エピソード

  • Tu prévois de voyager dans un pays hispanophone prochainement ? 🌍 Génial ! Mais avant de faire tes valises, il y a quelques petites choses à savoir pour éviter les faux pas culturels et organisationnels qui pourraient te gâcher l’expérience. Voyager, ce n’est pas seulement découvrir de nouveaux paysages et goûter des plats exotiques. C’est aussi s’immerger dans une nouvelle culture et respecter les coutumes locales. Et il y a des erreurs à éviter en voyage dans les pays hispanophones! En effet, les petites bévues culturelles peuvent parfois être plus gênantes que de ne pas savoir parler parfaitement la langue. Pour t’aider à profiter pleinement de ton séjour, j’ai listé les 5 erreurs les plus fréquentes que les francophones commettent lorsqu’ils voyagent dans le monde hispanophone. Crois-moi, éviter ces erreurs te permettra de passer un bien meilleur moment, en toute sérénité. Alors, prêt à devenir un voyageur averti ? C’est parti ! 🌟 Erreur N°1 : Ne pas s’adapter aux horaires locaux L’une des premières choses à comprendre lorsqu’on voyage dans un pays hispanophone, c’est que les horaires peuvent être très différents de ceux auxquels tu es habitué. En Espagne, par exemple, le rythme de vie est décalé par rapport à la France. On déjeune souvent entre 14h et 15h, ou même plus tard, et on dîne rarement avant 21h. Dans d’autres pays d’Amérique latine, comme l’Argentine ou le Mexique, le déjeuner est également tardif et le dîner peut se prolonger bien après 22h. Cependant, tous les pays hispanophones n’ont pas le même rapport au temps. Par exemple, en Colombie ou au Pérou, les horaires peuvent être plus proches de ceux de l’Europe, voire anticipés. Tu trouveras que les repas sont souvent pris à des heures similaires, avec le déjeuner vers midi ou 13h et le dîner entre 19h et 20h. Il est également crucial de comprendre que le rapport au temps peut être très différent dans les cultures hispanophones. Des expressions comme « un minutito » (un petit moment) ou « ahora mismo » (tout de suite) ne doivent pas être prises au sens littéral. Elles peuvent signifier un délai beaucoup plus long que ce que tu imaginerais. Les conseils utiles pour éviter cette erreur : Erreur N° 2. Oublier d’apprendre quelques phrases de base en espagnol Voyager dans un pays hispanophone sans connaître un mot d’espagnol, c’est comme partir en mer sans boussole. Bien que beaucoup de gens parlent anglais dans les zones touristiques, il est toujours utile, et apprécié, de connaître quelques phrases de base en espagnol. Cela facilitera non seulement tes interactions quotidiennes, mais montrera également aux locaux que tu fais un effort pour t’intégrer à leur culture. Les phrases de base à connaître : Salutations et politesses : Questions courantes : Expressions de base : Faire l’effort d’apprendre ces phrases peut considérablement améliorer ton expérience de voyage. Non seulement cela te permettra de mieux comprendre ce qui se passe autour de toi, mais cela ouvrira aussi des portes vers des interactions plus authentiques avec les locaux. Et même si ton espagnol est loin d’être parfait, les habitants apprécieront ton effort et seront souvent plus enclins à t’aider. Comment agir en pratique ? Télécharge-le dès maintenant en cliquant sur le bouton 👇🏻 et prépare-toi à vivre une expérience de voyage sans tracas et riche en découvertes ! En apprenant et en utilisant ces phrases de base, tu montreras que tu respectes la culture locale et que tu es prêt à t’immerger dans la langue, ce qui rendra ton voyage encore plus enrichissant. Erreur N° 3. Oublier de saluer tout le monde en entrant dans une pièce L’une des erreurs culturelles les plus fréquentes que tu peux commettre en voyageant dans des pays hispanophones est de négliger de saluer individuellement chaque personne en entrant dans une pièce. Pas de salut à la cantonade! Cette coutume est profondément enracinée dans les habitudes sociales des cultures hispanophones et montre du respect et de la convivialité.

  • Le gérondif en espagnol, appelé « gerundio », est une tournure essentielle pour t’exprimer dans la vie quotidienne. Que ce soit pour exprimer la manière dont tu fais les choses, la durée, la progression, ou ce que tu es en train de faire, le gérondif est incontournable. Contrairement au français, où il est rarement utilisé à l’oral, le gérondif est fréquemment employé en espagnol. Dans cet article, je vais te guider pour bien comprendre comment former correctement le gérondif en espagnol et surtout, dans quels contextes employer cette forme verbale. Le Gérondif en Espagnol : Qu’est-ce Que C’est ? Le gérondif en espagnol est une forme verbale invariable qui indique une action en cours ou simultanée à une autre. Il correspond en français aux formes en « -ant » (par exemple, « chantant » ou « en parlant »). Formation du Gérondif en espagnol La formation du gérondif est simple. Tu prends le radical du verbe et y ajoutes une terminaison selon le groupe du verbe : « -ando » pour les verbes en « -ar » et « -iendo » pour les verbes en « -er » et « -ir ». Voici ce que cela donne de manière détaillée pour chacun des groupes : Verbes du 1er groupe (en -ar) : Verbes du 2e groupe (en -er) : Verbes du 3e groupe (en -ir) : Tableau récapitulatif des terminaisons régulières du gérondif en espagnol : Groupe Radical Gérondif -ar habl- hablando -er com- comiendo -ir viv- viviendo Les Verbes Irréguliers au Gérondif en espagnol Certains verbes sont irréguliers et ne suivent pas les règles de formation ci-dessus. Pour les apprendre, je te conseille de les regrouper par types d’irrégularités. Voici les principaux gérondifs irréguliers en espagnol : Gérondifs dont le « i » se transforme en « y » : Verbes dont le « o » se transforme en « u » : Gérondifs dont le « e » se transforme en « i » : Les irrégularités s’appliquent aussi aux composés (ex: reír => sonreír, decir => predecir…) Autre particularité de gérondif en espagnol: l’enclise Avec l’infinitif et l’impératif, le gérondif fait partie des temps pour lesquels l’enclise est obligatoire.L’enclise, pour faire bref, c’est le mécanisme qui se produit lorsque les pronoms viennent se positionner derrière le verbe, et collés à ce dernier, quand celui-ci est conjugué à certains temps. Si tu veux en savoir plus à ce sujet, je te propose un article complet qui t’explique les mécanismes de façons simple et claire👇🏻. Maintenant que tu sais former le gérondif en espagnol, passons à la partie vraiment intéressante. Nous allons voir ensemble quand et comment utiliser le gérondif en espagnol pour t’adapter à toutes les situations de la vie quotidienne. Usage le Plus Fréquent : La Forme Progressive (Estar + Gérondif) La forme progressive est celle que l’on utilise le plus souvent. Elle permet de parler d’une action en cours, d’une action qui se déroule au moment où l’on parle ou au moment où une autre action a lieu. 👉 Pour simplifier, c’est l’équivalent de « être en train de + verbe ». ▶️ Sa construction est simple : forme progressive = ESTAR conjugué au temps approprié + GÉRONDIF. ⚠️ Attention Cette forme progressive est beaucoup plus utilisée par les Espagnols que notre « être en train de » français. Ainsi, ils diront très facilement « estoy leyendo » = « je suis en train de lire » plutôt que « leo » = « je lis ». Pour autant, en français, on peut souvent se contenter d’un simple présent de l’indicatif. ⚠️ Attention : Quelle que soit la temporalité de cette forme progressive, il ne faut jamais utiliser le verbe SER devant le gérondif. D’ailleurs, si tu veux plus de précisions sur les différences entre SER et ESTAR, tu peux aller lire l’article: SER ou ESTAR: comprendre ENFIN comment traduire le verbe être en espagnol (En plus, 🎁 tu pourras télécharger une infographie gratuite à la fin de l’article 🤫) Exprimer la Progression avec IR + Gérondif en Espagnol La locution « ir + gérondif » en espagnol indique une action qui s’inscrit dans la durée, avec une notion de progression. En français,

