Episodes

  • Ce sont deux mots qui vont parfaitement bien ensemble : “biologique” et â€œĂ©cologique”. Ils vont tellement bien ensemble que cela peut paraĂźtre complĂštement aberrant de les opposer. Pourtant, est-ce si simple que cela ? Est-ce que l’agriculture biologique est meilleure pour la planĂšte, meilleure pour le climat, que l’agriculture dite “conventionnelle” ?

    A premiĂšre vue, on se dit que oui, que le fait de ne pas utiliser de pesticides ou de produit chimique est forcĂ©ment meilleur que toute autre pratique agricole, et pourtant... Dans cet Ă©pisode, le dernier de la saison, notre journaliste Lucas Scaltritti fait le point sur l’avancĂ©e des Ă©tudes scientifiques sur le sujet, ainsi que sur les dĂ©bats au sein de la communautĂ© scientifique quant au bio.

    Bonne Ă©coute !

  • Des membres du gouvernement et une bonne partie de la majoritĂ© sont montĂ©s au crĂ©neau. Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, Emmanuelle Wargon
 Ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e du logement, François de Rugy, dĂ©putĂ© et ancien prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale... tous ont vantĂ© l'action de la France en matiĂšre d'Ă©cologie aprĂšs la publication du classement mondial Green Future Index, du MIT technology Review, oĂč le pays figure 4e, juste derriĂšre l’Islande, le Danemark et la NorvĂšge.

    Mais, n'est-ce pas un peu étrange alors que la France a été condamnée pour inaction climatique en février 2021 ? Dans cet épisode, notre journaliste Lucas Scaltritti s'est entretenu avec Céline Guivarch, chercheuse et membre du Haut Conseil pour le Climat. Elle revient sur la méthodologie de ce classement ainsi que sur la politique de la France au niveau environnemental.

    Bonne Ă©coute !

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  • Il y a quelques temps, notre journaliste Lucas Scaltritti, a ouvert un livret dĂ©veloppement durable et solidaire. Sur le site internet de sa banque, il y a une photo sur laquelle une plante verte pousse depuis des piĂšces de monnaie pour illustrer ce produit d’épargne. C’est Ă  ce moment qu’il s’est demandĂ© si ce livret portait bien son nom.

    Pour cet Ă©pisode, il a rencontrĂ© ClĂ©mence Lacharme, manager au cabinet de conseil Carbone 4, spĂ©cialiste du secteur bancaire et de l’épargne des particuliers. Elle fait le parallĂšle entre l’argent que chacun dĂ©pense pour faire ses courses, payer son habitation, ses loisirs, etc et son l’argent que l’on place Ă  la banque. Il ne faut pas croire qu’il dort paisiblement au fond d’un coffre, non, il “travaille” et peut parfois financer des projets extrĂȘmement polluants.

    Bonne Ă©coute !

  • 80 000 tonnes de dĂ©chets plastiques sont jetĂ©s dans la nature chaque annĂ©e en France, cela reprĂ©sente 35 kilos par personne. Et 10% de tout ce plastique va se retrouver dans nos ocĂ©ans. Face Ă  cette situation, le mouvement zĂ©ro dĂ©chet Ă  Ă©mergĂ©. Il promeut, entre autres alternatives aux plastiques Ă  usages uniques, les gourdes. Il en existe en verre, en inox ou mĂȘme en plastique. Elles sont vendues comme naturellement plus Ă©cologiques que les bouteilles en plastique, pour autant, nous avons voulu en avoir le coeur net.

    Notre journaliste, Lucas Scaltritti, a une nouvelle fois enquĂȘtĂ© pour que l'on ne se fasse plus avoir par le marketing et pour que chacun puisse faire le bon choix dans sa transition Ă©cologique. Alors, avant d'acheter votre gourde, Ă©coutez bien ce nouvel Ă©pisode de "Y'a le feu au lac" qui vous sera trĂšs utile ! Car non, tous les matĂ©riaux n'ont pas le mĂȘme impact sur l'environnement...

    Bonne Ă©coute !

