エピソード

  • Dans ce nouvel épisode, Romain Sion (BLISCE) participe au podcast OVNI’s accueilli par Arnaud LAURENT (OVNI). Il raconte comment il a été initialement invité à prendre un café qui s'est transformé en une opportunité de parler de son parcours d'entrepreneur et d'investisseur, ainsi que de son livre «  Génération impact » qu'Arnaud a lu récemment. Ils évoquent leur rencontre initiale liée à un investissement en 2016 d’Arnaud dans Music World Media et de celui de Romain en 2020. A ce moment Arnaud et ses associés ont eux décidé de céder leurs parts à des fonds liés à l’opération (ID INVEST & BPI). Romain partage ensuite ses impressions positives de cette première rencontre.

    Romain se présente comme un homme né à Grenoble, ayant grandi dans le nord de la France, et qui n'avait jamais envisagé une carrière dans la finance. Diplômé en ingénierie, il a commencé sa carrière chez Décathlon en Chine avant de retourner en France pour lancer un projet entrepreneurial. Ce projet n'a pas abouti, mais une rencontre avec Alexandre Mars l'a convaincu de rejoindre le monde du venture capital et de l'impact social via Blisce et Epic.

    Epic est décrit comme une startup sociale et/ou une fondation, financée par Alexandre Mars pour redistribuer les profits à des ONG. Blisce, de son côté, est un fonds d'investissement certifié B Corp, avec une forte orientation vers l'impact social et l'internationalisation des entreprises. Romain évoque les différentes phases de développement de Blisce, depuis le family office initial jusqu'à un fonds structuré avec 700 millions d'euros sous gestion.

    Romain parle également de son engagement personnel dans des projets humanitaires, consacrant 80% de son temps libre à aider des ONG sur le terrain. Il cite une expérience marquante avec une organisation au Cambodge, Friends International, qui forme des jeunes à des métiers en tension dans le pays, tout en étant financièrement autosuffisante. Romain souligne l'importance de s'assurer que son aide est véritablement bénéfique et bien accueillie par les organisations.

    Le livre de Romain, "Génération Impact", est un projet né d'une suggestion d'une journaliste et d'une collaboration avec une coach en écriture. Il explique que l'écriture du livre lui a permis de faire une rétrospective sur son parcours et de partager ses convictions sur l'alignement entre valeurs personnelles et professionnelles. Bien que ce ne soit pas un best-seller, le livre a servi de carte de visite et a ouvert des portes professionnelles.

    Pour conclure, Romain mentionne que Blisce s'efforce de soutenir les entrepreneurs qui cherchent à avoir un impact positif tout en étant économiquement performants. Il est fier de pouvoir accompagner ces entrepreneurs et de contribuer à des projets alignés avec ses valeurs. Arnaud remercie Romain pour son temps et son partage, soulignant l'importance de tels témoignages pour la communauté d'auditeurs du podcast OVNI.

  • Dans la lignée des épisodes qui sont sortis cet été et dans lesquels Thomas vous a fait découvrir des premiers employés de startup, Arnaud reçoit aujourd’hui Vincent Morin, un acteur clé d’IAD, une licorne française spécialisée dans l'immobilier et le marketing de réseau.

    La discussion commence par une introduction où Vincent évoque brièvement son parcours avec IAD qui a réalisé plusieurs levées de fonds significatives. Vincent décrit ensuite les débuts de son aventure qui débute en 2009, peu après la création par Jérome Chabin et ses associés en 2008. Il explique comment il a été recruté par les fondateurs et décrit la période initiale de développement de l'entreprise, marquée par une croissance autofinancée avant la première levée de fonds en 2012. Vincent souligne l'importance de la vision des fondateurs et leur capacité à convaincre et motiver leurs équipes.

    La conversation se tourne vers le modèle économique de IAD, basé sur le marketing de réseau et la digitalisation de l'immobilier. Vincent parle de son rôle dans le développement du réseau et de la manière dont il a réussi à construire une équipe de 2000 agents. Il explique les principes du marketing de réseau et comment il a recruté et formé ses premiers collaborateurs.

    Vincent mentionne aussi ses autres projets entrepreneuriaux, y compris la création d'une application de bouche-à-oreille rémunéré, vendue plus tard à IAD, et un cabinet d'expertise comptable spécialisé dans le marketing de réseau. Il partage sa capacité à gérer plusieurs entreprises en même temps et l'importance de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

    La discussion aborde également les défis rencontrés au cours de son parcours, notamment la gestion des litiges et des relations humaines au sein du réseau. Vincent parle de l'importance de la vision et de la détermination pour réussir dans l'entrepreneuriat, tout en soulignant que l'argent n'a jamais été son objectif final, mais plutôt une conséquence de son travail acharné et de sa vision claire.

