Episodes
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Puisqu’il n'a pas été possible de réaliser de reportages pendant la période de confinement, nous avons choisi, pour finir cette deuxième saison, de rassembler quelques extraits piochés parmi les 16 épisodes déjà en ligne, afin de permettre à quelques-uns de les découvrir et à d’autres de les entendre différemment. En se concentrant sur les deux questions principales de ce podcast : le rapport que l’on entretient avec le travail, et la satisfaction que l’on en retire.
Nous commençons avec Charles Coquet (S1E08), dont la passion dévorante comme l’environnement professionnel ou la vie sociale, encouragent à n’être que luthier. Pia (S2E02), sage-femme en région parisienne, estime que l’hôpital est nécessaire à son équilibre tandis que David Thomas (S1E04), écrivain, mène aujourd’hui la vie dont il rêvait adolescent. Gloria (S2E04), danseuse au Crazy Horse, lie intimement sa passion pour son métier à l’endroit où elle l'exerce, au point qu'ils sont devenus indissociables. Nicolas (S1E06), concierge dans un palace parisien, évolue dans un lieu exceptionnel au contact de clients hors normes, dont il est amené à satisfaire toutes les envies... Leur satisfaction devient la sienne, tout en gardant les pieds sur terre. Karen (S1E03) a connu plusieurs carrières avant de devenir céramiste et de développer un sentiment de plénitude en travaillant. Une autre invitée qui a changé de vie, c’est Claire (S2E07) : formée aux métiers de la communication et du marketing elle s’est finalement tournée vers l’ébénisterie et la restauration de mobilier ancien, qui lui permet de marier travaux manuels et intellectuels. Michaël (S1E02), tailleur, à l’abri du monde dans sa boutique parisienne, la satisfaction se manifeste régulièrement par la collaboration créative qu'il entreprend avec ses clients.
REPÈRES
Charles Coquet, luthier : “C’est quoi ma vie, à part la lutherie ?” (1:25)
Pia, sage-femme : “Je vais bien parce que je vais au travail” (3:10)
David, écrivain : “J’ai du mal à parler du rapport au travail d’écrivain”. (4:25)
Gloria, danseuse au Crazy Horse : “Quand je parle du Crazy Horse, c’est très difficile de parler de travail”. (6:25)
Nicolas, concierge de palace : “Je sers avec plaisir mais je fais la part des choses”. (7:25)
Karen, céramiste : “L’important, c'est “la route”, ce n’est pas le résultat !” (9:25)
Claire, ébéniste : “Je me suis retrouvée, dans le sens où l'ébénisterie est un métier manuel et intellectuel” (11:45)
David, écrivain : “La seule satisfaction que je peux avoir dans l’écriture, c’est quand le travail est fini”. (13:55)
Gloria dauseuse au Crazy Horse : “La satisfaction vient des sensations que l’on éprouve sur scène”. (16:05)
Michaël, tailleur : “Le premier essayage, c’est un moment très particulier”. (17:45)
Claire, ébéniste : “Je me suis imposé des règles car j’aurais pu perdre ma vie personnelle à cause d’un travail que j’aime” (19:30)
Pia, sage-femme : “la plus grande joie, c’est l’accompagnement”. (20:35)
Charles, luthier : “Je préfère toujours l’instrument à venir”. (21:15)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
