エピソード
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À l’occasion des VIe Journées Suisses d’Histoire, nous sommes allés à la rencontre de nombreux collègues organisant des panels liés au thème général retenu pour l’année 2022 : la Nature.
Marc Aberle, coordinateur de la manifestation, intervient en début de podcast afin de revenir sur l’historique des JSH et de lancer un appel à la participation des étudiant.e.s et des bénévoles à la réussite de la manifestation.
Au cours de ce podcast, vous aurez l’occasion d’entendre les panélistes suivants :
Camille Bajeux de l’université de Genève pour le panel : Médecine, nature et genre.
Séveric Yersin de l’université de Bâle et Joël Floris de l’université de Zurich pour le panel : À l’interface de la nature et de la société. Épidémies du début de la période moderne au XXIe siècle en Europe
Guillaume Linte et Francesca Arena de l’université de Genève, pour le panel : La nature de la vérole: savoirs et pratiques médicales en contexte colonial (XVIIIe-XXe siècles)
Aline Vogt de l’université de Bâle et Nadir Weber de l’université de Berne, pour le panel : La nature apprivoisée ? Animaux et genre du XVIIe au XIXe siècle.
Judith Vitale, de l’université de Zurich, Charles-François Mathis, de l’université de Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Cyrian Pitteloud, EHESS et université de Genève, Louise Couëffé de l’Université d’Angers et enfin Halea Ruffiner de l’Université de Zürich, pour le panel : Échange botanique et commerce horticole à l’ère de l’impérialisme et de l’industrialisation.
Sarah Kiani, Magali Michelet, Marie Bouvier et Carole Villiger, de l’université de Neuchâtel, pour le panel : L’enfant migrant – porteur de droits naturels?
L’ensemble du programme est consultable sur le site de la manifestation : https://www.journeesdhistoire.ch/25/programme.html
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À l'occasion de la journée de grève féministe, trois chercheuses en histoire croisent leurs sources et leurs recherches autour de la question de la place des femmes en histoire.
Avec Mélanie Huguenin-Virchaux, historienne et lauréate du prix Kunz 2020 de la Société d'histoire et d'archéologie du canton de Neuchâtel, pour son mémoire de master consacré à l'analyse du contrôle du corps des femmes dans l'accouchement au XIXe siècle.
Marina de Toro, historienne et archiviste en formation. Elle étudie le débat sur le droit à l'avortement en Suisse dans les années 1970.
Fiona Silva, chercheuse en histoire à l'université de Neuchâtel où elle poursuit ses recherches autour de portraits de femmes neuchâteloises.
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Ce nouvel épisode consacré à l’histoire sociale de l’engagement communiste s’insère dans une série en deux parties. La première s’intéresse au PCF dans sa dimension internationale et internationaliste au cours du long XXe siècle. La seconde traite des identités militantes, des liens entre le communisme rural et l’essor des ceintures urbaines rouges, des trajectoires militantes au sein des écoles de cadres et des rapports du PCF avec les mouvements sociaux récents.
Ces deux épisodes sont un dialogue entre deux chercheurs : Julian Mischi et Alexandre Frondizi.
Julian Mischi est sociologue, directeur de recherche à l’INRAE. Ses recherches portent sur les classes populaires, le militantisme et le pouvoir local.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire du mouvement communiste en France : Servir la classe ouvrière. Sociabilités militantes au PCF (PUR, 2010) ; Les Territoires du communisme (Armand Colin, 2013, avec E. Bellanger) ; Le Communisme désarmé. Le PCF et les classes populaires depuis les années 1970 (Agone, 2014) ; Le parti des communistes. Histoire du PCF de 1920 à nos jours (Hors d’atteinte, 2020).
Il a publié plusieurs études sur les espaces ruraux, dont les ouvrages Le Bourg et l’Atelier. Sociologie du combat syndical (Agone, 2016) et Mondes ruraux et classes sociales (EHESS, 2018, avec I. Bruneau, G. Laferté & N. Renahy).
Alexandre Frondizi est un historien des identités et des quartiers populaires au siècle des révolutions. Spécialiste d’un premier Grand Paris aux pionniers duquel il vient de consacrer une exposition, il s’intéresse notamment à la politisation des classes populaires et, dans ce cadre, a suivi les itinéraires de quelques communistes avant le Manifeste. Il est actuellement chercheur post-doctorant du Fonds national Suisse à l’Institut d’histoire de l’université de Neuchâtel.
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Pour conclure la 3e saison de « Me Racontez Pas d’Histoires ! », nous sommes allés à la rencontre du professeur Géraud Poumarède (Université de Bordeaux-Montaigne/CEMMC).
