エピソード

  • Patrick Renaud s'entretient avec Martin Couture, l’une de ses figures fondatrices de la Ferme Berthe-Rousseau. Depuis sa fondation en 1988, cette ferme estle lieu d’une expérience radicale d’accueil de personnes blessées par la vie; de personnes qui ont besoin d’un moment de recul par rapport à leurquotidien. La ferme se veut aussi le lieu d’une expérience écologique tout autant radicale, où est pratiquée une agriculture diversifiée de subsistance ; une expérience agricole fondée sur le respect et la connaissance de la terre ; une expérience fondée également sur un principe : « la vie génère la vie ».

    À la marge des grandes luttes sociales québécoises, la Ferme Berthe-Rousseau a voulu creuser le sillon d’une autre manière de vivre, qui fasse rupture avec les injonctions productivistes et extractivistes de nos sociétés capitalistes ; qui fasse rupture aussi avec la difficulté, voire l’incapacité de nos sociétés d’accueillir la fragilité humaine.

  • Figure bien connue de la mouvance sociale chrétienne des dernières décennies, Nicole Jetté a été responsable de l’éducation citoyenne et co-porte-parole du Front commun des personnes assistées sociales de 1998 à 2009. Or, il s’agit là du point culminant d’une vie d’engagement social et féministe remontant au début des années 1970, dans la région de Granby, dont elle est native.

    Membre de la communauté des Sœurs Auxiliatrices, les Auxis pour les intimes, Nicole Jetté a consacré sa vie à la solidarité envers les exclus, les sans-voix et les oubliés, luttant à leurs côtés et affrontant les préjugés et injustices qui accablent ces personnes. En se laissant transformer par ce compagnonnage et cette solidarité active avec les laissés-pour-compte.

    Animation et contenu : Frédéric Barriault
    Prise de son, montage et réalisation : Renaude Grégoire

    Voix.es du christianisme social est une production du Centre justice et foi, avec l’appui financier de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne et de la Fondation Lucien-Labelle.

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  • Figure hélas méconnue de la mouvance sociale chrétienne des dernières décennies, Nicol Tremblay est l’une des chevilles ouvrières de l’ouvrage Foi chrétienne et engagement social. Solidarité et espérance à Québec. Publié le printemps dernier aux éditions Le Promeneur des ondées, ce livre retrace la trajectoire de vie d’un groupe d’ami-es et de militant-es ayant fréquenté la même communauté ecclésiale de base, en marge de leurs nombreux engagements sociaux et ecclésiaux.

    Né à Alma au Lac-Saint-Jean, Nicol Tremblay a étudié en foresterie à l'Université Laval. C'est là qu'il a rencontré son épouse Marie De Serres, de même que Paul-Yvon Blanchette et les membres de cette communauté de base. En marge de ses nombreux engagements professionnels et familiaux, Nicol Tremblay a consacré une partie essentielle de sa vie à la défense collective des droits des citoyennes et citoyens de Saint-Sauveur, un quartier de la Basse-Ville de Québec. Une trajectoire qui résonne puissamment avec les mobilisations actuelles autour du logement social. De même qu’avec les réflexions en cours sur l’Avenir du christianisme social au Québec.

    Animation et contenu : Frédéric Barriault
    Prise de son, montage et réalisation : Renaude Grégoire

    Voix.es du christianisme social est une production du Centre justice et foi, avec l’appui financier de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne et de la Fondation Lucien-Labelle.

  • Figure bien connue de la mouvance sociale chrétienne des dernières décennies, Paul-Yvon Blanchette est l’une des chevilles ouvrières de l’ouvrage Foi chrétienne et engagement social. Solidarité et espérance à Québec. Publié le printemps dernier aux éditons Le Promeneur des ondées, ce livre retrace la trajectoire de vie d’un groupe d’ami-es et de militant-es ayant fréquenté la même communauté ecclésiale de base, en marge de leurs nombreux engagements sociaux et ecclésiaux.

    Membre de cette communauté de base, Paul-Yvon Blanchette a consacré une partie de sa vie chrétienne et citoyenne à la promotion des coopératives d’habitation et de construction. Tout en militant activement au sein du Mouvement des travailleuses et travailleurs chrétiens, à l’échelle locale, nationale et même internationale.

