エピソード

  • Dans cet épisode, nous plongeons dans l'univers de la littérature jeunesse féministe, anti-raciste et LGBTQIA+. Quels messages transmettent ces œuvres aux nouvelles générations ? Comment sont perçus les messages de ces ouvrages par les enfants ? Pourquoi est-il essentiel de proposer des récits qui brisent les stéréotypes, célèbrent toutes les identités et encouragent l'émancipation dès le plus jeune âge ? Pour en parler, nous accueillons Sarah Ghelam, éditrice qui œuvre avec la maison d'édition inclusive et engagée On ne compte pas pour du beurre, et directrice de la collection J'aimerais t'y voir, à destination des professionnels de l'édition. Elle et sa maison d'édition contribuent à transformer l’imaginaire des enfants à travers de nouveaux récits. Nous explorerons des titres incontournables et découvrirons des œuvres qui résonnent avec les luttes actuelles. Les chroniques de l'épisode Dans cet épisode, nous retrouverons Chloé Perrot, qui nous offre une nouvelle relecture féministe d'un mythe antique. Et cette fois-ci, c'est à la figure d'Ulysse, mais surtout à l'enjeu de la traduction de ses aventures qu'elle s'attaque. Vaut-il mieux privilégier la fidélité au texte original ou bien son adaptation au goût du jour ? Elle nous explique le projet d'Emily Wilson, traductrice applaudie de son époque. Et toutes les chroniques de Chloé sont à retrouver sur son site Dynamythe. On retrouve aussi Alice Jehan, qui continue à nous faire rencontrer les autrices couronnées du Prix Nobel de Littérature. Cette fois-ci, c'est à la norvégienne Sigrid Undset, prix Nobel de 1928, grande figure du roman contemporain et du roman historique. Dans cet épisode, les morceaux sont Omowi d'Aloïse Sauvage, et Brown Skin Girl, de Beyoncé, SNT JHN et Blue Ivy. L'émission est présentée par Pauline Linard-Cazanave, co-animée avec Marion Claudel et réalisée par Gabrielle Bayer.

  • Dans ce deuxième épisode de la troisième saison d'On se lève et on se casse, on passe un grand moment : notre première invitée chanteuse est avec nous. Eh oui, parce que nous n'avions invité jusqu'ici aucune chanteuse. Mais notre invitée est loin de pouvoir être réduite à ce seul mot. Chanteuse oui, mais aussi styliste, directrice artistique, podcasteuse, conférencière engagée ... Elle a de nombreuses facettes. Cette invitée, c'est Thérèse. En mars 2024, elle a sorti son deuxième album L'Attente. Un album intense, dans lequel elle parle de son combat intersectionnel de femme asio-descendante, de la sous-représentation des femmes asiatiques dans l'industrie musicale, de son parcours et de la maladie qu'elle a traversé. À côté de la musique, Thérèse crée le réseau Tiger Bomb, pour que les artistes féminines asio-descendantes puissent s'entraider et se retrouver dans leurs parcours. Pour elle, le féminisme doit être un féminisme d'action et de terrain. C'est pour discuter avec elles de toutes ses actions que nous l'avons invitée. Nos chroniques du mois Vous retrouverez Chloé, et sa chronique Dynamythe. Cette fois, elle nous offre une relecture féministe de l'histoire de l'artiste Orphée et de son épouse Eurydice. Et notre chroniqueuse Alice nous parle dans sa chronique de la deuxième autrice ayant remporté le prix Nobel de littérature depuis sa création : Grazia Deledda. Les musiques dans cet épisode sont toutes de Thérèse, et sont intitulées Shonen, Chinoise ? et L'Attente. L'émission est présentée par Pauline Linard-Cazanave, co-interview avec Marion Claudel, et réalisée par Jeanne.

