エピソード
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“Evangile et Révolutions”... Le sous-titre du Festival des poussières, qui s’est tenu du 25 au 27 août dernier dans le éco-hameau chrétien de Goshen, ne pouvait que piquer notre curiosité !
Martin, Clémence et Charles, nous étions tous les trois présents pour participer aux conférences, débats, ateliers… et temps festifs et collectifs !
200 personnes étaient présentes sur ce festival, toutes avec de belles expériences d’engagement porté par leur foi dans le Christ et dans le monde qu’Il nous appelle à bâtir…
Nous avons ainsi retrouvé cinq témoins, tous passés par le podcast il y a plus ou moins longtemps.
Avec elles, avec eux, et en public, nous avons eu envie de faire le point sur leur engagement, leur rapport à l’espérance alors que les luttes s’intensifient et que l’urgence écologique et sociale s’accélère, nous en avons chaque jour de multiples preuves.Dans cette seconde partie, Timothée de Rauglaudre et Pierre-Louis Choquet nous proposent une réflexion sur la place des intellectuels dans les luttes écologiques et sociales, et la manière dont leurs engagements influent sur leur travail.
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Le festival des poussières est une initiative du Collectif Anastasis, mot grec désignant à la fois la “résurrection” et l’’insurrection”.
Plus d’informations ici : https://collectif-anastasis.org/Pour suivre l’actualité de Timothée de Rauglaudre, vous pouvez aller sur son site : https://www.tderauglaudre.fr/
Et pour retrouver les épisodes où nous avions reçus Timothée et Pierre-Louis :
Pierre-Louis : Le capitalisme est-il une structure de péché ? Réflexions sur l'économie à partir du cas TotalTimothée : Amour & révolution. Dans les pas de la théologie de la libérationCRÉDITS :
Musiques du générique :
Guazu / Guazu(CC BY-SA 3.0)
Pode Ser / Andreia Dacal (CC BY-NC-SA 2.0 FR)
Conception graphique : Figures Libres -
“Évangile et Révolutions”... Le sous-titre du Festival des poussières, qui s’est tenu du 25 au 27 août dernier dans le éco-hameau chrétien de Goshen, ne pouvait que piquer notre curiosité !
Martin, Clémence et Charles, nous étions tous les trois présents pour participer aux conférences, débats, ateliers… et temps festifs et collectifs !
200 personnes étaient présentes sur ce festival, toutes avec de belles expériences d’engagement porté par leur foi dans le Christ et dans le monde qu’Il nous appelle à bâtir…
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Avec elles, avec eux, et en public, nous avons eu envie de faire le point sur leur engagement, leur rapport à l’espérance alors que les luttes s’intensifient et que l’urgence écologique et sociale s’accélère, nous en avons chaque jour de multiples preuves.Dans cette première partie, nous retrouvons Alix Bayle, Caroline Ingrand-Hoffet et Joseph d’Halluin, avec qui nous parlons écologie, féminisme, enfantement, parentalité et espérance…
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Le festival des poussières est une initiative du Collectif Anastasis, mot grec désignant à la fois la “résurrection” et l’’insurrection”.
Plus d’informations ici : https://collectif-anastasis.org/Pour en savoir plus sur les engagements de nos invité.es :
Greenfaith, association interreligieuse pour la justice écologique : https://greenfaith.org/fr/ La collective Oh my Goddess, qui publie notamment deux podcasts qu’on vous recommande : Bonne Nouv.elle, la parole inclusive du dimanche, et Les maculées conceptions, podcast qui s’empare des enjeux du genre dans le catholicisme : https://ohmygoddess.fr/bonne-nouvelle/Et pour retrouver les épisodes où nous avions reçus Alix, Caroline et Joseph :
Alix Bayle : Face au patriarcat : Être mère, féministe et catholique (et toujours debout !)Caroline Ingrand-Hoffet : L'appel de la radicalité. Dialogue œcuménique sur l'engagement écologique et religieux Joseph D'halluin : La bataille du véloCRÉDITS :
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Depuis le début de ce podcast, nous vous avons parlé de luttes, d’écologie, de féminisme, du vivant, de voitures, d’exil, de laïcité, de genre, de politique… et même de bêtes sauvages. Mais nous n’avons jamais vraiment abordé ce qui tient notre système ensemble, ce grand “machin” ou ce grand “tout” qu’est le capitalisme. Et pour cause… on n’est pas vraiment hyper fort·es en économie. Pourtant, nous sentons bien qu'à chaque fois que nous parlons de luttes, nous sommes confronté·es à ce système qui organise notre société. Est-il possible de le dépasser ?
