Episodes
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A l'approche du "méga scrutin" de juin 2024, Simon Desplanque revient sur un sujet qui suscite régulièrement le débat en Région de Bruxelles-Capitale : le poids du vote dit "communautaire". Pour ce faire, il reçoit Inès Kalaï, doctorante en sciences de l'information et de la communication (UCLouvain) et en sciences politiques (Science Po Aix/AMU) qui aborde cette question au travers d'une ethnographie menée auprès de candidat·es bruxellois·es en 2018-2019 . Ensemble, ils reviennent sur les spécificités du mode de scrutin en région bruxelloise et expliquent en quoi celui-ci est effectivement susceptible d'alimenter un vote dit "communautaire". Ils définissent ensuite cette notion en revenant sur ses non-dits et les communautés qu'elle cible plus ou moins implicitement. Ils montrent enfin que le communautarisme n'est l'apanage ni d'un groupe ni d'un parti particulier, contrairement à ce que certains leaders d'opinion assènent régulièrement en période électorale.
Intervenante : Inès Kalaï
Présentateur : Simon Desplanque
Design du logo : Victoria Kraft
Jingle : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ces dernières années, la pratique du coaching a quitté le seul monde de l'enterprise pour gagner d'autres sphères de la société, dont celle de la parentalité. Dans ce nouvel épisode, Solène Mignon, doctorante en sociologie à l'UCLouvain Saint-Louis Bruxelles, revient sur cette pratique et son évolution. Elle explique notamment les liens entre coaching parental et l'éducation dite "positive", corrige certaines des représentations classiquement associées aux coaches et examine le public qui fait appel à leurs services. Elle s'interroge enfin sur les types de savoirs que ces derniers mobilisent et sur ce que cela dit du rapport que nos sociétés entretiennent avec l'expertise.
Pour vous inscrire à la conférence, c'est ici !
Intervenante : Solène Mignon
Présentateur : Simon Desplanque
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Episodes manquant?
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Le 22 février 2024, après plusieurs années de travail, la Chambre des représentants a adopté les projets de loi introduisant le Livre Ier et le Livre II Code pénal. À terme, le nouveau code remplacera donc le code actuel, en vigueur depuis 1867. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Quelles sont les principales différences entre l'ancien et le nouveau, tant sur le plan purement juridique que sur le plan philosophique ? Mais surtout, comment réformer un corpus de règles aussi dense ? Pour découvrir de l'intérieur les enjeux de cette réforme et le parcours parfois chaotique qui y a mené, Simon Desplanque - accompagné pour l'occasion de Zoé Verstraete, étudiante en droit - reçoit Damien Vandermeersch, l'un des principaux architectes de ce nouveau code pénal.
Intervenant : Damien Vandermeersch
Présentateurs : Simon Desplanque & Zoé Verstraete
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Dans cet épisode du podcast des Presses universitaires Saint-Louis Bruxelles, Fanny Caspi reçoit Laurent Gilson auteur d’un ouvrage sur les rapports entre l’asile psychiatrique et le cinéma. Si 100 ans sépare la naissance du cinéma de la création des premiers asiles, les réalisateurs n’ont cessé de s’emparer de ce lieu pour y déployer des intrigues.
Après avoir brièvement retracé l’histoire de l’asile psychiatrique, Laurent Gilson met en lumière la relation qu’entretiennent l’institution et sa mise en image à travers une série de documentaires et films qui ont contribué à créer une mémoire de l’asile dans nos représentations.
Intervenant : Laurent Gilson
Présentatrice : Fanny Caspi
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Les loyers à Bruxelles ont connu une augmentation considérable ces 20 dernières années : aujourd'hui, le logement représente jusqu'à 40% des dépenses des ménages les plus précaires. Si ces faits sont connus et abondamment documentés, peu d’études s’intéressent à l’autre bout du spectre, à savoir les personnes qui perçoivent ces loyers. Qui sont les propriétaires du bâti bruxellois ? Est-il possible d'en dresser un portrait-type ? Quel est le poids des grosses sociétés immobilières multipropriétaires ? Et surtout, à qui (et à quoi) servent les revenus qu'ils tirent de la location de leurs biens ? Autant de questions qu'Hugo Périlleux, économiste et géographe (ULB), aborde dans ce nouvel épisode.