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Pour cet Ă©pisode, on espĂšre vous surprendre en vous emmenant Ă la rencontre dâune personne et dâun mĂ©tier que vous nâauriez probablement pas envisagĂ©s. Peut-ĂȘtre reconnaĂźtrez-vous cette voix si particuliĂšre, car notre invitĂ© ne montre jamais son visage, laissant libre cours Ă toutes les spĂ©culations le concernant avec dâautant plus de jubilation quâelles sont gĂ©nĂ©ralement erronĂ©es. François Simon est critique gastronomique Ă©mĂ©rite. Journaliste en Bretagne dont il est originaire, il rejoint la rĂ©daction du Matin de Paris au dĂ©but des annĂ©es 80 avant dâĂȘtre dĂ©bauchĂ© par le magazine Gault & Millau. Lui qui, de son propre aveu, se nourrissait de pizzas et de yaourts au chocolat, dĂ©couvre par lui-mĂȘme l'univers de la gastronomie. Câest Ă la fin des annĂ©es 90 que je dĂ©couvre ses critiques de restaurants dans lâĂ©mission culturelle de Thierry Ardisson Rive Droite Rive Gauche sur Paris PremiĂšre. En camĂ©ra cachĂ©e, ce dandy parisien imprime un style sĂ©vĂšre mais juste, drĂŽle et tranchant, qui lui vaut quelques inimitiĂ©s. Mais ne vous y trompez pas, cette mauvaise rĂ©putation quâil ne cherche pas Ă dĂ©mentir, reste la meilleure des couvertures : cet anonymat est le gage de son intĂ©gritĂ© mais aussi le masque d'un homme discret, sensible, truculent et raffinĂ©. Pour lâoccasion, notre entretien a commencĂ©, en toute discrĂ©tion, micro cachĂ©, Ă la table dâun restaurant japonais du 6e arrondissement de Paris et sâest poursuivi plus librement dans les rues avoisinantes. Retrouvez François Simon sur Instagram : https://www.instagram.com/simonsaysfr/ Et sur son blog : https://www.simonsays.fr/ REPĂRES PrĂ©sentation de lâinvitĂ©. (1:00) Le restaurant de notre dĂ©jeuner. RĂ©Ă©crire au sujet dâun restaurant. (2:25) Ă table. Laisser faire le restaurant. (3:10) Ă table. Ăviter les interfĂ©rences, rester Ă sa place. (3:50) La perception des moindres dĂ©tails. (4:50) Lâambiance. (7:00) La mauvaise influence des guides. (7:45) Lâanonymat de François Simon. (9:00) Lâart de la disparition. (9:45) Conserver son anonymat. (12:10) Une anecdote rĂ©vĂ©latrice. (13:35) Le restaurant est un thĂ©Ăątre. (15:30) La critique, seul ou accompagnĂ© (16:15) Les critĂšres de la dĂ©gustation. (18:50) Les clichĂ©s, les clashes. (20:20) Retarder la conclusion, le reflux des impressions. (20:50) Un boulot de rĂȘve. (22:40) Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions. Retrouvez lâactualitĂ© de Travail soignĂ© via les comptes Stereolab.fr sur Instagram, Twitter et Facebook et nâhĂ©sitez pas Ă envoyer vos suggestions pour de prochains Ă©pisodes Ă [email protected] Merci de votre soutien sur votre plateforme dâĂ©coute prĂ©fĂ©rĂ©e (un abonnement, 5 Ă©toiles, des petits cĆurs, un commentaire sympa) ainsi que sur Podmust.com
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Episodes manquant?
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Aujourd‘hui, en pleine période de Pâques et malgré les circonstances, Travail soigné vous emmène chez un chocolatier... Nous sommes à Savigny-sur-Orge, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris, et sous ses allures de commerce de quartier, la boutique “À la Reine Astrid” abrite une chaîne de production comme on trouve peu en France. Christophe Bertrand, son propriétaire, est l‘un des rares artisans chocolatiers à torréfier lui-même ses fèves de cacao pour produire sa matière première.
Un savoir faire qui va de pair avec une démarche éthique qui s‘affranchit des certifications pour privilégier les circuits courts et une distribution équitable des revenus. Et vous verrez qu’en la matière, Christophe ne se contente pas de beaux discours...
Dans cet épisode, vous suivrez chaque étape de fabrication de cette gourmandise universelle, de l’ouverture du sac de fèves au moulage des œufs de Pâques.
Retrouvez les créations de Christophe Bertrand sur le site https://www.alareineastrid.fr et dans ses six boutiques de la région parisienne (Meudon, Ville d‘Avray, Savigny-sur-Orge, Rambouillet, Versailles et le Mesnil-Saint-Denis).