Afin d'y voir plus clair, nous sommes allé·es tendre nos micros à Pierre-Louis Choquet. Sociologue, spécialiste des entreprises transnationales, il a notamment contribué à la fameuse étude « Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971-2021 » pour la revue Global Environmental Change. Dans cette étude, Pierre-Louis et ses coauteurs démontrent que Total était conscient depuis plusieurs décennies de l'impact de ses activités sur le réchauffement climatique et n'a rien fait, si ce n'est fabriquer du doute.
À partir du cas Total, nous essayons de comprendre le système dans lequel nous évoluons, comment il façonne le monde et si nous pouvons le transformer, notamment à partir des ressources que l'Église et le christianisme nous proposent.
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lire l'étude complète « Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971-2021 », traduite en français par le site Terrestresou l'article qu'en a tiré le média Reporterre : "Changement climatique : Total savait"ou encore écouter la conférence que Pierre-Louis a donné à la Fondation Descartes : "Climat : histoire de la création du doute"et enfin l'article qu'il a écrit pour la Revue Projet à partir de son travail de thèse : "Climat : l’insoluble dilemme des salariés de Total" (2017)Autres publications de Pierre-Louis Choquet :
Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien, co-écrit avec Anne Guillard et Jean-Victor Élie, aux Éditions de l'Atelier (144 p., 2017, 15€)sa fiche auteur CairnDu côté de la Revue Projet :
le dossier "Face au mur. Entreprises et écologie" issu du n°389 (août-sept.2022)le dossier "Ceci n’est pas un numéro sur la chaussure" issu du n°369 (oct.2018)le dossier "Climat : qu'attendre des entreprises ?" issu du n°360 (oct. 2017)Du côté de la doctrine social de l'Église :
l'article "Entreprise capitalise" par Cécile Renouard, religieuse de l'Assomption, philosophe et autrice de nombreux ouvrages sur la responsabilité éthique des entreprisesl'article "Libéralisme" par Étienne Perrot, jésuite et économiste l'article "Structures de péché" par Mathias Nebel, directeur de la Fondation Caritas in veritateCRÉDITS :
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Si vous avez fait du vélo un de vos modes de transports réguliers - que ce soit à l’occasion d’une grève, du Covid, par conviction écologique, pour des raisons de santé ou tout simplement parce qu’un jour il faisait beau - alors vous avez sûrement pris conscience que l’espace public est conçu pour que la voiture y soit reine ! Mais pourquoi cette hégémonie pour un transport individuel pas si vieux dans l’histoire des mobilités humaines et problématique à bien des égards ? Pour déconstruire le modèle de la bagnole et tenter d’imaginer un avenir plus cyclable, nous recevons Joseph D’halluin. Militant vélo de longue date, il a été secrétaire national de la FUB, la Fédération des usagers de la bicyclette, et travaille aujourd’hui pour le Mouvement Laudato si’.
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Quelques recommandations de la part de Joseph :
Ouvrages :
Sociologie de l’automobile de Yann Demoli et Pierre Lannoy (Ed. La Découverte, 2019)Pour en finir avec la vitesse de Tom Dubois, Christophe Gay, Vincent Kaufmann et Sylvie Landriève (Ed. L’Aube, 2021)Le retour de la bicyclette. Une histoire des déplacements urbains en Europe, de 1817 à 2050 de Frédéric Héran (Ed. La Découverte, 2015)Désobéir à la voiture par Les Désobéissants (Ed. Le Passager clandestin, 2012)Articles :
L’idéologie de la voiture par André Gorz (1978)Énergie et équité par Ivan Illich (1973)La réduction de la dépendance automobile par Frédéric Héran (2001)Contre la voiture par Andrea Coccia (2021)Sinon du côté de la Revue Projet :
Abandonner la voiture, mission impossible ? par Anaïs Rocci (2020)Et sur l’enjeu des enfants dans l’espace public :
Où sont passés les enfants des villes ? Un entretien avec “quatre spécialistes d’horizons différents” par Le Monde (2022)CRÉDITS :
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Lors d’une visite récente en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, le Pape François a laissé poindre le découragement : “Le monde entier est en guerre. L’humanité aura-t-elle le courage, la force, ou même la possibilité de faire marche arrière ?”
La violence du monde, celle des conflits armés, mais aussi celle des injustices sociales, de la destruction écologique due à l’avidité et à la recherche du profit, peut nous décourager. Cette impuissance peut nous pousser à réinterroger cette non-violence reçue comme un héritage évangélique. Mais nous pouvons aussi porter le regard sur des situations qui pouvaient sembler sans issue, mais où patiemment, des artisans de paix creusent chaque jour un chemin de résilience et de pardon.
C’est ce qu’a fait pendant plus d’un an notre invitée du jour. En 2018, Rachel Lamy, éducatrice spécialisée, s’est embarquée pour un tour du monde de la non-violence qu’elle raconte dans un livre et pour nous, au micro de Deux pieds dans le bénitier.