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  • Dans cet épisode de On se lève et on se casse, on se demande : mais quel est le mot pour désigner une fratrie de sœurs ? La réponse est simple, et décevante : il n'y en a pas en français. Pourquoi ? Parce que jusque récemment dans l'histoire, avoir une fratrie de sœurs nombreuses était encore considéré comme un échec pour les parents. Surtout dans nos sociétés patriarcales, où la descendance, parfois encore aujourd'hui, passe par les fils uniquement. Notre invitée, l'essayiste et directrice éditoriale de l'Institut Montaigne Blanche Leridon, a exploré les représentations des fratries féminines dans tout les domaines, des mythes à la télé-réalité, en passant par les séries et la littérature. Elle en a fait une enquête, intitulée Le château de mes sœurs, des Brontë aux Kardashians, enquête sur les fratries féminines, aux éditions Les Pérégrines. Avec cet ouvrage, elle explore à quel point l'aversion pour le féminin pluriel est prégnante. Dans cet épisode, vous écouterez aussi notre nouvelle co-animatrice Marion Claudel, qui nous rejoint cette année pour prendre le relais de Mahaut. Vous retrouverez Chloé, et sa première chronique sur les mythes de la saison. Cette fois, elle nous parle d'à quel point les mythes sont remplies de fratries de sœurs, sans que jamais ces femmes ne soient traitées comme des sœurs. Une nouvelle chroniqueuse, Alice, nous rejoint également cette année, pour nous faire découvrir les autrices méconnues qui ont gagné le prix Nobel de littérature. Et pour sa première chronique, elle nous fait découvrir Selma Lagerlof, la toute première femme lauréate. La musique, dans cet épisode, c'est le morceau Wuthering Heights de Kate Bush. L'émission est présentée par Pauline Linard-Cazanave, co-interview avec Marion Claudel, et réalisée par Gabrielle Bayer.

  • Parler du coût des violences sexuelles, c'est comprendre concrètement combien elles impactent les vies des victimes : leur santé physique, mentale, leur finances, leur vie intime, sociale et professionnelle... et se rendre compte que ces violences ont un coût pour la société dans son ensemble. Notre invitée Virginie Cresci est journaliste indépendante, elle a publié une enquête essentielle en avril dernier : Le Prix des larmes, Le coût caché des violences sexuelles, aux éditions Grasset, préfacé par Edouard Durand, l’ancien président de la CIIVISE (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants). Nos chroniques Chloé revient sur le personnage mythique de Méduse, l'une des trois Gorgones, tuée par Persée qui utilisa sa tête tranchée pour pétrifier ses ennemis. Méduse, femme littéralement fatale, puis figure réappropriée par les féministes, Méduse nous permet de nous demander : qui sont vraiment les monstres ? Emilie conclut sa grande histoire de l'hystérie en nous parlant de l'évolution de la psychiatrie moderne, de Charcot à aujourd'hui, en passant par Freud. L'hystérie, concept aujourd'hui éculé, sorti des manuels, mais jamais très loin lorsqu'il s'agit de caricaturer la colère féminine. Emilie qui sera sur scène dans "Au centre de la Terre, les fleurs s'assèchent et le soleil ne fait plus d'ombre", une pièce mise en scène par Lou Riouallon, avec la compagnie "Les eaux vives". Pour la voir, rendez-vous au théâtre de la Sorbonne nouvelle le 19 juin à 18 heures, informations et réservation sur ce lien (c'est gratuit). On parle aussi du festival More Women On Stage, qui met des femmes musiciennes et rock à l'honneur ! Merci à Margot pour la réalisation de cette émission !