    Une trajectoire qui résonne puissamment avec les mobilisations actuelles autour du logement social. De même qu’avec les réflexions en cours sur l’Avenir du christianisme social au Québec.

    Animation et contenu : Frédéric Barriault
    Prise de son, montage et réalisation : Renaude Grégoire

    Voix.es du christianisme social est une production du Centre justice et foi, avec l’appui financier de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne et de la Fondation Lucien-Labelle.

  • Figure méconnue de la mouvance sociale chrétienne des dernières décennies, Lorette Langlais a pourtant joué un rôle important en pastorale sociale dans la grande région de Montréal. Membre de la communauté des Sœurs du Bon-Conseil de Montréal dont elle a d’ailleurs été la supérieure générale, Lorette Langlais a été responsable de la pastorale sociale du diocèse de Saint-Jean-Longueuil de 1986 à 1992, après y avoir été engagée socialement de 1973 à 1977. Elle a notamment contribué à la création du Carrefour pour elle, la première maison pour femmes violentées au Québec et aussi de la CASA, le premier refuge pour sans-abris sur la rive-sud de Montréal. Elle a ensuite été la directrice du CSAI, le Centre social d’aide aux immigrants, à Ville Émard, dans le sud-ouest de Montréal. Tout en multipliant les engagements sociaux et féministes, au sein de l’Association des religieuses pour les droits des femmes, entre autres.

    Dans la foulée du 100e anniversaire des Sœurs du Bon-Conseil de Montréal et du 75e anniversaire du CSAI, nous avons voulu revenir avec elle sur son parcours d’engagement.

    Animation et contenu : Frédéric Barriault
    Prise de son, montage et réalisation : Renaude Grégoire

    Voix.es du christianisme social est une production du Centre  justice et  foi, avec l’appui financier de la Congrégation des Sœurs de   Sainte-Anne et de la Fondation Lucien-Labelle.

  • Figure bien connue de la mouvance sociale chrétienne des dernières décennies, Gisèle Turcot est étroitement associée à l’histoire du Réseau Femmes et Ministères, dont elle a été la cofondatrice et peut-être aussi la figure publique la plus connue. Religieuse et féministe, elle a marqué l’histoire de l’Église au Québec, en devenant la première femme à accéder un poste de secrétaire générale de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec. Et aussi la première femme à diriger la revue Relations, braquant fréquemment les projecteurs sur la situation des femmes dans l’Église et la société. De même que sur les injustices et violences que vivent les femmes, les enfants et les personnes appauvries, tant au Québec qu’à travers le monde.

    Dans la foulée du 100e anniversaire des Sœurs du Bon-Conseil de Montréal, dont elle est la supérieure générale, et du 40e anniversaire de Femmes et Ministères, nous avons voulu revenir avec elle sur les engagements sociaux et féministes qui sont au cœur du charisme de son institut religieux. Et également au cœur de ses propres engagements.

    Animation et contenu : Frédéric Barriault
    Prise de son, montage et réalisation : Renaude Grégoire

    Voix.es du christianisme social est une production du Centre  justice et foi, avec l’appui financier de la Congrégation des Sœurs de  Sainte-Anne et de la Fondation Lucien-Labelle.

  • Figure bien connue de la mouvance sociale chrétienne, Pierrette Bertrand est membre de la communauté des Oblates franciscaines de St-Joseph, dont elle est d’ailleurs la supérieure générale. Religieuse et féministe, elle a été — et est encore — l’une des chevilles ouvrières de l’Association des religieuses pour les droits des femmes. Tout en multipliant les engagements sociaux tous azimuts, de l’accueil des réfugiés, à la lutte contre la pauvreté, en passant par la solidarité avec les femmes autochtones et les immigrantes.

    Religieuse et féministe ? Pour de vastes pans de la population québécoise, associer ces termes ne va pas du tout de soi, en raison des nombreux clichés accolés aux religieuses, de même qu’au patriarcat toujours bien actif au sein de l’Église catholique. Comment ces femmes arrivent-elles à vivre leur foi chrétienne, occuper des fonctions dans leurs communautés et dans l’Église, tout en étant animées de profondes convictions féministes?

    Ce balado permet de jeter un éclairage sur ce choix, à travers la trajectoire de Pierrette Bertrand et celle des membres de l’Association des religieuses pour les droits des femmes.

