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D'après un très récent sondage Elabe concernant l'âge de départ à la retraite, 62% des Français disent vouloir revenir à 62 ans au lieu des 64 ans actuels.
Alors forcément, la nouvelle dont je vais vous parler aujourd'hui va faire débat ! En effet le Parlement du Danemark a adopté Le 22 mai 2025 une mesure historique : le report progressif de l’âge de départ à la retraite de 67 à 70 ans d’ici à 2040. Une première en Europe.
Concrètement, cette réforme s’appliquera aux travailleurs nés à partir du 1er janvier 1971, dans le cadre d’un système basé sur l’espérance de vie et révisé tous les cinq ans. Officiellement, cette évolution vise à maintenir l’équilibre financier du système danois face au vieillissement de la population.
À ce jour, l’âge légal est fixé à 67 ans, mais dans les faits, les Danois partent en moyenne à 65 ans, notamment grâce à un système mixte, combinant répartition et capitalisation individuelle, ce qui leur laisse plus de flexibilité.
Cette mesure ne fait pas l’unanimité dans le pays : selon un sondage, deux Danois sur trois y sont opposés. Elle suscite aussi des réactions en France, où Ségolène Royal, invitée à réagir le 23 mai, a dénoncé une forme de « propagande » autour du modèle danois. Elle rappelle que ce pays propose une retraite « à la carte », mieux adaptée aux métiers pénibles, contrairement à la situation française.
Royal critique également le volet capitalisation du système danois, en mettant en garde contre les risques liés à la gestion privée de la retraite. En cas de crise financière, avertit-elle, les fonds de pension peuvent faire faillite, laissant certains retraités sans ressources.
En résumé : le Danemark devient le premier pays européen à fixer l'âge légal de la retraite à 70 ans, une mesure emblématique, mais controversée. Ce choix relance un débat plus large : jusqu’où faut-il reculer l’âge de départ pour garantir la pérennité des retraites ? Et surtout, à quel prix social ?
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C’est une question qui peut sembler absurde, et pourtant elle a récemment fait débat à Paris : peut-on être verbalisé dans le métro à cause de son bagage ? La réponse est… oui, potentiellement. Et c’est ce qui est arrivé à une passagère qui transportait une grande plante. Elle s’est vue infliger une amende, finalement annulée, mais l’affaire a soulevé une question plus large : quelles sont les règles officielles concernant les bagages dans les transports franciliens ?
Selon le règlement publié sur le site de la RATP, seuls les valises, sacs ou paquets dont la dimension maximale est inférieure à 75 centimètres sont autorisés dans le métro, le RER et même le funiculaire de Montmartre. Une règle méconnue, d’autant plus surprenante que les bagages de 90 cm sont acceptés dans les aéroports parisiens. Ce décalage a provoqué des réactions amusées – et critiques – en ligne : comment un touriste peut-il être autorisé à atterrir à Paris avec une grande valise, mais risquer une amende en prenant le métro ?
La sanction en cas de non-respect ? Jusqu’à 150 euros d’amende, même si, dans les faits, les contrôleurs se montrent souvent tolérants, à condition que le bagage ne gêne pas la circulation des autres passagers.
Face à la polémique, la RATP a clarifié sa position : elle n’impose en réalité aucune taille précise, mais demande simplement à ce que les objets transportés ne perturbent ni la sécurité, ni le confort des autres voyageurs. La fameuse règle des 75 cm devrait être supprimée ou reformulée sur leur site dans une prochaine mise à jour.
Conclusion ? Si vous transportez un vélo, un meuble ou une plante verte de deux mètres, vous prenez un risque. Mais une grande valise rigide de 85 cm ? Tant qu’elle ne bloque pas les portes ni le passage, elle est tolérée.
Cette affaire soulève une question plus large sur la cohérence réglementaire dans les transports urbains et l’adaptation des règles aux usages modernes : tourisme, télétravail, déménagements urbains. Peut-être faudra-t-il bientôt repenser nos transports non plus pour les flux idéaux… mais pour la vraie vie.
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Tibo InShape, de son vrai nom Thibaud Delapart, est l’un des YouTubeurs les plus influents de France, cumulant plus de 26 millions d’abonnés et plus de 20 milliards de vues sur sa chaîne. Son succès repose sur une stratégie de contenu intensif, notamment via les YouTube Shorts, qui lui permet de générer des revenus substantiels.
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Les derniers chiffres publiés par l’Insee témoignent d’une dynamique inédite sur le marché du travail français. Au premier trimestre 2025, le taux d’emploi atteint 67,6 %, et le taux d’activité 74,2 %, des niveaux jamais observés depuis que l’institut national de la statistique a commencé à les mesurer en 1975. Ce record historique illustre la bonne santé de l’emploi en France, mais aussi l’impact tangible des réformes récentes, notamment sur l’activité des plus de 55 ans.