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👉 InstagramAddicte à l’espoir. Mon tour du monde de la non-violence, de Rachel Lamy, aux Éditions Salvator, 2022
Vous pouvez suivre les activités de Rachel sur son blog « Citoyens du monde, jardiniers de la paix »
Rachel est formatrice au sein des Brigades internationales de la paix et elle a été rédactrice en chef de la revue Alternative non-violenteLa Revue Projet a récemment consacré tout un dossier à la question : « Violences : symptôme ou système ».
Découvrir le dossier Lire l’introduction par Benoît Hervieu-LégerCRÉDITS :
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En ce mois de mars 2023, nous célébrons les dix ans du pontificat de François. Dix ans de décentrement pour notre Église qui, même si elle se revendique universelle, est longtemps restée, et le reste sûrement encore, très occidentalo-centrée. En venant d’Argentine, François nous a forcé à regarder ailleurs, au-delà nos frontières, et notamment en Amérique Latine.
C’est justement à cette Amérique Latine que nous nous intéressons dans cet épisode. Pendant plusieurs décennies, elle a vu naître et s’épanouir, avant d’être réprimé, un courant théologique inspirant pour de nombreux·ses chrétien·nes engagé·es dans les luttes de leur temps, qui sont aussi les luttes de notre temps : la théologie de la libération.
La théologie de la libération a émergé dans le courant des années 60, portée principalement par des prêtres et des évêques, “comme une résistance spirituelle à la pauvreté, vécue comme une injustice en tant que chrétiens, et à aux dictatures.” C’est donc d’abord un mouvement social et politique, théorisé par la suite en courant théologique, ancré dans la parole et l’expérience du Christ.
Pour en savoir plus, nous avons invité à notre micro le journaliste Timothée de Rauglaudre, auteur du vivifiant ouvrage Les moissonneurs. Au cœur de la théologie de la libération.
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👉 InstagramLes moissonneurs. Au cœur de la théologie de la libération a été publié en 2022 aux Éditions de l'Escargot. Pour en savoir plus
Et pour en savoir plus sur le travail de Timothée, rendez-vous sur son site.Pour continuer à découvrir la théologie de la libération :
"Théologie : mais pourquoi le pape François est-il "de gauche" ?" Entretien avec Timothée pour Le Média (27/12/2022)"Benoît XVI et la guerre contre la théologie de la libération" Émission Soft Power sur France culture (01/01/2023)"La théologie de la libération" Émission Affaire sensible sur France Inter (23/03/2023)Un article pour mieux comprendre l'option préférentielle pour les pauvres, principe de la doctrine sociale de l'Église naît dans le sillage de la théologie de la libération."Gustavo Gutiérrez, père de la théologie de la libération" dans La Croix (23/03/2012)"Dictionnaire historique de la théologie de la libération" par Maurice Cheza, Luis Martínez Saavedra et Pierre Sauvage aux Éditions jésuites (2017)"La théologie du peuple. Racines théologiques du pape François" par Juan Carlos Scannone aux Édition Lessius (2017)"Au Brésil, la théologie de la libération renforcée par le retour de Lula", un article de La Vie (23/12/2022)"Le socialisme est le nom politique de l’amour" Entretien avec Frei Betto par Timothée de Rauglaudre pour la revue Limite"L’Évangile du Chiapas" reportage de Timothée de Rauglaudre pour la revue LimitePour sa chronique, Charles est allé rencontrer le théologien François Odinet. Pour en savoir plus sur ses travaux.
CRÉDITS :
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Quand on parle de radicalité en ce qui concerne l’écologie ou la religion, c’est plus pour chercher à discréditer un propos ou une action que pour tenter de comprendre. Parce qu’au contraire, il nous semble que c’est dans cet appel à la radicalité que nous trouverons une part des solutions aux défis qui sont les nôtres aujourd’hui, nous avons décidé d’y consacrer un épisode. Mais pas de n’importe quelle manière ! Sous la forme d’un dialogue et plus précisément un dialogue œcuménique.
À nos micros, Caroline Ingrand-Hoffet, pasteure du village de Kolbsheim en Alsace. Son engagement contre le projet de Grand contournement ouest de Strasbourg lui a valu le surnom de « Pasteure de la Zad » par un hebdomadaire catholique. Et Xavier de Bénazé, jésuite, délégué Laudato si’ - Écologie pour la Province d'Europe Occidentale Francophone et un des cofondateurs du Campus de la Transition.
