エピソード
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Aujourd'hui, on ose de plus en plus en parler et c'est tant mieux, tant les parents (et notamment les mères) sont nombreux.ses à traverser cet état. Je veux parler de l'épuisement ou burn out parental.
Il y a 3 ans, une amie psy me conviait à une conférence de Sophie Marinopoulos, psychologue et fondatrice des pâtes aux beurre, et Stéphanie Allenou, éducatrice spécialisée et fondatrice de l'îlot famille à Nantes. Le but était de présenter l'expérience de Stéphanie, qui a vécu un burn out parental et à écrit un livre à ce sujet. Sophie Marinopoulos apportait son éclairage psy aux situations que relatait Stéphanie. Ce soir là, j'ai été confrontée à une étonnante réalité : là, dans cette pièce avec moi, une centaine de parents épuisés se reconnaissaient dans le témoignage de Stéphanie. Je me suis d'abord sentie soulagée : il n'y avait pas que moi qui était épuisée. Et puis très vite je me suis sentie bousculée : pourquoi en parle-t-on si peu ? Cette conférence ne devrait pas être une révélation pour tous ces parents, on devrait être informés et suivis psychiquement au même titre qu'on peut l'être sur le plan physique après une naissance.
Audrey a elle aussi assisté à cette conférence. Dans cet épisode, elle vous livre son parcours de maman épuisée et, attention spoiler, la bonne nouvelle c'est qu'en reprenant certaines choses en main, on s'en sort ! -
Vous avez sans doute déjà entendu parler de la dépression post partum, cet état d'anxiété et d'épuisement intense dans lequel plongent chaque année 10 à 15% des mères qui viennent d'accoucher. Il s'agit souvent de femmes qui ne consultent pas, tant la culpabilité est grande de ne pas être dans le bonheur maternel rêvé et attendu par elles et véhiculé par les proches et la société, surtout lorsque la grossesse était désirée. Trop souvent également, leur état de fatigue intense est banalisé, parce qu'après tout, toutes les mères l'ont déjà entendu : c'est bien normal d'être fatiguée après un accouchement ! Et puis finalement, après des mois de prise en charge prénatale, les jeunes mères se retrouvent après leur accouchement sans réel interlocuteur médical, ce qui ne permet pas d'engager un dialogue avec un soignant qui pourrait repérer le début d'un trouble dépressif. Très culpabilisante, cette forme de dépression sévit donc en silence et les femmes qui en souffrent restent bien souvent seules et désemparées, jusqu'à trouver elles-mêmes une solution. C'est le cas de Flora, que je vous propose d'écouter aujourd'hui. Flora a hésité avant de témoigner, car la culpabilité est un sentiment qui reste fort, longtemps. Et puis finalement, l'envie de partager a été plus forte, pour avertir, pour sensibiliser, pour soutenir aussi.
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エピソードを見逃しましたか?
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Aujourd'hui je vous emmène à la rencontre de Pauline Borgniet, accompagnatrice en parentalité et équi-coach au sein de son entreprise : Des Zèbres et des chevaux.
Avant de rencontrer Pauline, je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse y avoir autant de similitudes entre un enfant et un cheval. Bien sûr il ne s'agit pas ici de comparer les deux ! Mais on comprend mieux, en s'y intéressant de plus près, comment le cheval peut être à ce point efficace dans l'accompagnement thérapeutique, tant son mode de fonctionnement nous renvoie à notre moi profond, celui qui n'a pas de masque et qui est dans la juste émotion...
En plus d'être la femme qui murmure à l'oreille des chevaux, Pauline est également une passionnée des neurosciences. Sa compréhension très fine du fonctionnement de l'enfant couplée à sa formation auprès d'Isabelle Filliozat, lui permet aujourd'hui d'accompagner les parents et enfants au plus près de leurs besoins. -
Accoucher sans péridurale, je crois qu'aujourd'hui, de plus en plus de femmes enceintes aimeraient bien tenter l'expérience. Mais l'appréhension et la fatigue peuvent vite prendre le dessus et voilà que le jour J, après plusieurs heures de contractions douloureuses, cette injection qu'on espérait tant éviter devient tout d'un coup le Graal ultime.
Sauf que parfois, l'accouchement sans péridurale n'est pas un choix, mais une nécessité, pour des raisons de santé. C'est ce qu'il s'est passé pour Olivia, qui heureusement, rêvait d'un accouchement le plus naturel possible. Au micro de Puissantes, elle revient sur la naissance de sa fille et sur les premiers mois qui ont suivi, sur cette transition si particulière qui fait passer une femme de jeune fille à mère. Comment réussit-on à apprivoiser ce nouveau rôle de parent ? « Apprivoiser, ça signifie créer des liens », dit le renard du Petit Prince. Et de fait, il s'agit bien de créer des liens entre la vie d'avant et la vie d'après l'arrivée d'un bébé. C'est un défi qui peut être très simple ou très compliqué, en tout cas, toujours riche et puissant.