Géraud Poumarède est spécialiste de l’histoire des relations internationales, de l’histoire des relations entre l’Europe et le monde ottoman et plus généralement de l’histoire de la Méditerranée à l’époque moderne.
On le reçoit à l’occasion de la parution de deux ouvrages récents. Il s’agit d’abord d’un livre personnel, L’Empire de Venise et les Turcs: XVIe-XVIIe siècle, paru chez Garnier en 2020.
Nous évoquons également un collectif paru en 2020 chez Viella, Expérience et diplomatie: savoirs, pratiques culturelles et action diplomatique à l’époque moderne (XVe-XVIIIe s.), avec Stefano Andretta, Lucien Bély et Alexander Koller.
Cette interview a été préparée avec le concours de Jean Sénié (Tours/CESR), qu’il en soit chaleureusement remercié.
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À l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage, Les iconophages. Une histoire de l’ingestion des images, Me Racontez Pas d’Histoires ! est allé à la rencontre de Jérémie Koering, professeur d’histoire de l’art des Temps modernes à l’université de Fribourg (Suisse).
Le professeur Koering est un spécialiste de la Renaissance italienne et plus particulièrement du duché de Mantoue. Il a consacré sa thèse aux décors du palais ducal de Mantoue et a plus récemment fait paraître un ouvrage dédié au Caravage.
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Pour ce nouvel épisode, nous sommes allés à la rencontre de Sandrine Kott, professeure d’histoire contemporaine de l’Europe à l’université de Genève. Invitée à l’occasion de la parution de son nouveau livre, Organiser le monde. Une autre histoire de la guerre froide (Seuil, 2021), Sandrine Kott nous invite à analyser les organisations internationales, et les grandes fondations philanthropiques, comme des espaces sociaux, creusets de savoirs et lieux de forge des internationalismes, des leviers de coopération et de développement.
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Ce nouvel épisode consacré à l'histoire du Parti Communiste Français se compose de deux parties. La première qui est publiée aujourd'hui s'intéresse au PCF dans sa dimension internationale et internationaliste au cours du long XXe siècle. Le second épisode traite des identités militantes.
Ces deux épisodes sont un dialogue entre deux chercheurs : Julian Mischi et Alexandre Frondizi.
Julian Mischi est sociologue, directeur de recherche à l’INRAE. Ses recherches portent sur les classes populaires, le militantisme et le pouvoir local.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire du mouvement communiste en France : Servir la classe ouvrière. Sociabilités militantes au PCF (PUR, 2010) ; Les Territoires du communisme (Armand Colin, 2013, avec E. Bellanger) ; Le Communisme désarmé. Le PCF et les classes populaires depuis les années 1970 (Agone, 2014) ; Le parti des communistes. Histoire du PCF de 1920 à nos jours (Hors d’atteinte, 2020).
Il a publié plusieurs études sur les espaces ruraux, dont les ouvrages Le Bourg et l’Atelier. Sociologie du combat syndical (Agone, 2016) et Mondes ruraux et classes sociales (EHESS, 2018, avec I. Bruneau, G. Laferté & N. Renahy).
Alexandre Frondizi est un historien des identités et des quartiers populaires au siècle des révolutions. Spécialiste d’un premier Grand Paris aux pionniers duquel il vient de consacrer une exposition affichée jusqu’au 30 avril sur les grilles de l’inconnu pont Saint-Ange, pont qui permet au boulevard de La Chapelle d’enjamber les voies de la gare du Nord. Il s’intéresse notamment à la politisation des classes populaires et, dans ce cadre, a suivi les itinéraires de quelques communistes avant le Manifeste.
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À la découverte du monnayage celtique
Ce podcast est en forme d’interview croisée. Nous allons à la rencontre de Julia Genechesi, directrice-adjointe du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire de Lausanne, conservatrice en chef du département des Monnaies et Médailles, et d’Eneko Hiriart, ancien membre de la Casa de Velázquez et chargé de recherche au CNRS. Tous deux sont archéologues numismates, docteurs en archéologie et spécialistes du monnayage gaulois.
Au cours de ce dialogue, nous nous interrogeons sur l’histoire de la numismatique, les plus récentes transformations du champ de recherche en numismatique celtique, les nouvelles technologies et méthodes employées sur le terrain et les voies de la médiation. La fonction scientifique des musées est ainsi fortement questionnée.
Ce podcast est dédié à la mémoire de David Graeber, mort en septembre dernier, auteur, entre autres très grands livres, de Dette, 5000 ans d’histoire.
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Adrien Pitor est docteur en histoire moderne de Sorbonne-Université. Il a rédigé une thèse, sous la direction du Pr. Reynald Abad, intitulée L’espace du Palais. Étude d’un enclos judiciaire parisien de 1670 à 1790.
