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A l’heure où je termine ce programme, le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, publie son sixième rapport de synthèse. Après dix mille pages et huit ans de travail, il rappelle que les gaz à effet de serre dus aux activités humaines sont toujours en augmentation sur notre planète. Ils ont, selon le groupe de recherche, fait grimper de plus d’un degré la température de la surface du globe par rapport à la période pré-industrielle. C’est une hausse sans précédent. Elle devrait se poursuivre jusqu’à plus un degré et demi d’ici à 2030, et continuer d’entraîner des vagues de chaleur, des précipitations extrêmes, des sécheresses, des changements de comportement de certaines espèces... Nous avons parlé des gaz à effet de serre dans les deux premiers épisodes de ce programme.
Pour limiter le réchauffement climatique, le GIEC conseille de réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre. Cela va obliger nos pays à sortir des énergies fossiles ; à afficher une plus grande sobriété et efficacité énergétique ; à miser davantage sur les énergies renouvelables. Le réchauffement climatique, et ce qu’il implique pour notre bien-être et celui de notre planète, est « une menace », avertit le GIEC. « Le déni n’est plus possible », selon les experts.
C’est justement d’énergies renouvelables dont nous parlons dans le dernier numéro de cette première série d’Autour de la terre. Avec Anne Rihiail et Vincent-Jacques Le Seigneur, respectivement directrice et fondatrice du bureau d’études AERE et président d’Observeur, l’observatoire qui suit les énergies renouvelables en Europe depuis trente ans, nous faisons le point sur ces énergies et leur emploi au quotidien. Les énergies renouvelables sont nombreuses. Certaines sont très exploitées, d’autres beaucoup moins. Mais qu’est-ce qui donc freine autant leur déploiement, alors qu’elles nous permettraient d’avoir moins chaud en été ; de ne pas ou moins connaître de restriction d’eau en période estivale ; de ne pas ou moins voir nos forêts dévorées par le feu et nos campagnes avalées par les crues ? Nos deux spécialistes nous éclairent sur les interrogations qui entourent les énergies renouvelables. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
Les experts sont unanimes : les transports ont des conséquences inexorables sur notre planète. Ils l’impactent à différents stades : de la production à la mise hors service ; et à différents niveaux : local, régional voire global. Les risques inhérents aux transports sont principalement liés à leur production, donc, mais aussi à la transformation, à l’utilisation des ressources énergétiques et aux émissions atmosphériques qui y sont associées. Cela se traduit, sur le terrain, par une acidification des sols et des végétaux, une diminution de la couche d’ozone, un réchauffement climatique... Ces contraintes font réagir les scientifiques, les politiques et le grand public. C’est de ses conséquences, celles des transports sur notre planète, dont nous parlons ici.
Quand on pense aux nuisances des transports, on pense à celles qui sont générées par les transports routiers. A raison, puisque ce sont les plus invasives pour notre organisme. L’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, a classé, il y a une dizaine d’années, la pollution de l’air extérieur et ses particules comme « cancérogènes certain pour l’homme ». L’organisation a déclaré les polluants atmosphériques, plus précisément les particules, comme « enjeu sanitaire majeur ». L’OMS a évalué à plus six pourcents les risques de décès prématurés à cause des particules atmosphériques. La moitié de ces décès seraient dus aux émissions du trafic routier. Ce n’est pas tout : selon les scientifiques, les transports routiers augmenteraient les risques de pathologies cardiorespiratoires, et ils influeraient sur la reproduction, le développement fœtal et neurologique.
C’est toute notre planète qui subit les affres des transports routiers. Ici, nous parlons plus spécifiquement de la France. Nous dressons un panorama des conséquences de nos transports sur la planète, et des solutions que nous mettons en place pour les limiter. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
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Les experts sont unanimes : les transports ont des conséquences inexorables sur notre planète. Ils l’impactent à différents stades : de la production à la mise hors service ; et à différents niveaux : local, régional voire global. Les risques inhérents aux transports sont principalement liés à leur production, donc, mais aussi à la transformation, à l’utilisation des ressources énergétiques et aux émissions atmosphériques qui y sont associées. Cela se traduit, sur le terrain, par une acidification des sols et des végétaux, une diminution de la couche d’ozone, un réchauffement climatique... Ces contraintes font réagir les scientifiques, les politiques et le grand public. C’est de ses conséquences, celles des transports sur notre planète, dont nous parlons ici.