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  • Ce ne sont pas toujours les concepts de grammaire les plus rares, ou les mots les plus longs et alambiqués qui posent problème lors de l’apprentissage de l’espagnol. La preuve dans cet l’article. On s’intéresse à de touts petits mots espagnols : lo, la, le. Ils paraissent insignifiants, comme ça ! Pourtant, ils posent de vraies difficultés non seulement pour les étudiants en espagnol, comme toi, mais aussi pour certains natifs de cette langue. Dans cet article, je vais t’expliquer comment t’y retrouver et bien choisir les pronoms compléments, en particulier ceux de la 3ème personne du singulier (lo, la et le) et du pluriel (los, las, les). Si tu fais partie de ceux qui ont encore des doutes sur l’emploi de ces pronoms lo, la, le, saches que c’est tout à fait normal. En effet, même les hispanophones ont parfois tendance à les confondre. C’est tellement fréquent, que ces erreurs portent un nom. Ainsi, on qualifie de : « Leísmo » un mauvais emploi du « Le » exemple le veo pour lo veo (a mi hermano). On appelle « Laísmo » un emploi incorrect du « La ». Et un mauvais emploi du « Lo » est appelé « Loísmo ». Ces trois types d’erreurs sont courants, même chez les natifs. L’utilisation de ces pronoms lo la le en espagnol n’est vraiment pas si facile à automatiser sans avoir les règles clairement en tête, et surtout sans beaucoup de pratique. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je vais essayer de te donner des explications claires, étape par étape, pour bien maitriser ces pronoms. Et à la fin de l’article, je te donnerai une astuce facile et imparable pour t’y retrouver à tous les coups si tu es francophone. C’est parti! Pour commencer, revoyons ce qu’est un pronom. Un pronom, c’est tout simplement un petit mot qui remplace un nom. Par exemple, tu connais les pronoms personnels sujets : yo, tú, él, ella, ellos, nosotras, ustedes… Si tu veux tout savoir sur le fonctionnement des pronoms personnels sujet en espagnol, tu peux aller voir cet article. Mais pour résumer, ils servent à remplacer le sujet dans une phrase. Par exemple, si je dis “Marta lee un libro” (Marta lit un livre), je peux remplacer le sujet “Marta” par “ella” dans la phrase, sans en changer le sens. Cela donne “Ella lee un libro” (Elle lit un livre). Il existe de nombreuses catégories de pronoms, et aujourd’hui, on va se concentrer sur les pronoms compléments d’objet. Dans cette catégorie, il existe les pronoms compléments d’objet directs, et les pronoms compléments d’objet indirects. Dit comme ça, ça peut paraitre compliqué. Pourtant, si on oublie le jargon, c’est très simple de les distinguer. Comme on vient de le dire, le pronom remplace un nom. Pour savoir à quelle catégorie appartient le pronom complément (objet direct ou objet indirect), il suffit de se poser la question de ce qu’il remplace dans la phrase. Comment savoir si le complément d’objet est direct ou indirect, pour choisir lo la le en espagnol ? Le complément d’objet direct Le complément d’objet direct est un élément qui reçoit l’action (du verbe) directement. Attention, ce n’est pas parce qu’on le nomme “objet” direct qu’il s’agit forcément d’un objet. Cela peut être le cas, bien sûr, mais il peut aussi s’agir d’une personne, d’un animal, d’une institution… Pour savoir si le complément d’objet est direct ou indirect, il suffit de mémoriser que le complément d’objet direct (abrégé en COD pour plus de commodité) répond à la question “qué”. Pour le localiser dans une phrase, il faut utiliser la formule : ¿ qué + verbe + sujet (celui ou celle qui fait l’action) ? Prenons un exemple pour bien comprendre : María regala un libro a César. (María offre un libre à César). Le sujet est María (c’est elle qui fait l’action d’offrir le livre). Si j’applique ma formule, j’obtiens la question ¿ Qué regala María ? (Qu’offre Marie ?). La réponse est “un libro”. “Un libro” a donc la fonction de COD dans cette phrase. Un autre exemple ? Carlos manda una postal a Lola. (Carlos envoie une carte postale à Lola) Ici,

  • Aujourd’hui, on plonge dans l’univers d’un verbe typiquement espagnol, qui pose pas mal de soucis aux francophones. Il s’agit du verbe « caber« . Ce petit mot peut sembler anodin, mais sa complexité en fait l’un des défis majeurs pour français apprenant l’espagnol. Pourquoi tant de difficultés ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble. Mais ne t’inquiète pas, je suis là pour t’accompagner à chaque étape, alors prépare-toi à lever le voile sur tous les secrets de « caber » ! 🚀✨ Le premier sens du verbe caber en espagnol : exprimer la contenance Commençons par le sens le plus fréquent du verbe « caber » en espagnol. Il est employé pour exprimer la contenance. Ce verbe exprime l’idée de quelque chose qui a la capacité de rentrer ou de tenir dans un espace donné. Cela peut être une personne qui « tient » dans une pièce ou un objet qui « rentre » dans un contenant spécifique. Cette notion peut sembler un peu abstraite au premier abord, mais elle est omniprésente dans de nombreuses situations de la vie quotidienne. Prenons un exemple concret pour mieux comprendre cette abstraction. Imaginons une valise que tu devrais remplir pour un voyage. Le verbe « caber » entrera alors en jeu pour exprimer si tous tes vêtements et effets personnels « tiennent » dans la valise. Tu pourras fièrement déclarer : « Todo cabe en la maleta » (Tout rentre dans la valise), si tu réussis à tout faire tenir. En revanche, si tu as du mal à voyager léger, et tu constates certains éléments dépassent ou ne s’insèrent pas, il te faudra te rendre à l’évidenceet finir par avouer : « No cabe todo en la maleta » (Tout ne rentre pas dans la valise), illustrant ainsi la capacité limitée de la valise à contenir tes affaires. Un verbe qui s’applique à la fois aux objets et aux personnes Le concept de contenance associé au verbe « caber » ne se limite pas seulement aux objets, mais peut également s’appliquer aux personnes. Prenons l’exemple d’une salle de classe. Elle a une capacité limitée, qui s’exprimera avec le verbe « caber ». Ainsi, on dira « En este aula, caben 25 estudiantes » (Cette salle peut accueillir 25 étudiants ). Si on parle d’une salle qui peut accueillir des invités, ou pourra par exemple dire : « Todos caben en la sala » (Tout le monde tient dans la salle). Cela signifie que la salle peut accueillir l’ensemble des invités sans problème d’espace. En revanche, si dans un autre contexte, tu constates que certains ne trouvent pas de place ou que la salle est trop petite pour accueillir l’ensemble des participants à un événement dont tu fais partie, tu pourra dire : « No cabemos todos . » (On ne rentre pas tous), soulignant ainsi la capacité limitée de la salle à contenir tout le monde. Attention à la conjugaison : le verbe « caber » en espagnol est très irrégulier Le verbe « caber » se distingue par sa nature irrégulière, ce qui le rend parfois difficile à conjuguer pour les apprenants de l’espagnol. Conjuguer ce verbe demande une attention particulière, car ses formes peuvent varier selon le contexte et le temps verbal. Pour illustrer ces variations, voici des tableaux de conjugaison pour les temps principaux : Présent de l’indicatif : Passé simple : Imparfait de l’indicatif : Futur simple de l’indicatif : Ces tableaux mettent en évidence la complexité de la conjugaison du verbe « caber » et la nécessité de bien maîtriser ses différentes formes pour l’utiliser correctement en espagnol. Si tu veux retrouver toutes les personnes de ce verbe, et apprendre à conjuguer (ce verbe et les autres) en espagnol sans prise de tête, vas vite jeter un œil à mon pack tout-en-un Espagnol simple et pratique. Ce verbe fait partie des irrégulier qui figurent dans la fiche « les conjugaisons en un coup d’œil », dans la rubrique des bonus 🎁. 5 expressions idiomatiques avec le verbe « caber » en espagnol Maintenant que nous avons exploré la nature complexe et parfois capricieuse du verbe « caber », voyons comment il s’invite dans des expressions idiomatiques espa...

  • Lorsqu’on rencontre des interlocuteurs hispanophones, on est très rapidement amenés à parler de nos goûts, de nos préférences. En effet, l’une des premières questions que l’on a envie de poser à quelqu’un lorsqu’on le rencontre, c’est de savoir ce qu’il aime faire dans la vie, ce qui l’intéresse. Oui mais voilà ! En espagnol, la plupart des verbes qui servent à exprimer le goût les préférences ou même les sentiments ne suivent pas du tout le même ordre ni les mêmes règles qu’en français. Tu en as probablement déjà entendu parler : il s’agit des verbes de type gustar. Cette structure grammaticale particulière constitue une vraie difficulté pour les francophones qui débutent en espagnol, au même titre, par exemple, que la différence entre ser et estar pour traduire le verbe être. Tu te demandes comment bien les conjuguer ? Dans cet article, je te donne toutes les règles et astuces pour construire facilement et sans hésitation ce type de verbes. Dans un premier temps, nous allons expliquer ensemble le fonctionnement des verbes de type gustar, qui sont utilisés le plus fréquemment. Ensuite, je te donnerai la liste des principaux verbes qui suivent le même modèle. On les appelle « tournures affectives ». On terminera avec des exercices pour pratiquer ! Prêt ? C’est parti ! La conjugaison du verbe gustar Quelle est la particularité du verbe Gustar ? Tout simplement, que le sujet n’est pas placé avant le verbe, mais après ! En conséquence, la terminaison du verbe va donc découler du mot qui le suit (= le COD français ) Choisir la terminaison du verbe gustar. Si la chose que l’on aime est singulière, GUSTAR doit se conjuguer à la troisième personne du singulier; si au contraire, le verbe Gustar est suivi d’un pluriel, il doit se conjuguer à la troisième personne du pluriel. Ainsi, au présent de l’indicatif, il va généralement falloir choisir entre « gusta » (quand il est suivi par un mot singulier ou par un verbe à l’infinitif) et “gustan” (lorsqu’un mot pluriel suit le verbe). Par exemple, on dira : Me gusta el español. (J’aime l’espagnol). Dans cette phrase, le sujet, “el español”, est au singulier, donc on utilise “gusta”. Par contre, dans l’exemple Me gustan las clases de español. (J’aime les cours d’espagnol), le nom qui suit « gustar » est pluriel, (“las clases de español”) donc on choisit “gustan”. Pour les autres temps et modes, le principe reste le même : on opte pour la 3ème personne du singulier ou la 3ème personne du pluriel, en fonction de ce qui suit le verbe. Astuce mnémotechnique Pour être sûr de ne pas te tromper, mémorise cette astuce : la construction de gustar est semblable à celle du verbe « plaire » en français. En fait, quand le français dit « l’espagnol me plait » (au lieu de « j’aime l’espagnol »), on retrouve la même construction impersonnelle. En effet, la personne qui exprime son sentiment ou sa sensation n’est pas le sujet de la phrase. Le sujet vient après. 💡 Si tu as une mémoire plus visuelle et que tu comprends mieux avec des infographies colorées, je t’invite à aller jeter un œil à mon pack tout-en-un Espagnol simple et pratique. Tu y retrouveras le plan d’action à suivre pour progresser 🚀 en espagnol dans la joie et la bonne humeur, ainsi que de nombreuses ressources visuelles et ludiques pour atteindre tes objectifs 🎯 sans perdre ton plaisir et ta motivation. Notamment, tu y retrouveras une synthèse très visuelle de ces verbes de type « gustar » et de leur fonctionnement en espagnol. Quelques précautions à prendre Lorsqu’ils construisent ce type de verbes, les francophones ont plusieurs difficultés. D’abord, avec les verbes dits affectifs, il faut donc faire très attention à ne pas confondre sujet et complément, souvent inversés dans le verbe équivalent en français. Un deuxième écueil réside dans le fait que les phrases qui emploient cette catégorie de verbes commencent par le COI (le mot ou l’expression qui signifie la personne à qui cela arrive),

