Episoder

  • Cyril benchimol est le fondateur de la sociĂ©tĂ© Snapdesk, qui propose aux sociĂ©tĂ©s des bureaux privatifs clĂ©s en main.

    Pour rappel une location de bureau classique c’est un bail 3x6x9, qui peut ĂȘtre accompagnĂ© d’une GAPD coĂ»teuse, l’installation et donc la rĂ©alisation de travaux, puis l’organisation de la vie du bureau (assurance, consommable, mĂ©nage, connexion internet).

    Des actions chronophages pas toujours dans le cƓur du business de la sociĂ©tĂ©.

    L’idĂ©e de snapdesk est de se charger de toutes ces Ă©tapes.

    Les sociétés cibles ont généralement besoin de plus de 15 postes et cherchent un espace privatif.

    Depuis l’avĂšnement du coworking et du renouvellement des bureaux avec l’effet silicon valley de la fin des annĂ©es 2000, et du covid, les sociĂ©tĂ©s ont compris que l’attractivitĂ© est jouĂ©e aussi sur les bureaux.

    Il faut ĂȘtre accessible, donc central mais aussi agrĂ©able, avec des espaces bien pensĂ©s.

    La composante tĂ©lĂ©travail a fait Ă©voluer l’usage, la production peut-ĂȘtre dĂ©portĂ©e au domicile, mais la collaboration et les Ă©changes informels se font au bureau.

    Snapdesk apporte donc son savoir faire sur la gestion des espaces de partage, de production, de détente et de restauration.

    Cousin du coworking, Ă©tape suivante, espace privatif

    Il s’agit lĂ  encore de mettre le locataire au centre de l’attention, ce qui n’était pas le cas depuis des dizaines d’annĂ©es.

    Le contrat de prestation de service de mise à disposition des locaux incluant les meubles (bureaux, casiers etc.), les équipements (électroménagers, internet, sécurité incendie etc.).

    La durĂ©e est flexible, Ă  partir de 12 mois, un space manager est dĂ©diĂ© Ă  l’espace.

    On repense le bureau, il se réinvente, il existe encore des solutions à proposer pour réconcilier bailleurs et preneurs, avec un maßtre mot: l'expérience utilisateur.

    Snapdesk c’est aujourd’hui 15 000 m2 sur 45 sites, une 50aine de clients et 30 collaborateurs, une aventure qui double de taille tous les ans.

    Pour faciliter la vie de ses clients locataires, snapdesk peut prendre Ă  bail ou alors propose un management contract.

    Les bailleurs sont des privĂ©s, des petits investisseurs qui dĂ©tiennent des actifs sans maĂźtriser tout le savoir-faire nĂ©cessaire Ă  l’optimisation des surfaces, la gestion et la location.

  • Melanie Slufcik est fondatrice de la sociĂ©tĂ© Colibree, une entreprise de l’économie sociale et solidaire.

    Il s’agit d’une plateforme de mise en relation entre les sĂ©niors (>60 ans) qui disposent d’espace dans leur logement et des jeunes (<30 ans) qui cherchent un logement temporaire.

    Ce n’est pas de la colocation mais bien de la cohabitation intergĂ©nĂ©rationnelle.

    La cohabitation est encadrée par la loi et sa fiscalité encadrée, procurant un avantage indéniable par rapport à un loyer fiscalisé au titre des revenus fonciers.

    Le jeune va occuper une chambre du senior en Ă©change d’une indemnitĂ© qui sera financiĂšre et sociale: il faut passer du temps en compagnie de la personne et/ou lui rendre quelques services.

    Le marché est estimé à 1M de seniors pour 1M de jeunes.

    Colibree adresse une partie du problĂšme du logement. D’un cĂŽtĂ© on dit que l’on manque de logement en France, de l’autre on dit qu’il y en a assez, mais pas forcĂ©ment aux bons endroits.

    Qui sont ces jeunes? des Ă©tudiants, des stagiaires, des jeunes actifs qui cherchent un logement temporairement. Les durĂ©es s’étalent de 3 mois Ă  3 ans.

    Melanie n’a pas inventĂ© la cohabitation, mais elle utilise les outils digitaux pour l’organiser, la fluidifier et imposer Colibree en tant que tiers de confiance.