Intervenant : Hugo Périlleux
Présentateur : Simon Desplanque
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Depuis novembre 2022, les prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael ont commencé à déménager vers le tout nouveau “village pénitentiaire” de Haren. Conçu pour remédier au problème de la surpopulation carcérale, ce projet se veut résolument moderne, "plus humain", avec une volonté affichée d'autonomisation des détenus. Pourtant, malgré des discours officiels rassurants, le projet a fait couler beaucoup d'encre et généré d'importantes oppositions. Au micro de Simon Desplanque, Olivia Nederlandt fait le point sur ces controverses, qui portent aussi bien sur cette nouvelle prison per se que sur la philosophie qui a mené à sa construction.
Intervenante : Olivia Nederlandt
Présentateur : Simon Desplanque
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Pour en savoir plus :
« Haren : territoire en luttes » publié le 4 juillet 2019 dans la Revue Démocratie (http://www.revue-democratie.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1353:haren-territoire-en-luttes-old&catid=63&Itemid=201) La vidéo du 5 juin 2019
« Prison de Haren : multinationales et scandale d’État » du média indépendant « Tout va bien » lié au Festival Esperanzah : https://www.youtube.com/watch?v=nhepwWC9HVE
V. Icard, « La fin du maton ? Transformation de la relation carcérale et rationalisation du maintien de l’ordre dans les modules de respect », Revue hypermédia Histoire de la justice, des crimes et des peines, 14/2019, https://journals.openedition.org/criminocorpus/6738
V. Icard, « ‘‘Ce n’est pas une prison, ici !’’, Normalisation de l’espace carcéral et maintien de l’ordre au sein des nouvelles prisons en Espagne », Champ pénal, 20/2020, https://journals.openedition.org/champpenal/11699
G. Salle, L’utopie carcérale – petite histoire des « prisons modèles », Paris, Editions Amsterdam, 2016.
Au sujet des nouvelles prisons qui ne garantissent pas toujours de meilleures conditions de détention, voy. aussi : D. Scheer, « Le paradoxe de la modernisation carcérale », Cultures & Conflits, 2013/2, pp. 95 – 116, https://journals.openedition.org/conflits/18743
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La question du survol de Bruxelles est l'un de ces dossiers maudits auxquels se heurtent les gouvernements fédéraux successifs. Dans ce second épisode, Oliver Paye et Simon Desplanque reviennent sur le succès du mouvement Pas Question!, qui s'est activement mobilisé contre le plan de survol proposé par Melchior Wathelet. Ils montent ensuite en généralité en s'intéressant tout d'abord aux singularités de l'activisme en ligne. Ils terminent leur réflexion en revenant sur la tension (apparente) entre démocratie et technicité.
Intervenant : Olivier Paye
Présentateur : Simon Desplanque
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Dans ce premier épisode du podcast des presses universitaires Saint-Louis Bruxelles, Fanny Caspi reçoit Amina Hassani, auteure d'un ouvrage consacré au mythe de la neutralité de l'arbitrage international, un supposé "avantage" rarement interrogé dans les publications en langue française. Après avoir expliqué en quoi consiste ce mode de règlement des différends, elles montrent que sa supposée neutralité est discutable. Ces réflexions les amènent à s'interroger, plus largement, sur la notion même du mythe et sur la place que la fiction occupe dans le droit en général.
Intervenante : Amina Hassani
Présentatrice : Fanny Caspi
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Plus de 30 000 restes humains sont entreposés dans les seules réserves des musées du royaume. Plusieurs d'entre sont d'origine non-belge, issus pour certains de l'histoire coloniale belge. Alors que les appels à la décolonisation de l'espace public se font plus nombreux, la question de leur statut s'impose. Ces restes sont-ils des objets ou des personnes ? Peut-on les vendre ? Et si l'on souhaite procéder à leur restitution, comment faire ? Dans ce nouvel épisode de Paroles de Chercheur·euse·s, Marie-Sophie de Clippele éclaire ces questions sous l'angle du droit et propose une série de pistes d'actions et de réflexions.
