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  • Il a toujours existé des imitations des produits de luxe. Mais une nouvelle version de ce type de produits rencontre un succès grandissant. Ces articles, qui nous viennent de Chine, ne sont pas à proprement parler des contrefaçons. En effet, s'ils imitent parfaitement certains produits, ils n'en affichent pas les logos.


    Venant d'Asie, ces produits portent un nom chinois, "pingti", qui, dans cette langue, veut dire "leurre". Ces produits ont pénétré tous les secteurs, qu'il s'agisse de la maroquinerie, des vêtements ou encore de la parfumerie.


    Ils sont fabriqués avec beaucoup plus de soin que les contrefaçons bon marché, les matériaux utilisés venant parfois des mêmes fournisseurs que ceux auxquels s'adressent les grandes enseignes du luxe.


    Aussi ces "pingti" sont-ils beaucoup plus chers que les habituelles contrefaçons, tout en restant moins onéreux que des produits arborant des logos célèbres.

     

    Les consommateurs chinois semblent de plus en plus séduits par ces imitations qui paraissent aussi vrais que les originaux. Les réseaux sociaux sont d'ailleurs remplis de témoignages à cet égard.


    Quant aux plateformes de commerce en ligne, elles proposent de plus en plus ce type d'articles. L'engouement est tel que les grandes marques de luxe commencent à souffrir de cette concurrence.


    Elle se fait sentir d'ores et déjà sur le marché chinois, où leurs affaires commencent à en pâtir. Les Chinois, et notamment les jeunes, se détournent en effet de produits de luxe longtemps associés à un certain standing social.

     

    Touchés par un certain ralentissement économique de leur pays, ils préfèrent acheter, à un prix plus abordable, des produits de très bonne qualité, qui se présentent comme de parfaites reproductions des articles de luxe les plus connus. Ces consommateurs, dont le comportement est donc différent de celui de leurs aînés, se soucient beaucoup moins de l'absence de logos.


    Il reste à savoir si cette tendance restera cantonnée à la Chine ou s'étendra dans le reste du monde, à commencer par l'Europe. Dans ce dernier cas, les grandes enseignes du luxe, qui, pour l'instant, connaissent une croissance continue, pourraient voir leur chiffre d'affaires baisser.



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  • Elon Musk est d'ores et déjà la personne la plus riche du monde. Pourtant, la fortune du patron de SpaceX, estimée, selon certaines sources, à environ 240 milliards de dollars, pourrait encore s'accroître.


    De fait, elle pourrait atteindre, d'ici 2027, les 1 000 milliards de dollars. Ce qui ferait d'Elon Musk le premier billionnaire jamais recensé. Du moins si l'on se réfère à la valeur que l'on donne au billion en France.


    En effet, celui-ci équivaut à 1 000 milliards, ce qui est la valeur du trillion anglais. Aussi le patron de Tesla deviendra-t-il peut-être un billionnaire pour les Français et un trillionnaire pour les Anglo-Saxons.

     

    Elon Musk est en effet le meilleur candidat à ce titre très convoité dans le club fermé des milliardaires. De fait, chaque année, sa fortune augmente, en moyenne, de près de 110 %, ce qui pourrait lui permettre de quadrupler en 4 ans. De quoi franchir sans encombre ce nouveau seuil de richesse.


    Cependant, le chef d'entreprise n'est pas à l'abri des aléas ou même d'un retournement de la conjoncture économique. C'est ainsi qu'il a dû assister à la chute récente des cours de Tesla. Il faudra donc attendre quelques années pour savoir s'il parvient à passer ce nouveau cap.


    Selon les prévisions, Elon Musk deviendrait donc le premier billionnaire (ou trillonnaire). Mais il ne tarderait pas à être rejoint, dans ce nouveau cénacle de la richesse, par d'autres milliardaires.


    En effet, l'homme d'affaires indien Gautam Adani, à la tête du groupe du même nom, pourrait y accéder dès 2028. Tout comme l'entrepreneur américano-taïwanais Jenseng Huang, qui dirige la société de technologie Nvidia.


    À condition, toutefois, que leur fortune continue à progresser dans les mêmes proportions, soit plus de 122 % par an pour le milliardaire indien et près de 112 % pour le patron de Nvidia.

     

    On le voit, des entrepreneurs emblématiques comme Bill Gates ou Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, ne feront pas partie, du moins dans les années à venir, des heureux élus.


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  • L'absentéisme au travail ne cesse de progresser. C'est du moins le constat auquel est parvenu une récente étude, portant sur plus de 3 000 entreprises françaises. Selon ses chiffres, cet absentéisme aurait touché 48 % des salariés en 2022, contre 36 % l'année précédente.


    De plus en plus lié aux troubles psychosociaux, avec une prévalence des problèmes de santé liés à la dépression ou l'anxiété, cet absentéisme touche désormais davantage certaines catégories de travailleurs.