  • Dans cet épisode de On se lève et on se casse, on explose le tabou de la ménopause. Pourquoi c’est encore un sujet caché ? Pourquoi les médias en parlent comme de quelque chose qui sonne le glas de la vie des femmes ? On en parle avec deux invitées géniales : Claire Fournier, journaliste et créatrice du podcast Chaud Dedans, et Cécile Charlap, sociologue et autrice de La fabrique de la ménopause. On explore avec elles comment la société a perçu la ménopause à travers les âges, et pourquoi les médias la passent souvent sous silence, où en font quelque chose de dramatique ou de négatif. Nos invitées nous expliquent aussi les changements physiques et émotionnels que vivent les femmes, et on célèbre la liberté post-ménopause, un aspect hyper positif dont on parle trop peu ! On en profite aussi pour vous proposer d'aider Cécile Charlap dans son travail sur la ménopause ! Elle réalise une nouvelle enquête sociologique sur la ménopause et aurait besoin du plus de réponses possibles pour cela. Voici le lien du formulaire à remplir pour l'aider. N'hésitez pas à répondre, ça prend 5 minutes et cela l'aidera beaucoup. :) Et ce n’est pas tout ! On a aussi un super reportage d’Elsa, qui est allée à la rencontre de femmes qui bousculent les codes en s'imposant dans le métier de bouquinistes. Une bouffée d’air frais sur un métier traditionnellement masculin. On y retrouve aussi notre super chroniqueuse Emilie, qui continue sa série de chroniques sur l'histoire de l'hystérie. Cette émission a été préparée et présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut de Butler. Elle a été réalisée par Joey! On attend vos retours et vos impressions! On se retrouve le 7 juin à 20h en direct sur Radio Campus Paris ! Merci beaucoup, et bonne écoute !

  • Dans ce nouvel épisode d’On se lève et on se casse, nous nous attaquons au sujet de la condition des femmes afghanes, qu’il est fondamental d’aborder. Depuis le 15 août 2021, les Talibans, une organisation militaire, politique et religieuse fondamentalistes islamistes, ont repris le contrôle de la capitale afghane, Kaboul, alors que les troupes américaines partaient définitivement du pays. Et depuis leur retour, ce pays, l'Afghanistan, s'est mué en prison. Et les premières captives, ce sont les femmes afghanes. Elles sont empêchées de s’habiller librement, de s’instruire, elles sont aussi exclues de toute activité sociale. Sauf que voilà, le monde n’allant pas très bien, l’attention médiatique s’est détournée du sort des afghans et des afghanes. Et on repense seulement à ces dernières quand une mesure liberticide est annoncée par le régime des Talibans, par exemple, quand les Talibans arrêtent de nombreuses afghanes pour “mauvais port de leur voile, le hidjab” pour les envoyer en prison. Mais le calvaire des femmes afghanes est quotidien, alors on a voulu ce soir parler des Afghanes et comprendre comment elles vivent aujourd'hui en Afghanistan. Pour cela, nous avions avec nous deux invitées. Shakiba Dawod, artiste activiste afghane vivant à Paris, membre du collectif Le bruit qui court notamment, et fondatrice de l'association Le Cercle Persan. Nous avions aussi avec nous la chercheuse Mélissa Cornet, spécialisée sur les questions de droits humains, notamment de droits des femmes, basée à Kaboul depuis janvier 2018, et qui nous parlait d’Istanbul à l’occasion de cette émission. Notre chroniqueuse du mois Ce mois-ci, vous pouvez retrouver notre Chloé adorée, celle qui décrypte les mythes des antiquités avec une lecture féministe. Et cette fois-ci, c’est sur la mythologie d’une civilisation qui s’est épanouie sur le territoire de l’Afghanistan, bien avant que ce ne soit l’Afghanistan, qu’elle a décidé de poser son regard. Tout part de mystérieuses statuettes, les fameuses princesses de Bactriane… Les morceaux diffusés dans l’émission vous ont plu ? Cette fois-ci, c’était The feminine urge, un morceau du groupe de rock exclusivement féminin britannique The Last Dinner Party. L’émission a été présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut de Butler, et réalisée par notre Margot Page !