    Enfin, Vincent conclut en partageant des conseils pour ceux qui souhaitent rejoindre une start-up ou une scale-up. Il insiste sur l'importance de définir une vision claire et de trouver le bon véhicule pour atteindre ses objectifs. La citation de Sénèque utilisée en conclusion renforce l'idée que pour avancer efficacement, il faut savoir où l'on veut aller.

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  • Dans ce nouvel épisode du podcast OVNI, Arnaud Laurent reçoit Ilan Elbase, un banquier d'affaires qu'il a rencontré lors d'un événement à Montpellier en 2014. Ilan partage son parcours professionnel, ayant démarré sa carrière en hedge fund avant de devenir un entrepreneur du M&A et de fonder Effective Capital. Il explique comment il a établi sa boutique entre la France et les États-Unis, avec des bureaux à Paris, New York et Miami. 

    Ilan se considère comme un OVNI dans son secteur en raison de son positionnement cross-border et de sa mobilité entre les États-Unis et l’Europe. Le podcast explore également les défis culturels entre les marchés français et américains, et montre comment Ilan a adapté son modèle économique pour répondre à ces différences. Il insiste sur l'importance du "matchmaking" entre les entreprises et les fonds d'investissement, soulignant que son métier ne peut pas être entièrement automatisé malgré les avancées technologiques. 

    Ilan privilégie les relations humaines et le lien interpersonnel avec ses clients, ce qui le distingue des grandes banques d'affaires. En conclusion, il conseille aux entrepreneurs de bien choisir leurs partenaires financiers en se basant sur les recommandations des pairs et une relation de confiance.

  • Dans cet épisode, Arnaud Laurent reçoit Mathieu Pollet, fondateur de LoungeUp.  Créée en 2011 depuis Le Camping, LoungeUp offre une plateforme permettant aux hôteliers de gérer leur relation client. 

    En mars 2024, la startup a annoncé son acquisition par le groupe D-EDGE, marquant ainsi le début d'une nouvelle phase de croissance.  

    Au cours de cet épisode, Mathieu partage sa vision de l'entrepreneuriat, son parcours depuis le début, les différentes étapes de levées de fonds, ainsi que la réflexion qui a mené à cette acquisition.

  • Dans ce podcast, Mouad partage son parcours atypique et inspirant vers son rôle actuel de premier employé chez Vasco, une startup dédiée à la rénovation énergétique.  Issu d'un milieu ouvrier à Brive-la-Gaillarde, il décrit comment sa curiosité pour l'entrepreneuriat s'est développée dès le collège, notamment grâce à ses tentatives précoces de création d'entreprise. Après avoir surmonté des défis académiques et exploré diverses voies, il a intégré l’association Start In Saclay au sein de laquelle il a pu étoffer son réseau et affiner ses compétences en entrepreneuriat. 

    Mouad montre également combien son expérience en venture capital chez XAnge a renforcé sa capacité à évaluer des startups et à comprendre les dynamiques entrepreneuriales.  Mouad explique ensuite comment ces expériences l'ont préparé à rejoindre Vasco où il a la charge des Business Operations. Son échange initial avec Hervé Degreve, co-fondateur de Vasco, a été décisif, montrant l'importance de la proactivité et de l'humain dans la recherche d'opportunités.  

    Aujourd'hui, chez Vasco, il jongle entre diverses responsabilités, de la gestion des partenariats à la stratégie interne, tout en mettant en avant l'importance de la priorisation et de la résilience.   Son parcours démontre que, malgré les défis, la détermination et la capacité à saisir les bonnes opportunités peuvent mener à des réussites significatives dans l'écosystème entrepreneurial.  

  • Dans ce podcast, Éloïse, 26 ans, partage son expérience comme première employée chez Pimster, une startup spécialisée dans l'accompagnement des utilisateurs durant leur parcours d'achat. Elle évoque son rôle polyvalent et l'importance d'être pluridisciplinaire, curieux et résilient. Elle souligne la nécessité de bien s'entourer, de chercher du mentorat et de rejoindre des communautés pour accélérer l'apprentissage.

    Éloïse annonce son prochain défi chez Joko, une entreprise en hyper croissance, où elle espère se concentrer sur des activités spécifiques et ouvrir de nouveaux marchés, avant de monter sa propre entreprise.