  • Dans la vie quotidienne, lors de nos conversations avec les hispanophones, on se retrouve souvent à parler de nos routines. Mais comment exprimer l’habitude en espagnol ? Que ce soit pour décrire nos activités au jour le jour, nos comportements récurrents ou nos préférences habituelles, savoir exprimer tes habitudes en espagnol est essentiel. Pour communiquer de manière fluide et naturelle dans cette langue, il faut avoir les ressources pour évoquer toutes ces actions du quotidien. Dans cet article, on plongera dans les différentes façons d’exprimer tes habitudes en espagnol, des temps verbaux aux expressions idiomatiques. Que tu sois débutant cherchant à renforcer tes bases linguistiques ou un apprenant plus avancé désireux d’affiner ton expression, tu trouveras ici une mine d’informations pour enrichir ton espagnol et te perfectionner. Prépare-toi à explorer les nuances de la langue et à acquérir les outils nécessaires pour parler de tes habitudes comme un véritable natif ! Les temps verbaux pour exprimer les habitudes Pour parler de tes habitudes en espagnol, tu utiliseras principalement deux temps verbaux. Même si d’autres temps sont évidemment possibles, ces deux-là sont essentiels à connaitre. Le présent de l’indicatif C’est le temps le plus courant pour exprimer les habitudes quotidiennes actuelles. Il décrit ce que tu fais régulièrement dans ta vie actuelle. Par exemple, « Voy a la playa todos los sábados » (Je vais à la plage tous les samedis). Pour en savoir plus sur la construction du présent de l’indicatif, tu peux aller jeter un œil ici, là ou encore là-bas. L’imparfait de l’indicatif C’est le temps qui est le plus employé pour décrire des actions habituelles ou répétées dans le passé. Tu l’utiliseras pour parler de ce que tu faisais régulièrement à un moment donné, autrefois ou auparavant. Par exemple, « Cuando era niño, jugaba al fútbol todos los días » (Quand j’étais enfant, je jouais au foot tous les jours). Pour en savoir plus sur la construction et l’usage de l’imparfait de l’indicatif, consulte cet article. Exprimer les habitudes avec des expressions de fréquence Pour enrichir ton expression des habitudes en espagnol, tu peux utiliser des expressions de fréquence qui précisent la régularité de tes actions. Ces expressions ajoutent de la couleur à ton discours et le rendent plus dynamique, et surtout, plus précis. Voici quelques-unes des expressions les plus courantes : 👉🏻 Remarque : ce n’est pas obligatoire, mais l’espagnol a tendance à placer ces marqueurs de fréquence en début de phrase (ou de proposition). En intégrant ces expressions dans ta conversation, tu rendras ton discours bien plus précis lorsque tu évoqueras tes habitudes et leur fréquence. Expressions pour exprimer « avoir l’habitude de » en espagnol En espagnol, il existe trois manières principales de traduire notre expression « avoir l’habitude de ». Commençons par la plus idiomatique d’entre-elles : le verbe « soler ». Le verbe « soler » : un pilier pour exprimer l’habitude en espagnol En espagnol, le verbe « soler » est utilisé pour exprimer une action habituelle ou régulière. Il est généralement suivi d’un infinitif et indique une activité que l’on a l’habitude de faire de manière répétée. ❗ »Soler » est un verbe qui diphtongue. Exemple : Suelo salir a correr por las mañanas. (J’ai l’habitude de sortir courir le matin.) Conjugaison de « soler » aux 2 temps les plus fréquents pour exprimer l’habitude : Personne Présent Imparfait Yo suelo solía Tú sueles solías Él/Ella/Usted suele solía Nosotros/Nosostras solemos solíamos Vosotros/Vosotras soléis solíais Ellos/Ellas/Ustedes suelen solían En utilisant cette expression typiquement espagnole, tu pourras décrire tes habitudes et routines en espagnol comme un véritable natif, sans donner l’impression que tu calques ton discours sur le français. Pour varier un peu, tu pourras également utiliser l’une des deux expressions suivantes, qui sont plus proches du français.

  • Tu as déjà ressenti cette sensation frustrante de ne pas progresser comme tu voulais en espagnol. Tu sais, cette impression de stagner, malgré tous tes efforts ? Eh bien, tu es loin d’être le seul ! Dans cet article, nous allons explorer ensemble 3 erreurs pour progresser en espagnol et surtout, voir quoi faire à la place. Imagine un instant : tu te lances dans l’apprentissage de l’espagnol avec une motivation débordante, mais au fil du temps, tu te sens coincé, sans avancer. Pour autant, tu y consacres beaucoup de temps, et d’énergie. Et tu as déjà essayé plein de méthodes différentes. Alors, pourquoi tu n’avances pas? C’est ce que nous allons découvrir ensemble. Prépare-toi à identifier ces obstacles et à découvrir des solutions pratiques pour relancer ta progression. Alors, prêt à plonger dans cette aventure linguistique ? Accroche-toi, ça promet d’être intéressant ! Erreur 1 : Tu n’as pas d’objectif clair et défini Sans définir précisément et de manière détaillée ton objectif en espagnol, tu te retrouveras comme un aventurier sans boussole, perdu dans la jungle de l’apprentissage. Cette erreur est cruciale, car sans objectif clair, tu rencontreras au moins trois autres difficultés majeures. Tout d’abord, tu manqueras d’un cap, d’une vision globale. Pour illustrer cela, imagine ton apprentissage de l’espagnol comme un trajet en bateau : ton objectif est le cap, la destination à atteindre. Et évidemment, sans destination claire préétablie, il y a peu de chance que tu parviennes à atteindre l’endroit de tes rêves. Mais sans objectif clairement défini, tu manqueras également de clarté. C’est-à-dire que tu n’auras aucune idée des étapes précises à suivre pour atteindre cet objectif. Pour filer la métaphore marine, si tu te lances en bateau sans avoir étudié la carte auparavant, tu risques de te heurter à des rochers, ou de te retrouver pris dans des courants que tu n’avais pas anticipés. Enfin, sans objectif, il te sera difficile de trouver l’élan, c’est-à-dire la motivation nécessaire pour avancer avec assurance vers ton but. Étape 1 : La vision Définir un objectif SMART, voilà la première étape pour donner un cap à ton apprentissage. SMART, ça veut dire spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement défini. En d’autres termes, pose-toi la question : qu’est-ce que je veux vraiment accomplir en apprenant l’espagnol, et comment puis-je le mesurer ? Pour moi, « je veux progresser » ou « je veux parler espagnol » ne t’aideront pas à avancer. Transformons ces aspirations vagues en objectifs SMART concrets et réalisables. Par exemple, au lieu de dire « je veux progresser en espagnol« , définissons un objectif SMART : « Je veux être capable de tenir une conversation basique en espagnol avec un locuteur natif dans trois mois« . Ce nouvel objectif est spécifique (converser en espagnol), mesurable (capacité à communiquer), atteignable (dans un délai de trois mois), réaliste et pertinent (renforce la compétence linguistique) et temporellement défini (d’ici trois mois). De même, au lieu de dire « je veux parler espagnol« , énonçons un objectif SMART : « Je veux pouvoir présenter mon projet en espagnol lors de la prochaine réunion d’équipe dans six semaines« . Cet objectif est également spécifique (présenter un projet), mesurable (réussir à communiquer efficacement), atteignable (dans un délai de six semaines), pertinent (favorise la compétence linguistique et professionnelle) et temporellement défini (d’ici six semaines). En transformant ces intentions vagues en objectifs SMART, tu te donnes un cap clair et des étapes précises pour avancer efficacement dans ton apprentissage de l’espagnol. Étape 2 : La clarté Pour concrétiser tes objectifs, élabore un plan d’action précis. Divise ton objectif global en étapes réalisables. Pose-toi la question : « Quelles sont toutes les étapes nécessaires pour atteindre mon objectif ? » Il est souvent plus simple de voir le prochain pas que la destination finale.

  • As-tu déjà été intrigué par la polyvalence d’un simple verbe ? Si oui, tu n’es pas seul. Pour ma part, c’est l’un des aspects les plus fascinants de la langue espagnole : sa richesse inépuisable ! Aujourd’hui, je t’invite à explorer avec moi l’univers captivant du verbe « quedar », qui dépasse largement sa traduction littérale de « rester » ou « demeurer ». Ce mot est un véritable caméléon linguistique aux nuances infinies. Que tu sois un voyageur avide de découvrir de nouveaux horizons linguistiques, un curieux de nature, toujours en quête de connaissances ou un amateur de langues désireux de perfectionnement, cet article est conçu spécialement pour toi ! Ensemble, nous allons plonger dans les 3 sens avancés de « quedar », pour peaufiner ton niveau de langue et te permettre de communiquer avec une précision étonnante. Alors… Prêt à te laisser emporter dans le monde fascinant du verbe « quedar » ? Que tu sois débutant ou avancé en espagnol, laisse-toi guider et prépare-toi à découvrir des trésors linguistiques qui enrichiront ton vocabulaire et ta compréhension de la langue espagnole ! Le verbe « Quedar » pour exprimer des arrangements ou des accords Imagine-toi dans une conversation avec un ami. Tu proposes de vous retrouver pour un café, et ton ami répond avec enthousiasme : « ¡Claro, quedamos el jueves en el café de la esquina! ». À ce moment-là, le verbe « quedar » prend un sens bien particulier : celui d’exprimer un arrangement ou un accord entre les deux interlocuteurs. En d’autres termes, c’est comme si vous aviez conclu un petit accord informel sur votre rendez-vous. Ce sens de « quedar » est extrêmement commun dans la langue espagnole et peut être utilisé dans une grande variété de contextes. Que ce soit pour planifier une rencontre, fixer un rendez-vous ou même décider d’un lieu de retrouvailles, ce verbe est l’outil idéal pour exprimer des arrangements de manière claire et directe. Exemples : Dans chacun de ces exemples, le verbe « quedar » est utilisé pour exprimer un arrangement ou un accord entre les personnes impliquées. C’est un moyen simple et efficace de planifier des rendez-vous et de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde. Maintenant que tu as compris cette première valeur du verbe « quedar », plongeons ensemble dans d’autres sens de ce verbe ! Alors, continuons notre exploration ! Le verbe « Quedar » pour décrire des vêtements qui vont bien (ou mal) Commençons encore une fois par une mise en contexte. Imagine-toi en train d’aider une amie à choisir une tenue pour une soirée spéciale. Alors qu’elle essaie une robe, tu lui dis : « Ese vestido te queda muy bien ». Dans cette phrase simple, le verbe « quedar » prend un sens tout à fait différent : celui de décrire comment un vêtement s’ajuste ou va bien à quelqu’un. Ce sens de « quedar » est particulièrement utilisé dans le domaine de la mode et des vêtements. Mais il vaut aussi pour des bijoux, des accessoires, ou même des aspects plus abstraits, comme des couleurs. Il permet d’exprimer non seulement l’ajustement physique d’un vêtement sur une personne, mais aussi la manière dont il met en valeur ses caractéristiques et son style personnel. Exemples : Dans chacun de ces exemples, « quedar » est utilisé pour décrire comment un vêtement s’ajuste ou va (bien, ou mal) à la personne qui le porte. Ainsi, que ce soit pour complimenter quelqu’un sur son style ou pour exprimer une préférence personnelle en matière de vêtements, ce verbe est un outil précieux pour parler de mode en espagnol. Maintenant que tu as compris cette deuxième valeur de« quedar », continuons notre voyage à travers les subtilités de ce verbe et plongeons sans plus tarder dans le prochain sens avancé du verbe « quedar » Le verbe « Quedar » pour exprimer une obligation Pour cette partie encore, je vais faire appel à ton imagination. Visualise la situation suivante : un ami sollicite ton aide pour une tâche importante. Tu voudrais bien l’aider,