  • La fin de l'année 2023 a été marquée par les débats autour de la loi asile et immigration, qui a fini par être votée à l'Assemblée nationale le 19 décembre dans une version très dure, sous l'impulsion de la droite et l'extrême-droite. Remise en cause du droit du sol, de l'accès aux aides sociales, du rassemblement familial... Les amendements adoptés ont poussé Marine Le Pen à parler de "victoire idéologique" du Rassemblement national. Le texte a finalement été promulgué le 26 janvier 2024 après une censure partielle du Conseil constitutionnel. Mais quelle conséquence cette loi a-t-elle sur les personnes concernées : les exilé.e.s ? Que signifie la "fermeté" voulue par le gouvernement en matière d'immigration ? On répond à ces questions avec Camila Rios, de l'association UniR et Singa Paris, Aubépine Dahan, fondatrice de Paris d'Exil. Dans cette émission, vous retrouverez aussi nos chroniqueuses : Chloé et sa relecture féministe des mythes antiques, et Emilie qui poursuit son histoire de l'hystérie.

  • Mais où sont les femmes dans l'histoire de la gastronomie ? Très longtemps, celles-ci ont été marginalisées des cuisines professionnelles, des festins, des banquets royaux et des grandes bouffes qui se faisaient entre hommes. Oui, car les femmes reçoivent depuis très longtemps cette injonction contradictoire d'être entourée de nourriture sans jamais y toucher. De la préparer pour toute la famille, mais de ne surtout pas la goûter. Et encore moins de se professionnaliser, sinon votre cuisine sera surnommée "cuisine de bonnes femmes". Partout, depuis l'antiquité, les femmes sont présentées comme des ménagères, des ventres ou des gloutonnes, tandis que les hommes sont des chefs ou des gourmets. Mais à quoi cette différenciation est-elle dûe ? Et comment évolue-t-elle au fil du temps ? Pour le savoir, dans ce dernier épisode de On se lève et on se casse de 2023, nous avons reçu Lauren Malka, journaliste et chroniqueuse, autrice d'un essai intitulé Mangeuses, Histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès, publié aux éditions Les Pérégrines le 6 octobre 2023. Avec nous, nous avions aussi l'autrice et dessinatrice Aurelia Aurita, qui a dernièrement publié La Vie Gourmande, aux éditions Casterman. Une autobiographie culinaire, sur laquelle elle revient sur ses différentes expériences gastronomiques et sensorielles de Paris au Japon, en passant par les Vosges... Dans cet épisode, il y a aussi nos deux chroniqueuses : Chloé nous expliquera cette fois-ci le mythe de Pandore, avec une lecture féministe bien sûr. Et de son côté, Émilie continuera son exploration de l'histoire de l'hystérie! Cette émission a été préparée et présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut de Butler. Elle a été réalisée par Joey! On se retrouve en 2024, le 16 janvier, pour une prochaine émission! Merci beaucoup, et bonne écoute !

  • Dans cet épisode de OSLOSC, on se penche sur la notion de "gaslighting" avec Hélène Frappat, autrice de Gaslighting ou l'Art de faire taire les femmes, publié cet automne aux éditions de l'Observatoire. L'origine de l'expression est à trouver dans le film "Gaslight" de George Cukor (1944), dans lequel une jeune femme est manipulée psychologiquement par son mari jusqu'au bord de la folie. Le terme de "traitement gaslight" a d'abord été utilisé en psychologie, dans des cas de divorce, pour décrire la manière dont un homme décrédibilise la parole de sa femme, prétend qu'elle est folle, l'empêche de s'exprimer, la manipule pour mieux la faire taire. Le concept a ensuite été repris pour devenir un outil de la théorie féministe. Dans son ouvrage véritablement passionnant, Hélène Frappat remonte aux origines du terme, décrit les évolutions de son usage et explore la manière dont le concept de "gaslighting" peut servir aujourd'hui, à l'ère de la manipulation de l'information et de la post-vérité dans les démocraties. // Veuillez nous excuser pour la qualité du son de cet épisode, liée à un problème technique // Dans cet épisode, vous ferez aussi la connaissance de notre chroniqueuse Émilie, qui décrypte l'histoire de l'hystérie, et vous retrouverez Chloé qui continue à nous faire redécouvrir les mythes antiques à travers le prisme féministe : aujourd'hui, le mythe de Cassandre. Une émission animée par Pauline et Mahaut.