    Les jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans auraient tendance à s'absenter de plus en plus souvent, ce qui est un fait relativement bouveau. Certes, leur taux d'absentéisme global aurait baissé de 16 % entre 2022 et 2023, contre une diminution de moins de 10 % pour les autres travailleurs.


    Malgré tout, la part de ces jeunes travailleurs ayant obtenu au moins un arrêt de travail dans l'année, sur une période allant de 2019 à 2023, aurait augmenté de 11 %. Selon une autre source, le taux d'absentéisme de ces jeunes travailleurs aurait progressé de 32 % entre 2019 et 2022, soit la hausse la plus forte.


    Par ailleurs, ces salariés se feraient prescrire davantage d'arrêts, près de 2 par an, contre un peu plus de 1,5 pour les salariés âgés de 50 à 60 ans.


    Traditionnellement, les non-cadres s'absentent davantage que les cadres. Cela est toujours vrai, mais l'absentéisme progresse fortement chez ces derniers.


    Le taux d'absentéisme des cadres serait en effet passé de 25 % en 2021 à 34 % en 2022, soit une progression de près de 35 %.


    Enfin, les salariés travaillant dans des secteurs où ils sont confrontés au public ou ou à des responsabilités de terrain auraient également plus tendance à s'absenter.


    Il s'agit notamment des métiers de l'accueil, du commerce, de la restauration ou encore des professions liées à l'entretien et à la sécurité, dans lesquelles les arrêts de travail les plus longs ont été accordés.

     

     


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  • Pour s'attirer de nouveaux clients, certaines entreprises utilisent des moyens assez douteux. Elles distribuent en effet, dans les boîtes aux lettres, des magnets dont l'apparence peut inspirer confiance.


    De fait, ils sont entourés des couleurs nationales ou bordés de noir. Ce qui leur donne un aspect assez officiel. D'autant qu'ils sont conçus avec soin. Ces magnets présentent des numéros de téléphone, la liste fournie contenant des numéros d'urgence, comme ceux des pompiers ou du Samu, et des numéros administratifs, comme celui de la Mairie.


    Il n'est donc guère étonnant que certains trouvent ces magnets bien pratiques et les placent sur leur réfrigérateur sans se douter de rien.


    Et pourtant, derrière ces prospectus métalliques d'apparence anodine, se cache une véritable arnaque. La presse et les autorités la dénoncent depuis plusieurs années. Ce qui ne l'empêche pas d'être toujours présente dans plusieurs départements.


    En premier lieu, la présentation de ces magnets ne doit abuser personne. En effet, ils n'ont pas été cautionnés par les communes ni par aucun service officiel. Par ailleurs, les numéros utiles côtoient habilement ceux de dépanneurs en tous genres.


    On y trouve en effet les numéros de téléphone d'un serrurier, d'un réparateur de chaudière ou encore d'un déboucheur de canalisations. Le voisinage des numéros de confiance est censé leur donner plus de crédibilité.


    En regardant de plus près ces numéros, on s'aperçoit qu'il s'agit souvent du même. Et sous ce ou ces numéros, se cachent en réalité des entreprises peu scrupuleuses. En effet, elles recourent souvent à des méthodes de démarchage abusives, comme l'illustre bien l'utilisation de ces magnets.


    Par ailleurs, plusieurs de ces sociétés ont été signalées pour des facturations excessives, qui ne correspondent nullement aux prestations fournies. Ces prix, parfois exorbitants, sont souvent imposés à des personnes vulnérables ou se trouvant dans une situation d'urgence.


    Même s'ils ne sont pas dans ce cas, les clients de ces entreprises sont confrontés à une forte pression pour les inciter à faire appel à leurs services. Il ne faut donc pas se laisser berner par leurs manigances.


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  • Certaines annonces, en ce début d'automne, ne peuvent que réjouir les consommateurs. C'est le cas de cette baisse du tarif réglementé de l'électricité. Rappelons que ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui dépend des pouvoirs publics.


    Et cette baisse, annoncée pour février 2025, n'est pas symbolique. En effet, les abonnés à ce tarif devraient voir leur facture de gaz diminuer de 10 %. Il est vrai qu'après des hausses répétées, qui ont entraîné une augmentation de plus de 40 % de ce tarif réglementé depuis 2022, la note reste encore assez élevée.


    Une décision qui devrait doper le pouvoir d'achat d'une majorité de Français. En effet, malgré l'existence d'offre alternatives, près de deux ménages sur trois restent assujettis à ce tarif.


    En fait, ce n'était pas le scénario initialement prévu. En effet, la CRE avait préconisé une hausse du tarif de l'électricité en août 2024. Elle correspondait à une hausse du coût d'acheminement de l'électricité.