Intervenante : Marie-Sophie de Clippele
Présentateur : Simon Desplanque
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La question du survol de Bruxelles est l'un de ces dossiers maudits auxquels se heurtent les gouvernements fédéraux successifs. Mais comment en est-on arrivé là? Dans le premier épisode de ce dyptique consacré aux mobilisations citoyennes contre le Plan Wathelet, Olivier Paye, revient sur les racines de ce problème, de la création de l'aéroport de Bruxelles aux protestations des années 2010-2015. Il détaille ainsi la manière dont la fédéralisation de l'Etat belge, couplée à la privatisation progressive de certains secteurs de l'aérien, a rendu la gestion de ce dossier de plus en plus complexe et conduit à des protestations citoyennes jamais vues jusqu'alors.
Intervenant : Olivier Paye
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La politique migratoire du gouvernement Michel, incarnée par un secrétaire d'Etat aussi médiatique que clivant, a donné lieu à d'importantes mobilisations au sein de la société civile, en ce compris au sein des sans-papiers. Mais comment se mobiliser dans un Etat dont on n'est pas citoyen et dont on risque d'être expulsé à tout moment? Dans ce nouvel épisode de Paroles de chercheur·euse·s, Youri Lou Vertongen montre que, si le militantisme n'est pas simple pour ces groupes marginalisés, il est cependant possible. Il revient sur les ressources que ceux-ci ont déployées durant cette période peu propice à leur engagement mais aussi sur les relations complexes voire conflictuelles qu'ils ont entretenues avec les associations a priori acquises à leur cause.
Intervenant : Youri Lou Vertongen
Présentateur : Simon Desplanque
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Parmi les nombreux débats entourant le passé colonial de la Belgique, la question des archives et des modalités de leur éventuelle restitution occupe une place importante. Mais de quoi parle-t-on exactement? En quoi ces documents, que l'imaginaire populaire a souvent tendance à réduire à des piles de cartons poussiéreux entassés dans une cave, constituent-ils un enjeu politique et citoyen à part entière? Autant de questions que Bérengère Piret, professeure invitée à l'USL-B et cheffe de travaux aux Archives générales du Royaume, aborde dans ce nouvel épisode du podcast "made in Saint-Louis". En plus de tordre le coup aux clichés, elle détaille les multiples rôles que remplissent ces archives et réfléchit à la manière dont leur accès peut être repensé à l'aune des débats actuels sur la "décolonisation".
Intervenante : Bérengère Piret
Présentateur : Simon Desplanque
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Les polémiques suscitées par la mise en place du plan Good Move à la fin de l'année 2022 ne sont que le dernier avatar d'un dossier à la fois maudit et explosif pour les responsables politiques bruxellois qui en ont la charge : la mobilité. Si le "tout à la voiture" a d'évidence atteint ses limites, les façons d'en sortir sont loin d'être évidentes et génèrent d'importantes frustrations. Mais comment en est-on arrivés là? Quelles recettes urbanistiques a-t-on appliqué par le passé et dans quelle mesure celles-ci influencent-elles encore notre manière d'envisager le futur de la mobilité? Pour aborder ces questions (et tant d'autres!), nous recevons Michel Hubert, professeur à l'Université Saint-Louis et spécialiste, depuis plus de 20 ans, de ces questions.
Intervenant : Michel Hubert
Présentateur : Simon Desplanque
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La crise du COVID semble déjà bien loin. Et pourtant, tout n'a pas été dit à son sujet, loin s'en faut. Dans ce nouvel épisode de Paroles de Chercheur·euse·s, Simon Desplanque reçoit Diletta Tatti, assistante en droit à l'Université Saint-Louis Bruxelles, afin de revenir sur un outil juridique particulier mobilisé au début de la crise par la Région bruxelloise pour réprimer les "infractions COVID" : les sanctions administratives communales (SAC.) De quoi s'agit-il ? Le recours à cet instrument était-il juridiquement fondé ? Et surtout, que nous dit son utilisation de la sociologie des communes bruxelloises et du rapport entre les forces de l'ordre et les citoyens ? Au-delà des seules SAC, cet épisode revient, plus globalement, sur la façon dont le droit lui-même a pu être malmené au cours de cette période décidemment bien particulière.