  • Salut tout le monde ! Pour ce deuxième épisode de notre deuxième saison, nous avons décidé de nous attaquer à une vaste question, mais une question primordiale pour la liberté sexuelle des femmes : où en est le droit à l'avortement en France et dans le monde ? Ces dernières années, le droit à l'avortement a reculé dans certains pays, aux Etats-Unis par exemple, où la Cour Suprême est revenu sur l'arrêt historique Roe v. Wade, qui garantissait ce droit. Nous nous sommes aussi demandé pourquoi ce droit est très souvent le symptôme de l'avancée, voire du recul du droit des femmes à disposer de leur corps. Le droit à l'interruption volontaire de grossesse, c'est un pilier des luttes féministes. C'est le droit à disposer de nos corps, le droit d'une femme à choisir si elle veut ou non mener une grossesse à son terme. C'est donc une question très politique. D'ailleurs, le droit à l'avortement n'est pas si vieux en France, il est encore réclamé dans de nombreux pays, arraché de haute lutte et parfois remis en cause. Mais ce sujet politique est aussi hyper intime. Et depuis le Manifeste des 343 salopes, on en parle rarement à la première personne du singulier, au "je"... Pour en parler, nous sommes avec l'avocate et écrivaine Sandra Vizzavona, autrice de l'ouvrage Interruption, l'avortement par celles qui l'ont vécu, un recueil de témoignages. La documentariste Léa Bordier nous a aussi rejoint.Son documentaireL'IVG : le droit d'en parler, est disponible sur le site France.tv. Enfin, nous étions avec Delphine Lacombe, chercheuse au CNRS, spécialisée sur les violences de genre sexistes et sexuelles en Mésoamérique (une région qui s'étend du nord du Mexique jusqu'au Costa Rica actuel), et sociologue au centre d'études mexicaines et centraméricaines. Une nouvelle chroniqueuse nous rejoint En milieu d'émission, nous avons le plaisir d'accueillir une toute nouvelle chroniqueuse, qui a rejoint notre équipe en cette rentrée : Chloé ! Tout au long de cette saison (et on espère, des prochaines saisons aussi), Chloé décortiquera les figures dans les mythes antiques et nous en proposera une relecture féministe. Et pour sa première, elle nous explique les mythes d'Oedipe, de Paris et d'Atalante. Trois personnages abandonnés à la naissance, pour différentes raisons. Parce que l'abandon d'enfants, dans l'antiquité, était en fait un moyen de contrôler les naissances... L'équipe d'On se lève et on se casse vous remercie de nous écouter. On vous retrouve le 21 novembre 2023, pour une nouvelle émission !