    Or, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie a demandé un report de cette augmentation de prix pour février 2025. Ce que la Commission a accepté. Cette hausse aurait dû être de 1 à 2 % pour les abonnés au tarif réglementé.


    Or l'évolution des prix de gros de l'électricité a changé la donne. En effet, pour établir le tarif de l'année N, les prix des deux dernières années sont pris en compte. Le prix prévu pour février 2025 sera donc fixé à partir des années 2023 et 2024.


    Or ce sont des années de baisse du prix de l'électricité. Par conséquent, l'augmentation de 1 à 2 % qui devait être appliquée, en février 2025, sera largement compensée par la baisse sensible des prix de gros de l'électricité.


    Ce qui est une excellente nouvelle pour les ménages concernés. Ainsi, sur une note annuelle de près de 2 000 euros, qui est considérée comme la facture d'électricité moyenne, pour 2 personnes, il est possible de faire, grâce à la baisse annoncée, une économie de 200 euros.


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  • Le salaire du mois de septembre est souvent attendu avec impatience, pour étoffer un budget quelque peu écorné par les vacances d'été. Mais vous pouvez avoir, à cet égard, une mauvaise surprise.


    En effet, certains salariés vont découvrir une paye moins importante que prévu. Non que les salaires aient subi une baisse inattendue. Le problème n'est pas là. En fait, cette éventuelle diminution est liée au système de prélèvement à la source.


    Depuis l'adoption de cette réforme, en effet, le salaire mensuel est amputé d'une partie de l'impôt sur le revenu dû par le salarié.


    Une question de pourcentage


    Or, le montant de ce prélèvement mensuel dépend du pourcentage établi par l'administration fiscale et transmis ensuite à l'employeur. Et ce pourcentage lui-même est fonction de ce que le salarié déclare au fisc.


    Si la somme déclarée en 2024, qui correspond aux revenus perçus en 2023, est plus importante que dans la déclaration précédente, le pourcentage de prélèvement va augmenter. Ce qui diminue d'autant le salaire que vous allez toucher.


    Et comme, chaque année, c'est en septembre que l'administration procède à cette révision, le salaire de ce mois peut accuser une baisse par rapport à celui du mois précédent.


    Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé d'attendre votre salaire pour en vérifier le montant. Vous serez renseigné plus rapidement en consultant votre espace personnel, sur le site des impôts.


    Comment éviter la baisse ?


    Une fois sur le site, des rubriques spécifiques vous permettent cependant de demander une modification de votre taux de prélèvement. Ce n'est cependant qu'une solution provisoire.


    Certes, vous pouvez obtenir une baisse de ce taux, ce qui évitera d'entamer votre salaire. Mais l'administration n'ayant pas perçu la somme attendue, elle vous la réclamera l'année suivante. Vous aurez du moins des ressources inchangées pour cette année, ce qui peut vous permettre de mener à bien un projet personnel.


    Enfin, si vous percevez d'autres revenus en plus de votre salaire, vous pouvez ne pas communiquer votre taux de prélèvement personnalisé à votre employeur, qui appliquera alors un taux neutre.


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  • La taxe foncière, payée par les propriétaires de logements comme par les entreprises, ne cesse de s'alourdir. En 2024, elle devrait progresser, au minimum, de 3,9 %, certaines villes prévoyant une augmentation pouvant aller jusqu'à plus de 20 %.


    Elle devient donc une véritable charge pour certains contribuables. Il est cependant possible d'en être exempté. Et d'abord pour des raisons liées à l'âge. Ainsi, les contribuables âgés de 75 ans et plus, au 1er janvier 2024, profitent d'une exonération totale de la taxe foncière.


    De leur côté, les propriétaires âgés de 65 ans et plus ont droit à un dégrèvement, pour peu qu'ils justifient d'un certain niveau de ressources.


    En effet, la modestie des revenus permet aussi de profiter de l'exonération de la taxe foncière. Si le propriétaire d'une résidence principale respecte les conditions de ressources, elle est accordée automatiquement, alors qu'il faut en faire la demande pour une résidence secondaire.


    Pour en bénéficier, il ne faut pas dépasser certains seuils, fixés à 12 455 euros par an pour une part fiscale ou à 19 107 euros pour 2 parts.


    Les ressources des titulaires de certaines allocations correspondent à ces limites. C'est notamment le cas des bénéficiaires de l'Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), de l'Allocation adulte handicapé (AAH) ou de l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).


    Il est également à noter que les résidents d'une maison de retraite ou d'un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peuvent être dispensés de taxe foncière. À condition, toutefois, qu'ils satisfassent aux conditions de ressources prévues et que leur résidence principale soit inoccupée.


    Enfin, le logement lui-même peut permettre de bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. C'est notamment le cas si le propriétaire d'un appartement ou d'une maison a entrepris des travaux de rénovation énergétique.