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La sécheresse de l’été 2022, en France, a eu le don de réactiver les consciences. Pourtant, les étés secs, avec leurs pénuries d’eau et leurs incendies, ne sont pas nouveaux. Il y avait eu 2003, et encore avant, 1976. Ils n’étaient pas si loin que cela de nous quand même, pour que nous les ayons à ce point oubliés.
Hervé Douville est un scientifique du Centre national de recherches météorologiques, plus communément appelé CNRM. Il s’est d’abord intéressé à la compréhension de la variabilité naturelle du climat et à sa prévisibilité. Et, depuis plusieurs années, il se concentre sur le changement climatique d’origine entropique, autrement dit causé par l’homme, particulièrement sur ses conséquences sur le cycle de l’eau et ses événements extrêmes associés. A ce titre, il a fait parti des auteurs-coordinateurs d’un rapport pour le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui a traité des changements du cycle de l’eau.
Avec ce spécialiste du changement climatique, nous revenons sur le phénomène des sécheresses, plus spécifiquement sur ce qui en découle. Nous évoquons les mesures à prendre pour ne pas connaître de catastrophes d’approvisionnement en eau dans les années à venir. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
La sécheresse de l’été 2022, en France, a eu le don de réactiver les consciences. Pourtant, les étés secs, avec leurs pénuries d’eau et leurs incendies, ne sont pas nouveaux. Il y avait eu 2003, et encore avant, 1976. Ils n’étaient pas si loin que cela de nous quand même, pour que nous les ayons à ce point oubliés.
Hervé Douville est un scientifique du Centre national de recherches météorologiques, plus communément appelé CNRM. Il s’est d’abord intéressé à la compréhension de la variabilité naturelle du climat et à sa prévisibilité. Et, depuis plusieurs années, il se concentre sur le changement climatique d’origine entropique, autrement dit causé par l’homme, particulièrement sur ses conséquences sur le cycle de l’eau et ses événements extrêmes associés. A ce titre, il a fait parti des auteurs-coordinateurs d’un rapport pour le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui a traité des changements du cycle de l’eau.
Avec ce spécialiste du changement climatique, nous revenons sur le phénomène des sécheresses, plus spécifiquement sur ce qui en découle. Nous évoquons les mesures à prendre pour ne pas connaître de catastrophes d’approvisionnement en eau dans les années à venir. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète. Nous autres, les humains, faisons partie de la biodiversité, au même titre que les fleurs, les oiseaux, les insectes... La France est riche de biodiversité. Elle dispose d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux répartis sur tout le globe.
Notre pays possède près de 10 % des surfaces de récifs coralliens de la planète. Nous sommes l’un des rares Etats européens à disposer d’écosystèmes tropicaux, comme la forêt guyanaise. Nous sommes présents sur cinq des trente-six points chauds de la biodiversité mondiale. La France métropolitaine couvre quatre des cinq grandes régions biogéographiques européennes et plus de 80 % des écosystèmes de notre vieux continent.
Ces bons chiffres devraient laisser entrevoir de beaux horizons à notre biodiversité. Les sommets et les grandes réunions ne manquent pas pour la préserver. Il en ressort de grandes intentions et de bonnes idées. Elles ne sont hélas pas vraiment suivies d’effets. C’est ce que constatent et nous font partager ceux que je suis allé interroger en région nantaise, en bordure d’Erdre et de Sèvre, pour cet épisode et le suivant de votre programme Autour de la Terre. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète. Nous autres, les humains, faisons partie de la biodiversité, au même titre que les fleurs, les oiseaux, les insectes... La France est riche de biodiversité. Elle dispose d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux répartis sur tout le globe.
Notre pays possède près de 10 % des surfaces de récifs coralliens de la planète. Nous sommes l’un des rares Etats européens à disposer d’écosystèmes tropicaux, comme la forêt guyanaise. Nous sommes présents sur cinq des trente-six points chauds de la biodiversité mondiale. La France métropolitaine couvre quatre des cinq grandes régions biogéographiques européennes et plus de 80 % des écosystèmes de notre vieux continent.