  • Ce n'est pas parce que les mĂ©dias ne vendent pas de pĂ©trole ni de voitures ou qu'ils ne polluent pas les ocĂ©ans, qu'ils ne sont pas des entreprises comme les autres. Ce qui veut donc dire, qu'ils peuvent eux aussi "verdir" leurs actions. Pendant que certains journalistes font des articles, des enquĂȘtes ou des reportages sur l'Ă©cologie, il peut arriver que leurs employeurs fassent des communications qui prĂ©sentent des arguments Ă©cologiques alors qu'ils sont trĂšs minimes (voire n'existent pas).

    ConcrĂštement, pour les mĂ©dias, cela va prendre de nouvelles formes comme l'attribution d'espaces publicitaires "verts" ou alors des semaines dĂ©diĂ©es Ă  l'Ă©cologie. Bien que sur le papier ces dĂ©cisions semblent bonnes, elles cachent des pratiques qui peuvent ĂȘtre grandement amĂ©liorĂ©es. D'ailleurs, d'aprĂšs le baromĂštre 2019 Kantar/La Croix, 57% des français considĂšrent que le rĂ©chauffement climatique est mal traitĂ© par les mĂ©dias. Et en plus de ne pas aborder correctement la question, elle Ă©tait jusqu'il y a quelques annĂ©es, trĂšs peu prĂ©sente dans les journaux d'informations Ă  la radio et Ă  la tĂ©lĂ©vision.

    Notre journaliste Lucas Scaltritti s'est entretenu avec François Quinton, rédacteur en chef de la revue des médias de l'INA, pour discuter d'une étude de l'Institut national de l'audiovisuel à ce sujet.

    Il a également interviewé Bruno Lansard et Gilles Ramstein, chercheurs au laboratoire des sciences du climat et responsables pédagogiques d'un master de l'université de Paris-Saclay, pour former les journalistes sur les questions climatiques et environnementales.

    Bonne Ă©coute !

  • Les marques de vĂȘtements ont clairement compris que les consommateurs veulent de plus en plus faire attention Ă  la planĂšte. Pour qu'ils continuent d'acheter leurs produits la conscience tranquille (et pour contrer les critiquer les critiques), ces enseignes de la fast-fashion - une mode rapide, jetable, basĂ©e sur l’hyperconsommation grĂące Ă  ses prix trĂšs bas - mettent en avant de nouveaux articles qui seraient plus "responsables". Un t-shirt fait en coton bio, une chaussure faite en partie avec du caoutchouc recyclĂ© ou encore une robe avec un tissu Ă©laborĂ© Ă  partir d’écorces d’agrumes... MĂȘme si l'effort est louable, il est souvent trĂšs marginal.

    Dans son rapport “La mode sans dessus-dessous”, l’Agence de la transition Ă©cologique (Ademe), indique que 100 milliards de vĂȘtements seraient vendus chaque annĂ©e dans le monde. Entre 2000 et 2014, la production a tout simplement doublĂ©. Et logiquement, en termes de gaz Ă  effet de serre l’addition est salĂ©e : 1 milliard 200 millions de tonnes de CO2 sont Ă©mis chaque annĂ©e par le secteur, ce qui Ă©quivaut Ă  2% des Ă©missions mondiales. Le secteur textile pourrait mĂȘme Ă©mettre 26 % des Ă©missions globales de gaz Ă  effet de serre, en 2050, si les tendances actuelles de consommation se poursuivent.

    Dans cet épisode, notre journaliste Lucas Scaltritti s'est entretenu avec Chloé Cohen, journaliste et créatrice de "Nouveau ModÚle", un podcast sur la mode responsable et engagée. Selon elle, il y a beaucoup de greenwashing dans l'industrie de la mode, pour autant des marques sincÚres et qui tentent de limiter leur impact environnemental existent. Nous vous donnerons les clés pour pouvoir les trouver.

    Bonne Ă©coute !

    Le ien vers le rapport "Le revers de mon look" par l'Ademe : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/le-revers-de-mon-look.pdf ?