REPÈRES
La fabrication artisanale du chocolat, de la fève à la tablette. (1:40)
La facilité de création. (3:00)
L‘atelier de torréfaction et les composants du chocolat. (4:00)
Les pays producteurs. (5:35)
La fermentation du cacao et l'importance du terroir. (6:40)
Le chocolat industriel. (10:10)
Une relation particulière avec un village camerounais. (11:10)
Torréfaction des fèves indiennes. (13:55)
Visite du labo et confection des chocolats de Pâques. (15:40)
L‘équipe de la Reine Astrid. (20:10)
Une petite production soumise aux aléas des récoltes. (20:50)
Les méfaits du green-washing de l‘industrie agro-alimentaire. (22:05)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
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Aujourd'hui, Hervé vous emmène dans son quartier, Faubourg Saint-Antoine, à Paris, près de la place de la Bastille, découvrir l'atelier d'ébénisterie de Claire Butel, spécialisée dans la restauration de mobilier ancien.
Bien que la reconversion professionnelle ne soit pas la raison d'être de ce podcast, c'est un phénomène dont nous sommes de plus en plus témoins, ou acteurs. Souvent, l'approche de la quarantaine agit comme un révélateur... Mais Claire s'est rendu compte, bien avant d'autres, que son environnement de travail ne la satisfaisait pas pleinement. Au cours de cet épisode, elle vous raconte son parcours, ses premiers pas dans le métier, la passion qui l'anime et les raisons qui l'ont poussée à se consacrer à un artisanat qui conjugue harmonieusement les travaux manuels et intellectuels.
REPÈRES
Visite de l'atelier Mooibos. (1:40)
Le parcours de Claire et sa reconversion professionnelle. (3:35)
Un métier manuel et intellectuel. (6:00)
Lancer son affaire. (8:25)
Vivre de sa passion. (9:25)
Surmonter les difficultés de la reconversion. (10:15)
L’accueil des voisins artisans de la cour du panier fleuri. (11:15)
Le quotidien d’une ébéniste. (12:20)
Le rapport au temps. (14:15)
Examen d'un cabinet d’ébène (15:45)
Le travail de restauration. (18:15)
L’attrait de la restauration, l'histoire des objets et de leur propriétaire. (19:30)
Le rapport de Claire à son nouveau travail. (23:00)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
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Aujourd'hui, Travail soigné vous emmène à La Défense, le quartier d'affaires de l'ouest parisien à la rencontre d’Elodie Garnier qui est ingénieure et conductrice de travaux chez Bouygues Construction. Et en matière de travaux, Elodie voit plutôt grand : depuis plus de trois ans, ce petit gabarit de jeune femme dynamique aux yeux rieurs est en charge de la double peau vitrée assurant l'isolation et la ventilation de la tour Alto, immeuble de 38 étages et 150 mètres de haut qui a la particularité d'être évasé (son sommet étant deux fois plus spacieux que sa base).
Si vous êtes curieux de savoir comment une jeune femme a trouvé sa place et s'est épanouie dans un milieu professionnel aussi historiquement masculin que le bâtiment, enfilez votre casque et vos bottes pour visiter le chantier.
REPÈRES
Le parcours d'Elodie. (2:18)
Les différentes composantes du bâtiment. (3:00)
La particularité du projet “Alto”. (4:10)
L'organisation et la logistique d'un tel chantier. (6:25)
Visite du chantier. (8:40)
Un travail qui s'inscrit dans le temps long ; les différentes phases d'un chantier. (10:45)
Une journée de chantier. (12:30)
L'aspect humain. (13:20)
Poursuite de la visite du chantier jusqu'au sommet de la tour. (15:05)
Comment faire sa place en tant que femme dans un milieu professionnel très masculin. (16:30)
Les relations humaines dans le bâtiment. (17:35)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
Remerciements : Jessica Swiderski.