Une embellie globale du marché du travail
Le taux d’emploi, qui mesure la part des 15-64 ans occupant un emploi, est en progression constante depuis une dizaine d’années. En 2025, il dépasse pour la première fois les 67 %, porté par une croissance plus robuste que prévue, une hausse continue des créations d’emplois dans les services et l’industrie, ainsi que par l’amélioration de la formation et de l’insertion des jeunes.
Le taux d’activité — qui inclut aussi les personnes à la recherche d’un emploi — atteint lui aussi un sommet à 74,2 %. Cela signifie que trois Français sur quatre en âge de travailler sont aujourd’hui sur le marché de l’emploi, qu’ils aient déjà un travail ou qu’ils en cherchent un activement.
Les seniors de plus en plus actifs
L’un des faits marquants de cette publication est la progression spectaculaire du taux d’emploi des 55-64 ans, qui atteint désormais 58 %, contre 50 % seulement il y a cinq ans. Cette hausse est en grande partie liée aux réformes successives des retraites, notamment celle de 2023 qui a relevé l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Repoussant l’âge de sortie du marché du travail, ces réformes ont mécaniquement augmenté la proportion de seniors encore actifs. Mais l’évolution n’est pas uniquement structurelle : les entreprises semblent aussi mieux intégrer les salariés âgés, grâce à des politiques de maintien dans l’emploi, de formation continue, ou d’adaptation des conditions de travail.
Des inégalités encore présentes
Si ces résultats sont encourageants, ils masquent encore de fortes disparités selon les régions, les niveaux de diplôme et les catégories socio-professionnelles. Le taux d’emploi reste nettement plus faible dans les territoires d’outre-mer et chez les personnes peu qualifiées. De même, l’emploi des femmes progresse, mais reste en deçà de celui des hommes dans certaines tranches d’âge.
Un signal fort à l’heure des défis économiques
Ces chiffres records envoient un signal positif dans un contexte économique marqué par l’inflation, la transition énergétique et les incertitudes géopolitiques. Ils montrent que les réformes structurelles produisent des effets concrets et que le marché du travail français fait preuve d’une capacité de résilience remarquable.
Pour le gouvernement, ces résultats renforcent la légitimité des politiques engagées, mais ils appellent aussi à renforcer les efforts en faveur de l’emploi des jeunes peu qualifiés et des seniors les plus fragiles, afin de pérenniser cette dynamique.
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Selon le rapport Adyen Index 2025, l'utilisation de l'IA pour les achats en ligne a connu une croissance significative en France, avec une augmentation de 46 % par rapport à l'année précédente...
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Organiser un référendum en France n’a rien d’anodin, ni sur le plan politique, ni sur le plan budgétaire. C’est ce qu’a rappelé récemment le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, précisant que la tenue d’un référendum national coûte entre 100 et 200 millions d’euros, selon qu’il soit organisé de manière dématérialisée ou classique.
200 millions pour un vote traditionnel
Lors de son intervention au Grand Jury RTL - Public Sénat - Le Figaro, Bruno Retailleau a estimé qu’un référendum non dématérialisé, c’est-à-dire se déroulant de manière traditionnelle avec bulletins papier, bureaux de vote, personnel électoral et matériel physique, coûtait environ 200 millions d’euros.
Cette somme inclut :
L’impression des bulletins de vote et des documents de propagande.
La logistique nationale, avec des milliers de bureaux de vote à mettre en place partout sur le territoire.
La rémunération du personnel mobilisé, notamment les agents municipaux.
La sécurisation des opérations électorales.
Le dépouillement et la transmission des résultats.
Un tel dispositif nécessite la coopération de plus de 35 000 communes françaises, ce qui en fait une machine administrative lourde et coûteuse, d’autant plus si plusieurs questions sont posées simultanément.
100 millions pour une version numérique... mais risquée
Une version entièrement dématérialisée du référendum, envisagée pour faire des économies, verrait son coût divisé par deux, soit environ 100 millions d’euros. Cette formule implique le développement d’une plateforme numérique sécurisée, l’hébergement des données, ainsi qu’une infrastructure technique garantissant la fiabilité du scrutin.
Mais cette solution comporte des risques importants, comme l’a rappelé le ministre :
Fracture numérique : des millions de Français, notamment les plus âgés ou vivant en zones rurales, pourraient se retrouver exclus ou en difficulté.
Cyberattaques et contestation de la légitimité : la sécurité informatique et la transparence du vote seraient sous étroite surveillance.
Un calendrier serré, des règles strictes
Retailleau a aussi rappelé qu’un référendum ne s’improvise pas. Il faut prévoir une campagne officielle, la mise au point de la propagande électorale, la logistique, et le contrôle de la sincérité du scrutin. Résultat : aucun vote ne pourrait avoir lieu avant l’été, mais une organisation à l’automne est envisageable, y compris avec deux ou trois questions, à condition qu’elles soient formulées clairement et juridiquement solides.