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👉 InstagramPour aller plus loin :
Caroline Ingrand-Hoffet, pasteure de la "zad", son portrait par le journal La VieL’intervention de Caroline Ingrand-Hoffet en vidéo lors du colloque « Au nom de la mère »La conversion écologique, un article de Xavier de Bénazé pour la revue Études à partir de l’expérience du Campus de la TransitionVivre et enseigner la transition : genèse d’un campus, un article de la Revue Projet sur la naissance du Campus de la TransitionXavier de Bénazé a écrit avec Cécile Renouard, L’expérience écologique et sociale du Campus de la Transition. Relecture spirituelle, publié aux éditions Jésuites (2021, 176 p)
Allez faire un tour sur le site du Campus de la Transition.
Charles est allé interviewer Hervé Kempf, le fondateur et rédacteur en chef du média en ligne Reporterre.
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Tous les prêtres sont des hommes. Mais sont-ils des hommes comme les autres ? Sûrs de leur position hégémonique dans l’Église catholique, leur masculinité n’a jamais été un sujet d’étude en soi. Alors que l’Église ne s’est jamais privée de donner son avis sur les femmes, et même sur la femme, son essence, sa mystique ou son « génie » pour reprendre l’expression de Jean-Paul II dans l’encyclique qu’il lui a consacrée en 1988 : Mulieris dignitatem.
Parce que la masculinité des prêtres – et plus largement celle que l’Église propose aux laïcs – est le cœur (aveugle) de la matrice d’une Église catholique en crise, il nous semble essentiel de l’interroger et de la décortiquer. Ça tombe bien, c’est tout le travail que notre invité a réalisé ! Josselin Tricou a publié il y a un an l’ouvrage Des soutanes et des hommes. Enquête sur la masculinité des prêtres catholiques (Puf, 2021, 480p, 23€)
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👉 InstagramPour approfondir le sujet :
« L’Église a été façonnée à la fois par une forte présence de prêtres homosexuels et par un discours très hétéronormatif », entretien de Josselin Tricou dans Le Monde (26 sept. 2021) « La masculinité des prêtres, c’est le cœur du réacteur », entretien de Josselin Tricou dans Mediapart (8 oct. 2021) Intervention de Josselin Tricou dans l’émission À l’air libre de Mediapart « L’Église, bastion imprenable du patriarcat ? » (11 oct. 2021)Clergé catholique : le bien et le mâle, épisode n°26 du podcast Les couilles sur la table
Référence citée dans l’épisode :
Le reportage du JT de 20h de France 2 sur les camps OptimumPour sa chronique, Charles est allé rencontrer Anton, séminariste de la Mission de France.
Pour en savoir plus sur la Mission de France : https://missiondefrance.fr/CRÉDITS :
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Entre la chute de la biodiversité et le réchauffement climatique – deux réalités intimement liées – c’est l’ensemble du monde vivant qui est mis à mal. L’espèce humaine lui inflige, de par notre style de vie, des souffrances aux dégâts irréversibles et dont nous commençons à en payer le prix. Comment cette extinction de masse nous interroge en tant qu’être vivant ? Que dit-elle de notre relation à l’ensemble du vivant, et surtout à Celui qui nous l’a confié ?
C’est avec ces questions que nous sommes allé·es rencontrer Mahaut et Johannes Herrmann. Johannes est chargé de mission expertise à la LPO, la ligue de protection des oiseaux. Mahaut, ancienne journaliste, se consacre aujourd’hui à la recherche sur l’histoire des traductions de la Bible. Ensemble, ils ont écrit deux livres, dont un qui nous a particulièrement donné envie de les entendre sur toutes ces questions essentielles : La vie oubliée. Crise d’extinction : agir avant que tout s’effondre, publié en 2018 aux éditions Première Partie.
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• La vie oubliée. Crise d’extinction : agir avant que tout s’effondre, Éditions Première Partie, 2018
• Comprendre et vivre l’écologie. 52 semaines avec Laudato si’, Éditions Emmanuel, 2020Les références citées pendant l’épisode :
• « Où sont les catholiques en ces temps de catastrophes écologiques ? » La Vie, Mahaut Herrmann https://www.lavie.fr/idees/debats/ou-sont-les-catholiques-en-ces-temps-de-catastrophes-ecologiques-83468.php
• Les Français et la nature : pourquoi si peu d’amour ? Valérie Chansigaud, Actes Sud, 2017
• https://www.valerie-chansigaud.fr/les-francais-et-la-nature/
• Le journal La Hulotte https://www.lahulotte.fr/
• Les magazines de La Salamandre https://www.salamandre.org/Pour s’engager :
• La Ligue de protection des oiseaux – LPO : https://www.lpo.fr
• France Nature Environnement – FNE : https://fne.asso.fr/
• La Fraternité pour le Respect Animal – FRA, une association qui agit pour plus de respect du règne animal au sein de l’église catholique et du monde : https://fra-respect-animal.org/Aller plus loin avec la Revue Projet :
• Des droits pour le vivant. Entretien avec Marie Toussaint et Baptiste Morizot (juin 2021) https://www.revue-projet.com/articles/2021-06-monti-lalaubie-des-droits-pour-le-vivant/10824
• La biodiversité en sursis, par Gilles Landrieu (avril 2021) https://www.revue-projet.com/articles/2021-04-landrieu-la-biodiversite-en-sursis/10790
• Climat : ça chauffe pour la biodiversité ! Bernard Chevassus-au-Louis (avril 2015) https://www.revue-projet.com/articles/2015-04-chevassus-au-louis-ca-chauffe-pour-la-biodiversite-changement-climatique/8040Musique fin : Beethoven - Sonate au Clair de Lune - Piano Sonata No. 14 "Moonlight" in C Sharp Minor, Op. 27 interprété par Walter Klien
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Les élections législatives n’ont pas encore livré leurs résultats mais du côté de l’Élysée, c’est sûr, on en prend pour cinq années de plus d’inaction climatique et écologique… Il ne nous en a pas fallu plus pour avoir eu envie d’aller discuter avec une personnalité politique pleinement engagée sur ces enjeux-là. Direction Poitiers !