    Elle conclut avec des conseils pour devenir premier employé : être adaptable, communiquer librement avec les fondateurs et déléguer à mesure que l'équipe grandit.

  • Dans ce podcast, Maxime, ingénieur en intelligence artificielle de 25 ans, partage son parcours et ses expériences en tant que premier employé chez Guided Energy. Il évoque ses débuts dans l'entrepreneuriat avec des projets en blockchain et legal tech, et les leçons tirées de ses échecs, notamment l'importance de l'exécution rapide et de la division des tâches. Il souligne aussi l'importance de la communication et du travail d'équipe.  Maxime raconte ensuite son expérience chez Guided Energy, une startup de véhicules électriques, où il a été l'un des premiers employés. 

    Il décrit les défis rencontrés, la nécessité d'innover constamment et d'adapter son rôle. Son poste initial de data scientist devenant moins pertinent, il a appris l'importance de l'alignement avec la mission de l'entreprise. Il conclut en partageant ses réflexions sur sa prochaine étape de carrière, visant des startups axées sur la data ou des entreprises post-product-market-fit avec une forte orientation produit.

  • Dans ce nouvel épisode, Matthieu Stefani reçoit Julien David Nitlech (IRIS) 

    JD partage comment il est devenu venture capitalist, notamment ses débuts dans le secteur de la tech et son passage chez Orange, où il a dirigé des activités liées aux terminaux mobiles. Il explique comment cette expérience lui a permis de développer des compétences en vente et en business développement, avant de rejoindre une startup américaine spécialisée dans le déploiement d'applications mobiles en mode cloud.

    JD raconte ensuite comment il a été approché par Iris Capital en 2013, alors qu'il cherchait à entreprendre. Il accepte finalement de rejoindre la société de capital-risque, où il a pu développer une thèse d'investissement axée sur les plateformes technologiques et les entrepreneurs ayant une bonne connaissance de leur marché. Au fil des ans, JD a financé et accompagné plusieurs entreprises à succès, notamment Shift Technology et Exotec, en appliquant cette thèse.

    En 2019, Iris Capital a entamé un processus de transmission de la société de gestion. JD, avec ses associés Court et Eric, a pris le relais des fondateurs en 2021. Ils ont rapidement levé un fonds d'early stage de 100 millions d'euros, démontrant leur capacité à attirer des investisseurs grâce à leurs performances passée et leur vision stratégique. JD souligne l'importance de la transmission et de la continuité dans la gestion des fonds pour assurer la pérennité de la société.

    JD discute également de l'évolution du marché du capital-risque et de l'entrepreneuriat au cours des dix dernières années. Il note que l'apparition de nouvelles technologies et la culture entrepreneuriale croissante ont permis à de nombreuses startups de se développer plus rapidement et de manière plus stable. Il évoque la professionnalisation du métier de VC, avec l'utilisation d'outils de sourcing automatisés et des plateformes d'accompagnement, ce qui a considérablement changé les règles du jeu.

    Matthieu et JD abordent ensuite la question des relations entre les fonds de capital-risque, soulignant l'importance de la réputation et de la confiance dans ce secteur compétitif. JD explique que ce sont les entrepreneurs qui choisissent leurs investisseurs et non l'inverse, et que la collaboration et la confiance sont essentielles pour réussir. Il partage également son point de vue sur les conflits d'intérêts potentiels lors des exits et la nécessité de trouver un équilibre entre les intérêts des investisseurs et ceux des entrepreneurs.

    Enfin, JD conclut en parlant des prochaines étapes pour Iris, notamment la levée d'un fonds growth de 300 à 500 millions d'euros. Il exprime son optimisme quant à l'avenir tout en reconnaissant les défis du marché actuel.

  • Nous laissons les clefs du studio à Thomas Renaudin qui réalise l'interview de Victoria Dalleau, 26 ans. Elle lui partage son parcours professionnel jusqu'à son poste actuel chez Hyperline, une startup de logiciels de facturation pour entreprises SaaS. Victoria évoque son parcours à Dauphine, ses stages en start-up et grandes entreprises, et son expérience chez 50 Partners et Serena. Elle raconte comment elle est devenue la première employée d'Hyperline, détaillant son recrutement et sa relation avec le fondateur, Lucas Bédout. 

    Victoria décrit son rôle évolutif dans la startup, de l'implémentation d'outils opérationnels à des responsabilités en marketing, ventes et expansion internationale. En parallèle, elle a cofondé Early Builders, une communauté pour les premiers employés de startups. Elle conclut l'épisode en espérant maintenir la culture de l'entreprise tout en continuant à grandir.

