エピソード
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Dans ce nouvel épisode d'En avant Marx, Guillaume Fondu nous invite à un retour à la question de l'exploitation du travail et au Livre I du Capital. Avec Isabelle Garo et Ulysse Lojkine, iels cherchent à décrire la logique de dépossession généralisée qui meut le capital : dépossession des travailleurs de leur temps, de leur environnement, de leur savoir-faire, etc. Il faut connaître et comprendre la vie de ce capital, que Marx assimilait au personnage du vampire, pour imaginer ce que signifierait s'en débarrasser définitivement. C'est ce que prétend faire le Capital et c'est ce que nous allons voir ensemble.
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Dans ce nouvel épisode d’En avant Marx, Marrina Garrisi reçoit les philosophes Stathis Kouvélakis et Matthieu Renault pour comprendre la rupture que Lénine opère en 1914 avec le mouvement socialiste et la Deuxième Internationale. Cette rupture n’est pas simplement politique, ni organisationnelle, mais également théorique et stratégique. C’est à ce moment que Lénine rompt avec la conception étapiste et eurocentrée qui caractérisait le marxisme de la Deuxième Internationale. Dans ce mouvement de décentrement de la perspective révolutionnaire, Lénine en vient en particulier à changer son regard sur les luttes de libérations nationales. Ces dernières sont intégrées à son cadre stratégique et devienne un rouage essentiel et autonome de ce qu’il nomme désormais la révolution mondiale. A l’heure où la guerre s’est à nouveau imposée dans le débat public, que les tensions impérialistes se ravivent et que la lutte du peuple palestinien pour se libérer de décennies d’occupation occupe le devant de la scène, Lénine s’avère d’une aide précieuse pour comprendre et intervenir aujourd’hui.
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Cent ans après sa mort, le spectre de Lénine ne hante plus l’Europe. Sa canonisation en révolutionnaire hors du commun, ou la tentative de ses pourfendeurs d’en faire un tyran sanguinaire semblent avoir condamné son œuvre à rester figée dans un passé révolu. Le centenaire de sa mort se présente ainsi comme une occasion pour déterminer si l’on a véritablement « émouss[é] le tranchant révolutionnaire » de ses écrits. En revisitant une partie de son parcours militant aux côtés de Marina Garrisi (autrice de "Découvrir Lénine" aux Editions sociales, 2024) et de Guillaume Fondu (auteur de "Que Faire de Lénine ?" aux Éditions critiques, 2023), cette première émission d’En avant Marx consacrée à Lénine veut prouver le contraire.
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Dans ce nouvel épisode du podcast "En avant Marx", en collaboration avec Hors-série, Marina Garrisi reçoit Guillaume Fondu pour retracer ces débuts de Marx comme critique de l’économie politique. Philosophe, traducteur de Marx pour la GEME (Grande édition Marx-Engels) et notamment co-traducteur de la "Contribution à la critique de l’économie politique", G. Fondu met en évidence ce qui fait la singularité de l’approche marxienne des catégories de l’économie politique et de son actualité. Ainsi met-on un premier pied dans ce continent qu'est la critique marxiste de l’économie politique.
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Dans ce nouvel épisode du podcast "En avant Marx", en collaboration avec le site Hors-Série, Marina Garrisi revient sur le problème de l'État avec deux philosophes marxistes et militants, Yohann Douet et Michael Löwy. Sans chercher chez Marx des réponses toutes faites et prêtes à l’emploi, ils tentent de déplier avec lui les tensions et les contradictions qui travaillent le problème de l’État. Et si sa pensée demeure incontournable pour appréhender ce nœud stratégique c’est parce qu’elle permet de tenir ensemble deux exigences qui sont fondamentales : la révolution comme prise du pouvoir politique et la destruction de l’État bourgeois. Sans quoi l’on retombe dans une opposition binaire entre anti-politique et conception étatique du changement social.
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Dans ce nouvel épisode, nous explorons la façon dont le communisme est devenu pour Marx une question d’organisation ; nous revenons sur ses premiers pas dans les organisations de son temps et en particulier sur le rôle qui a été le sien dans la réorganisation de la Ligue des communistes, mais également sur la manière dont Marx pense l’articulation entre « parti ouvrier » et « parti communiste » dans son Manifeste. Nous revenons ensuite sur les luttes politiques qui ont traversé l’Association internationale des travailleurs, notamment celle entre Marx et Bakounine qui a mené à la scission de l’organisation. Nous évoquons pour finir les interventions de Marx auprès des premières organisations ouvrières de masses qui se développent en Allemagne au milieu des années 1860 et qui sont l’occasion de nouveaux enjeux politiques.
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Pour cette nouvelle émission, je vous propose de voyager au cœur du printemps des peuples, en pleine révolution de 1848. Commencée à Paris le 22 février, elle gagne Berlin le 18 mars et, en quelques semaines à peine, elle s’impose comme une révolution européenne.
A la veille de la révolution, Marx et Engels viennent tout juste d’élaborer leur conception matérialiste de l’histoire et de participer à la réorganisation du mouvement communiste. L’expérience de la révolution est l’occasion pour eux de confronter leur théorie à l’épreuve de la pratique. Pendant un an, d’avril 1848 au mois de mai 1849, Marx et Engels participent activement à la révolution allemande. Ils écrivent des centaines d’articles, analysent au quotidien les dynamiques qui travaillent ce processus historique complexe et inédit et interviennent directement dans le cours des événements. Ils proposent des mots d’ordre, débattent de choix tactiques, polémiquent avec leurs adversaires et travaillent le mouvement depuis l’intérieur de ses organisations. On peut dire qu’il s’agit du moment le plus militant de leur trajectoire. -
Dans ce deuxième épisode, on continue de suivre le parcours du Jeune Marx, toujours en compagnie d’Isabelle Garo et de Michael Löwy, depuis sa rencontre avec le prolétariat révolutionnaire parisien (été 1844) à la publication du Manifeste du parti communiste (février 1848).
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Dans ce premier épisode, on s’intéresse au parcours de Marx des années 1840 à 1844, après son arrivée dans le Paris révolutionnaire. On y découvre que ce jeune rhénan en colère n’est pas né marxiste et on retrace son itinéraire, depuis ses positions démocratiques mais réformistes alors qu’il est à la tête de la Gazette Rhénane (un journal d’opposition libérale), à son appel à une « révolution radicale » pour l’Allemagne et à sa première évocation du prolétariat.