Episodes
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Elon Musk s’attaque à un nouveau domaine : la médecine. Le milliardaire incite les utilisateurs de X (anciennement Twitter) à partager leurs résultats d'examens médicaux sur la plateforme pour entraîner Grok, le chatbot d'intelligence artificielle développé par xAI. Une démarche audacieuse qui ambitionne de révolutionner le diagnostic médical, mais qui suscite de vives critiques, notamment sur la fiabilité des analyses et la protection des données personnelles.
« Soumettez vos radiographies, IRM ou PET scans à Grok pour analyse », a-t-il tweeté. Si certains témoignent d’analyses réussies, comme l’interprétation correcte de résultats sanguins ou l’identification d’un cancer du sein, d’autres exemples sont beaucoup moins flatteurs. Confondre tuberculose et hernie discale, ou interpréter une mammographie comme une image de testicules, illustre les limites actuelles de cette IA.
Le Dr Laura Heacock, experte en imagerie médicale à l’université de New York, critique : « Les systèmes d’IA non génératifs restent plus fiables que Grok pour analyser des images médicales. » De son côté, Ryan Tarzy, PDG d’Avandra Imaging, dénonce un développement rapide, mais au détriment de la qualité et de la représentativité des données. Au-delà des erreurs techniques, les inquiétudes se concentrent sur la confidentialité. X n’est pas soumis aux protections HIPAA, l’équivalent américain du RGPD européen. Pour Matthew McCoy, professeur d’éthique médicale à l’université de Pennsylvanie, partager ses données sur une plateforme sociale reste une idée risquée : « Je ne serais absolument pas à l’aise de le faire. ». Malgré ses investissements colossaux – 6 milliards de dollars levés pour xAI –, Elon Musk fait face à des défis titanesques. Si l’IA promet de transformer la médecine, entre erreurs, éthique et vie privée, le chemin vers des diagnostics fiables et sécurisés semble encore long.
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Le Bitcoin est à nouveau sur toutes les lèvres. Depuis l’élection de Donald Trump, la cryptomonnaie emblématique n’a cessé de battre des records, dépassant coup sur coup les seuils symboliques de 100 000 dollars puis de 100 000 euros. Une progression fulgurante qui n’en finit pas de galvaniser les investisseurs. Et selon les experts, cette frénésie pourrait encore s’intensifier dans les semaines à venir.
La période des fêtes de fin d’année est traditionnellement favorable au Bitcoin. Selon une analyse du site Coingecko, la cryptomonnaie a enregistré des hausses notables avant Noël lors de 7 des 10 dernières années. Mieux encore, elle a souvent poursuivi son ascension après les fêtes. Cette année, le scénario semble se répéter. Avec un cours flirtant actuellement autour des 108 000 dollars, certains analystes, comme ceux de la plateforme CoinCodex, prévoient un rallye haussier pouvant atteindre 120 000 dollars d’ici le Nouvel An.
Mais ce n’est qu’un début, affirment les grands acteurs de la gestion d’actifs. Pour 2025, les projections restent résolument optimistes. Van Eck, un géant américain du secteur, vient de publier ses prédictions pour les principales cryptomonnaies. Ethereum (ETH) pourrait atteindre 6 000 dollars, tandis que Solana (SOL) viserait les 500 dollars. Quant au Bitcoin, il pourrait grimper jusqu’à 180 000 dollars au printemps prochain. Cette dynamique haussière s’appuie sur une adoption croissante des cryptomonnaies, mais aussi sur des perspectives macroéconomiques favorables. Toutefois, prudence : le Bitcoin reste volatil, et ses envolées spectaculaires s’accompagnent souvent de corrections brutales. Reste à voir si 2025 confirmera ces prévisions ou si la fête sera de courte durée pour les investisseurs.
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Episodes manquant?
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OpenAI frappe un grand coup avec sa nouvelle fonctionnalité pour ChatGPT, dévoilée dans le cadre de l’événement « Shipmas ». Baptisée « Projets », cette innovation promet de transformer la gestion des conversations avec l’IA en offrant bien plus qu’un simple système de dossiers.
Avec plus d’un milliard de messages traités quotidiennement, l’organisation des échanges devenait un défi majeur. Les « Projets » répondent à ce besoin en regroupant chats, fichiers et instructions dans des espaces dédiés et personnalisables. Chaque projet peut arborer un titre distinctif et un code couleur, mais surtout, il offre un environnement adapté à un contexte précis grâce à des instructions spécifiques, appliquées uniquement dans cet espace. Cette fonctionnalité s’intègre parfaitement aux outils phares de ChatGPT, comme SearchGPT et Canvas. Elle permet notamment l’importation et la gestion de fichiers directement dans les projets, donnant à l’assistant un accès constant aux documents nécessaires. Une aubaine pour les professionnels et les étudiants cherchant à structurer leur collaboration avec l’IA.