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Aujourd’hui, Travail soigné quitte à nouveau Paris pour vous conduire en Aveyron, à Saint-Georges-de-Luzençon pour être exact, au pied du viaduc de Millau, et découvrir les coulisses de la marque de maroquinerie Bleu de chauffe dont les produits respirent l'artisanat et l'amour du travail bien fait. Et c'est Alexandre, l'un de ses fondateurs, qui nous ouvre les portes de l'atelier. Associé à Thierry depuis 10 ans, il développe une ligne de maroquinerie inspirée des anciens sacs de métier, qui cultive un esprit vintage mariant simplicité des formes et qualité des matières. Et vous allez voir que le succès ne les a pas fait renier leurs valeurs humanistes, bien au contraire.
Au-delà de pouvoir maîtriser le processus de création et de production de A à Z, Bleu de chauffe a fait le pari du made in France et des filières vertueuses depuis sa création, réalisant 100 % de ses produits en Aveyron sans recours à la sous-traitance.
REPÈRES
Le parcours d'Alexandre et les raisons de sa passion de la maroquinerie. (01:30)
Les origines de Bleu de chauffe. (2:30)
La spécificité du cuir tanné végétal. (4:15)
Les machines utilisées dans l'atelier. (6:10)
L'inspiration des produits. (8:15)
Visite de l'atelier de confection. (9:40)
La mise en valeur du travail des artisans. (11:10)
les débuts de Bleu de chauffe et le pari du Made in Aveyron. (12:45)
La croissance de Bleu de chauffe et le respect de ses valeurs. (14:50)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musiques : Blue Dot Sessions.
Remerciements : Tommy Hubert.
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En cette fin d'année, Travail soigné vous ouvre les portes du mythique Crazy Horse situé dans le très chic 8e arrondissement de paris, entre la Tour Eiffel et les Champs-Elysées. Gloria di Parma, l’une de ses danseuses les plus capées va vous faire visiter les coulisses de cette institution des nuits parisiennes qui, depuis sa création en 1951, s'est toujours distinguée des cabarets traditionnels et autres revues à plumes en affirmant son style inimitable mariant humour et glamour. Constituée d'une trentaine danseuses, la troupe se partage entre la scène parisienne et des tournées à travers le monde qui entretiennent la notoriété du lieu.
Danseuse professionnelle originaire de Parme et complètement étrangère au monde du cabaret, Gloria est devenue, en 2011, la première italienne a rejoindre la troupe depuis plus de trente ans.
Parmi les histoires et rumeurs qui ont construit la réputation du cabaret, il y a notamment celle d'une discipline très stricte au sein de l'équipe. Depuis sa création, le Crazy Horse célèbre la beauté du corps féminin, qu'il habille de lumières dans des mise en scène qui alternent séduction et second degré. Au fil des années, s'est aussi constituée une galerie de personnages créés par la direction artistique.
REPÈRES
Le rituel de la balance et le poids des danseuses. (01:30)
L'origine de son arrivée au Crazy Horse. (3:00)
Une école de la rigueur (4:10)
Son intégration dans l'équipe. (5:05)
La particularité des numéros du Crazy Horse. (6:15)
Le nom de scène des danseuses et la création des personnages. (7:20)
Visite des coulisses. (8:30)
Répétition du solo “Undress to kill”. (9:20)
Le rythme de travail. (10:20)
Le travail invisible. (11:35)
Le Crazy aujourd'hui et sa direction féminine. (13:05)
Un travail et une passion indissociables. (14:25)
Le regard des autres. (15:15)
La vie des loges. (16:40)
L'évolution du Crazy. (19:15)
Et après le Crazy ? (20:35)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musiques : Blue Dot Sessions ; The Cure : Lullaby (Fiction Records) pour le numéro Undress to Kill.
Remerciements : Jessica Saugier (agence Pascale Venot), Silvia Reissner et toute l’équipe du Crazy Horse.
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Aujourd’hui, Travail soigné quitte Paris, direction Reims et ses vignes pour vous faire rencontrer Alexandre Ponnavoy, chef de cave de la prestigieuse maison de champagne Taittinger. Vous allez avoir le privilège de visiter l’impressionnante cuverie ultra-moderne et d’apprendre toutes les étapes de fabrication de ce vin pétillant synonyme de fête.