    Le parcours d’inscription permet d’identifier des profils en vue d’organiser un matching et s’assurer d’un fort taux de succùs des cohabitations.

    Cette idĂ©e, elle l’a eue en 2019 avec cette vision sociĂ©tale de rĂ©conciliation des gĂ©nĂ©rations.

    Elle s’est lancĂ©e, a tout appris de l’entrepreneuriat aprĂšs des annĂ©es de salariat. Le POC, le MVP, l’association, les journĂ©es trop courtes, le service client etc.

    Et puis l’idĂ©e brillante de passer dans l’émission “qui veut ĂȘtre mon associĂ©â€, le pic de trafic sur le site qui s’ensuit, les demandes auxquelles il faut rĂ©pondre.

    Contrairement Ă  ce que l’on pourrait penser, les seniors sont relativement Ă  l’aise avec les outils digitaux, mĂȘme si pas toujours quant au reportage photo de leur bien.

    Aujourd’hui la plateforme est clairement en recherche de logements de seniors

    Bonne chance à Mélanie dans ses prochains défis, pour équilibrer sa plateforme et pérenniser le modÚle.

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  • Thibault Corvaisier est un grand monsieur de l’immobilier, aprĂšs avoir travaillĂ© au succĂšs du dĂ©veloppement de viager au travers de la SCI ViaGĂ©nĂ©ration en la portant Ă  prĂšs d’1 milliard d’encours, il dĂ©cide de continuer son travail de monĂ©tisation de l’immobilier pour le financement du vieillissement.

    Comment pouvions-nous amĂ©liorer le systĂšme existant du viager? Et bien en utilisant l’indivision tout simplement.

    Il co-fonde MerciProsper avec Victor Perrazi et Anthony Piquet, leur idée: trouver une meilleure solution pour accompagner financiÚrement les personnes ùgées.

    Il s’agit de cĂ©der une partie de son bien en Ă©change d’une rente versĂ©e mensuellement ou d’une somme disponible immĂ©diatement en Ă©change d’une part d’indivision.

    Pour les propriĂ©taires, cela permet d’envisager le financement de travaux d’adaptation de son logement Ă  son vieillissement ou d’amĂ©liorer sa situation financiĂšre.

    MerciProsper opĂšre en tant que plateforme, d’un cĂŽtĂ©, les propriĂ©taires, de l’autre, les investisseurs.

    Pour trouver des propriĂ©taires la sociĂ©tĂ© va s’appuyer sur l'Ă©cosystĂšme de la silver Ă©conomie qui peut mettre en avant la solution lorsqu’un besoin financier se fait sentir.

    Les investisseurs quant à eux, accùdent à la solution à partir de 100 euros en souscrivant à des parts d’un fonciùre solidaire, ils touchent un rendement immobilier ainsi qu’un avantage fiscal.

    Afin de proposer la meilleure solution en termes de frais, il est important de limiter les intermĂ©diaires financiers et MerciProsper compte d’une part sur la construction de son rĂ©seau de prescripteurs ainsi que sur la notoriĂ©tĂ© et le rĂ©seau de ses fondateurs pour amorcer les financements.

    La solution est innovante, éthique et apporte une solution juste pour accompagner le vieillissement et les contraintes financiÚres qui en découlent.

  • Gary Martins est le fondateur de Chez Jeannette, un opĂ©rateur de coliving dĂ©diĂ© au senior.

    AprĂšs des Ă©tudes d’ingĂ©nieur en gĂ©nie civil et aprĂšs avoir suivi le meilleur Master SpĂ©cialisĂ© en Finance Ă  l’ESCP, il travaille quelques annĂ©es en finance pour ensuite crĂ©er sa sociĂ©tĂ©.

    Le coliving est une tendance en plein développement, on le confond souvent avec la colocation étudiante alors que sa cible est plutÎt les jeunes cadres.

    Mais dans notre cas, nous parlons bien de senior.

    L’accompagnement du vieillissement est un problĂšme de sociĂ©tĂ© sur lequel il manque encore des solutions, notamment lorsque les personnes ĂągĂ©es sont encore autonomes, mais commence Ă  avoir besoin d’assistance.