Le déploiement de « Projets » démarre dès aujourd’hui pour les abonnés aux versions Plus, Pro et Team. Les utilisateurs Enterprise et Education devront attendre janvier 2025, tandis que ceux disposant d’un compte gratuit y auront accès « dès que possible », selon Kevin Weil, directeur produit chez OpenAI. Pour l’instant, la fonctionnalité est compatible uniquement avec le modèle GPT-4o. OpenAI assure que les modèles de la série o1 seront bientôt pris en charge, les chats existants étant automatiquement adaptés lors de leur intégration dans un projet. Avec cette nouveauté, OpenAI renforce l’utilité et la personnalisation de ChatGPT, faisant de l’outil un véritable compagnon de travail. Une évolution à surveiller de près pour optimiser vos interactions avec l’IA.
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L’intelligence artificielle, jadis présentée comme une révolution technologique, serait-elle en train de se tirer une balle dans le pied ? En misant de plus en plus sur des données synthétiques plutôt que sur des données humaines, les entreprises et laboratoires ont ouvert la porte à un cercle vicieux : l’apprentissage autoréférentiel. Autrement dit, l’IA se nourrit de ses propres productions, amplifiant erreurs et biais à chaque itération.
Rick Song, PDG de Persona, spécialiste de la vérification d’identité, décrit ce phénomène comme un « effondrement du modèle ». Imaginez un photocopieur qui reproduit sans fin ses propres copies : les documents deviennent flous, perdent en précision. De la même manière, les modèles d’IA s’éloignent progressivement de leur mission initiale, produisant des données de moins en moins fiables. Une étude publiée dans Nature confirme qu’après neuf cycles d’entraînement sur des contenus générés par l’IA, les résultats deviennent incohérents.
Les conséquences sont préoccupantes : réduction de la diversité des données, amplification des biais préexistants, et incapacité à restituer des informations pertinentes. Alors que l’IA est déjà sous le feu des critiques pour ses dérives, comme des incitations au suicide ou à la violence, ce phénomène met en lumière une faille structurelle. Pourtant, des solutions existent. Rick Song appelle à une refonte complète des pratiques. Cela passe par des outils de traçabilité sophistiqués, des partenariats pour garantir des données d’origine humaine et une vigilance accrue face aux contenus synthétiques. L’objectif est clair : reconstruire une IA ancrée dans la réalité, capable d’évoluer sans s’enfermer dans une boucle stérile. La balle est désormais dans le camp des entreprises technologiques. Elles doivent privilégier l’intégrité et la transparence pour éviter que l’IA ne devienne sa propre ennemie.
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L’industrie des semi-conducteurs pourrait bien vivre une révolution. Face aux limites des connexions électriques traditionnelles, IBM Research introduit une innovation de taille : l’intégration de guides d’ondes optiques directement sur les puces. Une prouesse technologique qui promet de décupler les capacités de transmission des données, tout en réduisant drastiquement la consommation énergétique.
Actuellement, les puces utilisent des fils de cuivre microscopiques pour transporter les signaux électroniques. Mais cette densité croissante pose des défis majeurs, notamment en termes de dissipation thermique et de perte de signal. La solution d’IBM ? Remplacer les électrons par des photons, à l’image de la fibre optique, mais à une échelle microscopique. Ces guides d’ondes optiques miniaturisés canalisent la lumière pour transmettre l’information avec une précision nanométrique.
Les chiffres donnent le vertige : IBM a concentré 51 canaux de transmission optique par millimètre, une densité six fois supérieure aux technologies actuelles. Résultat ? Des débits 80 fois plus rapides que les connexions électriques classiques. L’expertise d’IBM en conception et assemblage a permis de surmonter les obstacles de miniaturisation, ouvrant la voie à des applications dans le calcul haute performance (HPC) et l’intelligence artificielle. Au-delà des performances, cette technologie promet une révolution énergétique : une réduction par cinq de la consommation électrique des systèmes informatiques. Une avancée majeure pour des centres de données toujours plus gourmands en énergie.