  • Les marques de vêtements ont clairement compris que les consommateurs veulent de plus en plus faire attention à la planète. Pour qu'ils continuent d'acheter leurs produits la conscience tranquille (et pour contrer les critiquer les critiques), ces enseignes de la fast-fashion - une mode rapide, jetable, basée sur l’hyperconsommation grâce à ses prix très bas - mettent en avant de nouveaux articles qui seraient plus "responsables". Un t-shirt fait en coton bio, une chaussure faite en partie avec du caoutchouc recyclé ou encore une robe avec un tissu élaboré à partir d’écorces d’agrumes... Même si l'effort est louable, il est souvent très marginal.

    Dans son rapport “La mode sans dessus-dessous”, l’Agence de la transition écologique (Ademe), indique que 100 milliards de vêtements seraient vendus chaque année dans le monde. Entre 2000 et 2014, la production a tout simplement doublé. Et logiquement, en termes de gaz à effet de serre l’addition est salée : 1 milliard 200 millions de tonnes de CO2 sont émis chaque année par le secteur, ce qui équivaut à 2% des émissions mondiales. Le secteur textile pourrait même émettre 26 % des émissions globales de gaz à effet de serre, en 2050, si les tendances actuelles de consommation se poursuivent.

    Dans cet épisode, notre journaliste Lucas Scaltritti s'est entretenu avec Chloé Cohen, journaliste et créatrice de "Nouveau Modèle", un podcast sur la mode responsable et engagée. Selon elle, il y a beaucoup de greenwashing dans l'industrie de la mode, pour autant des marques sincères et qui tentent de limiter leur impact environnemental existent. Nous vous donnerons les clés pour pouvoir les trouver.

    Bonne écoute !

    Le ien vers le rapport "Le revers de mon look" par l'Ademe : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/le-revers-de-mon-look.pdf ?

  • Un verre d'eau et c'est tout. VoilĂ  ce qu'Ă©mettrait une voiture qui roule Ă  l'hydrogĂšne Ă  en croire une publicitĂ© d'une groupe industriel français qui fabrique des piĂšces automobiles. Effectivement, le processus pour produire de l'Ă©lectricitĂ© et faire avancer le vĂ©hicule avec de l'hydrogĂšne, ne rejette que d'eau. Le problĂšme, c'est que cette publicitĂ© omet de nombreux points.

    Et l'enjeu est de taille, la France va investir plus de 7 milliards d'euros d'ici à 2030 afin de devenir un acteur mondial de l'hydrogÚne. L'objectif est de produire de l'hydrogÚne "vert" et rentable. Ce qui n'est clairement pas le cas aujourd'hui : l'immense majorité de l'hydrogÚne produit est fait de maniÚre trÚs polluante. La publicité au centre de ce nouvel épisode de "Y'a le feu au lac" n'en parle pourtant pas... Notre journaliste Lucas Scaltritti a interviewé Olivier Truffinet, membre de l'association Pour un réveil écologique, un collectif de jeunes engagés, pour évoquer tout ce qui est caché par cette publicité.

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  • A en croire les opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie mobile, la 5G serait une technologie trĂšs performante sur le plan Ă©nergĂ©tique. Selon Free, “La 5G est une technologie Ă©co-performante : elle permet de consommer moins d'Ă©nergie que les prĂ©cĂ©dentes technologies 4G ou 3G. Elle a Ă©tĂ© pensĂ©e pour offrir plus de possibilitĂ©s tout en consommant moins de ressources en Ă©nergie. Par exemple, regarder une vidĂ©o en 5G permettra de consommer 10 fois moins d'Ă©nergie qu'en 4G.”

    C'est un argument qui est mĂȘme dĂ©fendu par le gouvernement : CĂ©dric O, le secrĂ©taire d’Etat au numĂ©rique, dans un entretien au journal Le Monde du 15 septembre 2020, assure que “la 5G, c’est plus de dĂ©bit, mais moins de consommation Ă©nergĂ©tique”. Et le prĂ©sident de la RĂ©publique en personne a dĂ©fendu cette technologie, avec sa sortie trĂšs commentĂ©e sur le "modĂšle amish".

    Intrigué et flairant le greenwashing, notre journaliste Lucas Scaltritti a interviewé Corinne Le Quéré, une climatologue franco-canadienne, présidente du Haut Conseil pour le Climat. Le HCC a publié un important rapport sur l'impact environnemental de la 5G en décembre 2020.

