エピソード
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Le 5 novembre 2018, 8 personnes périssent dans l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne à Marseille. Du 7 novembre au 18 décembre s’est tenu le procès de ce drame qui laissent encore bien des questions, 6 ans après. Ces morts auraient-ils pu être évités ? Propriétaire, gestionnaire, experts et élus ; ce sont en tout 16 prévenus qui étaient sur le bas des accusés lors de ce procès. Comment ce drame a-t-il pu se produire ? “Par la cupidité des uns, la négligence et l’incompétence des autres, et surtout, par l’indifférence de tous”, a souligne Nicolas Bessone le procureur de la ville de Marseille lors de son réquisitoire impitoyable.Ce procès, c’est pour beaucoup celui du mal logement, de l’habitat dégradé et indigne. Celui des vendeurs de sommeil qui prospèrent sur la précarité. En toile de fond, ce procès est aussi celui de l’ancienne municipalité de Jean Claude Gaudin qui a perdu le pouvoir en grande partie suite aux scandales des effondrements et du traitement des quelques 5000 “déplacés” qui furent expulsés de leurs immeubles.Cet épisode de Pagaille évoque le combat citoyen exemplaire du Collectif du 5 Novembre et d’associations comme “Un centre ville pour tous” qui luttent contre la gentrification et la touristification de la ville. Et comme nous sommes à Marseille où le tissu associatif est structuré, tout ce qui se dit dans le prétoire est relayé par des initiatives citoyennes, comme celle des “crieurs et crieuses populaires” mais aussi des “greffier.es populaires” que nous avons suivi. Nous avons rencontré deux proches de victimes : Amine Saïd Hassani qui a perdu sa mère Ouloume, 54 ans alors qu’elle venait de déposer son petit dernier à l’école et Liliana Reyes-Flores Lalonde, son fils Julien, 30 ans qui venait de trouver un emploi de réceptionniste. Deux des quelque 90 parties civiles, des effondrements qui nous racontent aux côtés de leurs avocats leur douleur et leur combat pour que justice soit faite et que la vérité soit exposée, avec en tête “plus jamais ça”! NB : Le procès s’est clôturé après plus de 6 semaines d’audience sous la présidence du juge Pascal Gand. Il faudra aux juges se prononcer sur le réquisitoire du Procureur de la République de la ville Nicolas Bessone, et de son substitut Michel Sastre qui ont demandés des peines de prisons ferme :3 ans pour Julien Ruas, l’adjoint de Jean-Claude Gaudin en charge de la prévention, et 45000 euros d’amendes. 3 ans ferme dont 1 avec sursis et 40 000 euros d’amendes avec interdiction de réaliser des expertises pour l’architecte Richard Carta qui avait inspecté l’immeuble quelques semaines avant qu’il ne s’effondre. 5 ans ferme dont 2 avec sursis pour le propriétaire et avocat du syndic du 65 rue d’Aubagne Xavier Cachard. ainsi que des peines contre la dizaine de copropriétaires citée directement par les parties civiles. La justice rendra son délibéré le 7 juillet 2025. Avec:Amine Saïd Hassani & Liliana Reyes-Flores Lalonde, parties civiles.Maîtres Philippe Vouland, Brice Grazzini et Emmanuel Daoud. Emmanuel Patris, président “Un centre ville pour tous”. Laurent Marro, membre fondateur du “Collectif du 5 Novembre” Elvina Dreyfus et Mariem, crieur.euses populaireEvelyne, greffière populaireSandra Comptour, architecteBruno Le Dantec, écrivain Pour aller plus loin : MarsActuhttps://marsactu.fr/live-le-proces-du-drame-de-la-rue-daubagne-en-direct/Asso” Un Centre ville pour tous “https://centrevillepourtous.fr/“Collectif du 5 nov” https://collectif5novembre.org/
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Najac, c’est le petit village médiéval de l'Aveyron où vivait l’iconoclaste cinéaste Jean Henri Meunier qui nous a quitté le 11 septembre dernier. Najac, c’était pour lui tout un espace-temps auquel il avait consacré ses 3 films les plus connus : “La vie comme elle va” en 2004 qui reçut le Grand Prix Scam du documentaire, puis deux ans plus tard “Ici Najac, à vous la terre !” qui lui valu d’arpenter les marches du festival de Cannes. C’est en 2011 que sortira le troisième volet “Y’a pire ailleurs” avec toujours sa batterie de personnages najacois attachants et hors du commun. Il rends compte avec une poésie sans pareille de vies d'habitants qui résistent avec un bon sens citoyen au rouleau compresseur de la mondialisation.