    L’assistance personnalisĂ©e est particuliĂšrement coĂ»teuse, mais devient plus facilement absorbable en communautĂ©.

    Alors le coliving senior c’est un espace de 300 Ă  500m2 dans lequel vont Ă©voluer jusqu’à 12 personnes, accompagnĂ©es en permanence par des animateurs.

    Ces derniers vont organiser la vie de la petite communautĂ©, autour d’activitĂ©s, des repas, des jeux.

    Les seniors disposent comme dans un coliving classique d’un espace privatif avec salle de bain ainsi que d’espaces communs. Ils peuvent recevoir leur famille et sortir à leur guise vivre leur vie.

    Pour le moment on y vient aprĂšs un premier accident de la vie, qui peut nous rappeler la fragilitĂ© liĂ©e Ă  la solitude, l’inquiĂ©tude des proches qui vont chercher une solution d’accompagnement.

    Le coliving senior vient remplir un vide avant Ehpad, qui est bien souvent une solution surdimensionnée par rapport aux besoins de la personne.

    En tant qu’opĂ©rateur, Chez Jeannette, prend Ă  bail les surfaces, une grande maison ou un grand appartement, y fait rĂ©aliser les travaux d’amĂ©nagement pour crĂ©er les chambres, les salles de bains, les rĂ©novations Ă©nergĂ©tiques.

    Les propriĂ©taires sont des particuliers qui y trouvent le moyen de valoriser leur bien avec un rendement supĂ©rieur Ă  une location classique ou des institutionnels dont l’exploitation permet de crĂ©er des fonds thĂ©matiques.

    Nous Ă©voquons les Ă©quilibres financiers afin de comprendre l’ordre de grandeur des coĂ»ts pour les locataires. Deux postes sont Ă  considĂ©rer: l’immobilier et les services.

    Le modĂšle existe et s’est fortement dĂ©veloppĂ© dans d’autres pays.

    Gary nous décrit les locataires types de ses habitats partagés au travers de tranches de vie, nous parle du lancement de la premiÚre résidence et de la genÚse du nom Chez Jeannette.

  • Xavier Salvatore est litigation partner dans le cabinet d’avocat Baker et McKenzie et vient nous parler au cours de cet Ă©pisode du bail commercial.

    Le bail est un contrat entre un preneur (le locataire) et un bailleur (le propriétaire), plein de subtilité et surtout à ne pas prendre à la légÚre.

    Nous Ă©voquons le sujet de la durĂ©e, celle qui est voulue la plus longue pour le propriĂ©taire pour s’assurer des cash flow long terme, mais qui n’exclut pas des possibilitĂ©s de sortie pour le locataire. Le fameux bail 9 ans avec triennale, appelĂ© aussi 3x6x9.

    Le loyer et son indexation, sa référence par rapport au marché et les contentieux que cela engendre sont un réel sujet.

    Est-ce qu’il est facile de se sĂ©parer d’un locataire ou de libĂ©rer des lieux ?

    Nous Ă©voquons des exemples concrets de restaurants ou de plateaux de bureaux et beaucoup de cas de contentieux dans un sens (preneur/bailleur) ou dans l’autre (bailleur preneur).