  • Dans cet épisode spécial, Arnaud enregistre avec Thomas, directeur d'investissement qui a rejoint OVNI Capital en octobre 2022. Il est invité à se présenter et partager son idée de créer une série d'été d'une dizaine de podcasts qui mettront en lumière des premiers employés de startups. Thomas raconte également son parcours scolaire et professionnel, avec des débuts dans des fonds d'investissements de type série C & D, puis A et B. Il exprime son désir d'être plus proche des entrepreneurs en phase initiale de leur projet et de se tourner in fine vers l'investissement en amorçage.

    Côté personnel, il mentionne également son expérience personnelle en tant que pratiquant de judo à haut niveau, qui a joué sur son intérêt pour l'entrepreneuriat et la tech. 

    Arnaud en profite pour remercier Thomas pour son engagement et sa contribution à la réussite d'OVNI Capital, soulignant sa progression rapide et son rôle crucial au sein de l'équipe. Ils évoquent les hauts et les bas de leur parcours commun, avec des moments gratifiants liés aux réussites d'investissement et des moments plus difficiles lorsqu'ils ne parviennent pas à concrétiser des opportunités. Arnaud encourage les auditeurs à continuer à écouter cet été les contenus produits et lui fournir des retours constructifs  ([email protected]) pour lui permettre de progresser dans sa carrière. 

  • Dans ce nouvel épisode, Matthieu Stefani découvre de nouveaux souscripteurs du fonds OVNI Ventures qui sont désormais plus de 150.

    Cette fois-ci, c'est Caroline qui à l'occasion d'échanger avec lui de son parcours professionnel et personnel. Elle évoque l'aventure Via France partagée avec son premier mari et associé, et notamment les complications que cela a pu entraîner dans leur entreprise commune.  Aventurière, elle a mis un pied dans cette société d'abord en tant que business angel avec seulement 30 000 euros d'économies. L'entreprise est ensuite devenue une référence parmi les bases de données françaises, puis européennes et mondiales, d'informations touristiques et événementielles. 

    Caroline raconte les défis qu'elle a rencontrés, notamment la gestion des fournisseurs et la négociation des droits de contenus. Elle explique comment elle a optimisé les processus de production pour réduire les coûts et augmenter la valeur ajoutée pour ses clients. Via France a réussi à l'époque à vendre ses contenus à de grands acteurs comme Accor, Eurostar et Air France.  Caroline explique que si leur duo avec son mari a été un moteur de création de valeur pour leur entreprise dans les premières années, elle est ensuite passée au bord du précipice car au moment de la vente, elle a dû surmonter des défis personnels mélangés aux professionnels : un divorce et des procédures juridiques nombreuses et complexes. 

    Malgré ces obstacles, elle a réussi à vendre l'entreprise et maintenir une relation de confiance avec les associés, clients et salariés.  Caroline revient également sur son investissement dans le fonds OVNI, pour lequel elle souhaite apporter son expertise en due diligence et/ou en tant qu'operating partner. Elle insiste sur l'importance de l'honnêteté et du respect dans les relations professionnelles et recommande deux livres : " À l'ère de l'intelligence artificielle " de Kai-Fu Lee et " Le Petit Prince "

    Livre recommandé => https://www.fnac.com/a13452637/Kai-Fu-Lee-I-A-La-Plus-Grande-Mutation-de-l-histoire

  • Dans ce nouvel épisode enregistré au lendemain de Vivatech (mai 2024), Arnaud Laurent a le plaisir de recevoir Maya Noël (France Digitale). Il exprime sa gratitude de pouvoir passer 45 minutes a échanger dans un format plus détendu et approfondi, loin des événements habituels où ils se croisent trop brièvement. Maya Noël, figure connue dans l'écosystème des startups, évoque son parcours d'entrepreneur et parle de son rôle actuel de directrice de France Digitale, une association représentant plus de 2000 startups et les investisseurs en capital-risque.

    Maya Noël revient sur son parcours et ses débuts comme chasseuse de tête avant de co-fonder une startup. Elle partage ses expériences en matière de recrutement, soulignant l'importance de la curiosité et de la capacité à poser les bonnes questions. Elle évoque également les défis rencontrés lors de son aventure entrepreneuriale, financée par le fonds d'entrepreneur ISAI, notamment la difficulté de trouver un modèle économique viable et la décision difficile de mettre fin à son projet.

