エピソード
-
Invité: Notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
Patrick Taillon se penche simultanément sur deux controverses récentes qui ont soulevé des questions de Charte des droits: la possibilité que le gouvernement Legault interdise les «prières de rue» et les tarifs différenciés pour personnes victimes de «racisme sytémique» à l’événement MTL Shake x La Cabane. Discriminatoires ou non? Ensuite, le Prof Taillon souligne la réticence des éditeurs constitutionnels du reste du Canada à inclure de récentes modifications québécoises découlant de la loi 96. Enfin, quand la Cour suprême annoncera-t-elle qu’elle se penche sur la loi 21 en appel ? Le prof fait sa prédiction.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
ALERTE, émission spéciale de Là-haut sur la colline! Le prof Taillon se penche sur le rapport Proulx-Rousseau sur les enjeux constitutionnels. Il se réjouit car rapport rompt avec l'attentisme constitutionnel devenu triste tradition depuis 1995 : «L'inaction en ces matières, c'est la pire des politiques.» Ce rapport, par la richesse de son contenu, est un cadeau pour le gouvernement Legault qui prône la troisième voie quant à l'avenir du Québec (entre canadianisme libéral et référendisme péquiste). Mais c'est un cadeau «peut-être difficile à porter pour ce gouvernement», car il est au fond très exigeant. Entre autres, adopter une constitution du Québec —une bonne et vieille idée— nécessiterait un énorme débat que le gouvernement caquiste refusera sûrement de lancer dans l'état où il se trouve. Heureusement, le rapport contient de nombreuses autres pistes que les acteurs politiques pourront récupérer: «Ce n'est quand même pas un buffet chinois», précise notre chroniqueur.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
エピソードを見逃しましたか?
-
Invité: Frédéric Beauchemin, député libéral de Marguerite-Bourgeoys et candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec
Comme candidat à la direction, Fred Beauchemin est souvent en porte-à-faux par rapport à son caucus: sur le financement des écoles religieuses, il est favorable alors que le caucus s'est prononcé contre. Sur le 3e lien: Beauchemin en est un ardent promoteur (un pont en PPP) alors que le caucus est contre. Un autre enjeu s'est ajouté cette semaine : il a publié un message sur X disant que le Canada devait répliquer à Trump avec des droits de douane de 25% sur les biens américains. Le caucus n'était pas d'accord. Il dut retirer sa publication avant de la republier. Autre sujet : les difficultés de l'électrification des transports au Québec. Lion électrique est aux soins palliatifs. Beauchemin a dénoncé l'attitude du gouvernement dans ce dossier cette semaine. Or, le député nous révèle qu'il avait investi personnellement dans cette compagnie qui cherche actuellement à se mettre l'abri de ses créanciers! Enfin, il jure que même s'il perd la chefferie, il sera candidat libéral en 2026.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
D'abord,1er sujet : le Prof Taillon critique deux refus: a) celui de la Cour suprême (CSC) de se plier à une décision du Commissaire aux langues officielles l'enjoignant de traduire en français tous ses jugements pré-1969. b) celui du Barreau du Québec de se joindre aux requêtes visant à forcer la CSC à se conformer. 2e sujet : le droit à l'avortement. La ministre Biron a déposé un plan intéressant. Mais, afin de garantir ce droit, pourquoi ne pas l'inscrire explicitement dans la loi? Pourquoi se fier aux juges et à une jurisprudence plutôt floue?