  • Anne Keusch, est une spĂ©cialiste du dĂ©veloppement durable et de l’innovation dans le domaine de l’immobilier, avec un penchant pour les aspects sociaux et solidaires.Elle nous Ă©voque la chance qu’elle a eue de travailler sur la construction et sa vision low tech de l’innovation empruntĂ©e de bon sen paysan. Pour construire, pourquoi ne pas travailler sur l’orientation, isolation, le soleilLes nouvelles technologies ont permis de construire diffĂ©remment avec la mise Ă  disposition d’énergie et de s’affranchir parfois du bon sens.Aujourd’hui nous devons reconsidĂ©rer la construction localement et diffĂ©remment en fonction de la gĂ©ographie, en abordant une construction bioclimatique.Pendant la financiarisation de l’immobilier des annĂ©es 90, les investisseurs ont eu besoin d’actifs comparables et standardisĂ©s.Une trajectoire connue du temps d’Haussmann, qui a standardisĂ© les actifs en leur permettant d’avoir plusieurs usages / fonctions.L’immobilier doit s’adapter, aujourd’hui certains actifs sont coincĂ©s dans leur usage.Pouvons-nous accabler le PLU et les normes? Les collectivitĂ©s locales anticipent difficilement les Ă©volutions, la construction prend du temps, entre 4 et 10 ans du dĂ©veloppement Ă  l’achĂšvement. La ville d’aujourd’hui a Ă©tĂ© conçue en 2013 dans un monde trĂšs diffĂ©rent.Les institutionnels doivent sortir d’une vision systĂ©matique de cash-flow, pour rendre Ă  la ville.L’usage doit ĂȘtre revu pour augmenter son intensitĂ©, Plateau urbain ou Solid’office qui propose des bureaux Ă  des chercheurs d’emploi.L’association Camelot propose d’utiliser les espaces vacants pour le logement.Des applications permettent de partager les bornes de recharge des particuliers, afin de ne pas tout laisser reposer sur les collectivitĂ©s.La valeur verte, via la taxonomie servira Ă  dĂ©coter les actifs non vertueux, et ainsi aligner les intĂ©rĂȘts financiers et environnementaux des investisseurs.Un groupe de travail low tech est lancĂ© avec notamment Philippe Bihouix, directeur gĂ©nĂ©ral de l’AREP et auteur de “L’ñge des low tech”. L’idĂ©e est de penser la ville intelligente ou smart city.L’utilisation des matĂ©riaux de seconde main doit se dĂ©velopper, Ă  ce titre on cite Merci RenĂ©, une sociĂ©tĂ© d’amĂ©nagement intĂ©rieur qui vise le recyclage maximum et l’exploitation de ressources locales.Une porte dĂ©montĂ©e Ă  Paris peut ĂȘtre montĂ©e Ă  Bordeaux avec un bilan environnemental positif. Un immeuble peut proposer des sanitaires diffĂ©rents Ă  chaque Ă©tage issus de rĂ©cupĂ©ration.Anne prĂ©fĂšre une taille de ville raisonnable, qui doit mutualiser des usages et doit faire face Ă  la diversitĂ© des usages.Comment rendre la ville agrĂ©able et accueillante pour tout le monde?Face Ă  une perte de valeur, on se force Ă  trouver des solutionsPour le maintien de la valeur financiĂšre il faut dĂ©velopper la valeur environnementale.

  • Le Fund management avec Arnaud Paquet

    Arnaud Paquet est fund manager chez Axa IM, il est diplĂŽmĂ© de l’ESTP et du MS stratĂ©gie et management de projet Ă  l’international Ă  l’ESSEC.

    Il a commencĂ© sa carriĂšre au Qatar dans le second Ɠuvre et s’est ensuite orientĂ© vers le fund management aprĂšs avoir passĂ© des entretiens pour un poste en Asset Management.

    Au hasard d’une discussion dans l’ascenseur il lui apparaüt qu’il est possible de passer du Fund à l’Asset mais pas l’inverse.

    C’est un mĂ©tier qui demande les compĂ©tences suivantes:

    RĂ©glementaire : les fonds sont sous l’autoritĂ© de l’AMF

    Commercial et Marketing: il faut savoir convaincre les investisseurs

    Fiscal: sur les revenus locatifs et de plus value selon les pays

    Communication: le reporting est réglementé

    Financier: pour suivre les indicateurs de performance et gĂ©rer l’éventuel effet de levier

    Comptable: il faut suivre son compte de rĂ©sultat pour comprendre le chiffre d’affaires, les provisions, la distribution etc.

    Le fund manager est le garant de la stratĂ©gie du fonds d’investissement auprĂšs des investisseurs.

    Un fonds est une entité juridique avec des actionnaires qui va déployer des fonds dans selon une stratégie, ici immobiliÚre.

    Cette derniĂšre peut ĂȘtre un choix d’allocation par typologie, gĂ©ographie, taille, marchĂ©.

    C’est un mĂ©tier mĂ©ticuleux auquel on accĂšde gĂ©nĂ©ralement aprĂšs un parcours d’auditeur ou de contrĂŽleur de gestion.