  • Ah… les stéréotypes sur les Espagnols ! Ils ont la vie dure, alimentés par des clichés persistants véhiculés à travers le monde. Mais qu’en est-il vraiment ? Dans cet article, nous allons explorer quelques-uns de ces stéréotypes et démystifier certaines idées préconçues. Premier stéréotype sur les Espagnols : Fêtards et paresseux ? L’image des Espagnols comme un peuple festif et enclin à la paresse est largement répandue. Selon l’imaginaire collectif, l’Espagne, c’est « la fiesta », « la sieste » et le farniente. Pour le côté festif, on ne peut pas démentir. De mon expérience en tous cas, les Espagnols sont en effet réputés pour leur joie de vivre et leur sens de la fête «(on y reviendra). Par contre, pour le reste, c’est différent. Concernant la sieste, cela relève du pur cliché, et cela n’est pas vraiment justifié. J’ai d’ailleurs publié un article complet a ce sujet. N’hésite pas à aller y jeter un œil si tu veux plus de détails. Concernant la paresse aussi, les données révèlent une réalité bien différente de ce que l’on peut croire. Mieux encore, les espagnols travaillent en réalité plus longtemps que la moyenne européenne, et aussi que les français. Ainsi, selon une étude publiée en décembre 2023 par l’institut Rexecode sur la base de statistiques européennes, un salarié à temps complet en France travaille 65 heures de moins sur l’année qu’un employé espagnol. Cette enquête souligne d’ailleurs que cet écart est stable depuis 2005. Alors, pourquoi cette perception erronée concernant la productivité des espagnols ? Leur rythme de vie unique, caractérisé par des horaires de travail décalés et des pauses déjeuner prolongées, peut, (en partie) expliquer ce cliché. Passons au stéréotype suivant : En Espagne, il y a du bruit, et on parle fort et vite Si je caricature un peu, je dirais que pour les francophones qui ne maitrisent pas la langue espagnole, entendre parler un Espagnol peut ressembler à un charabia débité à la vitesse de la lumière et en volume maximum. Commençons par le débit de parole Là pour le coup, ce n’est pas un cliché ou un stéréotype. Une étude très sérieuse réalisée par des chercheurs de l’université de Lyon confirme scientifiquement cette impression de vitesse. Les experts ont comparé le débit de parole de locuteurs natifs de sept langues distinctes, dont l’espagnol et le français, en mesurant précisément le nombre de syllabes prononcées par seconde. Et devine quoi ? Les Espagnols se retrouvent en tête du classement avec une moyenne impressionnante de 7,82 syllabes par seconde, juste derrière les Japonais (7,84 syllabes par seconde). Et nous, les francophones, on se retrouve à la 10ème place, avec une moyenne de 7,18 syllabes par seconde. Impressionnant, non ? Donc, ce n’est pas juste une impression, les espagnols parlent vite. Les faits scientifiques sont là pour le prouver. Mais attends, c’est pas fini ! Cette étude nous révèle aussi une autre observation captivante: peu importe la vitesse, chaque langue transmet la même quantité d’informations dans un laps de temps donné. Autrement dit, ces résultats suggèrent une corrélation entre le débit élevé d’une langue et sa densité sémantique.Cela permet donc de nuancer cette idée que l’espagnol est une langue plus rapide que le français, puisqu’au final, la quantité d’informations transmise pour un temps donné reste la même dans chaque langue. C’est notamment pour cela qu’il reste possible de doubler un film espagnol en français, sans problème majeur. De plus, il faut garder à l’esprit que le débit de parole peut fluctuer en fonction de divers paramètres, notamment le locuteur et le contexte. De même, notre perception de la vitesse de parole peut être influencée par notre maîtrise de la langue. Et le bruit, alors, mythe ou réalité ? Parmi les stéréotypes qui ressortent auprès des étrangers qui évoquent les espagnols, il y a aussi le volume des conversations. Alors, à quel point les Espagnols ont-ils une voix qui porte ?

  • Aujourd’hui, je te présente un tout petit mot espagnol : ya. Il semble insignifiant, comme ça, et pourtant, il peut être la cause de bien des soucis quand on apprend l’espagnol. C’est un mot très employé, qui revient de manière récurrente dans toutes les conversations, formelles ou informelles. Il est donc important de savoir le traduire et le comprendre. Le problème ? Impossible de te donner une traduction ! En effet, selon le contexte, le temps (présent, passé, futur), sa place dans la phrase (avant ou après le verbe) ou les mots qui l’entourent, ya prend différents sens en espagnol. Cette particularité le rend un peu difficile à apprivoiser pour un non hispanophone. On va faire le tour ensemble des sens que peut prendre ce mot, pour que tu puisses t’y retrouver et ne plus confondre les différents sens de ya en espagnol. YA employé comme adverbe = déjà Lorsque le mot Ya est employé comme adverbe, il traduit le mot français « déjà ». Il fait donc référence à quelque chose qui s’est produit dans un passé plus ou moins récent. Par exemple: «Ya he leído este libro hace 2 años. » (J’ai déjà lu ce livre il y a deux ans.) « Esta semana, ya he ido 2 veces al gimnasio. » (Cette semaine, je suis déjà allée deux fois à la salle de sport.) « Ya son las siete de la tarde. » (Il est déjà 19 heures). «Me lo dijeron ya. » (On me l’a déjà dit). YA QUE: exprime la conséquence Quandle mot «ya» est suivi de «que», evoque la conséquence. «Ya que» se traduit alors par «puisque », « car » ou « parce que ». Par exemple : –Ya que has venido, me vas a ayudar. (Puisque tu es là, tu vas m’aider) – Los precios de la energía aumentan ya que hay Guerra en Ucrania. (Les Prix de l’énergie augmentent car il y a la guerre en Ukraine). YA NO = ne plus Lorsque le mot «ya» est suivi de «no», on obtient la locution «ya no», qui signifie «ne plus», Par exemple : « He comido mucho, y ya no tengo hambre.» (J’ai beaucoup mangé, et je n’ai plus faim). « Ya no fumo y me siento mucho mejor.» (Je ne fume plus et je me sens beaucoup mieux). Les autres valeurs temporelles du mot ya en espagnol Ya = tout de suite, immédiatement Cette forme du mot ya en espagnol apparait en général lorsqu’on donne un ordre, ou qu’on exprime une demande forte que l’on veut voir se réaliser au plus vite. Cette forme du mot Ya apparait essentiellement à l’oral, et s’accompagne souvent d’un ton ferme et peu propice à la discussion. Par exemple, si tu as des enfants petits, et que tu vas faire les courses avec eux, il peut arriver qu’ils te demandent de leur acheter un jouet. Tu peux alors essayer de repousser cet achat, et lui dire que tu verras plus tard. Dans ce cas, il y a de fortes chances qu’il te réponde: «¡Lo quiero ya!» (Je le veux tout de suite). Cette valeur du mot ya est aussi utilisée pour exprimer une date limite, un délai qui est écoulé. Ainsi, on entendra souvent : «Lo necesito para ya» (J’en ai besoin immédiatement) Ya+ futur = bientôt / plus tard Lorsque le mot Ya est employé avec du futur, il prend le sens de bien, bientôt, ou plus tard. Souvent, ce ya suivi d’un futur ne se traduit pas, et a la valeur de « plus tard » « au moment opportun dans le futur ». Par exemple, l’expression « ¡Ya te contaré! » se traduira par « Je te raconterai » (sous-entendu plus tard, quand on se verra). Le mot ya en espagnol pour communiquer ses émotions ou sentiments Ya = bien (marque d’insistance) Même lorsqu’il n’a pas de valeur temporelle comme dans l’exemple juste au-dessus, le mot Ya peut marquer l’insistance, ou le renforcement. Il correspond à notre « bien » français. Exemple : « Ya sabes lo que me importa este tema. » (Tu sais bien à quel point ce sujet est important pour moi.) Ou alors, quand tu débats ou que tu es en désaccord avec quelqu’un et que tu es persuadé que le temps te donneras raison, tu peux dire « ¡Ya verás!» (Tu verras bien). Exprimer l’incrédulité. Lorsque ce que te raconte ton interlocuteur te surprend, ou te parait même incroyable,