    Mais l'exonération n'est consentie que pour cinq ans, au maximum. Elle peut être partielle ou totale et dépend de l'ampleur des travaux réalisés.


    Par ailleurs, les propriétaires de logements neufs profitent d'une exonération limitée à deux ans.


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  • Emmanuel Macron veut encourager les jeunes à voyager. Pour ce faire, il a souhaité la création d'un outil adapté. Il se présente sous la forme d'un Pass Rail. Vendu 49 euros, ce titre de transport a permis aux jeunes de 16 à 27 ans d'emprunter à volonté TER et trains Intercités pendant l'été.


    Grâce au Pass, le voyageur concerné pouvait prendre autant de trains qu'il le souhaitait durant un mois. L'initiative a été couronnée de succès, même si elle n'a pas suscité l'engouement imaginé par le Président de la République.


    En effet, l'Élysée tablait sur 700 000 abonnements vendus, alors qu'il s'en est écoulé un peu plus de 235 000. Ce qui représente tout de même une réussite notable. Ce chiffre ne signifie d'ailleurs pas que 235 000 jeunes ont profité de cette offre, un certain nombre d'acheteurs ayant pu renouveler leur abonnement.


    Plus de 2 millions de trajets


    Les acheteurs du Pass Rail ont effectué 2,3 millions de trajets durant l'été. Avec deux millions de trajets, les TER ont été plébiscités, alors que les détenteurs du Pass n'ont fait que 190 000 trajets à bord des Intercités.


    Chaque possesseur du Pass s'en est servi, en moyenne, 8 à 9 fois. Un beau résultat, loin cependant du record atteint par un passager, qui a pu parcourir 13 000 kilomètres grâce au Pass Rail.


    Dans l'ensemble, cette offre a suscité assez peu de commentaires négatifs, même si beaucoup d'acheteurs déplorent que les TGV en soient exclus. Par ailleurs, la difficulté de réserver un trajet longue distance, sans passer par les TGV, a été soulignée.


    La SNCF répond qu'elle n'a pu concevoir à temps un filtre de recherche plus adapté. Ces quelques réserves ne remettant pas en cause le succès global du Pass, la société voit dans ce titre de transport un produit d'appel destiné à attirer, de manière plus pérenne, de nouveaux clients.


    De quoi rentabiliser sans doute une mesure qui a coûté 15 millions d'euros, 80 % de cette somme étant prise en charge par l'État et le reste par les régions.


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  • Si la mascotte des jeux olympiques et paralympiques de Paris s'appelle une phryge, c'est qu'elle s'inspire du bonnet phrygien, symbole de la Révolution française. Présenté au public en novembre 2022, ce petit personnage n'a pas fait l'unanimité.


    Mais ces réserves initiales ont vite été oubliées. En effet, l'engouement suscité par cette mascotte, au début des Jeux, ne s'est pas démenti depuis.


    En ce début septembre 2024, l'entreprise qui la fabrique annonce en avoir vendu plus d'un million d'exemplaires, ce qui représente un incontestable succès commercial. Une aubaine pour la firme, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 40 %.


    Au moment de l'ouverture de la compétition, et tout au long des Jeux, les consommateurs se sont précipités sur ce produit phare. Dans une grande enseigne commerciale, il s'en est écoulé plus de 120 000 exemplaires en cinq jours. Un tel succès explique que la phryge soit devenu le produit dérivé numéro un.


    Et son image est partout, sur des t-shirts, des sacs à dos ou des tasses. Tous produits qui devraient rapporter près de 130 millions d'euros.


    Une réussite pour la production française


    L'emblème des JO était fabriqué aussi bien en Chine qu'en Bretagne, où 400 000 peluches sont sorties de l'usine. Ce double choix permettait à la fois de limiter en partie les coûts de production et de présenter l'image de qualité d'un produit local.


    Si cette mascotte a réussi à surmonter les réticences, jusqu'à devenir le symbole incontesté des Jeux, c'est grâce à une campagne de communication réussie. De fait, la peluche a été très présente sur les réseaux sociaux, ce qui a beaucoup contribué à son succès. Et elle a séduit d'emblée les jeunes spectateurs.


    L'entreprise ayant conçu la phryge se félicite bien sûr de cette réussite. Elle l'encourage à maintenir en France la production de peluches, malgré un coût de production plus élevé.


    Elle envisage même l'ouverture d'une école consacrée à la formation du personnel. Et une réflexion est déjà en cours sur l'adoption de dessins susceptibles de séduire d'autres acheteurs potentiels.


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  • Même si, à première vue, ils peuvent paraître assez fantaisistes, certains signes pourraient annoncer une légère dégradation de l'économie américaine. C'est le cas de la consommation des saucisses.


    Plus économiques, elles remplaceraient, en temps de crise, des viandes plus chères. Ce qui soulagerait le budget alimentation des ménages américains.