    Nous Ă©voquons les diffĂ©rents clients investisseurs: retail ou institutionnel, la possibilitĂ© pour les investisseurs de s’impliquer ou non dans les dĂ©cisions du fonds.

    Et nous discutons autour de quelques digressions de l’effet de levier et des covenants bancaires.

    On retient qu’en tant que gestionnaire de fonds on nĂ©gocie toutes les clauses de tous les contrats: acquisition, bail, dette. Et qu’il faut savoir ĂȘtre maĂźtre dans l’art de la rĂ©solution des situations spĂ©ciales, qui arrivent quotidiennement.

  • Grégory Muguet est ingénieur ESTP de la promotion 2004, il a complété sa formation avec un master spécialisé dans la même école.Il découvre l’immobilier au travers de sa première expérience professionnelle en tant qu’expert chez DTZ qui s’appelle désormais Cushman puis chez Knightfrank jusqu’en 2010.Par la suite, il s’oriente vers l’Asset Management et Investissement dans une société familiale.Nous parlons de l’expertise, un domaine qui concerne beaucoup l’immobilier à usage commercial. Le métier d’expert est un métier d’analyste est une bonne façon de débuter dans l’immobilier.Vers 2009 lors du changement de métier entre expert et Invest/AM, Gregory avait un peu de temps, il est allé voir la direction des études de l’ESTP car certains de ses amis faisaient des applications à l’estp (dérivé de travaux dirigés). L’idée de retourner à l'école pour apporter quelque chose aux élèves lui était réjouissante.A ce moment, gros besoin de cours en anglais, une époque ou Gregory travaillait beaucoup dans cette langue.L’ESTP a demandé l’accréditation RICS, obtenue en 2012. Il était temps pour l’école de développer la formation autour de l’immobilier. Grégory a donc proposé de construire une option en 3eme année avec 250 heures pour commencer.On est maintenant à 200h, le programme a évoluéQu’est-ce qu’on apprend en option Développement Immobilier?La maîtrise d’ouvrage: une fois qu’on a le bâti, comment on le gèreComment se positionnent un promoteur, un marchand de bienQu’est-ce que le marché immobilier, découverte de toutes les classes d’actifs.Une grosse partie introductive nécessaire pour avoir de la culture générale: historique du marché immobilier depuis la seconde guerre mondialeUn passage obligé par le juridique: droit du bail, droit des sociétés, droit notarial, droit de l’urbanisme, la fiscalitéUn autre gros bloc concerne la finance, avec des mathématiques financières, de la modélisation sur tableur.On parle aussi de broker et d’asset management.On s’applique à voir les implications dans l’expertise, on voit comment travail un Expert, un asset manager, un fund manager.Le montage financier trouve sa place face à la complexité des financementsLe fil rouge de l’option est le projet, il n’y a plus d’examen.Exemple de projet: un immeuble existant à Paris qui était sur le marché il y a quelques années. Gregory prend toute la donnée disponible et la vide du superflu.Les élèves se mettent dans la peau d’une équipe d’Asset Management, il faut analyser le bien en l’état et faire des hypothèses pour la valorisation.L’objectif en soutenance est de préparer une LOI avec un prix.L’option accueille une trentaine d’élèves, sur dossierCertains veulent faire de l’immobilier, mais pas forcément.Dans l’immobilier on a beaucoup de cursus école de commerce, de juriste.Une première promotion a montré beaucoup de reconnaissance, il y avait une demande.Gregory préside le club ESTP Immobilier depuis 2014.L’ambition de ce club est de transmettre avec une vision de la formation continue en organisant des conférences sur des sujets d’actualité, technique, visite de chantier en phase prélivraison et organisation d’un dîner une fois par an (sur un chantier en phase prélivraison).

  • Dans cet Ă©pisode CĂ©cile Ellrodt, avocate associĂ©e du cabinet Karila nous explique l’utilitĂ© de la Garantie FinanciĂšre d’AchĂšvement (GFA) et de l’assurance Dommage Ouvrage (DO).

    Dans le cadre de l’acquisition d’un bien en Vente en Ă©tat Fini d’AchĂšvement (VEFA), le maĂźtre d’ouvrage (le promoteur) a l’obligation lĂ©gale de souscrire une assurance GFA.

