エピソード
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La bande dessinée a considérablement évolué depuis une vingtaine d’années, avec le développement du roman graphique, la féminisation d’un monde trop longtemps masculin, l’intérêt porté aux planches originales, l’ouverture à la non-fiction... Le « roman graphique » est capable de traiter le monde de manière originale et d’en proposer une représentation différente de celles des autres médias. Mais la bande dessinée d’aujourd’hui se développe également dans bien d’autres directions que Benoît Peeters, spécialiste reconnu de la bande dessinée, titulaire de la chaire annuelle Création artistique au Collège de France, évoquera avec l’appui de nombreuses images.
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Si, depuis l’après Seconde Guerre mondiale, de puissants mouvements migratoires ont conduit à des déplacements de populations des zones rurales vers les métropoles, il apparaîtrait que depuis le début du XXIe siècle, des flux inverses commencent à se structurer. La crise sanitaire récente et la crise climatique contribueraient à modifier la donne et à rebattre pour partie les cartes. Didier Desponds, professeur des universités en géographie à CY2, posera la question sur la véracité de cette inversion des flux. Ouvrira- t-elle à de nouvelles dynamiques pour les espaces de faible densité ? Conduira-t-elle à une amélioration de la qualité de vie dans les métropoles ?
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En miroir à l’architecture iranienne traditionnelle divisée entre l’externe (espace réservé aux invités et aux étrangers à la famille) et l’interne (espace privé) et en se nourrissant de la poésie iranienne classique, le cinéma iranien parle pudiquement de l’amour et crée ainsi sa propre iranité concernant les relations femme/homme. Asal Bagheri, docteur en sémiologie et linguistique, enseignante chercheuse de CY2 analysera les relations femme/homme, sous le coup de la censure, dans le cinéma iranien postrévolutionnaire.
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Dans une société où la connaissance est à portée de main, les rumeurs les plus folles le sont aussi. Sur les réseaux sociaux, toutes les paroles se valent – celles des scientifiques comme celles des pseudo-experts ou des charlatans qui s’évertuent à déconstruire la science à des fins idéologiques ou mercantiles. En s’appuyant sur quelques exemples – le feu, les ondes, le numérique... –, Catherine Bréchignac, physicienne, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des Sciences et ancienne présidente du CNRS1, montrera comment l’Homme a toujours cherché à comprendre le monde qui l’entoure, et comment la société s’est approprié ces connaissances. Une poignée de philosophes et de savants ont lentement sorti l’humanité de l’obscurantisme ; une poignée d’idéologues la feront-ils brutalement replonger ?
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Aujourd’hui une grande partie de nos vies se déroule en ligne. Les échanges interhumains passent intégralement, ou presque, par le truchement de flux d’informations. Nos existences culturelles, intellectuelles et sociales s’en trouvent, par conséquent, toutes fortement impactées. Jean-Gabriel Ganascia, informaticien et philosophe, professeur à Sorbonne Université, présentera l’impact que peuvent avoir ces technologies d’un point de vue politique, social et de la communication. Comment se libérer des nouvelles formes d’oppression qu’elles génèrent ?
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Après Le Nobel - Lire Et Relire Annie Ernaux by Université Ouverte
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L’alimentation est reconnue comme un facteur majeur impliqué dans le développement des maladies chroniques (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, cancer, …). La science nous donne des clés pour composer au mieux notre assiette et ainsi préserver notre santé. Mélanie Deschasaux Tanguy, chargée de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’INSERM3 fera un tour d’horizon des connaissances actuelles sur les liens entre nutrition et santé mais aussi des recherches en cours sur le sujet, dont certaines sont au coeur de l’actualité comme le Nutri-Score, les aliments ultra-transformés ou le microbiote intestinal.