  • Aujourd’hui, on plonge ensemble dans l’univers captivant de l’impératif en espagnol. Tu sais, ce petit mode verbal qui te permet de donner des ordres, des conseils ou même d’exprimer tes souhaits les plus fous en espagnol ! Tu te sens peut-être un peu intimidé à cette idée, car c’est un temps qui fonctionne très différemment de l’impératif en français. Laisse-moi te rassurer : pas besoin d’être un génie de la conjugaison pour comprendre l’impératif. Avec un peu de méthode, quelques astuces et beaucoup de bonne humeur, nous allons explorer ensemble les secrets de cette forme verbale. Je vais te guider étape par étape, pour démystifier l’impératif en espagnol, et aussi te fournir des astuces pratiques pour le maîtriser avec aisance. Comme en français, l’impératif est un mode verbal utilisé pour donner des ordres, des instructions ou exprimer des souhaits de manière directe. Son importance est indéniable : il permet d’interagir efficacement en espagnol, que ce soit dans la vie quotidienne, au travail ou en voyage. Cependant, contrairement à l’impératif en français, celui en espagnol fonctionne de manière un peu différente au niveau de sa construction. Il n’a pas le même nombre de personnes, et il se construit différemment selon qu’il exprime l’ordre (impératif affirmatif) ou la défense (impératif négatif). Dans la suite de cet article, nous allons détailler ces différences en commençant par aborder le nombre de personnes en espagnol. Alors, es-tu prêt à explorer ce nouvel aspect de la langue espagnole avec moi ? ¡Vamos! Première différence avec le français : le nombre de personnes de l’impératif en espagnol. En espagnol, contrairement au français, l’impératif présente cinq formes différentes pour exprimer les ordres ou les conseils. Alors que le français dispose de trois formes (tu, nous, vous), l’espagnol ajoute deux formes supplémentaires, puisqu’il y a 3 façons différentes de traduire le « vous » français : « vosotros/as », « usted » et « ustedes ». 👉🏻 Si tu veux en savoir plus sur le tutoiement et le vouvoiement en espagnol, tu peux aller voir les détails dans l’article Tutoyer ou vouvoyer en espagnol : comment s’y retrouver et ne plus confondre? Maintenant que nous avons clarifié ces différences de personnes, passons à la formation de l’impératif affirmatif. Prêt à continuer l’aventure ? ¡Vamos! Formation de l’impératif affirmatif en espagnol L’impératif affirmatif en espagnol est relativement simple à former : il suffit de dissocier chacune des personnes et de connaitre leur fonctionnement. . Seul « vosotros / as » a une construction spécifique à l’impératif en espagnol Seul le « vosotros » a une terminaison spécifique : On prend l’infinitif, et on remplace le R final par un D Ainsi, si on reprend les verbes modèles de chacun des groupes de conjugaison, cela donne : Hablar > habladComer > comedVivir > Vivid Pour les personnes « usted » « nosotros » et vosostros » Pour ces trois personnes, on utilise le subjonctif présent à la personne correspondante. Il n’y a donc pas d’irréguliers si on connait bien la formation du subjonctif. Si tu as quelques doutes, pas de souci, je t’explique tout en détail dans deux articles différents : par ici la méthode claire et efficace pour le construire facilement, et par là quand et comment l’utiliser. Et le « tú » alors ? Pour le « tú », on utilise l’indicatif -S (ou alors la 3ème personne du singulier du présent de l’indicatif, ce qui revient strictement au même). Attention ! Certains recommandent de former cette personne en partant de l’infinitif auquel il faudra retirer la terminaison « -r ». Personnellement, je te conseille vivement d’éviter cette technique et de partir du présent de l’indicatif, comme expliqué ci-dessus.Ainsi, tu surmonteras sans t’en rendre compte l’obstacle de plusieurs petites irrégularités, telles que les diphtongues et les affaiblissements. Par exemple, pour le verbe « dormir« , la conjugaison à la deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif est «...

  • Aujourd’hui, on va aborder un sujet qui peut s’avérer un peu délicat quand on est francophone et qu’on apprend l’espagnol : la traduction de « depuis », « ça fait », et « il y a » en espagnol. Les erreurs sont fréquentes, car il y a plusieurs termes pour traduire chacune de ces expressions, et il faut bien choisir. En effet, selon le contexte, seule l’une des formules sera adéquate. Mais ne t’inquiète pas ! Je suis là pour rendre ce processus aussi simple que possible. Tout au long de cet article, je vais te guider pas à pas à travers différentes stratégies et exemples pratiques pour que tu puisses maîtriser ces expressions temporelles sans effort. Que tu sois débutant ou plus expérimenté, tu trouveras dans cet article tout ce dont tu as besoin pour améliorer tes compétences linguistiques en espagnol. Alors, prépare-toi à découvrir comment exprimer correctement le passage du temps en espagnol. Prêt à commencer ? Allons-y ! Traduire « depuis » : « desde », « desde que » ou « desde hace » ? En espagnol, la traduction de l’expression française « depuis » ne sera pas la même en fonction du contexte. Les deux options les plus courantes sont « desde » et « desde hace ». « Desde » « Desde » servira à traduire « depuis » lorsqu’on prend comme point de référence le démarrage d’une action. Si le moment auquel on fait référence avec « depuis » est le point de départ de l’action (c’est-à-dire le moment spécifique, dans le passé, à partir duquel a commencé ce dont je suis en train de parler), alors, il faut employer « desde » pour traduire « depuis ». Par exemple, on dira : ✨ Si cet article te plait, tu aimeras aussi La négation en espagnol: toutes les structures négatives à connaitre. « Desde que + verbe » pour traduire « depuis que + verbe » Assez logiquement, « Desde que » servira à traduire « depuis que », puisque dans cette expression, on considère le moment où a débuté l’action évoquée par le verbe qui suit « depuis ». Par exemple, on dira : Desde que vivo en España, hablo cada vez mejor español. (Depuis que je vis en Espagne, je parle de mieux en mieux espagnol.) – Antonio es más extrovertido desde que estudió en el extranjero (Antonio est plus extraverti depuis qu’il a étudié à l’étranger.) « Desde hace » « Desde hace », au contraire, est utilisé quand on considère la durée, c’est-à-dire le temps écoulé entre le début de l’action et le moment où l’on parle. C’est une durée et non un point fixe sur l’échelle du temps. Si l’on reprend l’exemple ci-dessus, on peut transmettre la même idée de manière différente : « Estudio español desde hace 4 años.» (J’étudie l’espagnol depuis 4 ans.) 💡 A retenir : « desde » est utilisé pour indiquer le point de départ d’une action, tandis que « desde hace » est employé pour mettre l’accent sur la durée écoulée depuis le début de cette action. Il est important de choisir la bonne option en fonction du contexte pour une traduction précise de « depuis » en espagnol. HACE + que + expression de temps Dans la lignée de « desde hace », on peut rendre cette même notion de durée en utilisant « hace ». Dans ce cas, on ne traduit plus « depuis », mais plutôt « ça fait », ou « il y a » + durée. Par exemple, « Hace 4 años que estudio español. » (Ça fait 4 ans que j’étudie l’espagnol) Il s’agit ici de la forme impersonnelle du verbe « hacer ». Avec ce sens-là, elle est toujours à la 3e personne du singulier. Elle équivaut à notre « il y a »+ durée. 👉🏻 En résumé : les expressions « hace… que » et « desde hace » ont des constructions différentes, mais ont le même sens. Attention au piège si tu es francophone ❗ Je suis prête à parier que si je te demande de traduire « il y a », la première réponse qui te vient à l’esprit est « hay ». Et tu as (en partie) raison. En effet, la forme impersonnelle de l’auxiliaire haber, que l’on peut employer à différents temps, traduit bien « il y a » quand il s’agit d’indiquer la présence ou l’existence de quelque chose dans un espace ou un temps donné. Ou alors,

  • Aujourd’hui, on va parler d’amour en espagnol. Le 14 février approche… Dans le monde hispanophone comme en France, ce jour-là, on célèbre la Saint Valentin, aussi surnommé le jour de l’amour. Que tu sois dans le camps de ceux qui trouvent cette fête extrêmement romantique, ou au contraire du côté de ceux qui n’y voient qu’une pratique commerciale et mercantiliste, tu ne pourras pas échapper à cette vague d’amour et de cœurs qui envahissent les rues, les vitrines de magasins et les menus de tous les restaurants. Alors, profite de cette date symbole de l’amour pour apprendre le vocabulaire et les expressions de la Saint-Valentin ! Estar colado por alguien En espagnol, « être amoureux » se traduit littéralement par « estar enamorado ». Mais dans la vie quotidienne, on va utiliser des expressions idiomatiques, telles que « estar colado por alguien. » Cette expression signifie être très amoureux de quelqu’un et avoir envie de partager son temps avec cette personne. Traduction: avoir le béguin pour quelqu’un, en pincer pour quelqu’un Tener un flechazo « Tener un flechazo », c’est tomber amoureux de quelqu’un très rapidement, en général au premier regard quand on rencontre une personne pour la première fois. Littéralement, cette expression signifie « recevoir une flèche ». C’est bien évidemment une métaphore du fameux Cupidon, l’ange de l’amour. S’il tire sur toi une flèche, tu tombes amoureux de la personne en face de toi. C’est pourquoi on dit : je viens d’avoir un coup de foudre. Traduction: avoir un coup de foudre Encontrar su media naranja “Media naranja” (littéralement moitié d’orange) est employé pour désigner dans ce contexte une « âme sœur », c’est-à-dire la personne avec laquelle tu te complètes parfaitement, comme si elle faisait partie intégrante de toi-même. Tradution: trouver son âme sœur Tener un detalle para alguien Cette expression, dont la traduction littérale est « Avoir un détail avec quelqu’un », n’est pas exclusive au registre amoureux. En effet, elle signifie offrir un petit cadeau, pour signifier à quelqu’un que tu tiens à lui ou pour le remercier de sa présence, d’un service rendu. Ou tout simplement pour faire plaisir. Traduction: avoir une attention, faire un petit cadeau. Ligar Lorsque quelqu’un te plait, tu peux essayer de le séduire pour éveiller son intérêt. Dans ce cas-là, en espagnol, on dira que tu es en train de « ligar». Tradution: draguer. Darle calabazas a alguien Si la personne que tu dragues n’est pas disponible, ou pas intéressée, alors tu t’exposes à ce qu’elle “te dé calabazas”. Ne t’inquiètes pas, même si cela peut être douloureux, ton interlocuteur ne va pas te jeter des courges à la figure. Il s’agit simplement d’une expression idiomatique imagée, qui signifie « rejeter », plus ou moins gentiment selon le contexte. Traduction: se prendre un râteau. Attention ! Dans l’expression espagnole, le sujet est inversé par rapport à l’expression française. En français, c’est celui qui est amoureux qui reçoit un râteau. En revanche, espagnol, c’est celui qui décline la proposition qui « donne des courges ». 😃 Vivieron felices y comieron perdices Pour clôturer cet article des expressions pour parler d’amour en Espagnol, une formule s’impose. C’est avec cette phrase que se terminent tous les contes pour enfants qui finissent bien. Je suis sûre que si tu réfléchis un peu, tu vas trouver la traduction par toi-même. En espagnol, cette expression signifie littéralement « Ils vécurent heureux et mangèrent des perdrix ». Que viennent faire les perdrix par ici ? Eh bien, plusieurs théories se confrontent pour expliquer cela. Certains prétendent au Moyen Age, la perdrix était un mets que seuls les plus hautes classes sociales pouvaient s’offrir. Ainsi, sceller à une histoire d’amour en mangeant de la perdrix était un symbole de réussite absolue. Une autre théorie explique qu’à l’époque, pour entretenir l’amour au sein d’un couple, il était d’usage de chasser une perdrix du sexe opposé et de lui enlever...