    En cas de difficultĂ©es rencontrĂ©es dans le financement de l’opĂ©ration, le garant va se substituer au promoteur pour assurer l’achĂšvement du projet.

    C’est donc un mĂ©canisme protecteur pour les acquĂ©reurs/investisseurs.

    ConcrĂštement, le promoteur peut ĂȘtre dĂ©faillant, si le budget travaux explose et dĂ©passe l’enveloppe de financement, s’il fait faillite ou ne rĂ©pond plus (il peut ĂȘtre malhonnĂȘte).

    L’acquĂ©reur peut solliciter le garant si le projet de construction tarde ou s’il suppose une dĂ©faillance de la part du promoteur.

    Le garant de financement va donc assurer le financement, pas la rĂ©alisation, pour cela, un administrateur est nommĂ© pour reprendre le rĂŽle du maĂźtre d’ouvrage.

    Attention, le garant va s’assurer de l’achĂšvement de l’opĂ©ration, pour rendre le projet habitable, cependant, il peut ĂȘtre diffĂ©rent de la notice descriptive et les finitions Ă  la charge de l’acquĂ©reur.

    Nous discutons de la GFA cÎté acquéreur ou cÎté assureur.

    La GFA peut ĂȘtre transformĂ©e en garantie de remboursement. Les appels de fonds sont remboursĂ©s Ă  l’acquĂ©reur, dans le cas oĂč les travaux sont trop importants.

    La Dommage Ouvrage (DO) quant Ă  elle, concerne la garantie aprĂšs rĂ©ception. C’est une assurance de prĂ© financement, Ă  savoir que le garant dispose de 60 jours pour rĂ©pondre et de 30 jours supplĂ©mentaires pour dĂ©caisser les fonds.

    Par la suite, le garant peut se retourner contre la société dont la qualité des travaux est remise en question.

    Le garant va couvrir les dommages d’une certaine gravitĂ©: atteinte Ă  la soliditĂ©, l’usage ou la sĂ©curitĂ© des personnes.

    Il peut ĂȘtre envisagĂ© de dĂ©molir complĂštement la construction.

    CĂ©cile nous explique le fonctionnement de la mise en place des garanties et nous terminons sur les frais que reprĂ©sente l’assistance d’un conseil juridique.

  • Intervenant:

    Philippe Sadorge, fondateur de la société Néovarim et Seb de la Vison, fondateur de Solustone

    Le marchĂ© immobilier est au cƓur des dĂ©bats, l’inflation et les taux peuvent-ils avoir un impact sur les prix?

    Comme tout marchĂ©, il faut analyser l’offre et la demande.

    Le marché immobilier est structurellement demandeur en France avec un déficit de 500 000 logements.

    A l’équilibre il faut produire 500 000 logements et la France en produit 400 000 par an, ce qui alimente le dĂ©ficit.

    Le choc d’offre attendu n’a pas eu lieu.

    Pour l’immobilier neuf : les coĂ»ts de construction augmentent, la production est faible, le marchĂ© est donc tendu.

    Toutefois la demande est moins solvable avec des taux d’emprunt qui augmentent.

    Selon Philippe Sadorge, l’immobilier reste un bon choix d’investissement, l’offre Ă©tant infĂ©rieure Ă  la demande et les taux d’emprunt en deçà de l’inflation.

    Le mĂ©canisme de l’inflation doit faire augmenter les salaires, diminuant l’effort de remboursement d’un emprunt tout en valorisant l’actif.

    Le covid a impactĂ© les prix et remodelĂ© le marchĂ© car il a fait Ă©voluer la demande : plus d’espace, plus de nature, ce qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© au Grand Ouest.

    L’immobilier apparaĂźt comme une valeur refuge : la hausse des taux vient avec l’inflation qui devrait se reflĂ©ter dans les salaires et par ricochet dans la capacitĂ© d’emprunt et la valeur de l’immobilier (dans un marchĂ© tendu). En cas de rĂ©cession les taux baisseront et la demande sera de nouveau solvable.

    Seb de la Vison propose des investissements responsables avec Solustone : donner de la liquiditĂ© aux propriĂ©taires. Une solution flexible pour le propriĂ©taire et attractive pour les investisseurs qui financent 60% de la valeur de l’actif en Ă©change d’un rendement locatif de 7%.