  • C’est le retour d’On se lève et on secasse ! Nous sommes très heureuses de vous retrouver pour un nouveaupodcast. Pour cette nouvelle saison, l’émission aura lieu toutes les 4 semaines ! Et pour ouvrir en beauté cette nouvelleannée de discussions, nous avons été rejoints par de brillantes nouvellesautrices : Fanta Dramé, Capucine Delattre et Aïcha Béchir. Elles se sonttoutes les trois lancées dans l'aventure d'écrire. Nosinvitées nous partagent leurs motivations, leurs parcours, et leurs perspectivesvariées sur le processus de création littéraire. Fanta Dramé a publié en septembre2022 son premier ouvrage, intitulé Ajar-Paris (éd. Plon / Harper Collins). Un roman poignant dans lequelelle retrace le parcours initiatique de son père, qui a décidé d’émigrer d’Ajaren Mauritanie, vers Paris. Elle y raconte la difficulté de quitter son pays etde laisser une famille derrière, mais aussi celle d’arriver dans un nouvelendroit, sans attaches. Aïcha Béchir a publié sonpremier roman en cette rentrée littéraire. L’Accusation (éd. JC Lattès) s’inspire directementde son vécu, celui d’une professeure de philosophie au lycée. Peu après lesattentats de 2015, elle est accusée d’apologie du terrorisme.S’en suit une quête de son personnage principal pour comprendre commentcette accusation a pu voir le jour, et trouver une justice. Le récit captive l’attentionjusqu’à la dernière page. Enfin, Capucine Delattre publie en cette rentrée son deuxième roman Un mondeplus sale que moi (éd. La ville brûle). Un roman qui percute, dans lequel son personnage explore sa premièrerelation amoureuse à dix-sept ans, alors que le mouvement MeToo est en pleine expansion.Elle explore intelligemment les contradictions entre un monde dans lequel lalumière est mise sur les violences sexistes et sexuelles, et des relations oùces violences subsistent en privé. La chroniqueuse chérie d'On se lève et on se casse Au cœur de cette émission, vousretrouverez aussi notre géniale chroniqueuse Nolwenn, avec sa série d’interviewsLes Baroudeuses. Dans chaque épisode, elle interviewe une femme qui a voyagé ensolo à l’étranger. Ses invitées nous raconte leurs galères, et leurs moments degrâce. Cette fois-ci, c’est au tour de Marie de raconter ses expériences. Et lemoins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a échappé au pire… On ne vous spoilepas, allez écouter ça ! La chanson dans cette émission, c’estAin’t it Fun, du groupe Paramore. Cette émission est co-présentée par PaulineLinard-Cazanave et Mahaut de Butler. Elle a été réalisée par Clément L’Hôte.

  • Dans ce nouveau numéro, On se lève et on se casse s'intéresse aux émancipations trans et féministes. Pour une lutte inclusive pour l'égalité et les droits des personnes trans, il faut passer par une remise en cause des normes de genre. Il faut aussi questionner la norme binaire, qui fait système dans notre société. Le transféminisme, c'est l'outil qui permet de penser ces questionnements radicaux. Alors en quoi le transféminisme est à l'avant-garde des combats féministes actuels ? Et pourquoi le féminisme est-il la première cible du backlash antiféministe ? Pour en parler, nous avons accueilli dans le studio Daisy Letourneur, militante transféministe, membre du collectif Toutes Des Femmes. Elle est aussi l'autrice d'un essai On ne naît pas mec, Petit traité féministe sur les masculinités, paru en 2022 aux éditions La Découverte. Nous avons également pu en discuter avec Tal Madesta, journaliste et militant transféministe. Son témoignage La fin des monstres est sorti le 7 avril aux éditions La Déferlante. Tal Madesta a aussi publié l'essai Désirer à tout prix chez Binge Audio Editions. Les chroniqueuses d'On se lève et on se casse Dans sa chronique musicale, Flo vient nous parler d'une bande de filles vénères, héritières des Riot Grrrls : les Petrol Girls, un groupe de post-hardcore féministe né à Londres en 2012. Et puis notre chroniqueuse Pauline se demande si l'on a besoin de davantage de professionnels de la santé mentale, et nous explique pourquoi la santé psychologique est une question politique et féministe. Vous avez aimé les musiques ? C'était Nterini de Fatoumata Diawara et UR MUM du groupe Wet Leg. On se lève et on se casse s’écoute à tout moment sur Spotify, Deezer, ApplePodcasts et sur vos applications préférées ! Une émission présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut De Butler, réalisée par Suzanne Saint-Cast.