    La discussion aborde ensuite l'importance de France Digitale dans l'écosystème des startups, en particulier son rôle de soutien et de mise en relation des entrepreneurs avec des investisseurs et des partenaires potentiels. Maya souligne la nécessité de créer un écosystème européen plus intégré pour permettre aux startups de se développer à l'échelle internationale, malgré les obstacles administratifs et culturels. Maya évoque également les défis spécifiques de l'expansion européenne des startups, notamment la fragmentation administrative et fiscale. Elle parle des efforts de France Digitale pour harmoniser les réglementations et faciliter le recrutement transfrontalier grâce à des mesures comme l'harmonisation des plans de stock-options. Elle souligne également l'importance d'un soutien gouvernemental pro-startup pour maintenir l'élan de l'innovation.

    Arnaud jette un pavé dans la marre en évoquant la multiplicité des structures d'accompagnement des startups en France. Ils reconnaissent ensemble qu'il peut y avoir des enjeux d'efficacité pour certaines d'entre elles, mais défendent l'idée que ces structures sont nécessaires pour massifier l'écosystème et créer des vocations entrepreneuriales. Maya insiste sur le besoin d'un accompagnement de qualité, notamment par des professionnels ayant une expérience directe de l'entrepreneuriat.

    Pour conclure, Maya partage sa vision pour l'avenir de France Digitale, soulignant l'importance de ne pas relâcher les efforts pour soutenir l'écosystème des startups. Elle exprime son souhait de voir la France et l'Europe produire des champions mondiaux de la technologie.

  • Au cours des prochains mois, OVNI vous propose de partir à la rencontre de ses confrères VCs, en commençant par Thierry Vandewalle (co-fondateur de Wind) qui est au cœur de l'actualité cette semaine. Il échange avec Arnaud Laurent sur son parcours entrepreneurial et son expérience dans le monde du capital-risque. Il raconte notamment ses débuts dans l'entrepreneuriat avec son associé Xavier Gury, la création de leur première entreprise en 1999, à une époque où Internet à offert son lot d'opportunités. Thierry raconte comment elle a ensuite été vendue quelques années plus tard à Publicis, en deux temps, via un earn-out particulièrement bien géré par les fondateurs. 

    Thierry explique ensuite son passage chez Publicis en Asie, où il a contribué à l'acquisition de plusieurs petites agences pour renforcer la présence digitale du groupe. Il décrit également son expérience de business angel & développeur de l'Atelier Cologne, une startup de parfumerie qu'il a aidée à se lancer en Asie, notamment en Chine, avant de la revendre avec les fondateurs à L'Oréal. Cette période a été marquée par des défis culturels et logistiques, notamment familiaux avec la naissance de ses enfants à l'étranger.

    Après un passage d'un an aux US, Thierry explique qu'à son retour en France, il a décidé de rejoindre ISAI, un fonds de capital-risque dirigé par ses camarades Christophe Reynaud et Jean-David Chamboredon. Chez ISAI, Thierry a contribué à investir dans plusieurs startups prometteuses, tout en développant ses compétences en gestion de fonds institutionnels. 

    L'idée de créer leur propre société de gestion a germé au fil des années et Wind II est né d'une volonté de se concentrer sur l'impact et la transition écologique. Ils ont annoncé cette semaine, un premier closing de 90 millions d'euros, avec un objectif final de 130 millions. Pour cela il se sont appuyés sur une communauté de 120 entrepreneurs et ont su attirer des investisseurs institutionnels comme BPI, BNP, et Sopra Steria. Leur stratégie d'investissement vise à soutenir des startups innovantes dans des secteurs tels que la mobilité, l'énergie, et le recyclage.

    Thierry souligne l'importance d'avoir des convictions personnelles et professionnelles dans le choix des investissements. Il insiste sur la nécessité de bien connaître les entrepreneurs et de comprendre leurs marchés potentiels, tout en s'entourant d'experts pour valider les aspects techniques des projets. Il estime que les futurs champions de l'innovation se trouvent dans la transition écologique, un secteur qu'il voit comme le prochain grand cycle d'innovation après celui de la transition numérique.

    En conclusion, Thierry encourage les entrepreneurs à se lancer malgré les défis et les échecs potentiels, en soulignant l'importance de l'optimisme et de la résilience. Il espère que son fonds, Wind II, pourra non seulement générer des rendements financiers mais aussi avoir un impact positif sur la société. Il invite les entrepreneurs à le contacter via LinkedIn ou par email pour discuter de leurs projets.

  • Ce nouvel épisode met en avant Alexandre Ducœur (45e souscripteur du fonds OVNI Ventures) qui est interrogé par Matthieu Stefani sur son parcours de « jeune » entrepreneur de 29 ans. Il a créé une entreprise appelée Studapart en 2013, une plateforme de réservation de logements pour étudiants et jeunes actifs. Il raconte comment il ont lancé cette entreprise avec son associé Amaury à seulement 18 ans pendant leurs études en école de commerce.