Originaire de Bourgogne, Alexandre suit des études d’agronomie puis complète sa formation par un Master en œnologie et se spécialise dans les vins effervescents. Il accomplit des missions de conseils en France comme à l’étranger pendant une dizaine d’années avant d’être recruté par la maison Taittinger à seulement 36 ans, en vue de succéder au chef de cave.
Ce qui séduit particulièrement Alexandre dans l’élaboration du Champagne, c’est sa complexité et la technicité de sa fabrication. L’assemblage de différents cépages, de différentes parcelles, de différentes années, propre à l’appellation, permet à l’œnologue de pérenniser le style de la maison tout en y apportant sa touche personnelle sur les cuvées millésimées.
REPÈRES
Le parcours d'Alexandre, de l’agronomie à l’œnologie. (01:30)
La challenge de devenir Chef de cave. (3:20)
Un travail d’équipe (4:10)
Les étapes de fabrication du Champagne. (6:20)
Visite de la cuverie. (9:25)
La spécificité de l’assemblage. (11:45)
La dégustation. (12:40)
La notion du temps. (16:10)
La satisfaction du chef de cave. (19:49)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musiques : Blue Dot Sessions.
Remerciements : Marion Asal (agence Pascale Venot).
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Aujourd'hui, Travail soigné vous emmène à la rencontre de Pia Laborde, sage-femme à l'hôpital Foch de Suresnes en banlieue parisienne, dont le métier ne se résume pas, loin s'en faut, à l'accouchement des femmes enceintes. Ce qui frappe de prime abord quand on la rencontre, c'est l'énergie et la bienveillance qui émanent de ce petit gabarit de jeune femme, dont le métier et l'hôpital sont indispensables à l'équilibre.
Arrivée dans cette profession par hasard “mais à la bonne place”, comme elle le précise, Pia participe à un moment clé de la vie d'une femme ou d'un couple et doit concilier des aspects humains, techniques et logistiques. Elle fait preuve d'une grande humilité et se remet quotidiennement en question, et si le rythme et les contraintes du métier mettent parfois les nerfs à rude épreuve, Pia se nourrit des histoires auxquelles elle est confrontée. Cet épisode est l'occasion de faire découvrir les facettes méconnues d'un métier qui bénéficie d'une image sociale très positive.
REPÈRES
Le parcours de Pia et le “hasard” de son orientation. (02:00)
Visite du service Néonatalogie. (3:05)
Les missions de Pia. (4:30)
Le métier de sage-femme. (5:55)
Le métier au quotidien, une remise en question permanente. (6:30)
Consultation, deux semaines avant le terme. (8:00)
La manière de pratiquer le métier. (9:45)
Une addition de moments uniques. (11:15)
Savoir faire la part des choses. (12:30)
L'évolution du métier. (14:45)
Un métier aux multiples facettes, plus exposé. (15:15)
L'image sociale du métier de sage-femme. (16:15)
Chaque patiente est une histoire. (17:50)
Un métier indispensable à l’équilibre de Pia. (20:45)
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musiques : Blue Dot Sessions.
Remerciements : Claire Akouka.
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Quoi de mieux qu'un bon café pour entamer cette nouvelle saison de Travail soigné ? Dans cet épisode, Hervé vous emmène à la rencontre de Christophe Servell, pionnier du café de spécialité en France et créateur de la marque Terres de café.
Le café de spécialité, vous en avez déjà peut-être goûté dans un bon coffee-shop mais cela reste encore obscur pour beaucoup... Pour résumer : la différence entre le café industriel et le café de spécialité, c'est un peu le même écart qu'entre de la piquette et un grand cru. D'ailleurs, vous entendrez souvent Christophe comparer le vin et le café. Ce fin gourmet consacre toute son énergie au service d'une filière responsable qui garantit une qualité exceptionnelle de la terre à la tasse. Alors attendez-vous à redécouvrir cette boisson si particulière avec laquelle nous entretenons tous un rapport très personnel.