Léonore Moncond’huy a été élue maire de cette ville d’environ 90 000 habitants en 2020 à l’âge de 30 ans, avec autour d’elle une équipe rassemblant militant·es politiques et citoyen·nes non encarté·es. Loin d’être une novice en politique, son engagement a pris racine chez les Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, mouvement de scoutisme de confession protestante. C’est toute cette expérience de l’éducation populaire qu’elle met au service de sa pratique collective du pouvoir face aux défis écologiques, sociaux et démocratiques.
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Pour approfondir le sujet, trois dossiers de la Revue Projet :
"Ce que l’écologie fait à la politique" n°382 juin-juillet 2021 : https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/ce-que-l-ecologie-fait-a-la-politique/349"Le vrai pouvoir des maires" n°374 février-mars 2020 : https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/le-vrai-pouvoir-des-maires/341"L’imagination au pouvoir" n°386 février-mars 2022 : https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/l-imagination-au-pouvoir/354Et l'article "Le scoutisme, une formation politique ?" de Julie Lefort et Joseph d'Halluin : https://www.revue-projet.com/articles/2021-03-d-halluin-lefort-le-scoutisme-une-formation-politique/10745
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Dans cet épisode, nous approfondissons un sujet qui nous tient à cœur et qui est central dans ce que nous appelons “les luttes de notre temps” : la place des femmes dans la société, dans l’Église, face au patriarcat qui structure encore nos vies, particulièrement ecclésiales. Si vous avez pour habitude de nous écouter, vous avez pu entendre que ce sujet est revenu à plusieurs reprises, et ce, même si ce n'était pas la thématique initiale de l'entretien.
Pour ce faire, nous nous saisissons d'un outil qui nous aide, nous chrétien·nes, à penser le monde et ce que notre rapport à Dieu nous invite à y faire : la théologie. Et c'est avec Anne Guillard que nous nous attelons à ce travail. Elle vient de soutenir une thèse en sciences politiques et théologie. Elle a participé à la création de Toutes apôtres et est co-fondatrice et co-animatrice de Oh my Goddess, collective réunissant des femmes "autour du projet de participer à l’indispensable renouvellement des communautés catholiques en initiant des projets féministes audacieux et intersectionnels".
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Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien, de Pierre-Louis Choquet, Jean-Victor Élie et Anne Guillard aux éditions de l’Atelier, 2017. Lire le compte-rendu de la Revue ProjetUne autre Église est possible !, de Anne Guillard et Laurent Grzybowski aux édition Temps présent. Lire la présentation de l'éditeurLe site de la collective Oh my Goddess : https://ohmygoddess.fr/
les homélies inclusives : https://ohmygoddess.fr/bonne-nouvelle/les vidéos des conférences du colloque universitaire "Au nom de la mère. Perspectives féministes et théologiques sur la condition sexuée et sexuelle dans les églises chrétiennes" qui a eu lieu les 17 et 18 septembre 2021 à l'Université de Genève : https://ohmygoddess.fr/au-nom-de-la-mere/
Avec notamment :Le site de l'association Toutes apôtres ! : https://toutesapotres.fr/
CRÉDITS :
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À quelques jours du premier tour des élections présidentielles, nous avons parfois le sentiment que l’espace médiatique est saturé de politique. Mais qu’est-ce que la politique ? Et qu’en pourrait-être une pratique chrétienne ? Pour trouver des pistes de réponse, nous vous proposons un détour par là où la politique a commencé : la philosophie.