    Nous Ă©voquons la grande crise immobiliĂšre des annĂ©es 90, une crise spĂ©culative menĂ©e par les marchands de biens. A cette Ă©poque le milieu de l’immobilier n’était pas professionnalisĂ© et plutĂŽt opaque. La correction a Ă©tĂ© longue et douloureuse avec une baisse des valeurs pendant plusieurs annĂ©es.

    Jacques Friggit est dans la discussion avec son tunnel et sa vision spĂ©culative de l’investissement immobilier : les acteurs Ă©conomiques investissent dans l’immobilier dans l’unique but d’une plus value future.

  • Guillaume Chanson est Universitaire, agrĂ©gĂ©, maĂźtre de confĂ©rences et directeur du Master GESIIC Ă  l’UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on Sorbonne.

    Le master a été créé en 1985 pour des salariés qui devaient pouvoir travailler tout en suivant la formation 4 jours par mois.

    Le Master a ensuite été ouvert à la formation initiale.

    C’est un format trĂšs professionnalisant avec une expĂ©rience de terrain: stage et/ou contrat de professionnalisation

    Quel est le public de la formation continue:

    Reconversion

    Confirmation de diplĂŽme

    Consolidation des acquis

    Statistique sur le site du Gesiic des candidats pour les formations continues

    Demandeur d’emploi en reconversion

    Asset manager

    Property manager

    Architecte en exercice

    Directeur de programme

    Cadre dans le domaine du logement social

    Frais de formation: on est Ă  l’universitĂ©

    Formation initiale: diplîme d’excellence reconnu, frais de 200 euros par an.

    Université dans la fonction publique.

    Formation continue: mise en place de 3 tarifs afin d’adresser diffĂ©rentes situations

    Salarié pris en charge par sa société: 7000 euros par an

    Salarié pas pris en charge par sa société: 6000 euros par an

    Demandeur d’emploi: 3000 euros

    Objectif de la formation: former les cadres de l’industrie immobiliĂšre de demain, ĂȘtre gĂ©nĂ©raliste et professionnalisant.

    Maquette votĂ©e par le conseil d’administration de l’universitĂ©, disponible sur le site

    Stratégie et finance immobiliÚre

    Droit et fiscalité immobiliÚre

    Droit du bail, urbanisme, obligation appliquĂ©e Ă  l’immobilier, construction

    Fiscalité immobiliÚre

    Assurance de la construction

    ConfĂ©rence des acteurs de l’immobilier (cours sans partiel)

    MĂ©moire pour conclure la formation

    Evolution des candidats et Ă©lĂšves:

    28 Ă©tudiants 40 Ă  50% de formation continue

    Depuis 2013, 70 Ă  80 candidats pour 16 Ă©tudiants, 400 candidats en 2021.

    Débouchées:

    L’immense majoritĂ© travaille dans l’immobilier, voir le site pour les chiffres prĂ©cis

    Annuaire des anciens en ligne, avec lien linkedin

    3 grandes catégories: promotion immobiliÚre, asset management/investissement

    Quelques-uns deviennent broker, expert, peu d'entrepreneurs.

    Jobdating:

    Les entreprises sélectionnées viennent auditer des étudiants en juin.

    Pour les Ă©tudiants sortants et les Ă©tudiants entrants qui peuvent chercher des alternances.

    Afterwork :

    Remis au goĂ»t du jour, tradition ancienne, un professionnel vient Ă©voquer une thĂ©matique comme les cryptomonnaies dans l’immobilier, l'hĂŽtellerie de luxe, un startuper.

    Conférence:

    Des confĂ©rences sont organisĂ©es rĂ©guliĂšrement sur des thĂšmes d’actualitĂ© ou de fond.

    Pascal Ozanet sur le grand paris

    Philippe Chiambiaretta sur les Champs Elysées

    RĂ©seau des alumnis:

    Plusieurs rĂ©seaux d’alumni

    Sorbonne immobilier, club des clubs immobiliers

    Chaque année, un parrain ou une marraine de promotion vient soutenir le master

    VisibilitĂ© sur les enjeux de l’industrie immobiliĂšre

    URL: www.gesiic-sorbonne.fr

    RĂ©seaux sociaux: Twitter, Instagram, Linkedin

  • Alexandre Lacharme a 36 ans au moment de l’enregistrement du podcast en 2022, il s’est dĂ©cidĂ© Ă  investir dans les parkings en 2013.