  • Quand on est francophone et que l’on apprend l’espagnol, on se heurte souvent à des difficultés « type » sur lesquelles on bute à chaque fois. On a déjà évoqué sur ce blog le choix entre « ser » et « estar » pour traduire le verbe être, ou d’autres pièges classiques ici. Un autre obstacle auquel se heurtent la plupart des francophones lorsqu’ils apprennent l’espagnol, ce sont les prépositions. Ces petits mots sont à la fois très proches du français, mais avec suffisamment d’exceptions et de diversité pour qu’on se retrouve complètement perdus face à eux. Au sein des prépositions, une des difficultés les plus importantes est de savoir quand utiliser POR et PARA en espagnol. Comment traduire par ou pour en espagnol ? Quelles sont les différences entre por et para ? Quelles expressions utilisent ces deux mots ? Ouille ! 🤯Eh oui ! on s’attaque encore à un mastodonte de la langue espagnole. Une des erreurs les plus récurrentes chez les francophones qui apprennent l’espagnol. Après avoir lu cet article, tu y verras bien plus clair et tu seras presque incollable sur l’usage de ces deux mots. Je vais te divulguer tous les trucs et astuces à connaitre pour ne plus hésiter, et les différencier une bonne fois pour toutes. Nous allons partir du plus facile et général, pour se diriger progressivement vers les cas les plus nuancés. Tu pourras ensuite vérifier si tu as tout compris avec des exercices pour pratiquer. Et en bonus, 🎁 tu pourras télécharger gratuitement une infographie, qui éclaircit en un coup d’œil les principaux usages de chacune de ces prépositions. Allez, c’est parti ! On commence avec une première astuce, qui va à elle seule te proposer la solution à un bon nombre de situations rencontrées dans la vie quotidienne. Première astuce : par et pour La première chose à savoir, c’est que la préposition « par » française, sera le plus fréquemment traduite par « por » en espagnol, la préposition « pour », par « para». ❗ Attention toutefois, ce n’est pas automatique. Pour s’en souvenir, c’est très simple : il suffit de se compter de nombre de lettres de chaque préposition, et de faire correspondre celles qui vont ensemble : Por = par -> 3 lettresPara = pour -> 4 lettres La règle générale pour choisir entre Por et Para Por renvoie à la cause ou au moyen. Para sert à exprimer le but, la finalité. En clair, mentalement, ces deux prépositions sont des notions complètement opposées. Les linguistes indiquent souvent que Por est une préposition rétrospective. Elle désigne tout ce qui s’est déroulé en amont (et donc la cause, le moyen). Para, au contraire, est une préposition prospective : elle nous indique le but, la destination, la finalité. Je t’ai créé une image assez schématique pour résumer cela : Astuce mnémotechnique pour choisir entre Por et Para Quand tu as une phrase avec « pour » ou « par » en français, demande-toi si tu peux remplacer ce mot par « à cause de ». Si c’est le cas, utilise por. Sinon, essaye de le remplacer par « dans le but de ». Si cela fonctionne, c’est que tu dois utiliser la préposition para. Jusque-là, c’est facile, n’est-ce pas ? 😁 Malgré tout, cela ne suffit pas pour maitriser complètement les différences entre ces deux prépositions. Mais pas de panique ! Tu es au bon endroit ! On va se lancer tout de suite dans les nuances propres à chacune de ces prépositions. Por Comme on vient de le dire, généralement, la préposition “por” exprime la cause. Voyons quelques exemples : Et on ne peut pas toujours traduire par « pour » en français. Ainsi, il faudra retranscrite « Se canceló la carrera por el mal tiempo » par « La course a été annulée à cause du mauvais temps. » C’est la notion principale associée à cette préposition, mais il existe bien d’autres usages de la préposition « por » Les valeurs spatiales de Por On utilisera la préposition Por pour décrire : Valeur temporelle de Por La préposition Por est utilisée pour exprimer la périodicité. Ainsi, on dira : « Voy a la piscina tres veces por semana.

  • Tu as déjà renoncé à dire quelque chose en espagnol par peur de commettre une erreur et de ne pas te faire comprendre? Tu sais saluer, mais ça ne va pas beaucoup plus loin? C’est sûr, ce n’est jamais agréable de savoir que l’on ne parle pas parfaitement. Pour autant, on ne peut pas progresser dans une langue sans faire d’erreurs. C’est pour cela que tu ne dois pas avoir peur des erreurs de débutant en espagnol. Eh oui! Commettre des erreurs fait partie intégrante de l’apprentissage d’une langue. Il est donc normal, et même bénéfique, de « faire des fautes » lorsque tu parles espagnol, surtout si tu débutes Pourtant, certaines erreurs sont communes à presque tous les débutants francophones. Elles sont faciles à éviter, et requièrent peu d’efforts pour être corrigées. Aujourd’hui, je te propose une petite liste des 5 erreurs que les francophones commettent le plus lorsqu’ils débutent en espagnol. Et surtout je t’explique comment les éviter, pour ne pas te faire cataloguer en deux minutes comme un « étranger » quand tu parles à des hispanophones. Erreur de débutant N° 1 : Garder l’accent français Si on prête attention à la manière dont on parle dans notre langue maternelle, on remarquera que quand on parle ou on lit un texte, nous, les francophones, nous accentuons les mots sur la dernière syllabe. En effet, le français est une langue à accent fixe : nous appuyons toujours sur la dernière partie du mot ou d’un groupe de mots. L’espagnol, en revanche, est ce que l’on appelle une langue à accent libre, avec plusieurs types d’accentuation possibles. Attention, cela ne veut pas dire que l’on peut placer l’accent où ou veut. Chaque mot a sa propre syllabe accentuée ; j’entends par là la syllabe sur laquelle on appuie à l’oral. Elle ne porte pas forcément d’accent écrit. Cette syllabe est appelée syllabe tonique (on entend l’accent, mais on ne l’écrit pas toujours) Alors, comment savoir où faire porter l’accent quand on prononce un mot espagnol ? La règle est simple : Lorsqu’un mot est terminé par une voyelle, par un N ou par un S l’accent tonique tombe sur l’avant-dernière syllabe. Par exemple, on dira una casa (une maison) , los amigos (les amis), ellas cantan (elles chantent). Lorsqu’un mot est terminé par une consonne autre que N ou S, l’accent tonique tombe sur la dernière syllabe. Ainsi, on dira el papel (le papier) ou escribir (écrire). Lorsque l’accentuation ne suit pas ces règles, l’accent tonique est indiqué par un accent écrit. Par exemple, un árbol (un arbre) ou un café (un café). Tu vois, c’est assez simple. Il suffit juste d’y prêter attention, et de bien se concentrer au début pour ne pas reproduire le même schéma d’intonation qu’en français. Et tu verras, petit à petit, ça va devenir automatique. Pour t’aider à t’améliorer, et te permettre de voir si tu as bien compris, je te propose de faire l’exercice suivant. Pour le réaliser, tu auras besoin d’utiliser les accents espagnols, qui ne figurent pas sur le clavier français. Tu as deux solutions: Les raccourcis clavier Caractère souhaité Raccourci clavier correspondant á ALT160 í ALT161 ó ALT162 ú ALT163 ñ ALT164 Par exemple, pour écrire un « a minuscule accentué – á », il faudra maintenir la touche ALT appuyée tout en composant les chiffres 1+6+0 => ALT160. C’est ce que l’on appelle les codes ASCII. Lexibar Si tu souhaites une solution plus intuitive, tu peux télécharger Lexibar Spanish ici. Une fois téléchargée, il est possible d’ouvrir cette barre n’importe où sur ton écran. Il suffit de cliquer sur la lettre dont tu as besoin au moment où tu veux l’écrire. Prêt? C’est parti! Clique sur l’image. Clique sur le symbole en haut à droite pour passer en « Plein écran ». Pour sortir, clique sur « Echap » Un autre point très important : bien placer les accents écrits ! Rappelle-toi : en espagnol, il existe des accents toniques (on les entend, mais on ne les écrit pas toujours) et des accents graphiques (on les entend et on les écrit) Maintenant que tu connais les règl...