REPÈRES
L'origine du projet. (01:30)
La filière du café de spécialité. (04:37)
Visite du site de production : le café vert. (07:10)
Augmenter les volumes et la qualité. (09:40)
La mise en place de partenariats avec les producteurs. (11:10)
Le rituel du “cupping”. (12:47)
La torréfaction. (14:48)
Préserver la fraîcheur du café. (16:00)
Les capsules Terres de café. (18:03)
Le conseil en boutique. (19:27)
Préparation d'un café avec Christophe. (20:52)
Pour en savoir plus Christophe et Terres de café : https://www.terresdecafe.com/fr/
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musiques : Blue Dot Sessions. Remerciements : Marion Asal (agence Pascale Venot).
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Travail soigné, c'est le podcast des gens qui aiment leur métier et qui en parlent bien. Une fois par mois, Hervé Hauboldt vous invite à découvrir une personnalité, son rapport au travail et sa satisfaction intime d'exercer son métier avec soin.
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
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Dans ce dernier épisode de la saison, Travail soigné vous ouvre les portes de l’atelier de lutherie de Charles Coquet, dédié à la fabrication de violons, altos et violoncelles.
Bien que ce métier inspire naturellement l’admiration et la curiosité, certains aspects en sont méconnus et soulèvent des problématiques très intéressantes. Les canons de l’instrument comme sa fabrication n’ont quasiment pas changé depuis près de cinq siècles et pourtant si le luthier d’aujourd’hui reproduit le geste, il n’en apporte pas moins sa pierre à l’édifice. C’est en tout cas la philosophie de Charles qui respecte l’héritage tout en affirmant sa personnalité.
Charles a étudié le violon pendant 15 ans avant de s’orienter vers la lutherie, qu’il a apprise en Angleterre. N’étant pas issu d’une famille de musiciens, ce choix s’apparentait à un saut dans le vide, mais la passion de Charles pour la fabrication s’est vite confirmée et n’a fait que croître à mesure qu’il avançait dans son apprentissage. Il ouvre son propre atelier en 2008, où son passé de violoniste constitue assurément un atout dans sa relation avec les musiciens.
Au cours de l’entretien, vous aurez le privilège d’assister à l’essai d’un instrument de Charles par le talentueux violoniste Hugues Borsarello.
REPÈRES
Visite de l’atelier. (1:30)
Le violon vu par les musiciens. (2:49)
La relation de Charles avec les musiciens. (4:40)
Le “son” de Charles. (5:35)
Les modèles de violons hérités de la lutherie ancienne. (6:50)
Les étapes de fabrication du violon : le travail du bois. (9:15)
Les finitions : le vernis. (12:30)
Essai d’un instrument par le violoniste Hugues Borsarello. (14:35)
Le réglage de l’instrument. (15:25)
Le rapport de Charles à son métier. (16:35)
La transmission : le travail avec les apprentis. (19:05)
L’évolution et l’avenir du métier. (20:30)
La quête de perfection. (22:10)
LIENS
Pour en savoir plus sur l’atelier de Charles Coquet : https://www.charlescoquet-luthier.fr/
Et sur le violoniste Hugues Borsarello : http://borsarello.com
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Aujourd'hui, Travail soigné vous ouvre les portes d’un palace parisien et vous emmène à la rencontre de Nicolas Avril, chef concierge du Peninsula Paris.
Voici d’abord quelques chiffres pour vous donner la mesure de l’établissement situé Avenue Kléber à deux pas de la place de l’Étoile : 4 ans de travaux et de restauration avant son ouverture en 2014, 34 000 mètres carrés, six étages et trois sous-sols dont un parking, 200 chambres et suites, trois restaurants dont un rooftop, des boutiques, un spa, une piscine, une vaste terrasse, et pas moins de 600 salariés !
Derrière le comptoir monumental du fastueux lobby, Nicolas Avril (25 ans d'expérience dans l'hôtellerie) dirige une équipe de 13 concierges qui assurent l'interface entre l'hôtel et ses clients, 7/7, H24, avec efficacité et discrétion. Il nous raconte la face cachée du luxe, l’expérience requise, le travail d’équipe (invisible pour les clients) que cela représente, les challenges auxquels il peut être confronté et les relations qu’il faut savoir entretenir pour les relever. Car la conciergerie d’un palace n’a pas grand chose à voir avec un bureau d‘information : en offrant un service attentif et personnalisé, elle est une garantie de satisfaction de ses clients, et donc de sa fidélité.