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Après des années d’inflation galopante, les prix se stabilisent enfin. Une bonne nouvelle pour les consommateurs... mais une mauvaise pour les épargnants. Car à partir du 1er août 2025, le taux du Livret A devrait encore baisser significativement, passant probablement de 2,4 % à 1,7 %, selon les projections publiées par Capital.
Deux facteurs-clés : inflation et taux interbancaires
Le taux du Livret A est calculé deux fois par an, en janvier et en juillet (pour application en février et août), à partir d’une formule reposant sur deux éléments :
1. L’inflation moyenne sur les six derniers mois, hors tabac.
2. Le taux interbancaire à court terme, qui reflète le niveau des taux de la Banque centrale européenne (BCE).
Chacun de ces deux critères compte pour moitié dans la formule officielle.
Or, sur le premier semestre 2025, l’inflation moyenne est en chute libre, tombant sous la barre des 1 %. En parallèle, la BCE a déjà procédé à trois baisses consécutives de ses taux directeurs (en février, mars et avril), entraînant dans leur sillage les taux interbancaires à la baisse. Une quatrième baisse est attendue le 6 juin.
Ces deux mouvements conjoints indiquent que la formule mathématique donnera un taux autour de 1,7 % au 1er août.
Une rémunération divisée par deux en six mois
En février, le Livret A avait déjà vu son taux passer de 3 % à 2,4 %, après 18 mois de gel. Avec une nouvelle baisse de 0,7 point attendue, la rémunération de ce produit d’épargne préféré des Français aura été quasiment divisée par deux en six mois seulement.
Ce recul est d’autant plus marquant que le Livret A reste le placement de précaution par excellence, largement utilisé par les ménages modestes pour sécuriser leur épargne.
Une intervention politique possible ?
Seule lueur d’espoir pour les épargnants : le gouvernement ou le gouverneur de la Banque de France peut, à titre exceptionnel, s’écarter de la formule si les circonstances le justifient. Ce fut le cas récemment pour le Livret d’épargne populaire (LEP), maintenu à 3,5 % en février malgré la baisse des taux théoriques.
Rien n’indique pour l’instant que ce levier sera activé pour le Livret A. Si ce n’est pas le cas, les 56 millions de détenteurs de ce produit devront s’habituer à une rémunération bien plus modeste dès cet été.
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Si vous souhaitez écouter mes autres épisodes:
1/ Pourquoi Asterix et Obélix s'appellent-ils ainsi ?
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2/ Pourquoi dit-on que nous sommes entrés dans l'ère de la post-vérité ?
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3/ Pourquoi les Américains utilisent-ils "xoxo" pour dire "bisous" ?
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4/ Pourquoi les Vikings préféraient-ils la hache à l'épée ?
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Depuis le début du mois d’avril, les consommateurs américains commencent à sentir les effets concrets de la guerre commerciale relancée par Donald Trump. En ciblant massivement les importations chinoises, le président américain a provoqué une hausse rapide des prix sur certains produits du quotidien, confirmant ainsi les craintes d’une inflation accélérée.
Une surtaxe douanière sans précédent
Le 2 avril dernier, l’administration Trump a instauré une surtaxe douanière de 145 % sur les produits en provenance de Chine, une mesure exceptionnelle par son ampleur. Cette décision intervient dans un contexte où la plupart des droits de douane étaient pourtant suspendus jusqu’au 9 juillet. Résultat : les marchandises issues du principal atelier du monde, omniprésentes dans les rayons américains, sont devenues soudainement plus chères à importer… et à vendre...
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En l'absence de testament, la voiture d’un défunt fait partie de sa succession légale. Elle revient donc à ses héritiers légaux, selon l’ordre établi par le Code civil. Voici les cas principaux en France :
1. La voiture fait partie de l’actif successoral
Comme tout bien mobilier (au même titre que des meubles ou un compte bancaire), la voiture entre dans l’actif de la succession. Elle est donc transmise avec les autres biens, et doit être partagée ou attribuée selon les règles de dévolution légale.
2. Ordre des héritiers (en l'absence de testament)
Voici l’ordre prévu par la loi :
Cas 1 : Le défunt avait un conjoint et des enfants
Le conjoint survivant a le choix :
soit 1/4 en pleine propriété,
soit l’usufruit de la totalité des biens (les enfants recevant la nue-propriété).
Les enfants (du couple ou non) se partagent le reste à parts égales.
Exemple : si la voiture valait 12 000 € et qu’elle est intégrée au partage, elle peut être attribuée à l’un des enfants (avec compensation aux autres) ou vendue pour diviser la somme.