Ces bons chiffres devraient laisser entrevoir de beaux horizons à notre biodiversité. Les sommets et les grandes réunions ne manquent pas pour la préserver. Il en ressort de grandes intentions et de bonnes idées. Elles ne sont hélas pas vraiment suivies d’effets. C’est ce que constatent et nous font partager ceux que je suis allé interroger en région nantaise, en bordure d’Erdre et de Sèvre, pour cet épisode et le suivant de votre programme Autour de la Terre. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
On ne peut pas dire que le sol, plus exactement le sous-sol, ait bonne réputation. C’est un endroit qui renferme nos déchets, ainsi que les gaz de l’atmosphère en cours de transformation, comme l’azote et l’oxygène. La couleur foncée du sol ne plaide pas non plus en sa faveur, alors qu’elle n’est que le fait de la décomposition de sa matière organique, c’est-à-dire des feuilles, des animaux, des morceaux de caillou ou de bois, des particules de limon ou d’argile… Le sol et le sous-sol sont des milieux en perpétuel mouvement écologique.
Il y a une vraie vie sous la terre. Elle est un peu moins dense que sous la mer. Il n’empêche que sous nos pieds, se déroule un tas d’activités physiques et chimiques. Plus de 70 % des microbes qui sont issus de la terre viennent de ses entrailles. Pour un hectare de terre de chez nous, on recense cinq tonnes de bactéries et de champignons, cinq tonnes de racines et une tonne et demie d’animaux. Le dessous de la terre, comme le dessous de la mer, est un bouillon de culture. C’est de ce bouillon, donc de la vie sous la terre, dont nous parlons encore dans ce numéro. Nous sommes toujours en compagnie de deux spécialistes du milieu sous terrain : Marc-André Selosse, biologiste et professeur au Muséum national d’histoires naturelles de Paris ; et Michel Winein, membre de la commission nationale environnement au sein de la Fédération française de spéléologie. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
On ne peut pas dire que le sol, plus exactement le sous-sol, ait bonne réputation. C’est un endroit qui renferme nos déchets, ainsi que les gaz de l’atmosphère en cours de transformation, comme l’azote et l’oxygène. La couleur foncée du sol ne plaide pas non plus en sa faveur, alors qu’elle n’est que le fait de la décomposition de sa matière organique, c’est-à-dire des feuilles, des animaux, des morceaux de caillou ou de bois, des particules de limon ou d’argile… Le sol et le sous-sol sont des milieux en perpétuel mouvement écologique.
Il y a une vraie vie sous la terre. Elle est un peu moins dense que sous la mer. Il n’empêche que sous nos pieds, se déroule un tas d’activités physiques et chimiques. Plus de 70 % des microbes qui sont issus de la terre viennent de ses entrailles. Pour un hectare de terre de chez nous, on recense cinq tonnes de bactéries et de champignons, cinq tonnes de racines et une tonne et demie d’animaux. Le dessous de la terre, comme le dessous de la mer, est un bouillon de culture. C’est de ce bouillon, donc de la vie sous la terre, dont nous parlons dans ce numéro et le suivant. Durant ces deux épisodes, nous serons en compagnie de deux spécialistes du milieu sous terrain : Marc-André Selosse, biologiste et professeur au Muséum national d’histoires naturelles de Paris ; et Michel Winein, membre de la commission nationale environnement au sein de la Fédération française de spéléologie. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
La femme que vous venez d’entendre est Marie-Claire Fabri. Elle est ingénieure en océanographie à l’IFREMER, l’Institut français de recherche et d’exploitation pour la mer. Marie-Claire Fabri est une spécialiste de l’écologie benthique du domaine profond, c’est-à-dire qu’elle étudie la faune qui vit sur les fonds marins. Avec elle, durant deux épisodes, nous parlons de la vie sous la mer.
A vrai dire, nous nous intéressons plus à ce qui se passe dans le ciel qu’au fond des océans. Seulement 10 à 15 % des fonds marins sont connus de l’homme. Ils sont assez peu observés par rapport aux hautes atmosphères. Les profondeurs maritimes sont pourtant un enjeu des prochaines années.