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    Crédit musique: City by night, ELPHNT et Deep Haze Kevin MacLeod (incompetech.com)

  • Dans ce premier Ă©pisode de la saison 2, notre journaliste Lucas Scaltritti s'intĂ©resse Ă  la couleur de l'Ă©cologie mais aussi du greenwashing : le vert. Cela peut paraitre Ă©vident que cette couleur symbolise la dĂ©fense de l'environnement, pourtant quand on y pense, protĂ©ger la planĂšte bleue avec du vert, ce n'est pas forcĂ©ment trĂšs logique. Avec Elodie Vargas, professeur Ă  l'universitĂ© de Grenoble, et Benoit Monange, prĂ©sident de la Fondation de l'Ă©cologie politique, Lucas Scaltritti cherche Ă  savoir comment cette couleur a pu devenir l'Ă©tendard de l'Ă©cologie et du greenwashing.

    Bonne Ă©coute.

    Crédit musique: City by night, ELPHNT et Deep Haze Kevin MacLeod (incompetech.com)

  • "Y'a le feu au lac", notre série de podcasts qui décortique nos idées reçues sur l'écologie, revient le 15 mars pour une saison 2 qui sera entièrement dédiée au greenwashing. Au programme, 9 épisodes qui auront pour but de déjouer le marketing "vert" de certaines marques.

  • Dans ce nouvel Ă©pisode, nous nous intĂ©ressons Ă  l'empreinte Ă©cologique de ce qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le sport national en France : le football.

    A premiĂšre vue, 22 joueurs qui courent aprĂšs un ballon sur une pelouse, ça ne parait pas bien polluant. Pourtant, autour de ça il y a le stade, l'entretien de la pelouse, les dĂ©chets qui sont gĂ©nĂ©rĂ©s par les supporters pendant le match
 sans oublier le transport des joueurs, du staff et des spectateurs. Au final, le football a encore une importante marge de manoeuvre avant de pouvoir se dire â€œĂ©colo”. Pour en discuter, Lucas Scaltritti, notre journaliste, s’est entretenu avec Antoine Miche, prĂ©sident de l'association Football Ecologie France.

    Bonne Ă©coute.

  • "Y’a le feu au lac" est une sĂ©rie d’enquĂȘtes en podcast d’une vingtaine de minutes pour dĂ©cortiquer ce que l’on croit savoir sur l’écologie. Ce que l’on fait bien, mal, ce que l’on pourrait faire mieux. Dans ce nouvel Ă©pisode, nous tentons de rĂ©pondre Ă  la question suivante : et si le recyclage ce n’était pas Ă©cologique ?

    DĂ©couvrez le onziĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie en podcast "Y’a le feu au lac" proposĂ©e par Lucas Scaltritti. Dans ce nouvel Ă©pisode, nous nous intĂ©ressons Ă  un geste qui est synonyme d’écologie : le recyclage.

    L’idĂ©e de remettre en cause la dimension Ă©cologique du recyclage peut paraitre complĂštement folle. Pourtant, l’ancienne directrice de l’association Zero Waste France, Flore Berlingen l’a fait. Elle est l’auteure de Recyclage, le grand enfumage aux Ă©ditions Rue de l’échiquier. Elle y dĂ©nonce l’instrumentalisation du recyclage ainsi qu’un effet pervers : l’entretien de la surconsommation. Au micro de notre journaliste, Lucas Scaltritti, elle explique par exemple que le recyclage pour certaines entreprises est dĂ©sormais un argument de vente. La chercheuse Nathalie Gontard estime elle que pour le plastique, parler de recyclage, c’est faux.

    Bonne Ă©coute.

  • "Y’a le feu au lac" est une sĂ©rie d’enquĂȘtes en podcast d’une vingtaine de minutes pour dĂ©cortiquer ce que l’on croit savoir sur l’écologie. Ce que l’on fait bien, mal, ce que l’on pourrait faire mieux. Dans ce nouvel Ă©pisode, nous tentons de rĂ©pondre Ă  la question suivante : la climatisation rĂ©chauffe-t-elle la planĂšte ?