    De fait, 8 milliards de saucisses se seraient vendues aux États-Unis en 2023. En tête des ventes, on trouve de grandes métropoles, comme New York ou Los Angeles. La hausse record des loyers, dans ces villes, pourrait expliquer, en partie, cette forte augmentation de la consommation de saucisses.


    Sans surprise, ce sont les Américains aux ressources les plus modestes qui se replient sur ce produit moins coûteux. Parmi eux, on trouve notamment les jeunes, les familles nombreuses ou les représentants des classes populaires.


    Un signe avant-coureur de récession ?


    Cette ruée sur la saucisse serait-elle donc le signe avant-coureur d'une récession ? Pour l'instant, l'économie américaine semble se porter plutôt bien. En effet, la situation de l'emploi est satisfaisante et l'inflation, qui se maintient à environ 3 %, semble sous contrôle.


    Par ailleurs, une possible baisse des taux d'intérêt, annoncée prochainement par la Réserve fédérale (FED), pourrait stimuler les investissements et la consommation.


    D'autres indices sont pourtant plus inquiétants. En premier lieu, il ne faut pas oublier que, si l'inflation paraît maîtrisée, elle a atteint les 8 % en 2022, ce qui a contribué à rogner le pouvoir d'achat des ménages.


    D'ailleurs, malgré cette relative accalmie de l'inflation, l'indice des prix à la consommation est toujours orienté à la hausse. De ce fait, les Américains consomment moins et tardent parfois à payer leurs factures.


    Ce rebond dans la vente des saucisses pourrait donc bien exprimer l'inquiétude des Américains quant à l'état de leurs finances. Sous son aspect anecdotique, il pourrait s'agir d'un indicateur fiable, annonçant des lendemains difficiles pour l'économie américaine.


    Il n'est d'ailleurs pas le seul de son espèce. Des économistes ont bien imaginé un indice "café au lait", destiné à surveiller l'hyperinflation qui continue à miner l'économie du Venezuela.


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  • La retraite ne signifie pas toujours une rupture avec le monde professionnel. En effet, une étude de L'insee révèle que 13 % des retraités continuent de travailler. Ils intègrent alors le dispositif "cumul emploi retraite", qui leur permet, dans certaines conditions, d'ajouter une rémunération à leur pension de retraite.


    Certaines catégories de travailleurs continuent plus volontiers à travailler que d'autres. Ainsi, un tiers des indépendants poursuivent leur activité après avoir pris leur retraite. C'est encore plus vrai du secteur libéral, dans lequel plus de 40 % des retraités travaillent encore. Quant aux salariés, ils sont moins nombreux à conserver une activité à ce moment de leur vie.


    Les retraités qui choisissent cette option semblent y avoir réfléchi avant. En effet, ils sont déjà au travail dans les six mois qui suivent leur mise à la retraite. Cette transition avait donc été organisée en amont.


    Les motifs incitant certains à ne pas lâcher le pied, au moment de la retraite, sont variés. Les raisons financières sont le plus souvent invoquées. Ainsi, d'après les chiffres publiés par l'Insee, 38 % des retraités reprenant le travail le font pour percevoir un revenu supplémentaire.


    Cette raison est plus souvent avancée par des personnes faisant face à des charges financières, comme le remboursement d'un prêt immobilier par exemple. Par ailleurs, la nécessité de toucher une rémunération complémentaire s'impose plus souvent aux locataires qu'aux propriétaires. La présence d'un enfant à charge peut aussi conduire certains retraités à augmenter leurs ressources.


    Mais la poursuite d'un travail, au-delà de la retraite, ne s'explique pas seulement par des raisons financières. Selon l'Insee, en effet, si 36 % des retraités, soit à peu près autant que les personnes invoquant des motifs financiers, veulent poursuivre leur activité, c'est qu'ils en retirent une satisfaction.


    Cette poursuite de l'activité améliore sensiblement le niveau de vie des personnes concernées. En effet, selon une étude publiée par le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, les retraités continuant à travailler toucheraient, en moyenne, 923 euros bruts par mois. Ce qui leur permettrait d'augmenter par 1,5 leurs revenus mensuels.  


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  • À l'heure où le prix des carburants reste élevé, les automobilistes cherchent à faire des économies. Certains fréquentent donc assidument les pompes des supermarchés, qui distribuent une essence ou un diesel souvent moins chers.


    Mais l'octroi de ces rabais fait surgir une question récurrente : ce carburant bon marché est-il de moins bonne qualité ? Sur ce point, les avis sont partagés.


    Les détaillants, qui gèrent les milliers de stations-service desservant le territoire national, émettent souvent des doutes sur les carburants des grandes surfaces. À les en croire, ils sont certes moins chers, mais ils ne permettraient pas de faire autant de kilomètres et, à la longue, ils endommageraient le moteur.