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité : Jean-François Routhier, Commissaire au lobbyisme depuis 2017
Créé en 2002 après le scandale «Oxygène 9», le poste de Commissaire au lobbyisme a pendant un temps été seul à surveiller l’éthique des élus. Puis se sont ajoutés l’UPAC, le Commissaire à l’éthique, l’Autorité des marchés publics, entre autres. Avec l'ajout de tous ces joueurs, aurait-on oublié le chien de garde de l'influence? 33 signalements seulement lui ont été faits l’an dernier. Ce mois-ci, le Commissaire a lancé une publicité pour dire «j'existe!», mais aussi rappeler l'importance de la transparence dans les «communications d'influence». Depuis 2002, est-ce qu'une culture de transparence s’est installée au Québec? En partie, mais le M. Routhier estime que ce serait encore mieux si sa loi était modernisée.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
Au sujet de l'école Bedford, où il y a eu de l'«entrisme religieux», comme le démontre bien un rapport, le prof Taillon croit que de traiter ce cas uniquement à travers la lorgnette de la laïcité, «c'est faire erreur». «Autant que de nier la dimension religieuse du problème», dit-il. «La laïcité c'est un bon outil pour faire face aux genres de problèmes qu'on a comme à l'école Bedford et ailleurs, mais ce n'est pas le seul.» Vaudrait mieux s'en prendre à ce qu'on appelle en France le «communautarisme». On voit aussi que le temps fait son œuvre en faveur d’une « paix » sociale et d’un vif consensus sur la loi 21, estime-t-il.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
Notre chroniqueur constitutionnel se penche sur les déclarations de François Legault qui persiste à dire que le fédéral devrait forcer au moins 80 000 demandeurs d'asile à quitter le Québec. Pour le prof Taillon, il est trop simple et trop facile de dire que des non-citoyens ne sont pas protégés par la garantie constitutionnelle de la liberté de circulation. Mais l'extrême inverse est aussi bien simple : que les chartes condamnent l'État à l'inaction face à la crise migratoire. Tous les droits - même l’indérogeable liberté de circulation - peuvent faire l'objet d'une limitation raisonnable. Toutefois, il faut un objectif valable et avec des moyens proportionnés. On se penche sur des exemples dans une fédération et une confédération européennes, l'Allemagne et la Suisse.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
Notre chroniqueur constitutionnel s’étonne que le Bloc québécois ait décidé de marchander sa confiance au gouvernement Trudeau moyennant des demandes qui ne sont pas en lien direct avec la spécificité québécoise. Ensuite, il s'interroge : à part une réduction importante de l’immigration, «What does Legault want ?»; et il formule quelques suggestions au premier ministre. Enfin, Pablo Rodriguez devra rapidement renier plusieurs de ses positions comme ministre fédéral du PLC de Trudeau s’il souhaite avoir une chance de devenir chef du PLQ et, surtout, «premier ministrable».Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
Dans ce retour (strictement en balado) de la chronique constitutionnelle pour une 6e année, Patrick Taillon revient d’abord sur la manière intrigante dont le gouvernement fédéral a réussi à contourner les récentes jurisprudences sur le droit du travail (Saskatchewan). Ensuite, on se penche sur cette étrange histoire où la cour suprême (CSC) a refusé de révéler le donateur d’un cadeau coûteux offert au juge en chef, un buste en bronze, lequel se trouve déjà dans l’édifice de la CSC, même si Wagner est encore en poste. Problème d’éthique? De jugement? Enfin, éviter que les partis politiques québécois soient des succursales de formations fédérales, c’est une condition implicite du fédéralisme.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Dans cet épisode intégral du 14 juin, en entrevue :
Marc-André Gagnon, correspondant au Bureau parlementiare du Journal de Québec
Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du NumériqueUne production QUB
Juin 2024
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique
Grande entrevue avec Éric Caire. Deuxième personnage politique le plus détesté au Québec après Éric Duhaime. On lui demande s'il s'estime en partie responsable de cette si mauvaise réputation. Est-ce parce qu’il était excessivement dur dans le travail d’opposition qu’il a fait pendant 9 ans? En tout cas, il admet avoir été trop cinglant à l’égard de Dominique Savoie, dont il avait demandé la démission en 2016. Or, Mme Savoie est devenue une «top gun» sous un gouvernement caquiste, secrétaire générale de l’État. En plus, elle sera chargée du dossier du nouveau 3e lien! En 2016, «Est-ce que j'ai été manipulé?» , se demande le ministre. Il défend aussi sa vision du transport à Québec et répond à ceux qui jugent calamiteux son bilan comme ministre du numérique.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