Cas 2 : Pas d’enfant mais un conjoint survivant
Le conjoint hérite de tout en pleine propriété, sauf si les parents du défunt sont encore vivants (ils peuvent avoir droit à une part).
Cas 3 : Pas de conjoint, mais des enfants
Les enfants héritent à parts égales.
Cas 4 : Pas de conjoint ni d’enfant
Ce sont les ascendants (parents), puis les frères et sœurs, neveux et nièces, etc., qui héritent selon l’ordre légal.
3. Attribution et carte grise
Pour obtenir la voiture :
Les héritiers doivent accepter la succession.
Ils peuvent se mettre d’accord pour attribuer la voiture à un seul héritier, avec ou sans soulte (compensation financière pour les autres).
Carte grise :
L’héritier qui reçoit la voiture doit faire changer le certificat d'immatriculation (ex-carte grise) à son nom sous un mois, via l’ANTS.
Un certificat de décès, un certificat d’hérédité ou acte notarié et l’accord écrit des cohéritiers seront nécessaires.
À savoir
Si personne ne souhaite la voiture, elle peut être vendue ou mise à la casse, après accord entre les héritiers.
Si un héritier utilise la voiture avant le partage officiel, cela peut entraîner des conflits.
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Vous l'avez certainement entendu, Donald Trump veut réouvrir la célèbre prison d'Alcatraz pour y enfermer les pires criminels. Mais est-ce possible ? Raisonnable ?
Coûts de réhabilitation de l'île
La prison d’Alcatraz a fermé en 1963 en grande partie pour des raisons économiques : son fonctionnement coûtait alors trois fois plus cher que celui d’une prison classique. Aujourd’hui, ces coûts seraient encore plus astronomiques.
Travaux de réhabilitation : exposée aux embruns salins depuis plus de 60 ans, l’île a vu ses structures se détériorer. Les bâtiments sont en ruines, les installations sanitaires et électriques obsolètes.
Selon des estimations non officielles relayées par des experts du patrimoine et de l’ingénierie, il faudrait plusieurs centaines de millions de dollars – voire plus d’un milliard – pour restaurer et mettre aux normes l’ensemble du site.
Infrastructure manquante : Alcatraz n’a ni eau potable propre ni réseau électrique stable. Il faudrait tout reconstruire : alimentation en eau, traitement des déchets, sécurité incendie, accessibilité.
Sécurité modernisée : Toute prison moderne nécessite un arsenal technologique : systèmes biométriques, vidéosurveillance, protection contre les drones. L’adapter à Alcatraz serait extrêmement coûteux.
Logistique quotidienne très chère
Transport maritime : L’île est située à 2 kilomètres de San Francisco. Chaque jour, il faudrait acheminer personnel, nourriture, soins médicaux, matériel... en bateau.
Cela représente des millions de dollars annuels en frais de fonctionnement, rien qu’en carburant, salaires, et entretien de la flotte maritime.
Rentabilité : mission impossible
Aujourd’hui, Alcatraz accueille 1,5 million de visiteurs par an, générant des revenus importants pour le parc national et l’économie locale.
Rouvrir la prison signifierait sacrifier cette manne touristique, estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars par an, sans certitude que la prison serait plus rentable.
Une aberration politique et sociale
Les États-Unis cherchent à réduire la population carcérale et à humaniser la détention.
Rouvrir Alcatraz, une prison mythique connue pour ses conditions extrêmes, irait à rebours de cette évolution. Sans compter les controverses liées aux droits humains.
Une idée folle... sauf pour le divertissement ?
Certains ont imaginé des idées plus loufoques, mais peut-être plus rentables :
Un hôtel de luxe carcéral thématique.
Une expérience immersive de “journée en prison”, façon escape game géant.
Une prison VIP ultra-sécurisée pour milliardaires, sorte de “Club Fed” en mer.
Rouvrir Alcatraz, c’est un peu comme vouloir rénover le Titanic : c’est possible sur le papier, mais ni rentable, ni raisonnable. Les coûts de réhabilitation dépasseraient probablement le milliard de dollars, l’exploitation coûterait une fortune, et on y perdrait un site touristique iconique. Bref : une prison que le mythe a rendue éternelle… mais que l’économie a enterrée pour de bon.
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En l’espace de quinze ans, le fer à repasser — jadis indispensable dans tous les foyers français — a perdu de sa superbe. De 3 millions d’unités vendues par an à la fin des années 2000, le marché est tombé à 1,6 million en 2024, selon les données de NielsenIQ-GFK. Les ventes reculent régulièrement, année après année : -8,7 % pour les fers à repasser, -7,2 % pour les centrales vapeur en 2024. Mais cette désaffection ne rime pas forcément avec un laisser-aller vestimentaire.