    Alexandre décrit les premiers défis rencontrés, notamment l'échec de leur première version du site et le pivot nécessaire pour répondre aux besoins du marché. Comment ils ont réussi à obtenir un 2e financement qui les as sauvés en participant à un concours organisé par Xavier Niel Jacques Antoine Granjon et Marc Simoncini. 

    Alexandre explique que leur principal succès a été de signer des partenariats avec des écoles et universités, ce qui leur a permis de crédibiliser leur offre et de construire une marketplace efficace. Le modèle économique de Studapart repose sur une commission de réservation payée par les locataires et les professionnels de l'immobilier. Alexandre explique que la plateforme génère actuellement plus de 120 millions d'euros de revenus pour les loueurs, avec un chiffre d'affaires pour Studapart d'environ 12 millions d'euros. Il souligne également que leur solution offre des garanties aux propriétaires, ce qui renforce la confiance dans leur service.

    En janvier 2022, Studapart a été vendu à un groupe néerlandais, et Alexandre est actuellement dans une période de transition avant de quitter définitivement l'entreprise. Il mentionne que cette vente était une décision stratégique, en partie due aux limitations de croissance qu'ils percevaient en tant qu'entité indépendante. Alexandre prévoit de prendre du temps pour réfléchir à ses prochains projets, tout en s'occupant de sa famille.

    Alexandre parle aussi de son intérêt pour l'investissement, notamment en tant que business angel et en rejoignant des fonds comme OVNI. Il apprécie particulièrement l'approche d'OVNI, qu'il compare au fonds ISAI, pour son dynamisme et sa capacité à attirer des investisseurs avec divers profils. Alexandre souligne l'importance du réseau et de la crédibilité apportés par des fonds comme ISAI dans le développement de Studapart.

    Enfin, la discussion se termine sur des conseils pour les jeunes entrepreneurs, notamment sur l'importance de la posture lors de la levée de fonds Alexandre insiste sur le fait que les investisseurs et les entrepreneurs doivent se voir comme des partenaires égaux, chacun ayant besoin de l'autre pour réussir.

  • Dans cet épisode Arnaud reçoit Manu ARS, investisseur dans le fonds OVNI & responsable de la structure iFLY (simulateur de chute libre indoor) dans plusieurs pays. Ils évoquent les événements organisés à iFly Paris depuis quelques années, ou Arnaud & Augustin se sont rencontrés pour la première fois et où diverses personnes ont pu découvrir l’activité. Manu exprime son enthousiasme pour l’aventure OVNI et se dit ravi de participer au podcast.

    Il se présente ensuite en évoquant son parcours personnel et professionnel. Curieux et heureux dans sa vie actuelle, il explique avoir effectué ses études à l'Université de Technologie de Compiègne (UTC). avec notamment un mémoire sur un système expert de diagnostic en auto-apprentissage. Il partage son intérêt pour les avancées de IA et une certaine déception vis-à-vis des applications réelles à l'époque.

    Parallèlement à ses études, Manu à découvert le parachutisme, une pratique qui devient une passion et une carrière de huit ans dans le sport de haut niveau. Il parle de son expérience en vol relatif à huit, une discipline qui consiste à réaliser des figures en chute libre avec une équipe. Manu souligne l'importance du travail acharné et de la focalisation pour atteindre des objectifs élevés, malgré les défis financiers et personnels.

    La discussion se tourne ensuite vers les souffleries sportives, une activité que Manu a contribué à développer en France. Il évoque les difficultés initiales pour lancer ces projets, notamment en termes de financement, et l'impact positif des souffleries sur la formation des parachutistes et le grand public. Manu décrit les souffleries comme un moyen accessible de vivre l'expérience du vol, sans les risques associés au saut en parachute.

    Manu raconte un point de bascule dans sa vie en 2012, lorsqu'un accident de moto le conduit à deux ans de rééducation intensive. Malgré cette épreuve, il reste déterminé à développer les souffleries et applique les mêmes techniques de focus à long terme qu'il avait utilisées dans le sport de haut niveau. Il souligne l'importance du soutien de ses proches et de l'équipe médicale pour surmonter cette période difficile.

    Enfin, Manu partage ses réflexions sur l'innovation, son intérêt pour les projets qui ont un potentiel de transformation de la société et explique pourquoi il a choisi d'investir dans le fonds OVNI, attiré par leur mission de soutenir des projets technologiques ambitieux dès leurs débuts.