Pour autant, les scientifiques, comme Marie-Claire Fabri, disposent déjà de connaissances précises et suffisantes pour nous expliquer ce qui se passe dans le fond de nos océans. Ils en observent les écosystèmes. Ils les scrutent au quotidien. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
Dans l’épisode précédent, nous avons vu que nous, les humains, nous intéressions davantage à la chose spatiale que sous marine. Marie-Claire Fabri nous en a entre autres expliqué les raisons. L’homme n’est pas fait pour vivre sous l’eau. Nous sommes des Terriens. Même si les choses progressent, nous disposons de toujours plus de moyens techniques pour explorer la lune que le fond des océans. Et il y aurait probablement « des orientations politiques à investir plus vers le ciel que le fond de la mer », selon la scientifique.
D’après les observateurs, comme ceux de l’IFREMER mais aussi du SHOM, Service hydrographique et océanographique de la marine, on ne connaîtrait que 20 % de la topographie des fonds marins. Cela ne veut pas dire que l’on ne s’y intéresse pas. La vie sous la mer attire de plus en plus de scientifiques. Nous sommes toujours autant fascinés par ce milieu, que nous utilisons parfois plus -
La femme que vous venez d’entendre est Marie-Claire Fabri. Elle est ingénieure en océanographie à l’IFREMER, l’Institut français de recherche et d’exploitation pour la mer. Marie-Claire Fabri est une spécialiste de l’écologie benthique du domaine profond, c’est-à-dire qu’elle étudie la faune qui vit sur les fonds marins. Avec elle, durant deux épisodes, nous allons parler de la vie sous la mer.
A vrai dire, nous nous intéressons plus à ce qui se passe dans le ciel qu’au fond des océans. Seulement 10 à 15 % des fonds marins sont connus de l’homme. Ils sont assez peu observés par rapport aux hautes atmosphères. Les profondeurs maritimes sont pourtant un enjeu des prochaines années.
Pour autant, les scientifiques, comme Marie-Claire Fabri, disposent déjà de connaissances précises et suffisantes pour nous expliquer ce qui se passe dans le fond de nos océans. Ils en observent les écosystèmes. Ils les scrutent au quotidien. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
Dans l’épisode précédent, nous avons vu que les forêts étaient en constante augmentation sur notre territoire, et qu’elles étaient des réserves de biodiversité exceptionnelle. Nous avons vu, aussi, qu’elles subissaient des agressions de la part de l’homme, des animaux et du climat. Dans ce numéro, nous allons justement expliquer comment le climat pourrait modifier nos forêts dans les années à venir. Nous allons mesurer leur place dans notre écosystème. Nous reviendrons sur leurs bienfaits sur notre santé. Nous parlerons des actions des forestiers pour préserver les forêts et les reconstruire après les incendies. Nous serons toujours, dans ce numéro d’Autour de la terre, en compagnie de Dominique de Villebonne et Nicolas Jannault, respectivement adjointe au directeur Forêts et risques naturels à l’ONF et directeur régional en Pays-de-la-Loire. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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Les forêts françaises sont un patrimoine exceptionnel. Elles occupent 30 % de notre territoire. Elles représentent dix-sept millions d’hectares en métropole, et neuf millions en outre-mer. Toutes ces forêts sont des réservoirs de biodiversité exceptionnel.
En France, presque cinq millions d’hectares sont des forêts publiques, gérées par l’ONF (l’Office national des forêts). Le reste appartient à des propriétaires privés. Les forêts sont en constante augmentation depuis un siècle dans notre pays. Mais comme tous les espaces naturels, les forêts subissent elles aussi les affres de l’homme, des animaux et du climat.
C’est donc de nos forêts, publiques et privées, dont nous allons parler dans ces deux prochains épisodes. Avec Dominique de Villebonne, d’une part, et Nicolas Jannault, d’autre part. Dominique de Villebonne est adjointe au directeur Forêts et risques naturels à l’ONF. Nicolas Jannault est directeur régional de la même institution, en Pays-de-la-Loire. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
L’eau est une resource primordiale, mais plus inépuisable. On la trouve partout sur notre planète. Or elle n’y est en fait présente qu’en petite quantité, au point qu’elle suscite des tensions entre les pays, autour du Nil, du Tigre et de l’Euphrate par exemple.