La première explication de ce phénomène tient au changement d’habitudes vestimentaires. Depuis les années 2010, les entreprises ont progressivement assoupli leur code vestimentaire. Les tailleurs et chemises rigides ont été remplacés par des tenues plus décontractées. Avec l’essor du télétravail, ces changements se sont accélérés. Moins de présence au bureau, moins de pression sociale à « être tiré à quatre épingles » : les Français ont donc moins besoin de repasser.
En parallèle, les matières textiles ont évolué. Les vêtements d’aujourd’hui sont souvent conçus pour limiter les plis. De plus, les appareils électroménagers intègrent de nouvelles fonctions, comme le défroissage dans les lave-linge ou sèche-linge, qui permettent d'obtenir un linge plus souple sans effort.
Autre tendance forte : l’arrivée des défroisseurs vapeur portables, qui connaissent un succès croissant. En 2024, leurs ventes ont encore progressé de 5,2 %. Moins encombrants, plus rapides à utiliser, ils séduisent particulièrement les jeunes générations. L’usage d’un fer à lisser les cheveux pour défroisser un vêtement devient même une solution de secours populaire, comme le confie Mathilde, 32 ans : « Quand j’ai vraiment besoin d’enlever un faux pli, j’utilise mon fer à lisser. »
Le ralentissement des ventes est également dû à la plus grande longévité des appareils. En repassant moins souvent, les Français usent moins vite leurs fers, d’autant que les innovations comme les systèmes anticalcaire allongent leur durée de vie.
Enfin, la place même du fer à repasser dans les rayons des magasins s’est réduite. Dans certaines enseignes comme Boulanger, les rayons sont désormais envahis de friteuses sans huile, d’aspirateurs-balais ou de robots culinaires — tandis que les fers deviennent presque des produits de niche.
Pour autant, le repassage n’a pas disparu des foyers français. Avec 1 million de fers et 500 000 centrales vapeur vendus en 2024, le marché reste bien présent. Il s’adapte simplement à de nouvelles attentes, plus pratiques, plus rapides, et à une vie où l’élégance ne passe plus nécessairement par une chemise impeccable.
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Le 30 avril 2025, les États-Unis et l'Ukraine ont signé un accord économique majeur, établissant un Fonds d'investissement pour la reconstruction et accordant aux entreprises américaines un accès privilégié aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord vise à soutenir la reconstruction post-conflit de l'Ukraine tout en renforçant les liens économiques bilatéraux.
Principaux éléments de l'accord
Création d'un fonds conjoint : Le "United States–Ukraine Reconstruction Investment Fund" sera géré à parts égales par les deux pays. Il financera des projets dans les secteurs des minerais, du pétrole, du gaz et des infrastructures.
Accès aux ressources naturelles : Les entreprises américaines obtiennent un droit prioritaire d'investissement dans l'exploitation des ressources ukrainiennes, notamment le lithium, le titane, le graphite, les terres rares, le pétrole et le gaz. L'Ukraine conserve cependant la pleine propriété et le contrôle de ses ressources.
Partage des revenus : L'Ukraine s'engage à verser 50 % des revenus futurs provenant des ressources naturelles publiques dans le fonds. Les bénéfices seront réinvestis dans l'économie ukrainienne pendant les dix premières années.
Soutien militaire : Bien que l'accord ne contienne pas de garanties de sécurité explicites, il prévoit la possibilité d'une assistance militaire américaine future, notamment en matière de systèmes de défense aérienne.
Exclusion des entités pro-russes : Les entreprises ou pays ayant soutenu l'effort de guerre russe sont exclus de toute participation à la reconstruction de l'Ukraine.
Contexte et implications
Cet accord marque un tournant dans les relations entre les deux pays, après des négociations tendues et un précédent échec de signature en février 2025. Il symbolise un engagement renforcé des États-Unis envers la souveraineté et la reconstruction de l'Ukraine, tout en offrant des opportunités économiques significatives aux entreprises américaines.
Le Parlement ukrainien doit encore ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur. S'il est approuvé, cet accord pourrait jouer un rôle crucial dans la stabilisation économique de l'Ukraine et dans son intégration future au sein de l'Union européenne.
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Sa propre ville au Texas. Voila le nouveau projet de Musk. Et elle déjà en construction. Nommée Snailbrook il s'agit de créer une communauté destinée principalement aux employés de ses entreprises, telles que SpaceX, Tesla et X.
Un projet de ville-entreprise
Située dans le comté de Bastrop, à environ 50 kilomètres à l'est d'Austin, Snailbrook est conçue comme une ville-entreprise, un concept où une entreprise fournit non seulement des emplois mais aussi des logements et des services à ses employés. Elon Musk a acquis des milliers d'hectares de terres dans cette région pour y construire des infrastructures destinées à ses sociétés. Le nom "Snailbrook" fait référence à la mascotte de The Boring Company, un escargot, symbolisant l'objectif de construire des foreuses plus rapides qu'un escargot .
