Episodes
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Comment lâhumour peut-il ĂȘtre un refuge? Par la configuration de la salle de spectacle ? Par lâautodĂ©rision ? Par la possibilitĂ© de dĂ©dramatiser ? Comment lâhumour juif se dĂ©marque-t-il des autres humours ?
Quâen dit Haroun, qui commente avec beaucoup dâironie les questions contemporaines dans ses spectacles - en cultivant un certain mystĂšre sur ses origines ?Pour le dernier Ă©pisode de la saison, Julia Lasry tend le micro Ă Haroun pour parler dâhumour, refuge universel et singulier dans la pensĂ©e juive.
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Dans cet Ă©pisode, Julia Lasry rencontre un artiste pluridisciplinaire, dramaturge et comĂ©dien, Aram TaĆtekin, membre de lâassociation lâatelier des artistes en exil. Aram est kurde de Turquie, il a dĂ» quitter son pays pour venir sâinstaller Ă Paris. Son art raconte lâhistoire dâexil des kurdes, plus grand peuple apatride au monde. Dans sa pratique artistique, quâil considĂšre comme son refuge, il fait parler ses souvenirs, revient Ă sa langue maternelle et fait vivre la mĂ©moire collective de son peuple.
Pour Ă©clairer ce tĂ©moignage, vous entendrez Karen Akoka, sociologue, maĂźtre de confĂ©rences en sciences politiques Ă l'UniversitĂ© Paris Nanterre, ayant travaillĂ© plusieurs annĂ©es au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les rĂ©fugiĂ©s au Bureau de JĂ©rusalem. Elle est lâautrice de L'asile et l'exil - Une histoire de la distinction rĂ©fugiĂ©s migrants (La dĂ©couverte 2020). Ses travaux portent, entre autres, sur la sociologie de l'immigration, de l'exil et des politiques d'asile et d'hospitalitĂ©.
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Episodes manquant?
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Avec Ann-Gaëlle Attias, rabbin de JEM (Judaïsme en Mouvement), en charge de la communauté de Toulouse.
Quâest-ce quâune ville refuge ? Pourquoi sây rĂ©fugie-t-on ? En quoi ce concept peut-il Ă©clairer le prĂ©sent ?
Dans ce sixiĂšme Ă©pisode, nous allons aborder un concept biblique : les villes refuges.
Il s'agit de villes dans lesquelles celles et ceux qui ont commis un homicide involontaire peuvent se réfugier pour éviter la vengeance de la famille de la victime. Par exemple, un médecin qui a perdu un patient, l'auteur d'un accident de voiture. Pour en parler aujourd'hui, Julia Lasry rencontre Ann-Gaelle Attias.
Ann-Gaelle est rabin de JEM (Judaisme en Mouvement), en charge de la communauté de Toulouse, Or Haolam (la lumiÚre du monde), anciennement journaliste à France 3 au service justice et politique.
Avec Ann-Gaëlle Attias, rabbin de JEM (Judaïsme en Mouvement), en charge de la communauté de Toulouse.
Avec Ann-Gaëlle Attias, rabbin de JEM (Judaïsme en Mouvement), en charge de la communauté de Toulouse.
Avec Ann-Gaëlle Attias, rabbin de JEM (Judaïsme en Mouvement), en charge de la communauté de Toulouse.
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Dans les fictions rĂ©centes, il y a un lieu qui a particuliĂšrement marquĂ© Julia Lasry: le cabinet du psychanalyste dans En thĂ©rapie, la sĂ©rie dâArte. Cette sĂ©rie, adaptĂ©e du format Israelien BeTipul, montre des patients dans lâespace du cabinet de leur psychothĂ©rapeute, ils y racontent leurs maux, qui disent en creux ceux de leur pays, de leur Ă©poque. Quâest-ce qui fait refuge dans le cabinet du psychanalyste ? Comment analyser la reprĂ©sentation fictionnelle du cabinet du docteur Dayan ? Quâest-ce que la psychanalyse dit de tout ça ? Tentatives de rĂ©ponses dans cet Ă©pisode. Bonne Ă©coute !
Avec StĂ©phane Habib, psychanalyste, philosophe et membre du comitĂ© Ă©ditorial de Tenouâa.HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cet épisode, je vous amÚne au Beit Haverim, littéralement : maison des amis.