Testée dans des conditions extrêmes – de -40 °C à 125 °C –, cette innovation montre des performances robustes. Dan Hutcheson, analyste chez TechInsights, qualifie ce développement de « tournant technologique ». L’industrie des semi-conducteurs observe avec attention, tandis que les grands fabricants pourraient rapidement demander des licences. IBM semble sur le point de redéfinir l’avenir de l’informatique.
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OpenAI lève le voile sur Sora, son modèle de génération vidéo par intelligence artificielle, présenté lors de l’événement « Shipmas ». Attendu depuis des mois, Sora promet de transformer la création de contenu vidéo, permettant de générer des séquences à partir de simples descriptions textuelles. Deux abonnements sont proposés : ChatGPT Plus, à 20 dollars par mois, permet de créer 50 vidéos en 720p de 5 secondes. Les professionnels opteront pour le forfait Pro, à 200 dollars, offrant 500 vidéos mensuelles en 1080p et des séquences pouvant atteindre 20 secondes. L’atout majeur de Sora ? Le mode « Storyboard », pour enchaîner plusieurs séquences de façon fluide, et « Blending », qui assure des transitions dignes des meilleurs studios.
Sur le plan technique, Sora s’appuie sur les avancées de DALL-E 3, offrant une compréhension précise des prompts. La version « Turbo » améliore vitesse et qualité visuelle, bien qu’elle rencontre encore des limites, notamment dans la gestion des mouvements complexes ou des interactions longues. OpenAI met l’accent sur la sécurité : chaque vidéo est marquée par un filigrane discret et des métadonnées C2PA identifiant leur origine, tandis que les contenus sensibles sont strictement interdits.
Mais tout n’est pas rose : Sora est inaccessible en Europe, à cause des contraintes réglementaires, notamment le RGPD. Comme pour ChatGPT Voice, les utilisateurs européens devront passer par un VPN pour explorer le potentiel de l’outil. Si Sora impressionne par ses performances, elle reste perfectible. Les ingénieurs travaillent déjà à surmonter ses limites, avec des améliorations prévues pour 2025. Malgré tout, OpenAI ouvre une nouvelle ère pour la création vidéo, même si les Européens devront patienter avant de pleinement y participer.
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Google frappe fort une fois de plus dans le domaine de l’informatique quantique. Après avoir développé une intelligence artificielle pour améliorer la fiabilité des qubits, la firme dévoile une avancée spectaculaire : Willow, une puce quantique capable de résoudre en cinq minutes un problème qui nécessiterait 17 septillions d’années aux superordinateurs actuels. Pour mettre cela en perspective, c’est un chiffre dépassant l’âge de l’univers.
Cette prouesse, bien qu’expérimentale, ouvre la voie à des applications révolutionnaires. Avec ses 105 qubits, Willow surmonte un obstacle majeur de l’informatique quantique : le taux d’erreur. En programmant la puce de manière à ce que le taux d’erreur diminue avec l’augmentation des qubits, les chercheurs ont réussi à relever un défi technique vieux de près de 30 ans. Cependant, l’heure n’est pas encore à l’exploitation commerciale. Selon Hartmut Neven, directeur du laboratoire d’IA quantique de Google, il faudra attendre la fin de la décennie avant de voir ces technologies résoudre des problèmes concrets. Mais les promesses sont immenses : concevoir des réacteurs à fusion nucléaire, développer des médicaments innovants, améliorer les batteries de voitures électriques, et bien plus encore.
Cette avancée marque un tournant pour Google, qui ambitionne de dépasser les limites des ordinateurs traditionnels. « Nous entrons dans une nouvelle ère où les algorithmes inaccessibles aux machines classiques deviennent réalistes et utiles pour des applications commerciales pertinentes », affirme la firme. Bien que la route soit encore longue, Willow représente une étape essentielle vers des ordinateurs quantiques à grande échelle, capables de transformer notre manière de résoudre les problèmes les plus complexes de notre époque. Une révolution qui, un jour, pourrait bien redéfinir le monde technologique et scientifique.
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Depuis octobre, Android 15 fait sensation. Optimisation du stockage, sécurité renforcée, sauvegarde des contacts améliorée : Google ne ménage pas ses efforts pour transformer nos smartphones en véritables alliés du quotidien. Et ce n’est pas tout : de nouvelles fonctionnalités viennent d’être annoncées pour faciliter la communication et améliorer l’accessibilité.
Parmi les nouveautés, les Expressive Captions se démarquent. Disponibles même hors ligne, elles retranscrivent émotions, tons, et même des sons comme des soupirs dans les légendes des contenus. Parfait pour enrichir vos échanges sur les réseaux sociaux ou vos souvenirs dans Google Photos. Autre outil amusant : Emoji Kitchen, qui permet de fusionner des emojis pour des réponses toujours plus personnalisées.