    Animation: Elodie Ekobena
    Recherche: Élisabeth Garant
    Prise de son, montage et réalisation : Renaude Grégoire

    Voix.es du christianisme social est une production du Centre  justice et foi, avec l’appui financier de la Congrégation des Sœurs de  Sainte-Anne et de la Fondation Lucien-Labelle.

  • Figure bien connue de la mouvance sociale chrétienne des dernières décennies, Michel Rioux est étroitement associé à l’histoire des Journées sociales du Québec | dont il a été l’une des chevilles ouvrières pendant de nombreuses années avant comme après le décès du jésuite Guy Paiement. Journaliste de formation et excellent communicateur, Michel Rioux est connu pour son engagement de près de trente ans au Service de l’information de la Confédération des syndicats nationaux, la CSN.

    Dans la foulée du documentaire Pouvoir oublier de David Simard et Pierre-Luc Junet sur la grève du Front commun de 1972 et aussi du documentaire Les Fils de Manon Cousin, nous avons voulu revisiter avec lui des pans importants de sa propre trajectoire d’engagement chrétien et syndical. Dans un Québec en pleine ébullition. Et un christianisme social en pleine recomposition à l’heure des grandes luttes sociales et ouvrières des années 1960 et 1970. Les transformations rapides et radicales de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada sont un excellent révélateur de ces mutations. À l’heure de la Révolution tranquille, de la déconfessionnalisation des institutions et aussi de l’émergence d’un syndicalisme de combat qui remettait radicalement en question le capitalisme et l’ordre établi, au nom de la libération de classe ouvrière.

    Recherche et animation: Frédéric Barriault

    Enregistrement, montage et habillage sonore: Renaude Grégoire

    Production: Centre justice et foi, avec le soutien financier de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Croix et de la Fondation Lucien-Labelle.  

  • Figure bien connue de la mouvance sociale chrétienne des dernières décennies, Suzanne Loiselle est étroitement associée à l’histoire de L’Entraide missionnaire, dont elle a été la coordonnatrice pendant de nombreuses années. Et peut-être aussi la figure publique la plus connue. Pour d’autres personnes, Suzanne Loiselle est indissociable des luttes féministes et antimilitaristes, à travers ses nombreux engagements, tant à l’EMI qu’au Collectif Échec à la guerre dont elle est encore l’une des chevilles ouvrières. Militante dans l’âme, elle a été et est encore profondément engagée dans un grand nombre de luttes, y compris ces jours-ci au sein du comité des résidentes et résidents de la Résidence Mont-Carmel, en lutte contre leur propriétaire.

    Dans la foulée du documentaire Pouvoir oublier de David Simard et Pierre-Luc Junet sur la grève du Front commun de 1972, nous avons voulu revisiter avec elle des pans méconnus de son parcours d’engagement, à l’époque où elle était enseignante et syndicaliste sur la Côte-Nord. Alors que les braises de la grève de Sept-Îles étaient encore bien chaudes. Et à une époque où la CEQ, la Centrale de l’enseignement du Québec, était animée par un syndicalisme de combat qui remettait radicalement en question le capitalisme et l’ordre établi, au nom de la libération de classe ouvrière.

  • Depuis la publication de l’encyclique Laudato si du pape François, il ne se passe pas une semaine sans qu’on lise ici ou là des réflexions et des interpellations de la part d’écologistes chrétiens à propos de l’urgence d’agir sur la crise climatique et environnementale. Vu de l’extérieur, on a parfois l’impression que les chrétiennes et les chrétiens prennent très au sérieux cette question vitale pour l’avenir de notre planète.

    Or, lorsqu’on gratte le vernis des communications ecclésiales parfois léchées, on constate un assez faible engagement des communautés chrétiennes sur cet enjeu, au-delà des vœux pieux et des déclarations écrites. Ce qui n’est pas sans paradoxe, sachant combien sont nombreuses et nombreux les chrétiens ayant été des pionniers dans la lutte pour la sauvegarde de notre Maison commune. Y compris chez nous, au Québec.

    Cette semaine à Voies du christianisme social au Québec, j’ai l’immense bonheur de recevoir l’un de ces pionniers. Prêtre, théologien et écologiste, André Beauchamp est une figure marquante du christianisme social et de l’écologie au Québec.