Ce numéro spécial de Pagaille est un hommage à l’homme irremplaçable qu’il était à l’ami et à l’artiste sans pareil véritable ovni dans le paysage audiovisuel national. Pour retracer son parcours, c'est son plus vieil ami qui sera notre grand témoin Yves Deschamps, lui même homme de cinéma, un des chefs monteurs les plus demandés du 7ème art national.Pagaille est un podcast original de Blast proposé par Alexandre Héraud et réalisé par Vincent Decque
Remerciement à Jean Pierre Bouyxou et bien entendu à Yves Deschamps.
Pour aller plus loin :
- Hommage par Jean Pierre Bouyxou sur le site de la SCAM
https://www.scam.fr/actualites-ressources/meunier-tu-dors-jean-henri-meunier-1949-2024-par-jean-pierre-bouyxou/
- Présentation complète du parcours de Jean-Henri Meunier par Anne Vignaux-Laurent
- Revue Jeune Cinéma n°402-403, automne 2020
- Meunier, Jean-Henri (1949-2024) Une vie, une œuvre
https://www.jeunecinema.fr/spip.php?article4018
- La plupart des films de Jean-Henri Meunier sont visibles en ligne gratuitement sur son site Vimeo.
https://vimeo.com/jeanhenrimeunier
- Focus sur “Ici Najac, À vous la terre !"
https://www.dailymotion.com/video/xpxhiu
- https://www.festival-cannes.com/f/ici-najac-a-vous-la-terre/
- En 2012, Jean-Henri Meunier a publié un livre de photos abstraites : Empreintes. La Terre vue d’en bas et des oreilles, préface de Serge Regourd, entretien avec Laurent Roustan, Éditions Au Fil du temps, 2012.
- SAHMEN AH! Film Album
https://www.youtube.com/watch?v=0hljK4lOlAA -
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En France, on dénombre encore une soixantaine de villes et villages qui pratiquent la corrida. Là où “le peuple du toro” comme se nomment les aficionados, s’abrite derrière la tradition. Un patrimoine culturel incompréhensible pour le plus grand nombre. Ils ne sont pas si nombreux à déployer une batterie d’arguments pour défendre la corrida, comme l’a fait le philosophe anti-animaliste Francis Wolf*. Dans cet épisode, enregistré pendant la feria des vendanges de Nîmes, mi-septembre, Pagaille documente le combat des abolitionnistes. Derrière leur indignation, leur incompréhension et leur colère, leur slogan reste inchangé “ La torture ce n’est pas de la culture”. Pagaille tente de comprendre ce qui fait venir les spectateurs dans les arènes voisines d’Arles pour assister à ce rituel immuable, qui a lieu traditionnellement à Pâques à chaque “temporada”. Une “saison de corrida” pour les uns, une “saison de chasse” pour les autres. Ses détracteurs sont eux de plus en plus nombreux : 70% de la population se déclare contre le maintien de la corrida. L’espace de tolérance se réduit, la fin d’un spectacle jugé d’un autre âge semble programmée. En novembre 2022 Aymeric Caron, le député LFI de Paris avait déposé une proposition de loi, très discutée, pour l’interdiction de la corrida. Mais plus de 800 amendements avaient été déposés marquant une réelle obstruction parlementaire. Existe-t-il un lobby pro-corrida ? Qui sont ceux et celles qui s’y opposent de façon véhémente ? Avec quels arguments et tactiques? Ce qui est sûr, c'est que toutes sont d’accord sur un point : la corrida vit ses dernières heures. *https://major-prepa.com/culture-generale/wolff-lanimal-vive-corrida/ Avec : Sophie Maffre Baugé, présidente du Colbac (Comité de Liaison Biterrois Anti Corrida) https://colbac.info/ Claire Starovinsky, fondatrice et présidente de L’Alliance Anti Corrida à Nimes https://allianceanticorrida.fr/ Cyrille Vaucelle, président du Crac Europe (Comité Radicalement Anti Corrida) https://www.anticorrida.com/ Olympe Barnon, de One Voice Montpellier https://one-voice.fr/ Christophe Chay, chroniqueur Taurin sur France Bleue Gard https://www.francebleu.fr/emissions/gard-lozere/culture-taurine Daniel Jean Valade, ancien adjoint à la culture et à la tauromachie de la ville de Nîmes Des extraits du discours à l'Assemblée Nationale du 24 novembre 2022 d’Aymeric Caron, député Révolution Ecologique pour le Vivant (REV) https://www.youtube.com/watch?v=TMBmiGfw36w Texte de la proposition de loi anti corrida : https://urlr.me/PsM6H et de Frah, leader de Chaka Ponk : https://www.youtube.com/watch?v=DwLn5bKNbPQ
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Au moment où le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, se dit prêt à utiliser tous les moyens à sa disposition pour tenir sa ligne de fermeté sur la question de l'immigration, Pagaille met le cap vers la frontière franco-italienne, dans la vallée de la Roya, à la rencontre de Cédric Herrou et de la communauté Emmaüs crée en 2019.