  • Dans l’article de la semaine dernière, je t’expliquais de proposer cet épisode suite à plusieurs conversations et messages que j’ai récemment échangé avec plusieurs d’entre-vous qui souhaitaient, en substance, savoir comment s’y prendre concrètement pour développer les 4 compétences, et apprendre l’espagnol rapidement (par exemple en un an), et progresser efficacement sans se démotiver. Dans cet article en deux parties, j’ai donc voulu t’apporter des solutions concrètes pour être plus efficace et motivé dans ton apprentissage de l’espagnol. Et je t’explique en détail comment je m’y prendrais si je devais tout recommencer à zéro, et que je me donnais une année pour parler espagnol. Pour résumer, la semaine dernière, je me suis concentrée sur la méthode et les 3 piliers d’apprentissages incontournables à mettre en place pour un apprentissage efficace et ludique. Mais comment faire concrètement pour développer les 4 compétences? Dans l’article d’aujourd’hui, je vais te proposer un tour d’horizon des actions concrètes à mettre en place pour progresser et développer 4 compétences (compréhension écrite, compréhension orale, expression écrite et expression orale). Car, dans les faits, maitriser l’espagnol, c’est savoir parler, comprendre, lire et écrire. Développer la compréhension orale Tu vas peut-être être déçu, mais ici, je ne vais pas te faire des révélations magiques : mes conseils vont être classiques : regarder des films ou des séries en VO, ou écouter des podcasts. Rien de révolutionnaire, mais… Attention à la manière dont tu le fais! Toujours en lien avec le plaisir qui te permettra de conserver la motivation et la régularité dans ton apprentissage, il va s’agir d’aller chercher des contenus qui t’intéressent vraiment. Inutile de regarder des films parce qu’on te les as conseillés alors que la thématique ne t’intéresse pas du tout. Pour commencer, tu peux rechercher des vidéos courtes en lien avec ta passion. Si tu aimes cuisiner, va chercher des recettes savoureuses en espagnol sur Youtube (ou autre site de vidéos). Si ta passion, c’est la couture, ou le jardinage, eh bien va visionner des tuto de couture ou des formations de jardinage en espagnol. Vidéos avec ou sans sous-titres pour développer cette compétence? Autre petit conseil utile pour les films et les vidéos : si tu as besoin de sous-titres pour comprendre, le mieux est d’utiliser les sous-titres en espagnol. Mais si c’est trop dur pour toi, tu peux commencer par mettre les sous-titres en français (en essayant régulièrement de passer à l’espagnol). L’important, c’est de passer à l’action, de pratiquer régulièrement, et d’adapter la difficulté à ton niveau (sinon, tu vas perdre ta motivation et le plaisir d’apprendre). Si même ça ça te prend trop de temps, il y a des alternatives : tu peux écouter les actualités en espagnol. Même si ton niveau n’est pas très élevé, tu devrais comprendre les jouneaux télé, car c’est souvent un espagnol assez lent, et soigné. D’autres alternatives pour développer tes compétences de compréhension Une dernière alternative est de suivre des comptes Instagram, TikTok de personnalités hispanophones. Tu l’auras compris, pour progresser en compréhension orale, il faut prendre l’habitude d’écouter de l’espagnol régulièrement pour habituer ton cerveau à fonctionner dans cette langue. Au début, cela te demandera de gros efforts de concentration, et tu seras rapidement fatigué. Mais peu à peu, tu prendras l’habitude et tu comprendras automatiquement, sans même y penser. Développer la compréhension écrite Si tu veux améliorer ta compréhension de l’écrit, la méthode est très simple, il faut lire. Là aussi, attention à ne pas se méprendre, la lecture ne se limite pas aux livres, magazines et articles de presse. Il existe de nombreuses source écrites auxquelles on ne pense pas forcément : cela peut être, par exemple, un blog rédigé en espagnol (et pas forcément un blog d’espagnol). Tu peux aussi lire des posts de réseaux sociaux sur des thé...

  • Si tu lis l’article lors de sa parution, nous sommes en tout début d’année. Ce contexte est idéal répondre à une question que vous me posez très fréquemment, et qui revient dans bon nombre des messages que vous m’adressez : à savoir « Comment apprendre l’espagnol rapidement? » ou encore « Comment apprendre l’espagnol en un ann? » Alors aujourd’hui, j’ai décidé de te révéler mes meilleurs conseils et de te dévoiler de manière détaillée comment je m’y prendrais si je devais recommencer l’espagnol depuis zéro, et que je me donnais un an pour apprendre. Mais avant ça, la première question qui t’es probablement venue à l’esprit, c’est : Apprendre l’espagnol en 1 an, c’est vraiment possible ? La réponse va sûrement te décevoir, mais ça dépend. Concrètement, ça dépend de nombreux facteurs tels que ton niveau actuel, le niveau que tu veux atteindre, le temps et les ressources que tu es prêt à investir. Ça dépend aussi de ta capacité d’apprentissage et de ton niveau de motivation…. Ce qui est clairement possible, même si tu es débutant ou grand débutant aujourd’hui, c’est de parvenir à avoir un niveau très correct en espagnol. Pour être claire, tu peux arriver à t’exprimer dans toutes les situations du quotidien, que ce soit au niveau personnel ou professionnel. Pour parvenir à ça, il va falloir que tu mettes en place une stratégie pour éviter les erreurs classiques. Tu pourras ainsi être efficace et productif, et prendre du plaisir. Concrètement, aujourd’hui, je te fais bénéficier de mon expérience de professeure agrégée d’espagnol et je te révèle comment je m’y prendrais aujourd’hui si je recommençais à zéro et que je voulais parler espagnol d’ici un an. Au niveau méthode, il y a 3 piliers Il faut t’appuyer dessus pour progresser rapidement et apprendre l’espagnol en un an Pilier N°1 : la régularité Si tu me suis depuis quelques temps, tu sais probablement déjà quel va être le premier pilier : la régularité. En effet, si tu veux progresser rapidement, il est important de suivre une routine d’apprentissage régulière, et si possible quotidienne. Bien sûr, je sais que ce n’est pas toujours facile, et que parfois, tu n’as pas le temps de t’y mettre tous les jours. Quoi qu’il en soit, je te conseille de ne pas descendre en dessous de trois fois par semaine, sinon, ce sera vraiment difficile de progresser rapidement. Un autre aspect à garder en tête : il vaut mieux diviser ton apprentissage hebdomadaire en plusieurs petites sessions. Par exemple, à temps égal, tu progresseras 10 fois plus efficacement avec 3 session de 20/30 minutes dans la semaine qu’en t’y mettant une grosse fois deux heures ou deux heures et demie. Ce n’est pas le temps passé en soi qui compte, mais bel et bien la régularité et la répétition. On y reviendra un peu plus tard. Pilier N°2 : la concentration- cibler l’essentiel pour atteindre ton objectif. Fixer son objectif 🎯 Le deuxième pilier, fondamental pour progresser, c’est de s’organiser et surtout de ne pas se disperser. En effet, quand on travaille par soi-même, on a tendance à se disperser facilement. Je te recommande donc de commencer par définir ton objectif final : pour quoi tu veux parler espagnol, et quelles seront les compétences dont tu auras vraiment besoin? Si tu ne sais pas comment fixer ton objectif, tu peux télécharger gratuitement mon guide pour bien démarrer en espagnol juste au dessus de cet article. Par exemple, tu n’auras pas besoin de te focaliser et d’apprendre les mêmes choses si tu veux parler espagnol pour mener des réunions professionnelles ou pour aller faire du tourisme… Bref, selon ton objectif, il faudra bien choisir ce que tu apprends, et comment tu apprends. Garder le cap Une fois que tu auras défini tes objectifs, et les contenus sur lesquels tu souhaites progresser, le plus dur, si tu travailles par toi-même, va probablement être de savoir garder le cap, et de ne pas te disperser. Le danger est bien là : je t’entends d’ici : « Oh,

  • Ah… Retenir le vocabulaire en espagnol! Tout un programme, n’est-ce pas? Tu as déjà vécu ce moment où tu cherches un mot en espagnol, mais… impossible de t’en souvenir! Tu sais que tu l’as déjà vu, tu l’as sur le bout de la langue, mais cela ne te revient pas…Si tu t’es déjà trouvé dans cette situation, cet article va particulièrement t’intéresser Aujourd’hui, je vais te dévoiler mes 5 meilleures astuces pour mémoriser et retenir le vocabulaire espagnol, et surtout, ne plus jamais l’oublier. Fini les trous de mémoire pour retrouver les mots que tu avais pourtant appris. Astuce 1 : Utiliser les bons outils pour retenir le vocabulaire en espagnol On a tous utilisé des loooongues listes de mots pour essayer d’apprendre du vocabulaire Mais on ne va pas se mentir, c’est souvent pénible et infructueux. Alors, si tu veux progresser en vocabulaire de façon ludique et attrayante, je te propose les flashcards 💡 (aussi appelées « cartes mémoire »). Eh oui ! Les flashcards peuvent sembler insignifiantes, mais elles constituent un outil puissant de mémorisation. Commençons par le commencement. : qu’est-ce qu’une flashcard ? Eh bien, c’est comme une mini-leçon à emporter partout avec toi. Sur le recto, tu inscris un mot en espagnol (ou dans la langue que tu veux apprendre), et au verso, sa signification,sa traduction, ou même une image ou un repère graphique. Facile, n’est-ce pas ? L’un des atouts majeurs des flashcards, c’est qu’elles te permettent d’être actif dans ton apprentissage. Au lieu de simplement lire et relire sans fin des listes de mots interminables, tu crées ces petites cartes toi-même, tu interagis avec elles, et tu décides quand tu veux les réviser Astuce 2 : Applique la répétition espacée La répétition espacée est une méthode d’apprentissage qui consiste à réviser un contenu à des intervalles de temps de plus en plus longs, afin de favoriser la mémorisation à long terme. Elle est particulièrement efficace pour l’apprentissage du vocabulaire, car elle permet de vaincre la courbe de l’oubli. La courbe de l’oubli, qu’est-ce que c’est exactement ? La courbe de l’oubli est un concept qui met en lumière la tendance naturelle du cerveau humain à oublier progressivement des informations au fil du temps si elles ne sont pas révisées ou consolidées. Elle a été élaborée par Ebbinghaus, et elle représente graphiquement la perte de mémoire sur une période donnée après l’apprentissage initial. Cette courbe suggère qu’après une première exposition à une nouvelle information, la mémorisation diminue rapidement, puis se stabilise à un niveau plus bas. Cependant, en utilisant des techniques appropriées de révision et de rappel, comme la répétition espacée, il est possible de contrer cette tendance naturelle à l’oubli et de renforcer la rétention des connaissances sur le long terme. Ma technique préférée pour retenir le vocabulaire en espagnol durablement ? Les boîtes de Leitner Il s’agit d’un outil très pratique pour mettre en œuvre la répétition espacée de manière ludique. C’est parti pour détailler pas à pas comment l’appliquer à ton apprentissage du vocabulaire espagnol. Une fois que tu as créé tes flashcards, (virtuelles ou physiques). Tu vas pouvoir mettre en place plusieurs boîtes numérotées, par exemple cinq. La première boîte est pour les mots que tu ne connais pas ou que tu as du mal à retenir, et la dernière boîte est pour les mots que tu maitrises parfaitement. Commencez votre séance en révisant les cartes de la première boîte. Passez en revue chaque carte et teste-toi sur la définition ou la traduction du mot. Si tu la connais correctement, déplace la carte dans la boîte suivante. Si tu as du mal à répondre, replace la carte dans la première boîte. Réviser fréquemment et en s’amusant Dans l’idéal, les cartes dans la première boîte seront révisées fréquemment, par exemple tous les jours. À chaque révision réussie, déplace la carte dans la boîte suivante. Les cartes dans la deuxième boîte seront révisées à des intervalles pl...