L’inclusivité est aussi au rendez-vous avec Gemini 1.5 Pro, une intelligence artificielle capable de décrire des images à haute voix et de répondre aux questions des utilisateurs. Un atout majeur pour les personnes en situation de handicap visuel. Du côté des performances, Android 15 brille avec Clearflow, un clavier plus précis et fluide, et une refonte de QuickShare, qui facilite l’envoi de fichiers grâce à des QR codes. Google Drive se met également à la page en optimisant automatiquement les documents scannés pour une meilleure lisibilité. Et pour les mélomanes, Gemini étend ses fonctionnalités avec Spotify : découvrez des playlists adaptées à votre humeur ou laissez l’IA passer des appels à votre place. Ces innovations, en cours de déploiement, témoignent de l’engagement de Google à rendre Android 15 toujours plus intuitif. Et ce n’est pas fini : l’entreprise prépare déjà des avancées domotiques et une version enrichie de Google Maps.
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Activer son VPN 24h/24 semble être une solution idéale : confidentialité renforcée, protection sur les réseaux publics, accès aux contenus bloqués... Mais en pratique, cette sécurité permanente a un coût : ralentissements, surconsommation de données, impact sur la batterie ou encore incompatibilités avec certains services. Alors, est-ce indispensable ? Comme souvent, la réponse dépend du contexte.
Sur un réseau public, comme dans un café ou un aéroport, un VPN est essentiel pour éviter que vos données ne soient interceptées. Même à domicile, il masque votre adresse IP, limitant ainsi le suivi de vos activités par les annonceurs ou votre fournisseur d’accès. Et pour contourner les restrictions géographiques de certains contenus, le VPN est souvent incontournable. Cependant, garder son VPN actif en continu peut poser problème. Chaque connexion via un serveur VPN passe par un processus de chiffrement et de relais, augmentant la taille des données échangées. Si votre forfait 4G/5G est limité, cette surcharge peut vite peser sur votre consommation. En plus, les performances de votre connexion peuvent être affectées : serveurs éloignés ou saturés ralentissent le streaming ou les jeux en ligne.
Certaines plateformes, comme les banques, compliquent aussi l’utilisation des VPN. Elles bloquent parfois ces connexions, perçues comme suspectes. Résultat : il est souvent plus rapide de désactiver temporairement votre VPN, à condition d’être sur un réseau sécurisé. Sur mobile, un VPN consomme des ressources et peut réduire l’autonomie de votre appareil. L’utiliser uniquement au bon moment, par exemple sur un réseau public ou pour des transactions sensibles, est souvent plus judicieux. En résumé, inutile de laisser son VPN tourner en permanence. Privilégiez une utilisation ciblée selon vos besoins pour rester protégé sans sacrifier votre confort en ligne. En cybersécurité, mieux vaut s’adapter que surprotéger.
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L’informatique quantique, souvent vue comme une révolution technologique, doit encore surmonter un obstacle majeur : corriger les erreurs inhérentes aux qubits, ces unités de calcul ultrafragiles. Google franchit un cap avec AlphaQubit, un décodeur d’erreurs quantiques basé sur l’intelligence artificielle, conçu pour améliorer la fiabilité des systèmes quantiques.
Contrairement aux ordinateurs classiques, les ordinateurs quantiques utilisent des qubits capables de manipuler plusieurs états simultanément grâce à la superposition. Mais ces qubits sont sensibles aux moindres perturbations : variations de température, vibrations ou interférences. AlphaQubit se distingue en optimisant la correction des erreurs, indispensable pour que les calculs quantiques deviennent exploitables dans des applications concrètes. Le fonctionnement repose sur deux phases. D’abord, AlphaQubit est entraîné via des simulations de processeurs quantiques, apprenant à reconnaître des erreurs typiques. Ensuite, il affine ses capacités à partir de données réelles issues de systèmes comme Sycamore, le processeur quantique de Google. Cette approche hybride lui permet de s’adapter aux imperfections spécifiques des qubits, offrant une correction plus précise et flexible.
