir et chorĂ©graphier ses performances. Elle n’est pas du genre rĂ©volutionnaire. Elle a un rapport essentiel au monde et aux gens, Ă  la matiĂšre et Ă  la nature. Chercher l’essence du dĂ©placement ou du langage, dans la formulation d’une grammaire du feutre ou d’une gestuelle sĂ©maphorique par exemple se retrouve dans le travail qu’elle a effectuĂ© au cours de sa rĂ©sidence qui a lieu cette annĂ©e au Centre d’art Passerelles Ă  Brest. Nous avons discutĂ© plus en dĂ©tails de sa pratique, des conditions de travail en rĂ©sidence et de sa perception du monde de l’art.

    Toutes les références et les visuels sont à retrouver sur le site artistesmanifestes.fr.

    Le site de Fanny Gicquel : fannygicquel.com

    Je vous laisse découvrir le reste, bonne écoute !

    Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. http://dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155 Ft: Apoxode

  • DiplĂŽmĂ©e en 2019 de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, Darta Sidere travaille avec des pierres calcaires, des stĂ©atites, du bronze, de l'acier. Elle dĂ©veloppe ce qu'elle appelle "l'espace du toucher" en sculptant ces matĂ©riaux ou en les laissant interragir par des effets chimiques.  C'est d'abord grĂące Ă  sa formation Ă  Milan auprĂšs de l'artiste Gianni Caravaggio (entre 2013-2014), qu'elle commence Ă  traiter la pierre et Ă  l'apprĂ©hender autrement qu'en une sculpture traditionnelle. Elle cherche Ă  poursuivre ses expĂ©rimentations Ă  Rennes par le biais d'un stage avec un tailleur de pierre et Ă  l'Ecole des Beaux-Arts de Paris au sein d'un atelier de taille pour "s'habituer au matĂ©riau et voir quelles autres possibilitĂ©s je peux apporter pour la crĂ©ation de sculptures en pierre" nous dit-elle. Elle nous explique les diffĂ©rentes rĂ©actions qu'elle Ă©tablit au cours de l'Ă©change. 

    Dans la deuxiĂšme partie, Darta Sidere nous explique son parcours. Au cours de ses Ă©tudes, elle superpose parfois jusqu'Ă  deux jobs alimentaires. A la sortie de son diplĂŽme l'annĂ©e derniĂšre, elle est employĂ©e en tant que monitrice Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts. Un emploi qu'elle occupera de nouveau l'annĂ©e prochaine. Cet Ă -cĂŽtĂ© obligatoire finançiĂšrement, elle l'a transformĂ© en un avantage bĂ©nĂ©fique pour aĂ©rer son temps d'artiste. Elle ne nie pas que la libertĂ© est un atout majeur Ă  la crĂ©ation et qu'adapter son temps consĂ©quent de recherches et de pratique en fonction d'un travail alimentaire est difficile. 

    Toutes les références et les visuels sont à retrouver sur le site artistesmanifestes.fr.

    Le site de Darta Sidere : dartasidere.com

    Je vous laisse découvrir le reste, bonne écoute !

    Musique credits : Funky Moon by Stefan Kartenberg (c) copyrights 2019 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. http://dig.ccmixter.org/files/JeffSpeed68/60155 Ft: Apoxode