C’était une affaire qui avait été très suivie dans les médias : en 2016 Cédric Herrou est poursuivi en justice pour « aide à l'entrée et au séjour irréguliers d'étrangers », communément appelé « délit de solidarité ». Une saga juridique de plusieurs années qui a valu à ce « militant malgré lui » 11 garde à vue, 5 perquisitions et plusieurs procès. Il sera définitivement relaxé en mars 2021 par la Cour de cassation du tribunal de Lyon. Après avoir saisi le Conseil Constitutionnel pour faire reconnaître la Fraternité comme principe à valeur constitutionnelle le, « paysan dans la vallée de la Roya » comme il aime le dire, a donné un nouveau visage à son combat.
Désormais l’accueil ne se joue pas que dans l'urgence et l’improvisation mais loin des caméras et du feu de l’actualité. C’est autour d’Emmaüs Roya, une structure à la fois juridique et physique, indépendante et militante crée en juillet 2019 au sein du mouvement des compagnons d’Emmaüs (qu’il faut prendre soin de dissocier de la figure de l’abbé fondateur depuis les révélations de viols et agressions sexuelles).Si Cédric Herrou et son équipe ont décidé de choisir Emmaüs France pour prolonger son action, c’est qu’elle rassemble de nombreux acteurs : groupes de chantiers et entreprises d'insertion aux communautés, en passant par les Comités d'Amis, les SOS famille, ou encore des foyers d'urgence ou des bailleurs sociaux. C’est aussi et surtout parce qu'une communauté Emmaüs fait de l'accueil inconditionnel, c'est-à dire qu'elle accueille des « compagnes » et « compagnons » quelque soit leur origine, religion, conviction, et situation administrative. Elles sont logées, nourries, blanchies, accompagnées socialement et elles participent à une activité, souvent tourné autour de la collecte et réparation d’objets (qui n'est pas du salariat). A Breil-En-Roya il s'agit d'agriculture. Ici on produit des œufs, des légumes et des olives. Aujourd'hui, elle est en pleine évolution et restructuration et le projet humanitaire concret teinté d’utopie avance à grand renfort de soutien par les nombreux bénévoles et des dons venus de la France entière. Pour Blast, l’infatigable Cédric Herrou nous fait visiter et sa structure et découvrir l’espace en construction de la future cantine associative et lieu de rencontre dynamique joliment nommé « Le Bol d’Air ! », situé dans un cadre bucolique surplombant la Roya dans cette vallée qui de tout temps a accueillie ceux qui venaient d’ailleurs.
Un reportage d’Alexandre Héraud et une réalisation de Vincent Decque
Avec
Cédric Herrou, fondateur avec Marion Gachet-Dieuzeide d’Emmaüs Roya
Loic Le Dall, président d’Emmaüs Roya
Richard Heckly Sarreo, bénevole
et les témoignages de Ferry, Alexandru et Christian compagne et compagnons Emmaüs
Pour en savoir plus :
- le site https://emmausroya.sitew.fr
- le film LIBRE de Michel Toesca https://www.canalplus.com/cinema/libre/h/10340698_40099
- le livre Change Ton Monde de Cédric Herrou, Marion Gachet Dieuzeide et Michel Henry -
À Perpignan, comme dans l’ensemble des Pyrénées-Orientales passées en “zone occupée” par le RN depuis les dernières municipales en 2020, c’est cuit ! Les 4 députés élus au second tour le 7 juillet, le seront sous l'étendard de ce qui est devenu le premier parti de France. Louis Aliot, l’actuel maire et ex-compagnon de Marine Le Pen de 2009 à 2019, se targue de faire de Perpignan le laboratoire du RN, et même sa vitrine.