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  • Ncodin a annoncé ce mardi 28 mai une levée de 3.5m€ auprès d’Elaia, Earlybird & Ovni Capital. Son fondateur Francesco Manegatti, rencontre Matthieu Stefani pour discuter des innovations technologiques de l'entreprise. L’entreprise est spécialisée dans la miniaturisation des composants photoniques pour les processeurs. Leur technologie remplace les connexions en cuivre par des connexions optiques, ce qui permet des transferts de données plus rapides et plus efficaces.

    Francesco explique que la technologie développée par Ncodin est cruciale pour répondre à la demande croissante de puissance de calcul, notamment avec l'essor de l'intelligence artificielle. Les interconnexions en cuivre, bien que robustes et peu coûteuses, ne suffisent plus pour les architectures de processeurs de plus en plus complexes.

    Francesco explique qu'il a rencontrés ses co-fondateurs dans un laboratoire de recherche du CNRS et que leurs résultats prometteurs en recherche appliquée, les ont poussé à breveter leur technologie et à envisager une pré-industrialisation.

    Francesco explique à quoi va servir cette levée et souligne l'importance des partenariats stratégiques qu’il devront nouer avec de grands acteurs comme NVIDIA, Intel et Samsung pour réussir. 

    Francesco explique pourquoi il doit adosser en tant que CEO le rôle de business developer, s'appuyant sur des formations complémentaires et son expérience terrain pour gérer les aspects commerciaux de l'entreprise. Il mentionne l'importance de recruter des talents pour renforcer l'équipe R&D et atteindre les objectifs fixés. Ncodin vise une commercialisation à grande échelle de sa technologie d’ici 2028.

  • Ce 19e épisode raconte le témoignage d'un des dix premiers employés de Criteo : Philippe Bourcier. Entreprise emblématique de la tech française, elle a connu une phase d'hypercroissance à l'international jusqu'à son introduction en bourse sur le Nasdaq. 

    Philippe qui a quitté l'entreprise lorsqu'elle comptait près de 1000 collaborateurs y évoque sa préférence pour les entreprises de taille moyenne où il peut continuer à être polyvalent, impliqué dans l'innovation interne et maintenir une bonne cohésion d'équipe. Selon lui, la clef de Criteo a été de trouver les bonnes personnes pour assurer le succès, notamment lorsqu'ils ont passé le cap des 250 employés, et que la communication devenait moins fluide et qu'il pouvait exister des questions d'ego parmi les équipes. 

    Philippe revient sur l'importance de la culture d'entreprise pour assurer son bon fonctionnement, partage des anecdotes sur les initiatives internes d'innovation, telles que le déploiement de la fibre optique dans les bureaux. Il évoque aussi son rôle d'operating Partner / CTO, met en avant son engagement en tant que Business Angel.  Philippe partage son intérêt pour des initiatives telles que le French Network Operator Group (FRNOG) et son rôle dans la promotion de l'écosystème numérique en France. Sa participation active dans divers projets, qu'ils soient écologiques, technologiques ou communautaires, reflète son désir de contribuer positivement à la société et d'encourager l'innovation dans divers domaines.

  • Dans ce 18e épisode d'OVNIs, Gilles Moncaubeig partage son parcours entrepreneurial, notamment avec la création de Teads, mais également le fil rouge de sa vie : son engagement dans la musique. Il souligne l'importance de l'INSA à Toulouse, où il a développé ses premières passions pour la création musicale, l'informatique et la tech. Malgré les hauts et les bas rencontrés avec sa première entreprise Overblog, Gilles a toujours cru en la possibilité de créer un leader mondial et c'est avec Teads qu'il y parviendra.   

    NDLR : Teads est une entreprise spécialisée dans la publicité en ligne, principalement via des vidéos natives intégrées de manière non intrusive dans le contenu éditorial. Elle utilise une plateforme de publicité programmatique pour automatiser l'achat d'espaces publicitaires. Collaborant avec un large réseau d'éditeurs de qualité, Teads propose aussi des services créatifs et des outils d'analyse pour optimiser les campagnes. Les principaux fondateurs & dirigeants de teads sont : Pierre Chappaz, Loic Soubeyrand, Loïc Jaures, Olivier Reynaud, Bertrand Quesada (..). L'entreprise a été cédée en mars 2017, à Altice pour 285 millions d'euros.  