  • Dans notre dernière émission, on vous avait parlé de Twitch et de cyberharcèlement dont sont victimes énormément de streameuses. Mais ce sont plus largement les créatrices de contenus sur Internet, quels qu'ils soient, qui sont touchées par le sexisme et la misogynie de l’Internet, des algorithmes, et des usagers, mais pas seulement. Alors cette fois-ci, on élargit un peu le sujet. Nous allons vous parler du phénomène d’effacement des femmes d’Internet, et de comment le numérique aggrave les inégalités entre femmes et hommes, mais aussi entre personnes racisées et personnes blanches, ou encore entre personnes transgenres et personnes cisgenres. Pour aborder ce sujet complexe mais passionnant, nous avons été rejoint par Mathilde Saliou, journaliste et autrice d’un ouvrage passionnant intitulé Technoféminismes : comment le numérique aggrave les inégalités, aux éditions Grasset. On a aussi accueilli Amélie Lenoir, co-présidente des Internettes, un collectif qui existe depuis 2016 et qui a pour mission de valoriser, accompagner et d’encourager les créatrices de contenus vidéos sur Internet, et notamment sur YouTube, pour améliorer leur présence et leur visibilité ! Les chroniqueuses d'On se lève et on se casse Dans cette émission, on retrouve notre chroniqueuse musicale Flo qui nous parle de la musicienne dont elle aimerait qu’elle soit sa meilleure amie, surtout en cette période de Saint-Valentin, surtout après une rupture difficile... Nous avons nommé MC Carol de Niteroi, ou Carol Bandida ! Artiste brésilienne incontournable de la scène baile funk, une musique des banlieues de Rio de Janeiro et de Sao Paulo. En fin d'émission, vous pouvez écouter la deuxième interview Baroudeuse de Nolwenn Autret. Cette fois-ci, Nolwenn a rencontré une baroudeuse qui une fois à l'étranger avec son sac à dos, a failli se retrouver prise au piège ... par une secte ! Heureusement, elle s'en est très bien tirée. Elle vous raconte l'histoire. Vous avez aimé les musiques ? C'était Le temps passe d'Emma Peters et Shekere de la chanteuse nigériane d'afropop Yemi Alade, en featuring avec Angélique Kidjo. On se lève et on se casse s’écoute à tout moment sur Spotify, Deezer, ApplePodcasts et sur vos applications préférées ! Une émission présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut De Butler, réalisée par Margot Page.

  • Depuis 2020, la plateforme de streaming et de live vidéo Twitch est devenue connue du grand public en France. Et depuis 2021, certaines streameuses ont usé de leur voix pour mettre en avant leurs expériences sur la plateforme. Le constat est alarmant : tout comme dans l'espace public, l'espace virtuel permet que les créatrices de contenus y soient harcelées, insultées, menacées, ou intimidées de manière générale. Pour lutter contre cet état de fait, plusieurs créatrices ont pris la parole, rejointes ensuite par les streamers pour alerter sur les conditions de travail des créatrices. Une étude IPSOS, avec l'association Féministes contre le cyberharcèlement, montre qu'au sein des victimes on retrouve en majorité des femmes (84% des répondant·e·s), ainsi que des personnes discriminées en raison de leur identité de genre et leur orientation sexuelle (43%). Et l'étude montre aussi que les personnes qui perpètrent ce harcèlement sont en immense majorité des hommes. Alors que faire pour se prémunir de ce cyberharcèlement sur des plateformes qui pour le moment ne font rien encore pour protéger ces femmes ? Quelles influences a le cyberharcèlement sur le travail et les vies quotidiennes des streameuses ? Pour répondre à ces interrogations, et à d'autres, nous avons discuté avec Johanna Soraya Benamrouche, co-directrice de l'association Féministes contre le cyberharcèlement, et la streameuse Bubûche en bois, illustratrice et passionnée d'ornithologie. Les chroniqueuses d'On se lève et on se casse Découvrez deux nouvelles brillantes chroniqueuses de l'équipe d'On se lève et on se casse. Dans la première partie de notre émission, vous pouvez écouter l'interview Baroudeuse de Nolwenn Autret. Le principe : pour chacune de ses chroniques, Nolwenn vous fait entendre la voix d'une meuf qui voyage seule. Quelles difficultés a-t-elle rencontré et contourné ? Qu'a-t-elle découvert pendant son voyage en solo ? La première meuf pour inaugurer cette chronique est une femme partie au Laos, en moto, alors qu'elle ne savait pas en faire... Notre deuxième chroniqueuse, c'est Morgane Protas, qui est partie en reportage dans une soirée Drag my King, dans le treizième arrondissement de Paris. Une soirée consacrée à des performances de drag kings, et qui permet de mettre en lumière la diversité du monde du drag, encore assez concentré sur les drag queens. Mais qu’est-ce qu’un drag king ? C'est un personnage basé sur des archétypes masculins, qui permet de se moquer de la masculinité toxique et de la société patriarcale. Mais c’est aussi un moyen d’expérimenter, de jouer avec le genre et d’aller au-delà des limites. Merci beaucoup à Jeffrey Scary, Panic Miles, Méta Morphose et Cybrid des Fluides pour leurs interventions. Suivez-les sur Instagram et n'hésitez pas à les soutenir, notamment en allant voir des shows drag. La Kings Factory à la Mutinerie, Le Cabaret des Possibles au Café de Paris, la Misandrag au Bonjour Madame, La ScenoKing au Scenobar à Ménilmontant ... Autant d'exemples à aller voir absolument, rien qu'à Paris ! Vous avez aimé les musiques ? C'était Cold Heart d'Elton John et Dua Lipa (PNAU Remix) et Manga de la chanteuse capverdienne Mayra Andrade. On se lève et on se casse s’écoute à tout moment sur Spotify, Deezer, ApplePodcasts et sur vos applications préférées ! Une émission présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut De Butler, réalisée par Julia Martin, et Colin Gruel.