Lors de tests simulés, AlphaQubit a montré des performances stables, même avec des configurations complexes utilisant des codes de surface à grande échelle. Ces codes, essentiels en informatique quantique, organisent les qubits pour détecter et corriger les erreurs sans perturber les calculs. Malgré ces avancées, des défis restent à relever. AlphaQubit doit accélérer son exécution pour gérer les erreurs en temps réel et s’adapter à des systèmes plus vastes et exigeants. Cependant, ce décodeur marque un pas décisif vers des ordinateurs quantiques plus fiables, promettant des avancées majeures en cryptographie, simulation moléculaire et optimisation industrielle. Une technologie à suivre de près, au cœur de la prochaine révolution numérique.
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Vous avez peut-être déjà remarqué des appels manqués inexpliqués ou des factures anormalement élevées ? Une astuce simple peut vous aider à vérifier si votre ligne téléphonique est sécurisée grâce à de petits codes accessibles depuis votre smartphone. Ils permettent de détecter et de désactiver d'éventuelles redirections d'appels ou de messages activées à votre insu.
Il y a donc trois codes essentiels à connaître. Le premier, *#21#, révèle si vos appels ou messages sont redirigés vers un autre numéro. Si l’écran affiche « désactivé » ou « non transféré », tout va bien. En revanche, si une redirection inconnue est détectée, cela pourrait indiquer une tentative d’interception. Le second, *#62#, montre où vos appels sont transférés lorsque vous êtes injoignable (téléphone éteint ou hors réseau). Certains opérateurs, comme SFR, redirigent par défaut vers des numéros spécifiques. Si un numéro suspect apparaît, contactez immédiatement votre opérateur. Enfin, le #002# désactive tous les transferts d’appels en une seule commande, qu’ils soient liés à une absence, une ligne occupée ou autre. Un moyen efficace pour sécuriser rapidement votre ligne.
Que peut-on en conclure ? Et bien que ces codes ne garantissent pas que votre téléphone est à l’abri d’un piratage complexe (comme un malware), mais ils peuvent révéler des transferts suspects. Une ligne sans redirection active reste la base pour protéger vos communications. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Ces astuces, simples et gratuites, peuvent s'avérer utiles pour garder le contrôle sur votre téléphone et éviter les mauvaises surprises. Un geste préventif à adopter sans tarder pour tous les curieux ou les prudents.
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Coup de filet historique dans l’univers du streaming pirate. L’opération "Takendown", menée par le parquet de Catane en Italie en collaboration avec Europol et Eurojust, a démantelé cette semaine le plus grand réseau de streaming illégal d’Europe. Après deux ans d’enquêtes, ce réseau, qui générait des revenus astronomiques estimés à 3 milliards d’euros par an, a été mis hors d’état de nuire.
Le service IPTV incriminé proposait des chaînes de télévision, des films, des séries et même des compétitions sportives, piratant les grands diffuseurs comme Netflix, Amazon Prime, Sky ou encore Disney+. Avec 22 millions d’utilisateurs, il causait des pertes évaluées à 10 milliards d’euros pour les ayants droit. L’opération a mobilisé des forces à travers toute l’Europe. Des perquisitions et des arrestations ont eu lieu au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Suède, en Suisse, en Roumanie et en Croatie, où 11 suspects ont été arrêtés. En tout, 102 personnes sont soupçonnées d’être impliquées dans ce réseau tentaculaire. Les autorités ont saisi des actifs en cryptomonnaies d’une valeur de 1,65 million d’euros, ainsi que 40 000 euros en liquide.
Ce démantèlement a également permis l’interruption de 2 500 chaînes TV piratées et la fermeture de nombreux serveurs, notamment en Roumanie, aux Pays-Bas et à Hong Kong. Les cybercriminels utilisaient des outils de communication chiffrés et des identités falsifiées pour blanchir leurs profits. Bien que les noms des plateformes n’aient pas été dévoilés, cette opération, financée par la Commission européenne, marque un tournant majeur dans la lutte contre la cybercriminalité. Les autorités espèrent ainsi freiner un marché illégal qui ronge l’industrie culturelle et audiovisuelle. Une victoire, mais probablement pas la dernière bataille.
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C’est un séisme dans le monde des technologies. Après des années d’enquête, la justice américaine a statué cet été : Google exerce un monopole sur la recherche en ligne. Pour y remédier, un démantèlement est envisagé, avec des conséquences majeures pour l’entreprise. Parmi les options sur la table, la revente d’Android et de Chrome, des piliers du géant numérique, pourrait redistribuer les cartes.
Android détient plus de 71 % des parts de marché mondial des systèmes d’exploitation mobiles, tandis que Chrome en représente près de 67 % pour les navigateurs, selon *Statcounter*. Leur séparation pourrait rapporter gros : Mandeep Singh, analyste chez Bloomberg Intelligence, estime la valeur de Chrome entre 15 et 20 milliards de dollars, grâce à ses 3 milliards d’utilisateurs. À titre de comparaison, en 2016, Opera – avec 350 millions d’utilisateurs – avait été cédé pour 600 millions de dollars.