    Pour lui, le succès de Teads repose sur l'équipe de management et  des collaborateurs engagés. Gilles évoque l'importance de la chance et de la persévérance tout au long de son parcours. L'importance du travail acharné, de l'entourage et de la confiance mutuelle dans la réussite professionnelle a été mise en avant lors de l'échange.   

    En fin d'épisode, Gilles partage une partie de son processus créatif, les outils qu'il utilise aujourd'hui comme Ableton Live et historiquement (plugins VST). Gilles a le désir de promouvoir la deep house en France via son label : after now records. Il a également partagé son admiration pour l'artiste Laurent Garnier et son souhait de collaborer avec lui.  En conclusion, les deux orateurs ont illustré l'importance de l'innovation, du travail acharné et de la communication pour réussir dans les domaines de l'entrepreneuriat et de la création musicale. Le parcours remarquable de Gilles Moncobé et sa transition réussie vers la musique ont démontré l'impact de la passion et de la persévérance dans la réalisation des projets professionnels. Les défis et opportunités de l'industrie musicale ont été explorés, soulignant la diversité des expériences qui façonnent le cheminement artistique et entrepreneurial d'un individu

  • Dans ce nouvel épisode, Matthieu Stefani & Augustin Sayer rencontrent pour la première fois un des souscripteurs du fonds OVNI : Thomas Grange. Ils abordent avec lui son parcours dans l'industrie audiovisuelle et des médias, mettant en avant l'importance de l'innovation et de l'adaptabilité. Ils découvrent qu'en 1999, à l'âge de 16 ans, il a lancé son premier site web, ados.fr, comprenant un magazine, un forum, des blogs, des cartes virtuelles, des chats, des webradios et des interviews vidéo. Société qu'il vendra en 2005 à Doctissimo et travaillera pour eux à Paris, explorant de nouveaux concepts web et découvrant le SEO. Ils abordent ensuite les années 2010, où il entreprend à nouveau et fonde Ulule, une plate-forme de crowdfunding. Pour financer Ulule, ils fournissent avec son associé des services d'audit SEO et créent une nouvelle société Botify, une plate-forme d'optimisation de moteur de recherche. 

    En 2012, Thomas décide de se consacrer entièrement à Botify, qui connaît une croissance rapide et réalise plusieurs levées de fonds, totalisant 82,2 millions de dollars en financement. Ces fonds permettent à Thomas d'élargir ses activités et d'innover davantage. Les échanges mettent également en lumière les défis rencontrés par les fondateurs d'entreprise, soulignant l'importance de l'expérimentation et de l'adaptation, notamment avec l'arrivée de l'intelligence artificielle qui rebat certaines cartes. 

    Thomas se confie au cours de l'épisode sur les raisons qui l'ont amené à soutenir OVNI Ventures, notamment l'axe de l'investissement en région, le rôle de soutien aux entrepreneurs qu'incarne OVNI et la diversité des talents dans lesquels ils investissent.

  • Dans cet épisode réalisé par Marjorie Paillon, l’invité Benjamin Schilz souligne l'importance de suivre son instinct dans sa vie professionnelle, de s'entourer d'équipes engagées et de maintenir une approche très entrepreneuriale. 

    La discussion aborde l'évolution professionnelle de Benjamin passant par différentes collaborations et expériences, notamment chez Acorus Network qu’ils ont revendu avec Raphael Maunier a Volterra qui a lui même cédé à F5 pour 500m€ d’euros. L'accent est mis sur la nécessité de travailler avec des équipes de qualité et de maintenir une passion constante pour mener à bien un projet aussi ambitieux entre la France et les Etats Unis, jalonné de levées de fonds.

    Benjamin partage également sa nouvelle expérience actuelle en tant que CEO de Wire (200 collaborateurs), une entreprise axée sur la sécurisation des communications. La conversation explore leurs solutions de chiffrement et d'authentification robustes mises en place sur la plateforme Wire pour assurer la confidentialité des échanges, en particulier face aux menaces d'espionnage et d'interception des données. La plateforme est utilisée par divers acteurs, tels que des gouvernements, des entreprises et des particuliers.

    Le thème de la souveraineté numérique en Europe est abordé, mettant en avant l'importance d'accélérer les initiatives de régulation et d'investissement pour créer des champions européens dans le domaine numérique. 

    Benjamin insiste sur la nécessité de renforcer les acteurs et les groupes européens pour rivaliser avec les géants mondiaux, tout en exprimant sa détermination à contribuer à la construction d'un écosystème numérique européen fort.

    La discussion se termine sur une note optimiste quant à la possibilité de créer un acteur européen puissant dans le domaine numérique, soulignant le besoin de sorties financières significatives en Europe.