Notre invitée, Anne Waeles, nous reçoit au Dorothy, un café-atelier associatif situé à Paris où de jeunes chrétien·nes expérimentent collectivement l’Évangile dans la cité. C’est à partir de cet engagement qu’elle fonde sa conviction d’une pratique politique déprise des logiques de pouvoir et de domination. Accompagnée de ses camarades Paul Colrat et Foucauld Giuliani, elle déploie sa pensée dans l’essai vivifiant “La communion qui vient. Cahiers politiques d’une jeunesse catholique”. De quoi porter un regard renouvelé sur nos engagements politiques !
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Pour ouvrir cette nouvelle saison, nous nous intéressons à la relation ambiguë entre l’Église catholique et l’homosexualité, illustration criante du décalage de son discours avec la réalité de celles et ceux qui la composent. En décembre 2021, le Parlement français a adopté la proposition de loi interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne, ce qu’on appelle communément les “thérapies de conversion”. Si la Conférence des évêques de France a pris officiellement position contre ces soi-disant “thérapies”, elles sont pour autant portées en France entre autres par des mouvements catholiques ayant pignon sur rue. Si de telles pratiques ont pu se développer au nom de la foi et de la tradition catholique, c’est que les textes “officiels” tout comme les discours le permettent, et diffusent ce qu’il faut bien nommer une homophobie institutionnelle.
Pour aborder ce sujet qu'un certain nombre d'entre vous nous ont demandé, nous avons rencontré Anthony Favier. Professeur d'histoire-géographie et membre du comité de rédaction de la revue Témoignage Chrétien, il a été coprésident de David et Jonathan de 2016 à 2019, une association LGBTI+ chrétienne.
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Le blog d'Anhony Favier : http://anthony.favier.over-blog.com/Le site de l'association David & Jonathan : https://www.davidetjonathan.com/Le documentaire "Homothérapie, conversion forcée" dont nous diffusons un extrait. Un film de Bernard Nicolas, coécrit avec Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre, produit par ARTE France et Ego Productions : https://boutique.arte.tv/detail/homotherapies_conversion_forceeLa note de lecture du livre "Des soutanes et des hommes" de Josselin Tricou : https://laviedesidees.fr/Le-genre-et-le-pretre.htmlLes autres associations citée par Anthony Favier :
Le collectif Rien à guérir : https://www.facebook.com/RienAGuerir/Communion Béthanie : https://www.communion-bethanie.org/Carrefour des chrétiens inclusifs : http://chretiensinclusifs.org/DUEC, Devenir un en christ : https://www.devenirunenchrist.net/histoire-duec.htmlNous vous recommandons aussi la lecture de cet appel aux évêques de France par des chrétiens parents de personnes homosexuelles signé par plus de 500 personnes : https://baptises.fr/content/appel-aux-eveques-france
CRÉDITS :
Musiques du générique :
Guazu / Guazu(CC BY-SA 3.0)
Pode Ser / Andreia Dacal (CC BY-NC-SA 2.0 FR)
Conception graphique : Figures Libres https://figureslibres.cc/ -
Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l’engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.
A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes (ou un peu plus) sur les chemins de la non violence…5e épisode : On pose notre regard sur les luttes de notre temps
Pour clôturer notre série et la saison de Deux pieds dans le bénitier, nous avons demandé à Christian Mellon de revenir sur les sujets que nous avons évoqués tout au long de nos rencontres avec les invité.es du podcast : accueil des exilé.es, écologie et quartiers populaires. L’occasion de ré-entendre les paroles de celles et ceux qui nous ont inspirés tout au long de l’année !
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👉 Instagram : https://www.instagram.com/deuxpiedsdedans/Article “Migrants, arrêtons de les mettre dans les cases” de Christian Mellon dans la Revue Projet : https://www.revue-projet.com/articles/2020-08-mellon-migrants-arretons-de-les-mettre-dans-des-cases/10598
Revue du livre “On a tous un ami noir” de François Gemenne, par Jean-Marie Carrière, dans la Revue Projet : https://www.revue-projet.com/comptes-rendus/2021-02-carriere-on-a-tous-un-ami-noir/10725
Interview de Luc Semal par Martin Monti-Lalaubie, “Militer à l’ombre des catastrophes” dans la Revue Projet : https://www.revue-projet.com/articles/2021-01-semal-militer-a-l-ombre-des-catastrophes/10700
Article “Désobéir, un acte politique” par Christian Mellon, dans la Revue Projet : https://www.revue-projet.com/articles/2021-06-mellon-desobeir-un-acte-politique/10815
Découvrir Saint-Denis avec le regard d’un habitant sur l’histoire de sa ville, interview de Jean-Jacques Clément par Bertrand Casseigne dans la Revue Projet : https://www.revue-projet.com/articles/2020-04-cassaigne-memoire-vive-d-une-zone-industrielle/10525
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Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l’engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.