    DĂ©couvrez le dixiĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie en podcast "Y’a le feu au lac" proposĂ©e par Lucas Scaltritti. Dans ce nouvel Ă©pisode, nous nous intĂ©ressons Ă  un sujet qui va devenir majeur dans les prochaines annĂ©es Ă  cause du rĂ©chauffement de la planĂšte : la climatisation.

    MĂȘme si le principe d’un climatiseur est de souffler de l’air froid, il ne le fait pas en rĂ©alitĂ© sans absorber l’air chaud d’un lieu pour le rejeter Ă  l’extĂ©rieur. Une Ă©tude, publiĂ©e en juillet dernier, s’est intĂ©ressĂ© Ă  l’usage massif de la climatisation en rĂ©gion parisienne. Le rĂ©sultat est sans appel, par endroit, la tempĂ©rature augmente de 3°C Ă  cause de l’air chaud rejetĂ© par les systĂšmes d’air conditionnĂ©, comme l’explique Aude Lemonsu, chercheuse au Centre National de Recherches MĂ©tĂ©orologiques. Mais ce n’est pas tout, la climatisation contribue - paradoxalement - au rĂ©chauffement climatique.

    Bonne Ă©coute !

  • "Y’a le feu au lac" est une sĂ©rie d’enquĂȘtes en podcast d’une vingtaine de minutes pour dĂ©cortiquer ce que l’on croit savoir sur l’écologie. Ce que l’on fait bien, mal, ce que l’on pourrait faire mieux. Dans ce nouvel Ă©pisode, nous tentons de rĂ©pondre Ă  la question suivante : peut-on ĂȘtre Ă©colo et partir en vacances ?

    DĂ©couvrez le neuviĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie en podcast "Y’a le feu au lac" proposĂ©e par Lucas Scaltritti. Dans ce nouvel Ă©pisode, nous nous intĂ©ressons Ă  une des prĂ©occupations des Français : ĂȘtre responsable vis Ă  vis de l’environnement tout en partant en vacances.

    Le tourisme est responsable de 8% des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, un chiffre qui ne cesse d’augmenter. GrĂące aux offres “low cost” et l’émergence d’une classe moyenne asiatique notamment, il y a de plus en plus de touristes dans le monde. Et mĂȘme si lorsque l’on bronze sur une plage paradisiaque ou que l’on entend le bruit des cigales Ă  l’ombre d’un pin parasol on ne s’en rend pas vraiment compte mais le tourisme menace de nombreux Ă©cosystĂšmes. Notre journaliste Lucas Scaltritti s’est entretenu avec JĂ©rĂ©mie Fosse, coordinateur d’une Ă©tude sur le “tourisme bleu” et prĂ©sident de l’ONG Eco-Union.

    Bonne Ă©coute !

  • "Y’a le feu au lac" est une sĂ©rie d’enquĂȘtes en podcast d’une vingtaine de minutes pour dĂ©cortiquer ce que l’on croit savoir sur l’écologie. Ce que l’on fait bien, mal, ce que l’on pourrait faire mieux.

    Dans ce nouvel Ă©pisode, nous tentons de rĂ©pondre Ă  la question suivante : peut-on compenser son empreinte carbone en plantant des arbres ?

    DĂ©couvrez le huitiĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie en podcast "Y’a le feu au lac" proposĂ©e par Lucas Scaltritti. Dans ce nouvel Ă©pisode, nous nous intĂ©ressons Ă  une maniĂšre trĂšs en vogue de pour compenser son empreinte carbone.

    En tant que consommateur, c’est une formulation que vous voyez de plus en plus. Tel produit ou tel service est “neutre en carbone”. C’est mĂȘme le cas pour les vols intĂ©rieur d’Air France. Cela signifie que l’entreprise a achetĂ© des crĂ©dits carbone pour compenser ses Ă©missions de CO2. Un des moyens de le faire, c’est de planter des arbres.

    Pour chercher Ă  comprendre si c’est aussi simple que cela d’absorber du CO2, notre journaliste Lucas Scaltritti s’est entretenu avec Jonathan Guyot, co-fondateur et prĂ©sident de l'association All4trees, qui met en garde contre ce qu’il appelle le “treewashing”, et Luc Bachelet, consultant dans le cabinet de conseil Carbone 4.