Infrastructures et services
Le projet prévoit la construction de plus de 100 logements abordables, avec des loyers estimés à environ 800 dollars par mois, bien en dessous du marché local. Cependant, ces logements sont conditionnés à l'emploi : en cas de licenciement ou de démission, les résidents disposent de 30 jours pour quitter les lieux. En plus des habitations, Snailbrook comprendra des installations telles qu'une piscine, des terrains de sport et une école Montessori pour les enfants des employés .
Objectifs et motivations
L'objectif principal de Musk est de créer un environnement intégré où ses employés peuvent vivre à proximité de leur lieu de travail, réduisant ainsi les temps de trajet et favorisant une meilleure qualité de vie. Ce modèle rappelle les villes-entreprises du passé, où les employeurs fournissaient des services complets à leurs travailleurs. Musk envisage également d'incorporer la ville sous une forme officielle, ce qui lui permettrait d'exercer un contrôle accru sur les réglementations locales et les infrastructures .
Réactions et préoccupations
Le projet suscite des réactions mitigées. Certains y voient une opportunité de développement économique pour la région, tandis que d'autres expriment des inquiétudes concernant la concentration du pouvoir entre les mains d'une seule entreprise. Des questions se posent également sur la dépendance des employés vis-à-vis de leur employeur pour leur logement et leurs services essentiels, ainsi que sur les implications en matière de droits des travailleurs et de gouvernance locale.
Conclusion
Snailbrook représente une initiative unique, reflétant la vision d'Elon Musk pour une intégration plus étroite entre vie professionnelle et personnelle. Alors que le projet continue de se développer, il soulève des questions importantes sur l'avenir des villes-entreprises et le rôle des grandes entreprises dans la structuration des communautés.
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En France, plus d’un salarié sur quatre travaille le week-end, selon les dernières données d’Eurostat. Avec 25,6 % des employés concernés en 2023, l’Hexagone se classe au cinquième rang des pays de l’Union européenne où le travail le samedi et/ou le dimanche est le plus fréquent, juste derrière la Grèce (32,3 %), l’Italie (30,9 %), Chypre (26,4 %) et Malte (26,2 %). Bien que cette proportion ait diminué de 1,6 point en dix ans, elle reste nettement supérieure à la moyenne européenne de 19,2 %.
Ce phénomène touche d’abord certains secteurs : la vente, les services à la personne, la santé, la sécurité, les transports ou encore la restauration. Mais il s’étend aussi aux professions indépendantes. 65,2 % des travailleurs indépendants employeurs travaillent le week-end, soit la deuxième plus forte proportion d’Europe après la Grèce. Parmi ceux qui n’ont pas de salariés, la moitié (50,2 %) sont également actifs le samedi ou le dimanche.
Les professions agricoles et halieutiques arrivent en tête des secteurs les plus concernés à l’échelle européenne (49,5 %), suivies de près par les services et la vente (48,9 %). Ces chiffres traduisent une réalité : pour de nombreux Français, le week-end n’est pas synonyme de repos.
Le cas spécifique du 1er mai
Le débat autour du travail le week-end revient avec force à l’approche du 1er mai, seul jour férié obligatoirement chômé pour tous, sauf exceptions. Une proposition de loi soutenue par le gouvernement prévoit d’autoriser les commerces déjà ouverts le dimanche à exercer également lors de cette fête du Travail. Boulangers et fleuristes sont favorables, mais la CGT s’y oppose farouchement, y voyant une remise en cause symbolique et sociale.
La secrétaire générale Sophie Binet alerte : « Cette proposition de loi permettrait d’étendre à la quasi-totalité des secteurs le travail le 1er mai. » Elle craint un glissement comparable à celui du travail dominical, où le volontariat et les majorations initialement promises ont progressivement disparu dans certains cas.
Des compensations inégales
Contrairement à une idée reçue, travailler le dimanche ne garantit pas une rémunération doublée. Aucune majoration n’est prévue par la loi. Seules les conventions collectives ou les contrats peuvent offrir un supplément, souvent sous forme de prime ou de repos compensateur.
Selon la Dares, un dimanche travaillé sur une période de quatre semaines donne lieu à une majoration nette moyenne de 10,6 % pour les cadres, contre 5,4 % pour les ouvriers, 4,6 % pour les employés et 4,2 % pour les professions intermédiaires. En revanche, le travail du samedi n’offre généralement aucune compensation et peut même, paradoxalement, être moins bien rémunéré.
Le travail le week-end, loin d’être marginal, constitue ainsi une réalité durable, souvent mal reconnue et inégalement compensée dans le paysage professionnel français.