  • Quel que soit ton niveau en espagnol, tu as certainement remarqué qu’il existe en espagnol deux équivalents principaux au verbe être français : le verbe « ser » et le verbe « estar ». Ainsi, en français, on dira : « Je suis énervé. », « Je suis Marie. », « Je suis enseignante. » ou « Je suis à Madrid. ». Pour tous ces exemples, nous utilisons un seul et même verbe : « être ». En revanche en espagnol, deux verbes différents nous permettront de traduire ces phrases : « ser »  et « »estar» ». Ainsi, on dira « Estoy enfadado. », « Soy Marie. », « Soy profesora. » ou « Estoy en Madrid. ». Nous avons donc deux verbes distincts pour en traduire un seul en français. Quel casse-tête, non? Attention ! J’exclus ici (volontairement) les temps composés. L’auxiliaire être français est dans ces cas-là traduit pas le verbe « haber », mais ce n’est pas le propos de cet article. Que trouveras-tu dans cet article pour t’aider à comprendre la différence entre « ser » et « estar »? Je vais commencer par t’expliquer pourquoi ces deux verbes coexistent en espagnol. Ensuite, nous verrons ensemble comment conjuguer « ser » et « estar » au présent de l’indicatif. Puis, je te listerai les principaux cas d’utilisation de ces deux verbes : cela t’aidera à savoir lequel tu dois choisir en fonction des situations. Je te donnerai des astuces mnémotechniques pour retenir facilement les conditions d’emploi de chacun de ces verbes. Enfin, tu pourras vérifier si tu as tout compris avec un exercice interactif. En bonus, en fin d’article, tu pourras télécharger gratuitement une infographie qui résume cette leçon et t’aidera à la mémoriser. J’espère que ce contenu te sera 😊 Au premier abord… Pour un francophone, surtout au début de l’apprentissage de l’espagnol, il est très difficile pour comprendre l’utilisation de ces deux verbes. Et de fait, on touche là à l’une des nuances les plus difficiles à intégrer. Souvent, pour simplifier, on résume la règle ainsi : le verbe « ser » exprime des caractéristiques permanentes. Par opposition, le verbe « estar » désigne des caractéristiques temporaires. En réalité, si cette règle peut parfois fonctionner, la différence entre « ser » et « estar » est beaucoup plus complexe et subtile que cela. D’ailleurs, il existe des ouvrages entiers rédigés par des linguistes de renom, qui cherchent à expliquer les nuances d’emploi entre ces deux verbes. Sans aller aussi loin, je vais essayer dans cet article de t’aider à savoir dans quels cas utiliser l’un ou l’autre. Mais d’abord, essayons de comprendre… Comment expliquer la coexistence des verbes « ser » et « estar » en espagnol ? Ils viennent d’où, d’ailleurs, ces deux verbes? Pour comprendre l’utilisation de deux verbes différents en espagnol, il faut s’intéresser à l’étymologie latine de ces deux verbes. « Ser » vient des mots latins « ESSE » et « SEDERE », qui signifient respectivement « exister » et « être assis ». « Estar » quant à lui, provient du latin STARE : « se tenir debout ». OK, mais pourquoi c’est important, tout ça? Parce que cela nous permet de saisir plus facilement le fonctionnement utilisé par la langue espagnole. On comprend mieux alors que l’idée principale du verbe « “SER” » soit l’existence, l’essence de quelque chose. Ces concepts sont souvent résumés à l’idée de permanence. Au contraire, « estar » se réfère à l’état, la localisation, idées souvent envisagées comme temporaires. Maintenant que tu as saisi la nuance entre les deux verbes, il va falloir apprendre à les conjuguer. La conjugaison des verbes « ser » et « estar » au présent de l’indicatif Avant de voir en détail dans quels cas utiliser les verbes « ser » et « estar », examinons déjà la conjugaison de chacun de ces deux verbes au présent de l’indicatif. Ils sont irréguliers, il faut donc les apprendre par cœur… ▶ Tu as du mal avec le par cœur? Moi aussi. Si ça intéresse, je te donne ici plein d’astuces pour apprendre le vocabulaire sans passer par les longues listes interminables, et surtout,

  • Voici un nouveau podcast 🙂 Clique sur « play » pour l’écouter ou fais un clic droit ici, puis clique sur « Télécharger » pour le recevoir sur ton appareil (pour l’écouter sur une tablette ou un smartphone par exemple). Si tu lis cet article au moment de sa publication, nous sommes au mois de janvier. Pour beaucoup d’entre nous, il s’agit d’un moment de renouveau. On prend des résolutions, et on se remet au travail pour atteindre ses objectifs. Mais souvent, on est un peu perdus et on ne sait pas par quel bout commencer. En plus, on a l’impression de crouler sous les nonnes résolutions, et on se sent un peu étouffés. Alors si tu as envie de VRAIMENT progresser en espagnol sans mettre des dizaines d’actions en place, tu es au bon endroit. Dans cet article, je te propose UNE SEULE et UNIQUE chose à mettre en place pour constater une vraie progression de ton niveau en espagnol cette année. Prêt? C’est parti! Si tu as décidé de progresser en espagnol cette année, il est probable que tu sois rapidement confronté à l’une des deux problématiques suivantes : Savoir quoi apprendre Savoir comment l’apprendre La surabondance de ressources En effet, à l’heure d’internet, il existe des centaines de milliers de ressources à disposition, souvent gratuitement : des applications, des blogs, des chaînes YouTube, des méthodes, des sites internet… Bref, tout un tas de ressources pour apprendre l’espagnol. Pourtant, on peut se poser une première question : comment se fait-il que tu n’aies toujours pas progressé e, espagnol et atteint le niveau que tu vises, malgré toutes ces informations à ta disposition ? J’ai plusieurs pistes à te proposer aujourd’hui. Le manque de méthode La première est un peu contrintuitive : c’est que probablement, tu utilises trop de ressources. Quand tu multiplies les endroits où tu prends l’information, tu multiplies également les méthodes d’apprentissages. Et tu perds le « fil rouge » qui régit chacune des ressources prises individuellement. Ainsi, tu n’as plus du tout de méthode de travail. Lorsque des étudiants me disent qu’ils n’arrivent pas à mémoriser le vocabulaire ou les règles de grammaire en espagnol, c’est la première chose que je leur demande : « Quelle est la méthode que tu utilises ? » En effet, le problème n’est souvent pas d’avoir accès aux connaissances. C’est plutôt de savoir comment les assimiler, et de trouver la ou les méthodes qui permettent de les mémoriser. Sache qu’il est complètement inutile d’essayer d’apprendre par cœur. Cela ne te mènera nulle part, et au mieux, ce sera de la mémorisation à très court terme. En revanche, il existe des techniques d’apprentissage qui ont prouvé leur efficacité scientifiquement. Il faut donc que tu trouves des ressources qui te permettent de les mettre en œuvre si tu veux progresser vraiment en espagnol cette année. En effet, tu auras beau avoir du contenu à profusion, si tu ne sais pas t’organiser, discerner ce qui est important et le retenir, tu ne vas pas progresser. Le manque de structure Le deuxième problème auquel tu es sûrement confronté est le manque de structure. Énormément d’étudiants, ou de personnes qui me contactent via les réseaux sociaux me disent : « je m’éparpille », « je ne vois pas par où commencer » , « je perds du temps », « je ne sais pas quoi apprendre », « je ne sais pas quelles applications utiliser ». Et effectivement, quand on multiplie les ressources, on perd évidemment la cohérence, la méthodologie que l’on aurait si l’on se contentait d’un ou deux contenus « clé en main ». Si tu es dans ce cas-là, tu as un problème de structure. Que faire face à toutes ces ressources ? Alors, si tu es perdu face aux dizaines de ressources dont tu disposes pour apprendre l’espagnol, c’est probablement que tu adoptes l’un de ces deux comportements : Soit, tu te disperses, et tu papillonnes à droite à gauche. Tu passes d’une ressource à l’autre. Et tu perds ton temps à rechercher de nouveaux sites ou de nouvelles applications,