A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence…4e épisode : On se pose et on réfléchit
En 1989, Christian Mellon devient rédacteur en chef de la Revue Projet, éditée par le Ceras. L’occasion pour nous de revenir avec lui sur ces liens si étroits entre action et réflexion, entre le terrain et la recherche.
C’est en effet une autre forme de militance qui prend le dessus, par la participation à la Commission Justice et Paix, ou par le souci de la transmission et de la formation des jeunes à travers l’aumônerie de Sciences Po et la création de l’association “La politique une bonne nouvelle”, toujours en étant fermement “branché sur le monde”.
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Le rapport annuel du Secours catholique sur l’état de la pauvreté en France : https://www.secours-catholique.org/actualites/etat-de-la-pauvrete-en-france-2020
Pour suivre l’actualité de Justice et Paix : https://justice-paix.cef.fr/
Pour découvrir les travaux de l’IRNC, Institut de résolution non-violente des conflits, co-fondé par Christian Mellon : https://www.irnc.org/
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Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l’engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.
A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence…3e épisode : On traverse le rideau de fer.
Ordonné prêtre en 1975, Christian Mellon poursuit ses engagements en articulant la théorie à l’action. La compagnie de Jésus l’envoie à Londres pour suivre des “peaces studies” et approfondir ses sujets d’engagement. Spécialiste de la question nucléaire, il s’engage contre la prolifération auprès du Comité pour le désarmement nucléaire en Europe (CODENE), qui milite pour le désarmement tant à l’ouest qu’à l’est du rideau de fer. Un engagement qui le mènera de l’autre côté du mur, à la rencontre des dissidents…
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👉 Instagram : https://www.instagram.com/deuxpiedsdedans/En savoir plus sur le CODENE et le mouvement pour le désarmement nucléaire en Europe : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sarmement_nucl%C3%A9aire_en_Europe
Le texte “Gagner la paix” adopté par l’Assemblée plénière des évêques de France en 1983 : https://www.doctrine-sociale-catholique.fr/textes-des-conferences-episcopales-francophones/254-gagner-la-paix
L’article “Dissuasion nucléaire” de Christian Mellon sur le site Doctrine sociale catholique : https://www.doctrine-sociale-catholique.fr/quelques-themes/317-dissuasion-nucleaire#mellon
Discours du Pape François à Hiroshima en 2019 : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2019/november/documents/papa-francesco_20191124_messaggio-incontropace-hiroshima.html
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Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l’engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.
A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence…2e épisode : On monte au Larzac.
A partir de 1971, la lutte contre l’extension du camp militaire du causse du Larzac a été un lieu d’expérimentation et de rencontres entre paysans qui luttaient pour le maintien de leur exploitation et pour leurs terres, soixante-huitards et militants de la non violence… Sous l’influence notamment de Lanza del Vasto, ces 10 années de lutte ont toujours été menées dans le respect absolu de cette option radicale pour la non violence.
Christian Mellon nous raconte ces “années Larzac” et la manière dont il y a participé, avec d’autres, ainsi que la création du Mouvement pour une Alternative Non violente, le MAN, qui existe toujours aujourd’hui.Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
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👉 Instagram : https://www.instagram.com/deuxpiedsdedans/Le documentaire “Tous au Larzac” de Christian Rouaud est disponible en vidéo à la demande sur la plateforme d’Arte : https://boutique.arte.tv/detail/tous_au_larzac
Pour en savoir plus sur la communauté de l’Arche fondée par Lanza del Vasto : http://www.arche-nonviolence.eu/
Découvrir le MAN, Mouvement pour une alternative non violente, et des ressources sur la non violence : https://nonviolence.fr/
Le site de la revue Alternatives non-violentes : https://www.alternatives-non-violentes.org/
Article “Le Larzac, éternel laboratoire paysan” dans Le Monde : https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/06/01/on-a-toujours-montre-qu-une-autre-agriculture-est-possible-le-larzac-eternel-laboratoire-paysan_6082308_3224.html
Article "Larzac, les ressorts d'une lutte qui dura 10 ans", dans Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/270721/larzac-les-ressorts-d-une-lutte-qui-dura-dix-ans?utm_source=global&utm_medium=social&utm_campaign=SharingApp&xtor=CS3-5
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Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l’engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.
A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence…1er épisode : On entre en militance.
Dans la France des années 70, marquée par le bouillonnement post 68, des hommes et des femmes, dont beaucoup de chrétiens, s’engagent de manière radicale contre la militarisation de la société et la course aux armements. Avec l’humour pour seule arme, et une option absolue de non violence, ils mènent des actions novatrices et ouvrent la voie à des modes de militance qui inspirent encore largement aujourd’hui.