En face de lui, on trouve peu de perpignanais.es pour ouvertement critiquer son bilan : « Les finances de la ville sont au rouge. » nous confie le chef de file de l'opposition municipale Bruno Nougayrede. Puisque « tout le monde se connaît ici », personne ne parle au risque de ne plus se voir accorder ses subventions (lorsqu’on est une association sociale ou culturelle) ou tout simplement, l’on craint les menaces et intimidations. Cela dans une ambiance où la parole d’extrême droite, notamment raciste et homophobe est totalement décomplexée.
Au milieu de ce silence et dans l’entre-deux tours, nous avons tendu nos micros au collectif citoyen « Les Effrontés » qui réunit une poignée de membres actifs venus de tous horizons de la société civile. Très discrets dans un premier temps, ils agissent de moins en moins prudemment dès que leur conscience leur dicte de ne plus se taire devant l'incurie d’une municipalité qui souille chaque jour les valeurs républicaines auxquelles ils sont tous attachés. Ils parleront néanmoins en dissimulant le timbre de leurs voix, mais ont trouvé avec l’acteur Denis Lavant un porte-voix pour amplifier leur combat. C’est lui qui nous lira le texte qui est devenu leur manifeste.
Une création d'Alexandre Héraud et Baptiste Veilhan
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La coopérative Longo Maï de Treynas, en Ardèche, est sous le feu des critiques de chasseurs depuis que l’un de ses membres a abattu sept chiens le 16 décembre 2023. Ils s’attaquaient aux cochons de la ferme. Pour le monde de la chasse, il s’agit d’une exécution « sans vergogne, par des individus à l’idéologie anarcho-marxiste et anti-chasse ». C’est donc par un fait divers que Longo Maï est ostracisée. Cette coopérative agricole issue d'un mouvement international né au début des année 70 en Suisse, a toujours généré beaucoup de fantasmes. Pourtant, dans le petit village de Treynas ce n'est ni plus ni moins qu'une ferme autogérée qui porte l'espoir de vivre et produire de manière différente, plus près de la nature, plus loin du vacarme du monde.
Tour à tour, on les a taxés de babas cools, de terroristes, de secte. Aujourd’hui, ils sont perçus comme des néo-ruraux actifs. C'est un peu mieux. Dans le climat de la chasse aux écoterroristes, il y a un prix à payer. Alors aller les voir pour comprendre qui ils sont et ce qui les habite, c’est cela qu’on va faire dans ce nouveau numéro de Pagaille, en n'évacuant pas ce qui avait braqué les projecteurs sur eux en décembre dernier.
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Une plongée sonore en eaux troubles d’Alexandre Héraud
Réalisée par Vincent DecqueÀ l’heure ou le rouge clignote partout pour nous alerter sur l'état de la planète bleue, nous partons vers la Bretagne avec l'équipe de Bloom qui depuis 20 ans lutte pour la protection des océans. Le 18 avril 2024, l'ONG écologiste était devant les grilles du Conseil Régional de Bretagne à Rennes réuni en séance plénière. Promouvoir les pratiques de la pêche durable, prôner le renforcement des Aires Marines Protégées pour y interdire le chalutage de fond, ce sont en partie les revendications de Bloom et de la Coalition citoyenne pour la protection de l'océan qui réunit plus de 100 000 citoyens, 260 scientifiques français et plus de 100 associations publiques. Et Si Bloom se trouve aujourd'hui sur ce lieu de pouvoir démocratique local, c’est qu’elle sait bien que la Bretagne est un symbole d’où pourrait sortir des signaux forts vers le pouvoir central. C’est elle qui possède la plus grande surface maritime de l’hexagone, plus de 3 500 km2 de côtes.
Dans cet épisode de Pagaille, on ouvre le dossier compliqué mais nécessaire de la pêche. En commençant par nous rendre à Rennes, devant le Conseil Régional avec Claire Desmares, présidente du groupe les Ecologistes de Bretagne. Pour partir ensuite faire des p’tits détours vers la pointe Bretagne, recueillir la parole de pêcheurs qui ont fini de se taire face au lobby breton de la pêche lié au pouvoir politique local. Tout comme l’agro-industrie régionale.