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DoorDash, le géant américain de la livraison de repas, multiplie les manœuvres pour consolider sa position internationale. Dernier coup en date : une proposition de 3,1 milliards d’euros pour racheter Deliveroo, l’entreprise britannique bien implantée en Europe. Cette opération, révélée dimanche par Les Échos, permettrait à DoorDash d’accroître significativement sa présence sur le Vieux Continent.
Fondée en 2012 à San Francisco par Tony Xu et trois associés, DoorDash est aujourd’hui le leader incontesté du secteur aux États-Unis avec 67 % de part de marché, loin devant ses concurrents Uber Eats et Grubhub. Cotée au Nasdaq depuis décembre 2020, l’entreprise a généré 10,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024, en hausse de 24 % sur un an.
Mais DoorDash ne se contente plus de livrer des repas. La plateforme californienne a élargi son champ d’action à la livraison de courses alimentaires, boissons alcoolisées et produits de grande consommation. Cette diversification, entamée il y a plusieurs années, s’est accélérée avec le rachat en 2021 de la start-up finlandaise Wolt pour 7 milliards d’euros, ce qui a permis à DoorDash d’étendre sa couverture à plus de 30 pays, notamment en Europe du Nord et de l’Est.
La tentative d’absorption de Deliveroo s’inscrit pleinement dans cette stratégie. Déjà, en 2024, DoorDash avait exprimé son intérêt, mais les négociations avaient échoué sur des désaccords d’évaluation. Cette fois, Deliveroo reste prudent. Dans un communiqué, la société indique qu’« il n’y a aucune certitude qu’une offre ferme soit faite » et recommande à ses actionnaires de ne prendre « aucune mesure à ce stade ». DoorDash a jusqu’au 23 mai pour formaliser sa proposition.
L'acquisition permettrait à DoorDash de se renforcer dans des marchés stratégiques, comme le Royaume-Uni, la France, l’Italie ou encore les Pays-Bas, où Deliveroo dispose d’une implantation solide.
Toutefois, cette expansion ne se fait pas sans heurts. En 2025, Uber a déposé plainte contre DoorDash pour pratiques anticoncurrentielles, l’accusant d’imposer des clauses d’exclusivité à certains restaurants pour empêcher toute concurrence. DoorDash a rejeté ces accusations, affirmant que ses relations avec les restaurateurs reposent sur la qualité de ses services et leur propre préférence.
L’avenir dira si cette offensive sur Deliveroo se concrétisera, mais une chose est sûre : DoorDash compte bien devenir un acteur incontournable du commerce local, bien au-delà des repas livrés à domicile.
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Amazon recule. Alors que le géant du commerce en ligne envisageait de rendre plus transparent le prix de certains produits importés aux États-Unis en détaillant l’impact des droits de douane, il a finalement renoncé à ce projet. La décision intervient après une vive critique formulée par la Maison Blanche, qui a qualifié cette initiative d'« acte politique et hostile ».
Selon un article de Punchbowl News, Amazon aurait prévu d’ajouter, à côté du prix de vente de certains articles, la part exacte liée aux droits de douane, notamment ceux imposés sous l’administration Trump à plusieurs partenaires commerciaux, dont la Chine. Une idée rapidement dénoncée par Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, lors d’un point de presse officiel. « Ce n’est pas une surprise, car Amazon a signé un partenariat avec une entité de propagande chinoise », a-t-elle déclaré, en brandissant un article de Reuters datant de 2021. Ce document évoque la création par Amazon d’un portail dédié à des livres officiels du gouvernement chinois, notamment ceux du président Xi Jinping.
Le projet de transparence tarifaire provenait de l’équipe Amazon Haul, en charge des produits à bas prix. Selon un porte-parole de l’entreprise, l’initiative avait été évoquée en interne mais n’a jamais été approuvée et ne sera pas mise en œuvre. Le groupe insiste sur le fait qu’aucune modification de la présentation des prix n’aura lieu.
La réaction de la Maison Blanche s’explique par le contexte tendu autour du commerce international, alors que l’ancien président Donald Trump, candidat à la prochaine élection, pourrait renforcer les taxes sur les importations s’il revient au pouvoir. La publication des droits de douane directement sur la plateforme aurait pu mettre en lumière les effets concrets de cette politique sur les consommateurs américains, en les confrontant à la hausse des prix qu’elle provoque. Un geste perçu comme une attaque politique déguisée, selon l’administration actuelle.
De nombreuses entreprises tierces utilisant Amazon comme canal de vente ont d’ores et déjà ajusté leurs tarifs en prévision des nouveaux droits de douane. Les économistes anticipent un impact sévère, notamment sur les produits finis et les composants venus de Chine, qui subissent des surtaxes allant jusqu’à 145 %.
En reculant, Amazon cherche à désamorcer la polémique sans provoquer davantage la sphère politique américaine. Mais cet épisode révèle combien les grandes entreprises technologiques évoluent sur un fil tendu entre intérêts économiques, exigences de transparence et tensions géopolitiques.