Christian Mellon raconte ses années de formation à Lyon, où il est à la fois étudiant en théologie, et membre du Groupe d’action et de résistance à la militarisation (le GARM).Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
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Article “Qu’est-ce que la désobéissance civile ?”, Christian Mellon, dans Alternatives non violentes, n°108, 1998 http://www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/HTML/mellon.htm
Article “Arme nucléaire, en débattre, enfin ?” Christian Mellon, dans Revue Projet, Janvier 2021
https://www.revue-projet.com/articles/2021-01-mellon-arme-nucleaire-en-debattre-enfin/10718CRÉDITS :
Musiques du générique :
Guazu / Guazu (CC BY-SA 3.0)
Pode Ser / Andreia Dacal (CC BY-NC-SA 2.0 FR)
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S’il ne fallait retenir qu’un mot d’ordre du pape François, ce serait bien son invitation à nous rendre aux périphéries de nos sociétés. À l’heure où en France les prétendants à l’élection présidentielle jouent la surenchère autoritaire et où la question des quartiers populaires et de leurs habitants n’est vue que sous l’angle sécuritaire, voire du “séparatisme”, il nous semblait important de faire entendre la parole de celles et ceux qui y vivent s’y engagent.
Nous sommes pour cela parti·es à la rencontre de Sœur Anne-Flore Magnan, salésienne de Don Bosco de 33 ans, elle vit en communauté dans le quartier dit “sensible” de Lille Sud. Éducatrice spécialisée pour le Valdocco sur ce même territoire, elle nous partage sa double vocation : pour l’éducation populaire et pour Dieu.
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👉 Instagram : https://www.instagram.com/deuxpiedsdedans/“Anne-Flore, grande sœur à Lille Sud”, le portrait d’Anne-Flore par La Croix : https://www.la-croix.com/Religion/Anne-Flore-grande-soeur-Lille-Sud-2021-04-01-1201148830
Découvrir l’association Le Valdocco : https://www.levaldocco.fr/
L’extrait de “Pédagogie des opprimés” de Paulo Freire (Éditions Maspero, 1968) est accessible en ligne : https://www.bibliofreire.org/loppression/
Il est lu par Simon Primard.
Musique accompagnant la lecture du texte : Conjungation / Uncle Milk (CC BY 3.0)Les références musicales d’Anne-Flore :
“Petit frère” par IAM sur l’album “L’école du micro d’argent” (1997) sous les labels EMI, Delabel et Virgin“Enfant du désordre” par Grand Corps Malade, featuring Alicia, sur l’album “Mesdames” (2020) sous le label Caroline RecordUn dossier de la Revue Projet pour aller plus loin :
“La fraternité, une contre-culture ?” Revue Projet n°329 juil.-août 2012 : https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/la-fraternite-une-contre-culture/277CRÉDITS :
Musiques du générique :
Guazu / Guazu (CC BY-SA 3.0)
Pode Ser / Andreia Dacal (CC BY-NC-SA 2.0 FR)
Conception graphique : Figures Libres https://figureslibres.cc/ -
À l’heure où l’on voit arriver presque comme une fatalité la possibilité que le Rassemblement national finisse par emporter les élections présidentielles, il nous a semblé important de comprendre sa mécanique là où il est arrivé au pouvoir. En 2014, Steeve Briois devient maire d’Hénin-Beaumont, ville ouvrière du Pas-de-Calais, pour en faire la vitrine du parti de la famille Le Pen.
Native de la commune, notre invitée est de celles et ceux qui n’ont pas baissé les bras face à cette réalité. Marine Tondelier, à 34 ans, est la première élue d’opposition (EELV) au conseil municipal de la ville. Elle témoigne de son quotidien d’opposante à Hénin-Beaumont et nous partage ce qui l’anime et la pousse sans cesse, dans son parcours d’écologiste et de catholique, à s’engager en politique.
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👉 Instagram : https://www.instagram.com/deuxpiedsdedans/“Nouvelles du front” (Éditions Les liens qui libèrent). Dans ce livre, Marine Tondelier raconte ses premières années au conseil municipal en tant qu’élue d’opposition.
Du côté la doctrine sociale de l’écologie :
L’article “Politique” par Christian Mellon, jésuite, du site Doctrine social catholique : https://www.doctrine-sociale-catholique.fr/quelques-themes/304-politique
“Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique” le texte du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France à la veille de la précédente élection présidentielle.Un dossier de la Revue Projet :
“Extrême-droite : écouter, comprendre, agir” Revue Projet n°354 oct.-nov. 2016 : https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/extreme-droite-ecouter-comprendre-agir/320CRÉDITS :
Musiques du générique :
Guazu / Guazu(CC BY-SA 3.0)
Pode Ser / Andreia Dacal (CC BY-NC-SA 2.0 FR)
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