AVEC :
Claire Desmare, présidente du groupe les Ecologistes de Bretagne, secrétaire nationale adjointe de Europe Ecologie les Verts.
Valérie le Brenne, chargée de projet chez Bloom
Swann Bommier, responsable du Plaidoyer chez Bloom
Didier Gascuel, professeur d'écologie marine à Agro Campus, Rennes
Charles Braine, ancien pécheur, président de l'association Pleine mer, co-fondateur de Poiscaille et candidat aux élections européennes sur la liste Europe Ecologie les Verts
Gwen Pennarun, pécheur à Sainte Marine, président de l’association des ligneurs de la Pointe Bretagne
Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne, groupe PS
Daniel Cueff, vice-président Mer et Littoral de la Région Bretagne,POUR ALLER PLUS LOIN :
Sur le site de Bloom, vous retrouverez tout ce dossier sur les Aires Marines Protégées et bien sur leur autres campagnes : https://bloomassociation.org/nous-connaitre/Vous pouvez aussi y rejoindre la Coalition pour l’Océan : https://bloomassociation.org/charte-ocean-legislatives/
Communiqué de presse de Bloom du 19 avril : https://bloomassociation.org/le-conseil-regional-de-bretagne-soppose-a-la-protection-de-locean-et-du-climat/
Début de la campagne de Bloom auprès du Conseil régional de Bretagne : https://bloomassociation.org/bloom-soppose-a-lirresponsabilite-du-lobby-du-chalut-soutenu-par-la-region-bretagne/
Pour mesurer leur combativité, Bloom porte plainte contre le ministre Hervé Berville : https://france3regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/peche-mensonges-et-irresponsabilite-politique-l-association-bloom-porte-plainte-contre-herve-berville-2751182.html
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À Toul, la municipalité de gauche s'apprête à ériger dans l'espace public une statue du Général Bigeard dont l'action lors de la guerre d'Algérie reste liée à la pratique de la torture. C'est dans cette ancienne ville de garnison que le 18 juin 2010 décède Marcel Bigeard, ancien député du département (Meurthe et Moselle) et secrétaire d'état aux armées. Les cendres du militaire, héros de Dien Ben Phu et artisan du système de torture institutionnalisée durant la guerre d’Algérie ne seront ni transférées aux Invalides, suite à un large mouvement de protestation nationale, ni au Vietnam comme il l’aurait souhaité, mais à Fréjus, au mémorial des guerres d’Indochine.
Aujourd'hui, Pagaille vous raconte la bataille du collectif “Histoire et Mémoire dans le Respect des Droits Humains” fondé en février 2023 qui s'oppose à l'érection d’une statue de l'officier le plus décoré de France dans l'espace public de cette ville.
Une plongée sonore d'Alexandre Héraud et Vincent Decque
Signez la pétition.
https://www.change.org/p/pas-de-statue-de-marcel-bigeard-dans-l-espace-publicAvec
Philippe Champouillon, ancien appelé en Algérie à l’origine de la pétition
Sylvie Prévost, professeure de français et fondatrice du collectif "Histoire et Mémoire dans le Respect des Droits Humains"
Isabelle Marc, membre fondatrice du collectif
Emilien Martin-Triffandier, conseiller municipal à la ville de Toul, délégué à la démocratie participative et à la citoyenneté
Hervé Simonin, propriétaire de l'hôtel de L'europe
Luc Ferretti, membre du collectif et co-président du Comité de Défense de l'hôpital de Toul
Patrick Bretenoux, conseiller municipal de Toul (PC)
Hélène Leclerc, membre de la Ligue Droits de l’Homme de Moselle
Fabrice Riceputi, historien spécialiste des questions coloniales en France
Alain Ruscio, historienRemerciement à Radio Declic pour la captation de la conférence
https://radiodeclic.fr/?s=bigeard
Pour aller plus loin :
Fabrice Riceputi - "Le Pen et la torture" aux éditions le Passager Clandestin
Alain Ruscio -"Nostalgerie" aux éditions la Découverte -
Dans cet épisode de Pagaille nous suivons le combat du collectif Elzeard Lure en Résistance, dans le petit village de Cruis sur la montagne de Lure, entre Haute Provence et Alpes du Sud. Depuis le 18 octobre 2023 se trame le début d’un chantier de deux centrales photovoltaïques par la multinationale canadienne Boralex, en dépit des arbres et forêts. Les images de blocage d’engins surpuissants, le plus souvent par des femmes, ont circulé dans tous les médias et sur tous les réseaux sociaux. C'est l'histoire d'une spoliation d'imaginaire, de mensonges et de prédations incontrôlées que va nous raconter Sylvie Bitterlin et ses « complices », car c’est dorénavant ainsi que la justice les nomme…
Elzeard a été choisi habillement par celles qui se sont vu baptisées « Les gardiennes de Lure », avec un storytelling au cordeau, car cette forêt en voie de destruction se trouve être celle de la nouvelle de Jean Gionio des années 50, « L’homme qui plantait des arbres ». Le placide sage et visionnaire berger qui reforestait un massif dénudé se nommait Elzéard. Elzéard Bouffier.