Cette thèse a été couronnée par le prix de la Chancellerie des Universités de Paris en 2020. Servie par un appareil documentaire et iconographique de première importance, la thèse du Dr. Pitor nous conduit dans un espace très particulier, celui du Palais.
Ancienne résidence royale, le Palais abrite de nombreux tribunaux et cours, à commencer par le Parlement et la Chambre des Comptes, cours souveraines. De nombreuses fonctions religieuses (chapitre canonial de la Sainte-Chapelle), artisanales et commerciales y sont également représentées. Progressivement ouvert sur la ville, le Palais fut un véritable laboratoire de l’urbanisme parisien.
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Professeur d’histoire moderne à l’université de Rennes-2, ancien directeur des Presses universitaires de Rennes, Cédric Michon fait paraître un ouvrage majeur sur l’histoire du premier XVIe siècle, poursuivant dans la veine de son exploration de l’exercice du pouvoir : Dans la cour des lions : Hommes et femmes de pouvoir de la Renaissance, Paris, Passés Composés, 2020.
Cet ouvrage, à l’origine mémoire inédit d’HDR, pose, de manière comparée, les problèmes auxquels s’affrontent les historien.ne.s du politique, seizièmistes, modernistes et finalement de toutes périodes : qu’est-ce que le pouvoir, quelle est la nature précise de la domination étatique, quel le rôle ont les experts dans la prise de décision politique, quel est leur degré d’autonomie, quel est le degré de l’hybridation et des transferts de modèles d’un espace à un autre ?
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Corine Maitte (Paris-Est – Marne-la-Vallée) et Didier Terrier (Valenciennes) livrent une somme passionnante sur le temps de travail en Europe occidentale, XIVe-XIXe siècles. L'occasion de revenir avec eux sur cette enquête de longue durée qui interroge nos représentations. Trois échelles d'analyse sont combinées pour l'enquête : du temps court de la journée à celui des saisons et de l'année. L'apparat de sources textuelles, y compris littéraires, permet d'approcher le phénomène de manière qualitative tandis qu'un cahier final de graphiques saisit les évolutions sur le temps long.
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Nous avons rencontré un chercheur en sciences sociales à son retour de l’occupation de l’université polytechnique de Hong Kong au début de l’année 2020. Il livre, en six chapitres, son témoignage sur le répertoire d’action, l’appareil théorique des émeutiers et des occupants, l’agencement problématique entre l’agenda militant et l’agenda électoral de la fin de l’année 2019.
Ces quelques chapitres n’épuisent pas le sujet d’une analyse de classe serrée des problématiques de la révolte hongkongaise mais sont conçus comme une contribution à l’analyse des mouvements sociaux et révolutionnaires à l’œuvre dans nombre de parties du monde.
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Maud Harivel revient sur l'histoire longue du vote et de la participation dans la Venise de l'époque moderne.
[En partenariat avec les Entretiens d'Auxerre]
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Olivier Christin revient sur l'histoire religieuse des racines de la démocratie.
[En partenariat avec les Entretiens d'Auxerre]
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Samuel Hayat (Politologue, Chargé de recherche CNRS – CERAPS) revient pour nous sur le lien entre démocratie et participation citoyenne, en interrogeant histoire de la République au XIXe siècle et mutations contemporaines.
[en partenariat avec Les Entretiens d'Auxerre]
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Après nous avoir livré les grandes dates de l’année Léonard de Vinci qui a eu lieu en France en 2019 pour les 500 ans de la mort du célèbre artiste et artisan italien, Pascal Brioist, professeur d’histoire moderne à l’université de Tours, détaille ce que fut la vie de Léonard et nous explique comment il conçoit la transmission des savoirs scientifiques au plus grand nombre.
L’occasion pour lui de nous présenter le webdocumentaire Sur les pas de Léonard
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Philosophe et sociologue, Julie Le Mazier s’est intéressée aux assemblées étudiantes lors des mouvements de contestation en France à l’occasion du Contrat Première Embauche (2006). Elle nous explique comment enquêter sur un mouvement social, en prenant exemple sur celui des Gilets Jaunes.
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Historien de la Réforme à Berne, Fabrice Flückiger s’est intéressé dans sa thèse de doctorat à la manière dont le corps de ville de Berne a conduit le passage de la religion catholique à la religion réformée. Son projet de recherche actuel porte sur le bon gouvernement dans les espaces alémaniques et germaniques.
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Auteur d’une biographie remarquée d’Adolf Hitler avec Johann Chapoutot, Christian Ingrao présente ses recherches sur la violence de guerre durant la Seconde Guerre mondiale.
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