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Les crises sont des moments de suspension qui ouvrent
un champ fictionnel ; l’inattendu, le flottement et l’inconnu
libèrent un potentiel créatif. Les architectes cherchent
alors à restructurer la société, à repenser le lien entre la
ville et la campagne, à réimaginer les villes et les formes
d’habitat, à réinventer l’architecture et sa matérialité, mais
aussi à créer une nouvelle esthétique pour induire une
dynamique de renaissance. Susanne Stacher, professeure
en architecture et aménagement, à l’École nationale supérieure
d’architecture de Versailles, nous expliquera comment
les crises ont permis aux architectes d’esquisser un
nouveau rapport au monde. -
Qui n’a jamais hésité en prononçant « carrousel », « poêle », « arguer », « gageure » ou encore « De Broglie » et « Mme de Staël » ? Qui n’a pas entendu ce mot « pécunier » qui n’existe pas ? Quel pluriel pour chef d’oeuvre ? Comment écrire le prénom de Sand ? Et quelle différence entre éthique et étique ? La langue française recèle de subtilités et de difficul- tés qu’il faut apprendre et dénicher pour en faire une puis- sante et séduisante alliée. Jean Pruvost, professeur émérite de lexicologie et lexicographie de CY2, racontera l’histoire de tous ces pièges délicieux que recèle la langue française.
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En réduisant de 1% la friction des skis, peut-on passer de la deuxième à la première place dans une course ? Quelle pression de pneus adopter pour les fauteuils roulants pour gagner en vitesse sur une piste d’athlétisme ? Les sciences peuvent-elles aider à augmenter le nombre de victoires aux Jeux Olympiques et Paralympiques ? C’est en tout cas l’objectif du projet Sciences 2024 porté par 15 grandes écoles et dirigé par Christophe Clanet, physicien et directeur de recherche CNRS1 au laboratoire d’hydrodynamique de l’École polytechnique. En réunissant physiciens, mécaniciens et mathématiciens autour des performances sportives dans plusieurs disciplines olympiques et paralympiques, il montrera comment les sciences peuvent contribuer aux résultats sportifs. Dans le cadre de la Fête de la science 2023.
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Le programme de fidélité récompense-t-il réellement le client de sa fidélité ou le pousse-il à faire des achats inutiles, et donc à la surconsommation ? Les Français, qui le plébiscitent, savent-ils quels avantages concrets il leur apporte ? Quels sont les pièges à éviter ? Aïda Mimouni Chaabane, maître de conférences en sciences de gestion à CY, décryptera le fonctionnement du programme de fidélité et ses effets sur le client. Si le programme apporte divers bénéfices, au-delà de la simple économie monétaire, il peut aussi induire des sentiments négatifs : pression, injustice, perte de contrôle de ses informations personnelles. Quelles seraient les solutions pour des pratiques responsables et pour préserver le client et la relation dans la durée ?
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Le CP, classe dite charnière, polarise les débats et place souvent les enseignants au centre de tensions fortes : institution, attente sociale mais aussi des questionnements pédagogiques vifs. Fréquemment d’actualité, les débats se réduisent généralement à une opposition entre méthode globale et syllabique. Patrice Gourdet, maitre de conférences en sciences du langage et formateur à l’INSPE de Versailles (CY), présentera les enjeux de cet apprentissage de la lecture et de l’écriture au CP et s’appuiera sur des consensus partagés issus de la recherche en didactique pour une présentation consciente de la complexité de cet apprentissage essentiel.
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Depuis des milliers d’années, peuples et États « font la guerre », la « gagnent », la « perdent », en y plongeant des peuples et leurs destins. Histoire de la guerre ou histoire des guerres ? François Pernot professeur des universités en histoire moderne à CY, fait autant l’histoire des différentes guerres et des formes de guerres, que celle de la guerre, la façon de la faire, et pas uniquement dans la seule civilisation occidentale. Il abordera les guerres sous l’angle de la constante et du questionnement premier de l’art militaire : le facteur quantitatif et la dimension humaine, et le facteur qualitatif, la valeur de la troupe et la qualité de l’outil militaire.
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Les concepts de « démocratie » ou « d’intelligence collective » sont-ils exclusivement liés aux humains ? Certains animaux nous prouvent le contraire en faisant preuve d’auto-organisation démocratique et d’intelligence collective. À travers une approche pluridisciplinaire, Fernando Peruani, professeur de physique à CY et membre du laboratoire LPTM, nous montrera comment des groupes de moutons parviennent à développer divers comportements collectifs à partir de simples règles d’imitation permettant au groupe d’atteindre un consensus, de développer des stratégies collectives comme le leadership démocratique, et de faire preuve d’intelligence collective. Ces idées pourraient nous aider à repenser l’émergence des sociétés humaines.