Cependant, tout ne se limite pas à la valeur brute. Bob O’Donnell, de TECHanalysis Research, rappelle que le futur repreneur devra déterminer comment monétiser Chrome, aujourd’hui une porte d’entrée vers Google Search, au cœur du procès antitrust. Cette relation entre Chrome et Google illustre pourquoi Alphabet est accusé d’étouffer la concurrence. Pour Google, la séparation serait un désastre. Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires, prévient : "Peu d’entreprises pourraient maintenir ces technologies open source ou investir à notre niveau." Selon elle, un démantèlement augmenterait les coûts pour les consommateurs et affaiblirait Android et Google Play face à l’iPhone et l’App Store. Alors, Chrome et Android, bientôt indépendants ? La décision finale pourrait redéfinir l’écosystème numérique mondial. Un dossier brûlant à suivre.
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Elon Musk, l'homme derrière Tesla et SpaceX, a encore fait parler de lui cette semaine, mais cette fois, c'est dans l'univers des jeux vidéo. Le patron milliardaire, toujours aussi influent, s'attaque à l'industrie qu'il juge trop politisée. Sur X, la plateforme qu'il possède désormais, il a dénoncé ce qu'il appelle le "wokisme" dans le secteur, estimant que trop de studios de jeux vidéo sont désormais contrôlés par de grandes entreprises.
Musk, fidèle à son style provocateur, a annoncé qu'il allait lancer un nouveau projet : un studio de jeux vidéo basé sur l'intelligence artificielle, sous l'égide de sa société xAI. L'objectif ? "Rendre les jeux à nouveau géniaux", a-t-il affirmé, en reprenant le slogan de Donald Trump. Une déclaration qui, à première vue, pourrait sembler comme un coup de communication de plus, notamment pour un homme qui dirige l'un des plus grands empires économiques du monde.
Cependant, derrière l'ironie, Musk semble déterminé à remédier à ce qu'il considère comme un manque de diversité créative dans l'industrie des jeux. Mais peut-on réellement imaginer un projet concret de sa part, ou n'est-ce qu'un effet de manche, comme sa proposition antérieure d'acheter la chaîne MSNBC ? La victoire de Donald Trump aux États-Unis a créé une sorte de frénésie dans certains milieux politiques, ce qui pourrait expliquer des déclarations à l'emporte-pièce. Quoi qu'il en soit, cette annonce d’Elon Musk ne manquera pas de faire parler, et pourrait bien bousculer un peu plus l’industrie des jeux vidéo. Reste à savoir si cela se traduira par une réelle initiative ou simplement un autre coup médiatique.
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Un nouvel épisode d’espionnage industriel secoue la France, ciblant cette fois le secteur stratégique des semi-conducteurs. Vendredi dernier, un ressortissant chinois d’une trentaine d’années a été mis en examen pour des transferts illégaux de technologies sensibles, au profit présumé des armées chinoise et russe.
L’affaire, baptisée « Ommic », du nom de l’entreprise française spécialisée dans les puces électroniques, éclaire un réseau complexe impliquant cinq suspects depuis 2023 : deux Français et trois Chinois. Au cœur de cette affaire, le nitrure de gallium, un matériau essentiel pour accroître la puissance des semi-conducteurs et réduire la taille des batteries, un enjeu technologique et militaire de premier plan.
Selon les enquêteurs, Ruodan Z., homme d’affaires chinois ayant racheté Ommic en 2018, et Marc R., directeur général de l’entreprise, auraient orchestré des stratagèmes sophistiqués pour contourner les réglementations. Ces transferts de technologies, potentiellement destinés aux industries militaires chinoises et russes, auraient été réalisés malgré les interdictions. Marc R. est déjà mis en examen depuis 2023 pour transmission de documents sensibles à une puissance étrangère.
Les charges retenues, notamment pour « association de malfaiteurs » et « complicité d’abus par dirigeant », soulignent la gravité des faits. Ce scandale met en lumière les risques que les entreprises technologiques françaises encourent face à des stratégies d’espionnage transnationales. Dans un contexte où la souveraineté technologique européenne est plus que jamais une priorité, ces révélations constituent un sérieux avertissement. Alors que les semi-conducteurs sont au cœur des innovations civiles et militaires, ce dossier rappelle l’urgence de protéger ces ressources stratégiques face à des menaces économiques et géopolitiques croissantes. Une affaire à suivre de très près.