L’eau est devenue une préoccupation des spécialistes. Particulièrement l’eau potable, qui pourrait venir à manquer dans les prochaines années. Nous avons augmenté de six fois en un siècle notre consommation d’eau. Alors que la population n’a pas augmenté dans les mêmes proportions.
Deux milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde. 73 % de la population d’Afrique sud saharienne n’utilisait pas un service d’eau convenable, c’est-à-dire sans danger, en 2017. 14 % de la population africaine souffre toujours de pénurie d’eau. Ces situations ne concernent pas que les pays pauvres ou en voie de développement. L’Europe, notamment la France, connaît aussi un manque d’eau. Un million de personnes n’ont pas accès à l’eau potable à leur domicile en France métropolitaine. La pénurie est plus inquiétante encore dans les départements et territoires d’outre-mer, en Guyane et à Mayotte particulièrement.
Avec Khaled Al Mezayen, président et co-fondateur d’une société qui développe des systèmes de potabilisation à Lyon, nous allons revenir sur la problématique de l’eau sur la planète, surtout de l’eau potable. Nous allons passer en revue les besoins en eau ; les moyens de traitement ; les chemins à prendre, comme la valorisation et la potabilisation, pour ne pas risquer la pénurie. L’eau : une ressource à protéger, à économiser et à traiter pour ne pas en manquer, c’est le thème de ce septième épisode d’Autour de la terre.
Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute. -
Jean-François Sylvain est un spécialiste de la biodiversité. C’est un scientifique reconnu. Il est à l’origine de la création de la FRB, Fédération pour la recherche sur la biodiversité. Il en est le président depuis 2014.
Notre planète est constituée d’un biotope complexe, qui ne cesse de se déséquilibrer au fil des années. Avec Jean-François Sylvain, nous allons revenir sur la disparition des espèces. Nous allons aussi évoquer l’impact de l’homme sur ce désordre, et les politiques à mener pour le réduire.
Rien qu’en France, ce sont plus de deux mille quatre cents espèces de plantes, d’animaux et d’insectes qui sont menacées, et près de cent quatre-vingt-dix qui ont disparu. Avec une inquiétude particulière pour les territoires d’outre-mer, qui connaissent une dégradation de leurs milieux plus importante qu’en métropole. Cette détérioration concerne principalement des groupes taxonomiques, tels que les oiseaux, les papillons de jour, les amphibiens, les reptiles et les mammifères. Ils sont répertoriés sur ce que les scientifiques appellent « des listes rouges ». -
Programme protégé par la loi du CopyrightQui ne s’est pas demandé au moins une fois pourquoi nos villes et nos campagnes crachaient autant de lumière. Cette lumière, que certains qualifient de « pollution lumineuse », n’est pas sans conséquence. C’est une débauche d’énergie. C’est un coût financier. C’est un déploiement technique et humain.
Et si la bioluminescence venait changer nos habitudes ? Nos habitudes de nous éclairer ? Nos habitudes de repenser l’installation de notre lumière ? Nos besoins en éclairage, tout simplement. En écoutant Sandra, vous ne verrez plus la lumière de la même manière. Bioluminescence : quand l’éclairage prend un autre sens : c’est le thème de cet épisode. -
Le plastique est partout. Notre société est plastifiée. Il n’y a pas un domaine, qu’il soit industriel, technique, scientifique, qui échappe au plastique. Rien qu’en France, nous produisons plus de quatre cents millions de tonnes de plastique par an. Une partie est collectée ; une autre est recyclée ; mais une partie, on ne sait pas exactement combien, retourne dans la nature.
Comme nous l’avons vu dans l’épisode précédent, les plastiques sont un fléau pour l’environnement. Au cours de celui-ci, nous continuons notre croisade sur la route de ce polluant, terrestre autant que maritime. Avec toujours les mêmes spécialistes : Romain Tramois, François Galgani et Mickaël Kedzierski. Vous écoutez : le plastique, c’est dramatique [épisode2].