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La modélisation numérique du système climatique et la compréhension des perturbations radiatives du climat, en particulier le rôle de l’effet de serre additionnel lié aux activités humaines, permettent d’étudier les impacts des changements climatiques et d’analyser les risques environnementaux associés. Hervé Le Treut, professeur à Sorbonne Université et à l’École Polytechnique, membre de l’Académie des Sciences et contributeur de 5 rapports du GIEC, présentera ces études et montrera en quoi ces recherches peuvent éclairer les décideurs sur les solutions à mettre en place pour engager la transition écologique.
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Dans les années 1960, Benoit Mandelbrot a mis en place un nouveau domaine des sciences : la géométrie fractale. Celle-ci fournit un cadre mathématique pour appréhender les objets rugueux, les classifier ou les modéliser, et elle trouve aujourd’hui des applications dans toutes les sciences. Stéphane Jaffard, professeur de mathématiques à l’UPEC4, ancien président de la société mathématique, de France, présentera les concepts utilisés dans ce domaine, et montrera leur pertinence pour analyser des images aussi différentes que des tableaux de Van Gogh ou la répartition de population dans les agglomérations urbaines.
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La terre est chaude ! Cette chaleur qui augmente à
mesure que l’on s’enfonce sous la surface de la croûte
terrestre, peut être exploitée pour produire de l’énergie,
utile aux activités humaines. En restant proche de
la surface, il est possible de chauffer et rafraîchir des
habitations individuelles ou des logements collectifs.
Au-delà de 200 m de profondeur, ce sont des quartiers
entiers et des industries que l’on peut alimenter en
chaleur, mais une autre application est possible...
Béatrice Ledésert, professeure des universités en
géologie à CY3, membre du laboratoire Géosciences
et Environnement Cergy, nous proposera d’aller
voir comment la France produit de l’électricité par
géothermie. -
Est-il nécessaire de réviser la Constitution de 1958 ? Protection de l’environnement, égalité entre les sexes, droits des citoyens et des collectivités territoriales, etc. Aujourd’hui, notre Ve République peut-elle toujours les garantir ? Plusieurs organes pourraient aussi évoluer, que l’on pense au Parlement, à l’autorité judiciaire ou au Conseil constitutionnel. Pierre Bourdon, professeur de droit public à CY3 établira un état des lieux des réformes envisagées et discutera de ces enjeux. En sachant qu’aucun projet de cette nature n’a pu aboutir depuis 2008, est-ce à dire qu’un projet plus ambitieux qu’une simple révision serait nécessaire ?
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Depuis la découverte du Big-Bang, notre Univers ne cesse de passionner et de questionner les plus grands scientifiques : la nucléosynthèse primordiale des éléments légers, la détection du fond diffus cosmologique, la découverte de petites fluctuations de densité, 400 000 ans après le Big Bang, qui donneront naissance aux galaxies... Depuis 1998, nous savons que l’expansion de l’Univers s’accélère, en raison d’une mystérieuse énergie noire. Françoise Combes, astrophysicienne, professeure au Collège de France, chercheuse à l’Observatoire de Paris, membre de l’Académie des sciences, exposera la théorie la plus aboutie aujourd’hui, démontrant que toutes les grandes structures de l’Univers proviennent des fluctuations quantiques du vide.
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S’appuyant sur les derniers rapports publiés par le GIEC1 , Jean Jouzel, directeur de recherche émérite au CEA2, ancien vice-président du groupe I du GIEC, et membre de l’Académie des sciences, nous proposera un point sur le réchauffement climatique, sa réalité, ses causes et conséquences. Il présentera l’urgence des mesures à prendre pour le stabiliser à long terme de façon à ce que les jeunes d’aujourd’hui puissent s’y adapter, au moins pour l’essentiel. Objectif : se centrer sur les conséquences du réchauffement climatique dans notre pays et la nécessaire adaptation qui devrait en résulter, avec les mesures censées nous mettre sur la voie d’une neutralité carbone à horizon 2050.
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