    À l'appui de leurs dires, ils invoquent les services de marques pétrolières reconnues, qui vendraient aux détaillants un carburant de qualité. À l'inverse, les grandes surfaces, soucieuses seulement du prix, seraient moins regardantes sur la qualité du produit.


    Le rôle des additifs


    Du côté des spécialistes et des associations d'usagers, on nuance le propos. Pour eux, le carburant en provenance des raffineries, distribué aussi bien aux détaillants qu'aux supermarchés, est le même.


    Et, dans tous les points de vente, la qualité des carburants de base est identique. C'est autre chose en ce qui concerne les carburants "premium", moins présents dans les grandes surfaces.


    En effet, les distributeurs ajoutent certains additifs à ces carburants haut de gamme. Il peut s'agir d'anti-mousse ou d'antigel par exemple. Ces additifs préviennent notamment la corrosion du moteur, qui dure ainsi plus longtemps, et tendent à diminuer la consommation de carburant.


    Les spécialistes conseillent, surtout pour les moteurs diesel, de faire un plein "premium" de temps à autre. Or, ce carburant, plus onéreux, serait moins souvent disponible aux pompes des grandes surfaces, qui ajoutent généralement moins d'additifs.


    Par ailleurs, on entend parfois dire que les cuves de carburant des supermarchés sont moins souvent nettoyées, ce qui mêlerait à l'essence des impuretés plus nombreuses. Une affirmation qu'il est bien difficile de vérifier.


    En résumé, tout dépend du type de carburant choisi. L'automobiliste désireux d'alimenter son véhicule avec du carburant "premium" le trouvera plus facilement dans les stations-service.


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  • Les conditions dans lesquelles se déroulent l'enfance et l'adolescence d'une personne influent sur sa vie d'adulte. Un constat confirmé par une récente étude. D'après ses résultats, en effet, un quart des adolescents ayant vécu dans la précarité deviennent des adultes pauvres.


    Cette proportion n'est que de 10% pour les adolescents ayant connu une plus grande aisance. Cette étude est issue d'un travail mené, en 2019, sur 5 500 volontaires, âgés de 30 à 54 ans.


    Avec une situation familiale comparable, le risque de connaître la pauvreté à l'âge adulte est 1,6 fois plus élevé pour un adolescent ayant connu la précarité que pour un jeune élevé dans des conditions plus favorables. Et cette proportion est encore plus élevée pour les femmes.


    Un parcours scolaire tronqué


    Cette forme de reproduction sociale peut s'expliquer de diverses manières. La première raison est relative au parcours scolaire. En effet, le quart des adolescents pauvres ne sont titulaires que du brevet des collèges, ou se sont même arrêtés avant.


    Parmi les adolescents ayant connu plus d'aisance, un sur dix, seulement, se situe à ce niveau d'études. De même, les adolescents pauvres sont deux fois moins nombreux à faire des études supérieures.


    Ce parcours scolaire tronqué s'explique souvent par des décrochages ou même la nécessité d'interrompre ses études pour travailler. De nombreux jeunes, en effet, sont obligés d'aider leur famille financièrement.


    Ces études interrompues expliquent le choix, souvent conditionné, des professions exercées par les adultes. De fait, environ 60 % des anciens adolescents pauvres deviennent employés ou ouvriers, contre seulement 40 % pour le reste de la population.


    Il ne faut pas faire preuve, cependant, d'un trop grand déterminisme. En effet, si près de 30 % des adolescents pauvres font partie, à l'âge adulte, des 20 % de personnes ayant le niveau de vie le plus faible, un sur trois se hisse parmi les 40 % ayant le niveau de vie le plus élevé. Ce qui signifie que, loin de tout fatalisme, l'ascension sociale concerne aussi les adolescents vivant dans la précarité.


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  • Première femme à accéder au poste de Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris sera sans doute la candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, qui se tiendra en novembre prochain.


    En effet, elle a été adoubée par le Président Biden, qui a finalement décidé, le 21 juillet, de se retirer de la compétition. La Vice-Présidente a aussitôt reçu le soutien des grands ténors du parti ainsi que de nombreuses promesses de dons.


    Kamala Harris sera sans doute amenée, comme Joe Biden, à publier sa déclaration de revenus, une tradition que Donald Trump n'avait pas respectée.


    Un patrimoine immobilier


    L'ancienne sénatrice de Californie sera donc amenée à dévoiler l'étendue de son patrimoine. Celui-ci se compose d'abord de trois résidences. L'une d'elles, située à Los Angeles, comprend une piscine.


    Kamala Harris et son mari, Douglas Emhoff, possèdent également un appartement de 150 m2 à Washington. Compte tenu du prix de l'immobilier dans la capitale fédérale, on ne sera pas étonné que le couple ait dû débourser 1,4 million de dollars pour l'acquérir.