Avec :
Sylvie Bitterlin, membre fondatrice du collectif Elzeard Lure en Résistance
Pierrot Pantel, juriste, ingénieur écologue, chargé de mission à l’Association nationale pour la biodiversité (ANB), coordinateur du collectif Elzeard Lure en Résistance sur les plans juridique et médiatique.
Claudine Clovis, membre fondatrice du collectif Elzeard Lure en Résistance
Camille Feller, enseignante, maire de Montlaux depuis 2020
Laurence Chaber, herboriste, éthnobotaniste
Pascal Menon, bûcheron cueilleur D’arbre
Alain Bessac, banquier retraité, correspondant de presse de Haute Provence Info.
Corentin ouvrier agricole, membre d’Extinction RebellionCrédits :
29.05.23, TFI
https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/video-c-etait-un-lieu-plein-de-vie-c-est-devenu-un-desert-faut-il-raser-la-foret-pour-des-panneaux-solaires-2258556.html
ERRATUM : Dans la citation illustrant l’extrait de ce reportage, il s’agit de Patrick Simon directeur général de Boralex Europe non pas de Jean Christophe Paupe qui lui est senior vice président de Boralex Europe.14.02.23 BMFT TV
https://www.bfmtv.com/bfm-dici/digne-les-bains-une-centaine-de-personnes-reunies-devant-le-tribunal-en-soutien-a-deux-militantes-de-cruis_AV-202311140945.html
ERRATUM : Le Préfet des Hautes Alpes n’a pas donné suite à notre demande répétée d’entretien, ni le maire de Cruis qui a préféré nous envoyer la brochure de la mairie vantant le choix de l'installation de ces deux ventrales photovoltaïque sur la commune. -
Une plongée sonore d’Alexandre Héraud et Vincent Decque dans la mouvance identitaire de Franche-Comté. Cet épisode retrace le récit minutieux d’un acte odieux dont la portée symbolique dépasse les murs de cette préfecture du Doubs, devenue depuis quelque années, l’un des épicentres de la fachosphère française.
Le vendredi 27 janvier 2023, deux jeunes militants de l'organisation d'extrême droite “ La Cocarde étudiante” ont été jugés pour avoir dégradé la statue de Victor Hugo située sur l'esplanade des Droits de l'homme à Besançon. La statue de l’artiste sénégalais Ousmane Sow récemment restaurée étant "trop foncée" à leur goût. Les deux jeunes néonazis avaient aspergé de peinture blanche le visage de Victor Hugo, avant de déposer à ses côtés une pancarte avec l'inscription "White Power" ainsi que des croix celtiques, symboles utilisés par l'extrême droite.
Un acte misérable qui méritait un châtiment plus prononcé que 140 heures de TIG. Un constat partagé par nombre d'observateur dont Anne Vignot, la maire de Besançon.Avec la Mairie de Besançon, la Maison des Potes et de l’égalité étaient partie civile dans ce procès. C’est son président, Samuel Thomas, qui fait revivre à nos micros ce procès, tandis que le procureur de la république Etienne Manteaux retrace la chronologie de cette affaire.
Pour le journaliste local Toufik de Planoise traquant les agissements de l'extrême droite dans la région, cette affaire est l’arbre qui cache la forêt.Avec Etienne Manteau, procureur de la république du tribunal judiciaire de Besançon
Samuel Thomas, président de l’ass La Maison des Potes – Maison de l’égalité, partie civile au procès
Anne Vignot, Maire Europe Ecologie les Verts de Besançon, présidente de Grand Besançon Métropole
Toufik de Planoise, journaliste indépendant Patrick et Charles, militants des droits LGBT+
Emma Audrey, journaliste grand reporter à Radio BIP/Media 25
Beatrice Soulé, réalisatrice et compagne d’Ousmane Sow
Un documentaire d’Alexandre Héraud réalisé par Vincent DecqueMerci à Cécile Prudhomme de l'hôtel de ville de Besançon, à la Maison Victor Hugo, à Vincent Briand directeur du nouveau Musée de la Résistance et de la Déportation, à Maître Julien Vernet et à Béatrice Soulé, à Noëlle Ledeur et à l’équipe de Radio Bip/media 25.