  • C'est le grand moment de la rentrée pour la nouvelle émission féministe de Radio Campus Paris, intitulée On se lève et on se casse ! Pauline, Mahaut et une toute nouvelle équipe de reporteuses et de chroniqueuses vous emmènent avec elles, pour vous montrer que le féminisme se cache partout, même là où ne le voit pas à première vue. Et pour notre première émission, on a voulu vous présenter nos personnages préférés, celles qui nous inspirent et qui sont surtout infiniment intéressantes : les anti-héroïnes de séries. Qu'est-ce qui les rend captivantes ? Et pourquoi s'identifie-t-on mieux à elles qu'aux héroïnes classiques ? Pourquoi sont-elles des figures féministes plus intéressantes ? Ces femmes du petit écran cassent les codes classiques de la féminité, et permettent de sortir les carcans des représentations des femmes. Pour mieux les comprendre, et pour inaugurer notre émission, nous avons discuté des anti-héroïnes avec Marie Telling et Anaïs Bordages, journalistes spécialisées dans les séries, qui ont analysé avec rigueur ces figures dans un ouvrage intitulé Petit éloge des anti-héroïnes de séries, en librairie depuis le 6 octobre 2022, aux éditions Les Pérégrines. Les chroniqueuses d'On se lève et on se casse Découvrez aussi deux de nos géniales chroniqueuses. Pauline P. nous parlera dans l'émission de santé des femmes. Et dans sa première chronique, elle aborde la notion de pénibilité du travail, et se demande pourquoi on oublie trop souvent qu'elle est tout autant un enjeu dans les métiers du care, trop souvent occupés par des femmes. Découvrez aussi Flo, notre chroniqueuse musique, qui profite de sa première apparition avec nous pour se présenter, et nous parler de son genre musical de cœur : le punk hardcore. Elle nous explique comment un de ses groupes préférés, Bulimia, lui a fait comprendre que le ce genre est loin d'être seulement destiné aux hommes, et que les femmes ont leur place dans ce milieu. Vous avez aimé les musiques ? C'était Dans mes rêves, de la chanteuse Pomme, qu'on adore dans l'émission ! On se lève et on se casse s’écoute à tout moment sur Spotify, Deezer, ApplePodcasts et sur vos applications préférées ! Une émission présentée par Pauline Linard-Cazanave et Mahaut De Butler, réalisée par Margot Page.