    De son côté, le mari de Kamala Harris, qui est avocat, avait acheté, dans le quartier résidentiel de Brentwood, à Los Angels, une maison de 100 m2. La valeur de ces trois biens est estimée à 8 millions de dollars.


    D'autres sources de revenus


    Du côté de ses revenus, Kamala Harris perçoit, en tant que Vice-Présidente, un salaire annuel brut de 230 000 dollars. Elle a aussi écrit des livres, dont un ouvrage sur son expérience de Procureur général de Californie. Ces ouvrages lui ont rapporté, en 2021, quelque 450 000 dollars de droits d'auteur.


    Dans la dernière déclaration officielle, faite auprès des services compétents, le patrimoine financier du couple (en dehors de l'immobilier) est évalué à près de 4,8 millions de dollars.


    Ces économies sont investies dans divers titres financiers, surtout des actions et des obligations. Féru de transactions boursières, Douglas Emhoff a réussi, en 2023, à multiplier par deux la fortune du couple.


    Du côté du passif, les déclarations montrent que d'importantes dettes ont été remboursées en 2022.


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  • Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 1er septembre pour la reprise sur Choses à Savoir Economie.

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  • L'économie espagnole se porte plutôt bien. Elle a en effet bénéficié d'une croissance de 2,5 % en 2023, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions du gouvernement et de l'OCDE.


    L'économie a été dopée, entre autres facteurs, par une consommation des ménages stimulée par des mesures favorisant le pouvoir d'achat et par une bonne santé du secteur des services, et notamment du tourisme.


    En effet, le pays a profité, l'an dernier, d'une fréquentation touristique exceptionnelle, avec environ 84 millions de visiteurs.


    Mais le tourisme espagnol devrait être encore plus florissant cette année. En effet, selon les prévisions du ministère du Tourisme, le pays devrait accueillir plus de 40 millions de visiteurs durant l'été 2024, soit 13 % de plus que durant la saison estivale de l'année dernière.


    Des touristes qui semblent disposés à dépenser davantage. En effet, les autorités comptent, pour les mois de juillet et d'août, sur près de 60 milliards d'euros de recettes, soit 22 % de plus que la somme récoltée pendant l'été 2023.


    Au total, le nombre de touristes étrangers accueillis en Espagne, durant l'année 2024, pourrait franchir le seuil des 90 millions. Un chiffre qui dépasse donc celui de 2023, mais plus encore celui de 2014, année au cours de laquelle environ 75 millions de personnes avaient choisi l'Espagne comme destination de vacances.


    Cet afflux de touristes fera retomber sur le pays une véritable manne de devises. De fait, les bénéfices pourraient s'élever, en 2024, à 200 milliards d'euros. Soit plus de 4 000 euros par habitant.


    Certaines régions tirent, plus que d'autres, leur épingle du jeu. En effet, les touristes ont des préférences pour les Baléares et les Canaries, mais aussi pour la capitale, Madrid. À elles trois, ces régions attirent plus de 50 millions de visiteurs chaque année.


    Pourtant, les méfaits du surtourisme, dans certaines zones, et le sentiment d'une partie de la population de ne pas vraiment profiter de cette manne touristique, tempèrent un peu ce bilan, par ailleurs très positif, du secteur touristique.



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  • L'immobilier est en pleine crise. Entre juin 2023 et mai 2024, les mises en chantier ont accusé une baisse de plus de 21 %. Durant la même période, on a enregistré un recul de plus de 18 % des permis de construire, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2000.


    Quant au marché de l'ancien, il a accusé, en 2023, un repli de 22 % sur un an. Cette situation est due en grande partie à une très forte augmentation des taux de crédit entre fin 2021 et fin 2023.


    On ne s'étonnera pas que cette crise de l'immobilier ait des répercussions sur d'autres secteurs, comme l'ameublement ou le bricolage.


    En effet, la situation actuelle oblige de nombreuses personnes à remettre à plus tard leurs projets immobiliers. Ils renoncent donc à acheter le matériel de bricolage nécessaire à l'aménagement d'un logement que, pour l'instant, ils n'ont pas les moyens d'acquérir.


    Et ce d'autant moins que le pouvoir d'achat a très peu progressé (+ 0,3 % en 2023), notamment du fait de l'inflation. Il n'est pas jusqu'au climat, morose durant la saison estivale 2023, qui n'ait découragé les Français d'aménager leur balcon ou leur terrasse.


    Les grandes enseignes de bricolage accusent le coup. Dans l'ensemble, leur chiffre d'affaires de 2023 est en repli de près de 1,5 % sur un an. En volume, le recul se monte à environ 5 %.


    Les spécialistes estiment que dans un climat fait d'incertitudes, les Français ont du mal à se projeter dans l'avenir. Ils n'envisagent donc pas de travaux d'ampleur, mais se contentent, au mieux, d'assurer l'entretien courant de leur logement actuel.