Lien vers la contribution de Christine Guillain et Diletta Tatti : https://books.openedition.org/pusl/27661?lang=fr&mobile=1
Intervenante : Diletta Tatti
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Dans ce nouvel épisode, Simon Desplanque reçoit Nicolas Bernard (USLB) et Edoardo Traversa (UCLouvain) et aborde avec eux un enjeu crucial à l'heure de la crise climatique et de l'augmentation des prix du bâti bruxellois : la construction de logements sociaux dans la capitale. Si leur construction est une réelle nécessité, celle-ci se heurte à des régimes fiscaux peu avantageux et difficilement justifiables au regard de la législation existante. Aussi cette intervention dresse-t-elle un état des lieux desdits régimes avant d'amener des pistes de solutions concrètes et de réfléchir, plus largement, sur la place du chercheur en droit dans la Cité.
Lien vers l'article de Brussels Studies : https://journals.openedition.org/brussels/5869
Intervenants : Nicolas Bernard et Edoardo Traversa
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Dans ce nouvel épisode, Simon Desplanque reçoit Camille Rutsaert (USLB), doctorante en histoire et spécialiste des femmes de pouvoir au Moyen Âge. Ensemble, ils reviennent sur le numéro spécial des Cahiers du CRHiDI dont Camille a, avec Camille Banse et Emilie Colpaint, supervisé la rédaction. Consacré à l'objectivité en sciences humaines, ce cahier se veut résolument transversal et interdisciplinaire. Que signifie être objectif dans ces disciplines? Est-ce seulement possible et, dans la négative, quelle posture adopter? La méthode suffit-elle à éviter les biais? Autant de questions auxquelles ces chercheuses ont tenté d'apporter leur réponse.
Lien vers le numéro spécial des Cahiers du CRHiDI : https://popups.uliege.be/1370-2262/index.php?id=1450
Intervenante : Camille Rutsaert
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Dans ce nouvel épisode, Simon Desplanque reçoit Emmanuelle Lenel (USL-B) et Gilles Van Hamme (ULB), auteurs (avec Christine Schaut et Hannah Berns) d'une récente étude financée par Innoviris sur l'exode urbain que connaît la Région bruxelloise depuis plusieurs décennies. Ensemble, ils établissent un profil type des ménages choisissant de partir et évaluent l'efficacité des mesures prises, au niveau politique, pour endiguer ce phénomène. Partant, ils insistent sur la nécessité de repenser la ville comme un lieu de passage(s) avant de réfléchir, dans une partie plus "méta", sur l'impact que le chercheur peut avoir sur le politique.
Lien vers l'article : https://journals.openedition.org/brussels/6192
Intervenants : Emmanuelle Lenel & Gilles Van Hamme
Présentateur : Simon Desplanque
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Dans ce premier épisode de Paroles de Chercheur·euse·s, Simon Desplanque reçoit Jean-Luc Nsengiyumva, docteur en sociologie de l'USLB, pour discuter de son sujet de thèse : les dynamiques identitaires qui traversent la diaspora rwandaise à Bruxelles. Après être revenu sur son parcours doctoral et les raisons qui l'ont amené à étudier cette question, Jean-Luc détaille ses résultats de recherche. S'il existe une rupture générationnelle évidente entre les Rwandais·e·s né·e·s au Rwanda et celles et ceux né·e·s en Belgique, toutes et tous continuent néanmoins de s'identifier comme Hutus ou Tutsis, ce qui pose d'importantes questions sur le plan mémoriel et sur la possibilité du vivre-ensemble. Jean-Luc conclut en revenant sur les difficultés qu'il a rencontrées durant son terrain et donne quelques pistes pour les chercheur·euse·s souhaitant travailler en milieux difficiles.
Intervenant : Jean-Luc Nsengiyumva
Présentateur : Simon Desplanque
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