    Bonne Ă©coute !

  • Découvrez le septième épisode de la série en podcast "Y’a le feu au lac" proposée par Lucas Scaltritti. Dans ce nouvel épisode, nous nous intéressons à l’empreinte environnementale des circuits alimentaires. C’est assez tentant de penser qu’un produit cultivé nos loin de chez soi est meilleur pour la planète que de la nourriture qui a fait plusieurs milliers de kilomètres avant de finir dans notre assiette. Pourtant, la réalité n’est pas si simple. Déjà, l'appellation “circuit court” ne fait aucunement référence à la distance entre le lieu de production et celui de consommation. Ensuite, dans l’empreinte carbone globale des nos aliments, le transport ne représente qu’une petite part. Alors, est-ce que manger local permet vraiment de moins polluer ? Réponse dans ce septième épisode de “Y’a le feu au lac”, dans lequel notre journaliste Lucas Scaltritti donne la parole à Gwenaëlle Raton, géographe à l’université Gustave Eiffel de Lyon ainsi qu’à Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à INRAE (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). Bonne écoute ! Crédit musique: The curious Kitten / Aaron Kenny

  • "Y’a le feu au lac" est une série d’enquêtes en podcast d’une vingtaine de minutes pour décortiquer ce que l’on croit savoir sur l’écologie. Ce que l’on fait bien, mal, ce que l’on pourrait faire mieux. Dans ce nouvel épisode, nous tentons de répondre à la question suivante : est-ce que le papier contribue vraiment à la déforestation ? Découvrez le sixième épisode de la série en podcast "Y’a le feu au lac" proposée par Lucas Scaltritti. Dans ce nouvel épisode, nous nous intéressons au lien entre le papier et la déforestation. Qui n'a jamais entendu la fameuse phrase "ah bah avec tout ce que t’as imprimé, t’as tué dix arbres". Pourtant, avec les nombreux labels qui existent et les nombreuses forêts qui ne cessent de croître en France, il est aisé de penser que non, le papier n'est plus responsable de la déforestation. L'industrie papetière n'en est pas la première cause (il s'agit de l'agriculture, comme évoqué dans l'épisode précédent de "Y'a le feu au lac") mais elle a un réel impact. D'après Copacel, l'Union Française des Industries des Cartons, Papiers et Celluloses, 10% de la pâte à papier consommée en France est issue de bois non certifiés. Bonne écoute ! Crédit musique: City by night, ELPHNT et Deep Haze Kevin MacLeod (incompetech.com)

  • Dans ce cinquième épisode, notre journaliste Lucas Scaltritti s'intéresse à notre consommation de viande. Selon un rapport publié en 2014 par l'Organisation des Nations Unies, l'élevage de bétail au niveau mondial serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Alors, va-t-on devoir devenir tous végétariens pour sauver le climat ? Pas forcément mais les experts sont unanimes : il va falloir en manger beaucoup moins. Pour cela, il existe notamment des alternatives végétales mais vous l’entendrez dans cette enquête, elles ne sont pas toujours plus écologiques que la viande. Bonne écoute. Crédit musique: City by night, ELPHNT et Deep Haze Kevin MacLeod (incompetech.com)

  • Le 26 mai dernier, Emmanuel Macron a augmenté à 7000€ la prime pour les voitures électriques. Alors qu’en 2040, les véhicules essence et diesel seront interdits en France, c’est bien vers la motorisation électrique que l’avenir semble se tourner. D’autant que le secteur des transports est responsable de près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le pays, les voitures sont un important levier pour lutter contre le changement climatique. Dans ce quatrième épisode, notre journaliste Lucas Scaltritti interroge la dimension écologique des voitures électriques. Certes, elles ne produisent pas de gaz d’échappement lorsqu’elles roulent mais leur production est très polluante. Plus polluante que pour une voiture thermique. Bonne écoute ! Crédit musique: City by night, ELPHNT et Deep Haze Kevin MacLeod (incompetech.com)