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Le salaire d’un cardinal de l’Église catholique n’est pas officiellement publié, mais certaines informations fiables permettent d’avoir une estimation assez précise.
Mais avant de voir combien, qu'est-ce exactement qu'un cardinal ? C'est un haut dignitaire de l’Église catholique nommé par le pape dont le rôle principal est de le conseilleret, en cas de vacance du siège pontifical, de participer à l’élection d’un nouveau pape si ag'es de moins de 80 ans.
En avril 2025, il y a environ :
239 cardinaux au total
Les cardinaux sont nommés directement par le pape.
Il y a des cardinaux sur tous les continents, avec une présence de plus en plus forte en Afrique, Asie et Amérique latine, notamment sous les pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François.
Montant du salaire
Un cardinal vivant à Rome, notamment ceux qui travaillent au Vatican (la Curie romaine), touche environ 5 000 à 6 000 euros par mois. Cela correspond à un revenu brut mensuel.
Précisions importantes :
- Ce salaire est versé par le Vatican, et non par un diocèse.
- Les cardinaux vivant hors de Rome, comme les archevêques ou cardinaux d’un grand diocèse (ex : Paris, New York), ne perçoivent pas ce salaire vatican, mais sont généralement rémunérés par leur diocèse. Dans ces cas, les montants peuvent varier (souvent autour de 3 000 à 4 000 euros par mois pour un archevêque en France, par exemple).
- Ils bénéficient aussi de logement gratuit, souvent dans des résidences ecclésiastiques prestigieuses, ainsi que de frais de déplacement pris en charge pour leurs missions officielles.
Autres avantages :
- Aucun impôt à payer au Vatican (état indépendant), et généralement exonérés de certaines charges.
- Accès à des soins médicaux financés par l’État du Vatican.
- Accès à un personnel de service dans certains cas (cuisiniers, chauffeurs, secrétaires).
Le pape François et la modération des salaires :
Depuis le début de son pontificat, le pape François a demandé une réduction des salaires des hauts responsables, notamment après les pertes économiques dues à la pandémie. En 2021, il a baissé de 10 % le salaire des cardinaux du Vatican, ce qui les a amenés d’environ 6 000 € à 5 400 € mensuels.
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Les Français sont de véritables papillonneurs lorsqu’il s’agit de faire leurs courses. Selon une récente étude de l’institut Kantar, un foyer type fréquente aujourd’hui près de neuf enseignes de supermarché différentes. Un chiffre en hausse constante (il n’était que de 7,8 en 2019), qui illustre une infidélité croissante envers les marques de grande distribution. Mais pourquoi ce phénomène ?
Une quête prioritaire : les petits prix
La principale motivation de cette infidélité est économique. La crise inflationniste de 2022 et 2023 a profondément bouleversé les habitudes de consommation. Dans un contexte de hausse continue des prix alimentaires, les consommateurs sont devenus plus vigilants et mobiles. Leur objectif : trouver les meilleurs prix, quitte à changer régulièrement d’enseigne. Cette chasse aux bonnes affaires concerne aussi bien les produits du quotidien que les articles d’hygiène ou de beauté, désormais souvent achetés dans des discounters comme Action ou Normal, au détriment des grandes surfaces traditionnelles.
La diversification des attentes
Outre les prix, les Français recherchent également la qualité des produits, notamment dans les rayons bio, frais ou locaux. Aucune enseigne ne répond totalement à l’ensemble de ces critères pour tous les consommateurs. Résultat : chacun compose son propre parcours d’achat, en fonction des promotions ponctuelles, des offres ciblées, ou des programmes de fidélité personnalisés.
Des enseignes à l’assaut de la fidélité
Face à cette versatilité, les distributeurs redoublent d’ingéniosité pour retenir leurs clients. Ils multiplient les initiatives : réductions ciblées à certaines heures, remises sur les produits bio, ou encore programmes adaptés aux foyers modestes. Les cartes de fidélité évoluent également, intégrant désormais des partenariats avec des services annexes (assurance, énergie…) ou des jeux à tirage type loto.
Leclerc, champion de la fidélisation
Dans cette bataille, certaines enseignes tirent leur épingle du jeu. C’est le cas d’E.Leclerc, qui affiche le plus haut taux de fidélité : 29,1 % de ses clients y effectuent plus de 70 % de leurs dépenses. Les coopératives comme Hyper U/Super U (20,3 %) ou Intermarché (17,6 %) suivent, tandis que les enseignes comme Lidl, bien que très populaires, séduisent surtout une clientèle occasionnelle.
En somme, les Français ne sont pas volages par caprice, mais bien par nécessité. Leur infidélité est un choix stratégique de consommation, dicté par le contexte économique et l’exigence croissante envers la qualité et les prix.
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