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Dans le second épisode, Alexandre Héraud et Vincent Decque se rendent à Douarnenez pour suivre le retour du journaliste Mortaza Behboudi, un mois après sa libération, le 19 octobre 2023.
Après, 284 jours passés dans la prison de Pul-e-Charkhi à Kabou, où il connu la torture au quotidien, nous avons passé 48 heures à ses côtés, en toute intimité. 48 heures précieuses au sein de sa famille d'exil, son comité de soutien, sa tribu adoptive. Ils furent près de 500 à rejoindre cette initiative lancée par deux douarnenistes engagées Caroline Troin et Laurence Ansquer, au lendemain de la nouvelle de son arrestation, le 7 février 2023.Ce podcast, c'est l’histoire d’une mobilisation exemplaire pour croire en ce qui ne pouvait être qu’une évidence : le retour de celui qui était devenu leur enfant, certains dans le comité l’appelait “le petit prince”. C’est aussi le portrait d’un journaliste exemplaire le récit d’une rencontre avec un journaliste humble et généreux , courageux et rigoureux. C’est en creux l'éloge d’un métier qui n’est pas sans risque dans l’enfer de la réalité afghane.
Avec la participation de :
Caroline Troin, fondatrice et présidente de l’association Rhizome
Gérard Alle, romancier, scénariste et documentariste
Laurence Ansquer, productrice Tita Prod
Jocelyne Poitevin, maire de Douarnenez
Emmanuelle Pencalet, monteuse (“Moria, par-delà l’enfer”)
Mortaza Behboudi & Aleksandra son épouseMerci au comité de soutien de Douarnenez.
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Un documentaire d’Alexandre Héraud, monté, réalisé et mixé par Vincent Decque.
Production : Oriane MARTY
Mastering : Baptiste Veilhan
Musique originale de SAHMEN - feat R.Wan (Y s'passe quoi) -
Cette première enquête sonore se passe à Verfeil-sur-Seye, un village du Tarn-et-Garonne à une centaine de kilomètres au nord de Toulouse. Un village dynamique de 460 habitants mis sans dessus dessous depuis qu’un cortège de police antiterroriste de la Brigade de Recherche et d'Intervention a fait irruption dans ses ruelles anciennes le 5 juin dernier. Au petit matin, ils ont interpellé deux jeunes femmes supposées avoir participé au sabotage de l'usine Lafarge près de Marseille en décembre 2022. Pour Pagaille, nous sommes là, quatre mois plus tard, pour comprendre quel impact a eu cette spectaculaire descente de police. Cette communauté humaine et complexe, depuis longtemps traversée par les rumeurs et désormais poussée à la suspicion et à la méfiance.
Remerciement à Eric et Laurence Catala qui m’ont hébergé nourri et logé à la ferme du Paradis dans leur gîte. Jean Henri Meunier alias JH et son ami Henri Dardé de la Confédération Paysanne à NAJAC-ici- la-Terre !
Pensées à François Poux qui manquera dans ce chemin vers la liberté qu’il s’est évertué à construire lui le bâtisseur, l’esprit libre et le modérateur dont Verfeil avait le plus grand besoin et qui saura le prolonger à n’en pas douter.
Pour aller plus loin, on vous donne les liens d'articles, parus dans le journal local Saxifrage, pour encore plus de témoignages sur la vie à Verfeil :
https://www.saxifrage.fr/lire_article.php?id=422
https://www.saxifrage.fr/lire_article.php?id=419
https://www.saxifrage.fr/lire_article.php?id=418Vous souhaitez transmettre une information susceptible de donner de la matière à un épisode de Pagaille ? Les premiers informateurs du journal, c’est vous ! Écrivez nous à [email protected]
Un documentaire d’Alexandre Héraud, monté, réalisé et mixé par Vincent Decque.
Musique originale de SAHMEN - feat R.Wan (Y s'passe quoi) -
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