Pour sa dernière chronique constitutionnelle de la saison, le Prof Taillon explique en quoi le comité Proulx-Rousseau sur les questions constitutionnelles, mis sur pied par le gouvernement Legault, est très important. Il fait suite à d’importantes réflexions du genre, comme la Commission Tremblay dans les années 1950 et le Commission Bélanger-Campeau en 1991. Le Prof Taillon espère que les partis d’opposition seront capables de s'élever un petit peu au-dessus de leurs options respectives pour faire avancer les intérêts du Québec sur le plan constitutionnel. Car le statu quo constitutionnel conduit inéluctablement à la lente et presque irréversible dégradation de notre rapport de force dans cette fédération.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invités: Marc-André Gagnon, correspondant au Bureau parlementiare du Journal de Québec
Marc-André, c’est notre «Monsieur transports» au Journal de Québec et de Montréal ! Il suit ça depuis des lustres. Il souligne que le ministre fédéral Jean-Yves Duclos a un peu volé la vedette, lors de la conférence de presse de la CAQ (sur le rapport de CDPQ Infra), avec sa proposition d’abaisser le tablier du Pont de Québec pour y faire circuler des camions. Marc-André expose ensuite certains obstacles d'une telle proposition. Beaucoup d'obstacles aussi pour un 3e lien à l'Est. Mais il semble bien que la CAQ veuille faire une autre élection là-dessus.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Dans cet épisode intégral du 7 juin, en entrevue :
Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval et Jordan Mayer, qui entreprend cette année des études supérieures en droit
Dave Noël, historien et journaliste au Devoir et Félix Mathieu, professeur en science politique à l’Université de Winnipeg Geneviève Lajoie, correspondante à l’Assemblée nationale pour le Bureau parlementaire du JournalUne production QUB
Juin 2024
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invités : Dave Noël, historien et journaliste au Devoir et Félix Mathieu, professeur en science politique à l’Université de Winnipeg
En juin 1774 (il y a 250 ans), le Parlement britannique dotait le Québec d’une première constitution reconnaissant le droit civil français et le libre exercice de la religion catholique. Les Britanniques l’ont-ils fait par magnanimité? On tente de répondre à la question, et on expose les multiples implications de l’l’Acte de Québec avec l’historien et journaliste aux Devoir Dave Noël et le politologue Félix Mathieu.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invitée: Geneviève Lajoie, correspondante à l’Assemblée nationale pour le Bureau parlementaire du Journal
Les mères porteuses: Depuis l’an dernier, une loi encadre cette pratique au Québec. Mais à partir du 6 juin, les grossesses pour autrui pourront être réalisées grâce à l’aide d’une mère porteuse ne résidant pas au Québec, mais seulement dans certaines provinces canadiennes. C’est un sujet qui crée un choc entre deux courants féministes.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invités: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval et Jordan Mayer, qui entreprend cette année des études supérieures en droit
On parle de l’affaire Surprenant, du nom de ce député, Claude Surprenant, député de la CAQ dans Groulx de 2014 à 2018 que l'Assemblée nationale avait blâmé en 2017. Mais justement, la semaine dernière l’Assemblée nationale a adopté une motion pour annuler ce blâme! Le privilège parlementaire empechera probablement l'ex-député d’obtenir réparation par la voie des tribunaux. Ensuite on se penche sur le projet de loi du Bloc québécois concernant l’arrêt Jordan.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Dans cet épisode intégral du 31 mai, en entrevue :
Paul Saint-Pierre-Plamondon, chef du Parti québécois Marc-André Gagnon et Nicolas Lachance, correspondants au Bureau parlementaire du Journal Guillaume Rousseau, chroniqueur constitutionnel et professeur de droit à l'Université de Sherbrooke Louis-Philippe Lampron, professeur de droit l'Université LavalUne production QUB
Mai 2024
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité : Louis-Philippe Lampron, professeur de droit l'Université Laval
Dossier de la cigarette sur scène. Interdire l'acte de fumer dans un contexte d’une représentation théâtrale est « une violation injustifiée de la liberté d’expression », a tranché le juge Jean-François Émond. On en parle avec le professeur de droit Louis-Philippe Lampron, qui a défendu trois théâtres de Québec mis à l’amende par le ministère de la Santé il y a quatre ans. Pour célébrer sa victoire, Me Lampron a-t-il fumé un cigare ?Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
-
Invité: Guillaume Rousseau, chroniqueur constitutionnel et professeur de droit à l'Université de Sherbrooke
Guillaume Rousseau explique que l'unilatéralisme constitutionnel québécois est une voie efficace pour accroître l'autonomie du Québec. Et tous les partis, depuis les années 1950, ont pratiqué à un moment ou à un autre, l'unilatéralisme: il y a eu l'impôt "provincial" sur le revenu, la doctrine Gérin-Lajoie, la disposition de souveraineté parlementaire (DSP) dans toutes les lois du PQ, la DSP dans la loi 96 sur la langue française, l'ajout de nation dans 1867.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
- もっと表示する