Si les pays d’Asie du sud est montrent une croissance de leur pollution plastique, l’Europe, particulièrement la France, est plutôt un bon élève. Il n’en demeure pas moins des points noirs, à l’instar de la Seine. En Allemagne, c’est le Danube qui pêche. On y trouve pas mal de déchets plastique. Quant à croire que les océans renferment un continent de plastique, il faut relativiser. -
Le plastique est partout. Notre société est plastifiée. Il n’y a pas un domaine, qu’il soit industriel, technique, scientifique..., qui échappe au plastique. Rien qu’en France, nous produisons plus de quatre cents millions de tonnes de plastique par an. Une partie est collectée ; une autre est recyclée ; mais une partie, on ne sait pas combien, retourne dans la nature.
Les plastiques sont un fléau pour l’environnement. Durant deux épisodes, plusieurs spécialistes vont se succéder pour nous dresser la situation de ce polluant terrestre autant que maritime. Romain Tramois est chercheur au Laboratoire eau, environnement et systèmes urbains (LESU), à l'université de Créteil et à l'Ecole nationale des pont et chaussées. François Galgani est responsable de projet à l’Ifremer. Il travaille sur les déchets marins et les pollutions plastiques depuis 30 ans. Il intervient en qualité d’expert auprès de la Commission européenne. Mickaël Kedzierski est maître de conférences à l’université de Bretagne Sud. Il travaille pour l’institut de recherche Dupuy de Lôme sur les pollutions plastiques en mer et sur terre. Vous écoutez : Le plastique, c’est dramatique : épisode 1. -
Dans l’épisode précédent, nous avons évoqué, avec Hervé Le treut, climatologue, professeur à la Sorbonne et membre de l’Académie des sciences, l’une des raisons essentielles au réchauffement climatique : à savoir les émissions de gaz à effet de serre. Nous avons vu ce qu’ils étaient, et comment ils se retrouvaient dans l’atmosphère. Comme vous l’avez entendu, il est tant de s’en préoccuper, au risque de connaître de gros séismes météorologiques dans les années à venir.
Dans ce deuxième épisode d’Autour de la terre, nous nous intéressons au climat proprement dit. A ce qu’il a été, il y a longtemps, et à ce qu’il sera, demain, et à un horizon lointain. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
Pour bien comprendre l’évolution de notre climat, il faut revenir sur ses changements. Le changement climatique a d’abord été le résultat de calculs faits par des scientifiques. C’est pour cela que nous ne l’avons pas vraiment vu venir. Il faut tempérer le propos, et savoir qu’il y a toujours eu des fluctuations du climat, et ce depuis dix mille ans. Le problème, c’est que nous sommes passés dans des fluctuations sans précédent.
Jusqu’à il y a dix mille ans, le climat était relativement stable. Il était à dominante froide. Depuis ces trente dernières années, nous nous sommes installés dans des épisodes plutôt chauds, voire très chauds. -
Bienvenue dans Autour de la terre, un programme sous forme de documentaires de quinze minutes. Dans cette émission, je vous emmène à la découverte de ce qui fait notre environnement sur cette terre. J’aborde différentes problématiques. Je tends le micro à des spécialistes et à des anonymes. Je mets en lumière les actions et les revendications. Je suis Sébastien Chauveau. Vous écoutez Autour de la terre : Quel climat pour demain, épisode 1.
Les médias raisonnent de plus en plus de ces catastrophes. Un tremblement de terre ici, une inondation là, un cyclone ailleurs..., les aléas du climat font régulièrement la une des journaux. Sont-ils plus nombreux qu’avant ? Sont-ils plus dangereux aujourd’hui qu’hier ? Vont-ils se multiplier dans les années à venir ? J’ai voulu en savoir plus sur ce qui fait notre climat ? Sur comment et pourquoi nous subissons ces séismes météorologiques ?
Dans ce numéro d’Autour de la terre, vous allez entendre : David Eckstein, conseiller au sein de Germanwatch ; et Hervé Le treut, climatologue, professeur à la Sorbonne et membre de l’académie des sciences. Germanwatch est une organisation allemande de développement de l’environnement. Elle a été fondée en 1992. C’est une institution qui travaille essentiellement sur la politique climatique, mais aussi sur la sécurité alimentaire et l’éducation. - Se mer