Pour en savoir plus sur le Peninsula Paris :
https://www.peninsula.com/fr/paris/5-star-luxury-hotel-16th-arrondissement
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Remerciements : Nicolas Avril et Lea Wu (The Peninsula Paris), Marion Asal (agence Pascale Venot).
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Dans ce cinquième épisode, Travail soigné se met au vert et vous emmène à la rencontre de Thomas Lafouasse, jeune agriculteur installé à Pecqueuse, en Essonne. Issu d’une famille paysanne, il a repris l’exploitation familiale il y a 10 ans après des études de commerce et une expérience dans le trading de céréales qui l’a convaincu de revenir à un modèle raisonnable. Thomas a converti son exploitation en bio et développé un modèle économique fondé sur l’autonomie, les circuits courts et la diversification : sa ferme n’accueille pas de ressources extérieures, son blé est vendu à des meuniers locaux, ses légumes via des AMAP ou directement à la ferme, et il transforme lui-même une partie de sa production en pâtes et soupes.
Alors respirez à pleins poumons, chaussez vos bottes et venez voir à quoi ressemble l’agriculture d’aujourd’hui (et de demain) car Thomas fait preuve d’un dynamisme et d’un enthousiasme qui rassurent pour l’avenir.
Vous pouvez acheter les produits de la Ferme Lafouasse en ligne :
https://alamaison.laruchequiditoui.fr/producteur/ferme-lafouasse
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Contrairement à ce que beaucoup ont pensé à l’écoute des premiers épisodes, ce podcast ne se concentre pas sur le travail artisanal mais sur le travail tout court. La preuve avec ce quatrième épisode un peu différent des précédents, car aujourd’hui pas d’atelier mais un bureau, celui de l’écrivain David Thomas que j’admire depuis la parution de son premier recueil de microfictions (dont il s’est fait une spécialité) il y a une dizaine d’années.
Si l’envie d’écrire est née à l’adolescence, le manque d’assurance ou la modestie ont longtemps entravé la vocation de David. Devenu journaliste, il prétexte une interview pour rencontrer Jean-Paul Dubois, son écrivain préféré, qui décèle son talent et l’encourage dans cette voie. Quelques années plus tard, il signe la préface de son premier recueil, La Patience des buffles sous la pluie : « Quand vous lisez cela, vous comprenez tout de suite qu’il va se produire quelque chose, que vous ne venez pas juste de commencer un autre livre, mais que cette fois, vous allez bel et bien entrer dans les communs de l’humanité, découvrir les replis des corps et des esprits, ces endroits embarrassants que l’on fait rarement visiter. L’homme y est souvent inégal, mesquin, plus petit que lui-même, l’espèce s’y révèle décevante, médiocre, et pourtant, à l’intérieur de ce monde modeste, on se sent bien, réconforté, rassuré, terriblement chez soi. »
Eric Neuhoff décrit « des instantanés qui claquent comme des gifles. Il fait ça en quelques lignes, vise le noir de la cible. Il y a ici une brièveté, une tendresse à la Henri Calet » tandis que Nicolas Rey déclare « avoir découvert LE livre, celui que l’on était censé ne jamais rencontrer ».
Ces débuts prometteurs n'ont pourtant pas facilité le parcours de David Thomas. Malgré un talent reconnu et l’obtention de plusieurs prix prestigieux, il a été contraint de changer d’éditeur à plusieurs reprises. Il est néanmoins écrivain à plein temps et son cinquième recueil de microfictions, Un homme à sa fenêtre, vient d’être publié chez Anne Carrière.
David Thomas nous parle avec franchise de son rapport à l’écriture, qu’il a du mal à considérer comme un travail, de ses sources d’inspiration, de sa manière de les interpréter, et du milieu de l’édition où l'on joue un peu la comédie.