Une association pour les juifs et les juives LGBT+, crĂ©Ă©e avant la dĂ©pĂ©nalisation de lâhomosexualitĂ©, qui fĂ©dĂšre autour dâĂ©vĂ©nements Ă Paris, mais aussi en ligne pour trouver des ressources, de la convivialitĂ© et du soutien.
Alain Beit est prĂ©sident du Beit Haverim. Il nous ouvre les portes de cette maison, perçue comme un refuge pour beaucoup de ses âamisâ. Ici, les juifs et les juives LGBT+ et leurs proches peuvent se retrouver et sâexprimer sans crainte, sans bafouer une part de leur identitĂ©, Ă lâheure oĂč homosexualitĂ© et judaĂŻsme cristalisent encore de nombreux apprioris et interdits.Quelle est la particularitĂ© de cette association ? En quoi fait-elle refuge pour ses membres ? Dix ans aprĂšs le mariage pour tous, est-ce que les choses Ă©voluent pour les homosexuels juifs, en France ? Y a-t-il des similitudes entre lâhomophobie et lâantisĂ©mitisme ? Câest ce dont nous avons parlĂ© avec Alain Beit, PrĂ©sident du Beit Haverim, le 5 juin 2023.
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Shaina a 12 ans, et elle vit Ă lâOPEJ, une maison qui accueille des enfants en difficultĂ©, Ă Rueil Malmaison. Ă lâorigine, cette fondation est nĂ©e de la rĂ©sistance clandestine juive, en 1945, pour accueillir et protĂ©ger des enfants dont les parents avaient Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s.
Reconnue dâutilitĂ© publique depuis 1957, elle poursuit son action au travers de ses structures de prĂ©vention, de protection et dâaccompagnement de lâenfance, de la jeunesse et de la famille, quelque soit leur religion et leur origine.
Dans cet Ă©pisode, dans le salon de la grande maison de lâOPEJ, vous entendrez Shaina, et Johan Zittoun, directeur gĂ©nĂ©ral de la fondation. Ils vont vous raconter leur vie Ă lâOPEJ - et en quoi ce lieu est un refuge, pour eux.
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Au lendemain de lâattaque dâIsraĂ«l par le Hamas, le 8 octobre 2023, Julia Lasry reçoit Delphine Horvilleur, rabbin, autrice, directrice de la rĂ©daction de Tenouâa. Alors que le refuge, lâĂ©tat gardien, des juifs du monde entier, est touchĂ© en plein cĆur, et que tout semble voler en Ă©clat, nous avons pris le temps de revenir sur quelques questions clĂ©s. Quâest-ce quâIsraĂ«l ? OĂč trouver refuge dans ces temps de guerre ? Comment dĂ©passer les refuges identitaires ? Quel rĂŽle jouent la littĂ©rature et la priĂšre dans des moments comme celui que nous vivons ?
Cet Ă©pisode bouleverse notre programmation. Peut-ĂȘtre saura-t-il vous apporter des rĂ©ponses et un peu de lumiĂšre en ces temps obscurs.
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Quand jâai prononcĂ© le mot refuge pour la premiĂšre fois auprĂšs de lâĂ©quipe de Tenouâa, nous nâavions pas tous la mĂȘme chose en tĂȘte⊠Certains ont pensĂ© tout de suite aux rĂ©fugiĂ©s, Ă lâexil. Moi, jâavais Ă l'esprit ces endroits oĂč lâon sent bien, les âsafe placeâ. Puis, quand jâai posĂ© la question autour de moi, jâai compris que lâexpĂ©rience de chacun, lâendroit oĂč lâon grandit, oĂč lâon vit, participe Ă se façonner sa propre vision de ce quâest un refuge. Cette pluralitĂ© dâimaginaires, de visions gĂ©nĂ©rationnelles, peut-ĂȘtre, nous a donnĂ© envie de mener une rĂ©flexion sur ce terme et dâexaminer quelle place il tient dans la pensĂ©e juive.
Commençons par une exploration du terme « refuge » avec Aliyah Morgenstern, linguiste, traductrice et professeure à la Sorbonne.
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