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Dans la bataille des géants de la technologie autour de l’intelligence artificielle, Amazon fait une nouvelle démonstration de force. Après un premier investissement de 4 milliards de dollars en 2023, le géant de l’e-commerce annonce injecter à nouveau 4 milliards dans Anthropic, la start-up derrière le chatbot Claude. Anthropic, qui bénéficie déjà du soutien d’Amazon comme investisseur minoritaire, voit ces nouveaux fonds comme une opportunité cruciale pour rivaliser avec des poids lourds comme OpenAI. Pour rappel, cette dernière, à l’origine de ChatGPT, avait levé 6,6 milliards de dollars le mois dernier. Une somme colossale qui pousse Anthropic à maintenir sa compétitivité dans un secteur où l’innovation se mesure aussi à l’aune des financements.
Claude, le chatbot d’Anthropic, évolue dans un environnement ultra-concurrentiel. Selon le classement Chatbot Arena, il se mesure non seulement à ChatGPT, mais aussi à Gemini de Google et à Grok, l’IA développée par xAI, la société d’Elon Musk. Si Amazon apporte un soutien financier massif, Anthropic bénéficie également d’autres alliances stratégiques. Alphabet, la maison mère de Google, s’était engagé à investir jusqu’à 2 milliards de dollars dans la start-up. Un partenariat aujourd’hui menacé par le procès antitrust en cours contre Google aux États-Unis.
Pour Amazon, cet investissement vise aussi à renforcer son écosystème cloud via AWS, où les technologies d’Anthropic devraient trouver une intégration stratégique. Alors que Microsoft mise tout sur OpenAI et que Google développe ses propres solutions, cette manœuvre d’Amazon confirme que la bataille pour dominer l’IA générative ne fait que commencer. Les enjeux sont énormes : au-delà des chatbots, il s’agit de déterminer qui sera à la pointe de cette révolution technologique qui redéfinit notre rapport au numérique.
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Les cartes graphiques GeForce RTX série 4000 se font de plus en plus rares, et pour cause : NVIDIA est en pleine transition vers la génération suivante. Tout a commencé avec la disparition progressive des RTX 4090, le modèle phare de la gamme, et la tendance s’est rapidement étendue aux autres références.
La raison ? NVIDIA a déjà basculé ses commandes de production chez son fournisseur, TSMC, vers les nouveaux GPU de la série RTX 5000. Attendue dans la foulée du CES 2025, qui se tiendra du 7 au 10 janvier prochain à Las Vegas, cette nouvelle génération devrait arriver sur le marché dès le premier trimestre 2025, avec les RTX 5090, 5080, et 5070/5070 Ti en tête de liste. Lors d’une conférence téléphonique sur ses résultats financiers, NVIDIA a confirmé l’accélération de cette transition. « Le défi auquel nous sommes confrontés est de répondre à la demande du marché pour ce trimestre », a déclaré la firme, tout en reconnaissant que la période des fêtes s’annonce compliquée pour les consommateurs cherchant une carte graphique RTX 4000.
La marque assure que tout devrait rentrer dans l’ordre en début d’année prochaine, mais pour l’instant, la fin de vie accélérée des RTX série 4000 risque de frustrer plus d’un acheteur. Les enjeux sont désormais clairs : quelles seront la disponibilité et le prix des nouvelles cartes RTX 5000 ? NVIDIA reste évasive sur ces points, même si elle affirme avoir « pris les devants ». Une chose est sûre : les fêtes de fin d’année marqueront une période de transition délicate pour NVIDIA et ses clients, avant l’arrivée tant attendue de la prochaine génération de cartes graphiques.
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SpaceX accélère son ambition spatiale avec Starship, un vaisseau au cœur des prochaines missions lunaires Artemis et de la future colonisation de la Lune. Et ce n’est qu’un début. Elon Musk rêve déjà d’envoyer des centaines de Starship vers Mars, à condition de valider les technologies nécessaires. Après des débuts hésitants en 2023, marqués par des échecs, SpaceX a franchi un cap. Le vaisseau a été mis en orbite avant de revenir sur Terre. Lors de sa cinquième mission, un exploit technique a retenu l’attention : le premier étage Super Heavy a été récupéré en plein vol grâce à la pince géante Mechazilla.