Les textes “Seul avec toi / Seule avec toi” (extraits de Je n’ai pas fini de regarder le monde), “Une tasse de thé” et “Courbevoie” (extraits de On ne va pas se raconter d’histoires) sont lus par Claire Jéhanno (animatrice du podcast littéraire PILE) et Cyrille Labbé (comédien à l’affiche de l’adaptation théâtrale de la BD de Fabcaro Zaï Zaï Zaï Zaï). Merci à eux, ainsi qu'à Jean-Baptiste Gendarme, éditeur chez Anne Carrière pour son entremise.
LIENS :
PILE : https://soundcloud.com/pile-le-podcast
Zaï Zaï Zaï Zaï : http://www.largument.org/za-za-za-za
DAVID THOMAS
La patience des buffles sous la pluie, Bernard Pascuito éditeur (2009), Livre de poche (2011). ISBN : 978-2-253-12948-6
Un silence de clairière (roman), Albin Michel (2011). ISBN : 978-2-226-22064-8
Je n’ai pas fini de regarder le monde, Albin Michel (2012). ISBN : 978-2-226-23991-4
On ne va pas se raconter d’histoires, Stock (2014). ISBN : 978-2-234-07804-8
Hortensias (roman), Stock (2015). ISBN : 978-2-234-07805-5
Le poids du monde est amour, Anne Carrière (2018). ISBN : 978-2-8433-7900-0
Un homme à sa fenêtre, Anne Carrière (2019). ISBN : 978-2-8433-7941-3
David Thomas a également contribué aux numéros 55, 56, et 57 de la revue littéraire Décapage : https://revuedecapage.com/
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musiques : Blue Dot Sessions.
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Dans ce troisième épisode, je vous emmène à la rencontre de Karen Swami, artiste céramiste au parcours étonnant dont l'atelier est situé dans le 14e arrondissement de Paris, à deux pas de l'institut Giacometti et de la Fondation Cartier. Après des études de commerce, Karen travaille dans la promotion immobilière avant de bifurquer vers la production cinématographique. Quelques années plus tard, la poterie, découverte à l’enfance, revient dans sa vie et s’impose comme une évidence : rapidement, son talent est reconnu et les commandes affluent, ses œuvres sont plébiscitées en France comme à l’étranger et séduisent galeries et collectionneurs. Karen marie des influences diverses en intégrant le hasard à son processus créatif qui participe au caractère unique de ses pièces. Son enthousiasme communicatif ne manquera pas de vous séduire.
Atelier Karen Swami : 6, rue Victor-Schoelcher – 75014 Paris
www.swami.fr – [email protected]
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
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Dans ce deuxième épisode, faites la connaissance de Michael Ohnona, tailleur pour hommes qui a ouvert son atelier-boutique dans le deuxième arrondissement de Paris à l'issue d'un parcours atypique et dont la profession de foi tient en quelques mots : “Prendre plaisir à faire un métier, continuer à apprendre en l'exerçant, et mettre ce savoir faire au service de personnes curieuses, souvent raffinées et toujours exigeantes.”
Michael Ohnona : 1, rue de Marivaux - 75002 Paris (tous les jours, sauf samedi, sur rendez-vous) www.ohnona.com - [email protected]
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
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Dans ce premier épisode, faites la connaissance d'Elie, artisan joaillier dont l’atelier se cache au cœur du Marais à Paris. Héritier d’une tradition familiale, il a appris le métier de sertisseur auprès de son oncle, à l’ancienne, dès son adolescence. Si son poste de travail, très particulier, n’a pas changé depuis, le geste a gagné en maturité.
Production : Stereolab / Illustration et couverture : Julina Jean-Joseph / Musique : Blue Dot Sessions.
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Travail soigné, c'est le podcast des gens qui aiment leur métier et qui en parlent bien. Une fois par mois, Hervé Hauboldt vous invite à découvrir une personnalité, son rapport au travail et sa satisfaction intime d'exercer son métier avec soin.
Production : Stereolab
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