    Une situation qui pourrait changer en 2024. En effet, depuis le début de l'année, les taux d'intérêt repartent à nouveau à la baisse. D'après le site Reassurez-moi, les taux sur 15 ans reculent de plus de 12 % et les taux sur 20 ans de plus de 13,5 %.


    De quoi redonner le moral aux Français et du cœur à l'ouvrage aux bricoleurs.


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  • Le fléau du surendettement continue de menacer les Français. En effet, plus de 69 300 dossiers de surendettement ont été enregistrés au premier semestre 2024, ce qui représente une progression de près de 15 % par rapport à la même période de l'année dernière.


    Tout élevé qu'il soit, ce niveau de surendettement se révèle pourtant inférieur de 10 % à celui du premier semestre 2019. Les nombreux incidents de paiement, plus de 500 000 au cours du premier semestre 2024, laissaient présager une telle situation.


    Elle touche davantage les femmes et les personnes entre 35 et 54 ans, qui représentent environ la moitié des dossiers de surendettement. Les trois quarts des personnes endettées sont locataires, 15 % d'entre elles vivant même chez un tiers. Enfin, près de 70 % de ces ménages ont de petits salaires.


    Les dettes contractées par les Français sont d'abord liées au paiement des charges courantes, comme le loyer ou les factures d'énergie. Mais beaucoup de Français peinent également à rembourser leurs crédits à la consommation.


    En effet, ces derniers apparaissent dans environ 72 % des dossiers de surendettement, alors qu'on retrouve des dettes liées au paiement des charges courantes dans un peu plus de 73 % des dossiers. Dans 10 % des cas, le surendettement vient d'une difficulté à rembourser un prêt immobilier.


    Cette progression du surendettement a des causes variées. En premier lieu, ces difficultés financières sont l'une des conséquences de l'inflation, qui a dépassé les 5 % en mai 2022.


    De son côté, le fléchissement de l'inflation a entraîné la suppression progressive des aides de l'État, comme le bouclier tarifaire s'appliquant aux prix de l'énergie. À cela s'ajoute la hausse des loyers, qui, en avril 2023, ont augmenté de 2,2 % sur un an.


    Comme toujours en pareil cas, la survenue d'événements personnels, comme la perte d'un emploi, un divorce ou une maladie, peut se traduire par une baisse du pouvoir d'achat et une difficulté croissante à assumer ses charges.


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  • On sait que, depuis la pandémie de Covid 19, la pratique du télétravail s'est beaucoup répandue. En 2021, près de 40 % des salariés du secteur privé avaient adopté le télétravail, contre 30 % l'année précédente.


    Profitant de cet engouement, certains salariés décident de prolonger un peu leurs vacances, sous une forme légèrement différente. En effet, ils décident de télétravailler sur le lieu de leurs vacances, un peu avant le début de leurs congés, ou quelques jours après.


    Ce qui leur permet de mêler travail et vacances. Les voilà donc en "tracances", un néologisme formé à partir de ces deux derniers mots. Une pratique qui séduit de nombreux indépendants, mais qui ne s'applique qu'à certains emplois.


    La pratique des "tracances" est-elle légale ? A priori, rien n'empêche un salarié de travailler où il le souhaite, à condition qu'il puisse accomplir sa tâche au moyen du télétravail.


    Pourtant, les choses ne sont pas si simples. En effet, de nombreux employeurs demandent la mise en place d'une charte du télétravail, qui vise à en préciser les modalités. Même s'il n'est pas obligatoire, ce document existe dans nombre d'entreprises.


    Or, cette charte peut interdire de télétravailler dans certains lieux de villégiature, comme un camping par exemple. Elle précise souvent, en effet, que certains endroits ne sont pas propices à la qualité du travail effectué.


    Par ailleurs, un salarié doit donner à son employeur des précisions sur le lieu depuis lequel il compte télétravailler. Le patron peut considérer que l'endroit indiqué pose problème, notamment pour des raisons d'assurance.


    De même, il peut le trouver trop éloigné. Que se passerait-il, en effet, si, pour des raisons de service, l'employeur demandait au salarié de se rendre rapidement à son bureau ?


    Du point de vue du salarié lui-même, ces "tracances" ne sont peut-être pas une très bonne idée. En effet, il ne pourra pas se détacher complètement de son travail, même durant quelques jours, et devra répondre, même sur son lieu de vacances, à toutes les sollicitations de son patron.


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  • Le projet de mine de lithium dans l'Allier, reconnu d'intérêt national majeur, se situe près de Montluçon. Mené par la société française Imerys, ce projet vise à exploiter un gisement de lithium dans une ancienne carrière de kaolin. La mine pourrait produire environ 34 000 tonnes de lithium par an, suffisant pour fabriquer des batteries pour 700 000 véhicules électriques.

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