Désormais, SpaceX veut augmenter la cadence. La firme affirme que ses technologies sont suffisamment mûres pour abandonner les vols suborbitaux dès l’an prochain et réduire la durée des mises à feu statiques avant les lancements, grâce aux données collectées. L’objectif ? Des récupérations spectaculaires de Starship et Super Heavy, non seulement sur la terre ferme mais aussi sur des barges flottantes. Pour ces manœuvres délicates, SpaceX prévoit d’embarquer davantage de carburant, garantissant ainsi une solution de secours en cas de problème technique : un amerrissage contrôlé.
Malgré cette ambition, la prudence reste de mise. SpaceX prévoit moins de 20 échecs majeurs au cours des cinq premières années du programme. Ces incidents pourraient entraîner des explosions suivies d’amerrissages de débris dans l’océan, mais l’entreprise se dit confiante dans la fiabilité croissante de ses tirs. Avec Starship, SpaceX n’envisage pas seulement de repousser les limites de l’exploration spatiale : elle redéfinit la manière dont nous imaginons atteindre les étoiles, en visant la Lune et, bientôt, Mars. Une véritable révolution dans l'histoire de l’humanité.
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Apple a flirté à plusieurs reprises avec l’idée de produire un téléviseur signé de sa célèbre pomme. Pourtant, des contraintes financières et logistiques ont rapidement refroidi l’entreprise. Le marché des téléviseurs, avec ses faibles marges et son faible taux de renouvellement, n’a pas convaincu les dirigeants. Mais Apple ne s’est pas pour autant éloigné de nos salons. Avec l’Apple TV et son service de streaming Apple TV+, la marque a trouvé une place dans l’univers télévisuel.
Et l’histoire pourrait connaître un nouveau tournant. Mark Gurman, expert des projets Apple, évoque dans sa newsletter *PowerOn* une autre piste : une clé TV, à la manière de l’Amazon Fire TV Stick ou du Google TV Streamer. Ce petit appareil offrirait un accès simplifié et abordable à l’écosystème Apple, notamment tvOS, l’App Store et les services de streaming. Une manière pour l’entreprise de rattraper son retard sur des concurrents bien établis. Gurman imagine même une gamme segmentée, à l’image des autres produits Apple : un modèle de base, l’Apple TV SE, jusqu’à une version haut de gamme, l’Apple TV Max, offrant des performances optimales en streaming et en jeu vidéo.
Ce projet s’inscrirait dans une stratégie plus large, qui voit Apple se tourner vers la domotique. Dès l’année prochaine, un iPad fixé au mur pourrait être lancé pour piloter les objets connectés d’un foyer. Avec cette orientation, Apple vise à renforcer sa présence dans nos maisons tout en s’adaptant à un marché toujours plus compétitif. Si cette clé TV venait à voir le jour, elle marquerait un tournant stratégique, confirmant une fois encore la capacité d’Apple à réinventer son rôle dans nos quotidiens.
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L’informatique quantique, longtemps confinée aux laboratoires, fait un pas de géant vers la réalité. Lors de la conférence Microsoft Ignite 2024, Microsoft et son partenaire Atom Computing ont annoncé avoir atteint un nouveau record : l’enchevêtrement de 24 qubits logiques, une prouesse technologique qui pourrait transformer le paysage informatique mondial.
Les qubits logiques, unité de base des calculs quantiques, sont créés à partir de qubits physiques, eux-mêmes constitués d’atomes neutres maintenus en lévitation par des faisceaux laser ultra-précis. Cette technologie repose sur les principes de la mécanique quantique pour réaliser des calculs impossibles pour un ordinateur classique. Mais le véritable exploit réside dans la stabilité du système. Les ingénieurs ont résolu un problème majeur : l’instabilité des atomes neutres, qui ont tendance à se volatiliser. Une caméra ultrasensible capture leur position initiale, tandis qu’un suivi en temps réel grâce à leur luminescence garantit leur maintien. « Nous avons démontré non seulement la possibilité d’effectuer des calculs, mais aussi de protéger ces qubits contre les erreurs », explique Krysta Svore, vice-présidente de Microsoft Azure Quantum.
Les performances sont déjà impressionnantes : l’équipe a exécuté un algorithme quantique sur 20 qubits logiques, mobilisant 80 qubits physiques, avec une efficacité exponentielle par rapport à l’informatique classique. « C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin en un seul coup d’œil », résume l’exploit. Avec des machines intégrant plus de 1 000 qubits physiques prévues pour l’an prochain, les applications en chimie et science des matériaux se dessinent. Pour un usage domestique, il faudra encore attendre, mais une nouvelle ère informatique est bel et bien en marche.
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