    Son premier investissement est une petite place pour garer une moto dans laquelle il met toutes ses économies: 4000 euros, sans négocier.

    Son envie: prendre son destin en main et se constituer un patrimoine.

    À l’époque il s’éduque Ă  l’investissement en regardant des vidĂ©os, en rencontrant des agents immobiliers et en discutant avec des investisseurs en parkings.

    Son conseil: se lancer, commencer petit, apprendre, ne pas subir le syndrome du perfectionnisme.

    Cela nécessite une implication importante, il faut se déplacer, discuter, rencontrer, pour se faire une idée du marché.

    Il est primordial de se rendre sur place.

    Le parking c’est pas de travaux, pas de difficultĂ© particuliĂšre, la loi ALUR, un bail rĂ©gi par le code civil

    Sa deuxiÚme opération se situe dans le 11eme: un parking voiture sur lequel il organise 6 places 2 roues pour 12 000 euros.

    L’agent immobilier avait vendu plusieurs appartements de ce propriĂ©taire, il voulait s’en dĂ©barrasser. C’est le jeu du rĂ©seau et de l’opportunitĂ©. La vitesse joue un rĂŽle crucial dans l’immobilier.

    Aujourd'hui, ALexandre gĂšre entre 50 et 60 parkings. Il a dĂ©veloppĂ© son concept: densifier l’usage en installant des motos Ă  la place des voitures. Ses locataires habitent prĂšs des parkings. Il les rencontre tous et cherche le feeling et se dĂ©finit comme un investisseur next door.

    Aujourd’hui, Alexandre a pu quitter son emploi pour vivre de ses investissements, c’est en 10 ans qu’il a construit sa libertĂ©. Il reste discret sur les montants mais a certainement atteint un point de satisfaction.

    Attention, c’est malgrĂ© tout une implication importante de sa part: il gĂšre tout, seul.

    L’étape d’aprĂšs: continuer Ă  investir dans les parkings, rĂ©flĂ©chir Ă  la taille critique.

    Il Ă©crit un livre sur l’investissement dans les parkings, publiĂ© aux Ă©ditions Eyrolles.

    Nous digressons sur le changement d’usage des parkings, voiture, vĂ©lo, trottinette, poussette ou micro logistique.

    Mais pour atteindre cette liberté, Alexandre ne recommande pas de quitter son emploi salarié!

  • Julien Bouchet: Linkedin

    Quelles sont les diffĂ©rences entre investissement, fund management et asset management d’une sociĂ©tĂ© de gestion.

    Partons de la crĂ©ation d’une SCPI :

    PremiĂšre Ă©tape, dĂ©finition d’une stratĂ©gie prĂ©cise mais tout de mĂȘme assez large (bureau en mĂ©tropole rĂ©gionale, commerce parisien etc.)

    DeuxiÚme étape, définition des associés fondateurs

    Société de gestion

    Clients d’autres SCPI

    Un assureur qui rĂ©serve des parts pour les revendre plus tard Ă  ses clients dans l’assurance vie

    Les associés fondateurs vont permettre au véhicule de constituer les premiers fonds afin de réaliser les investissements.

    TroisiĂšme Ă©tape, obtenir l’agrĂ©ment AMF.

    AprĂšs toutes ces Ă©tapes, on peut commencer la phase d’investissement.

    Entre l’identification de l’actif et la signature de l’acquisition, il peut se passer de 3 à 5 mois.

    Il faut en effet sourcer, analyser, négocier et passer la phase de préemption locale. Cet agenda explique le délai de jouissance des SCPI.

    Comment sourcer des opérations:

    Définition du prix et négociation

    Lettre d’intĂ©rĂȘts: afin de concrĂ©tiser une offre auprĂšs d’un propriĂ©taire.

    Le comitĂ© d’investissement est gĂ©nĂ©ralement composĂ© de

    ComitĂ© d’affectation, permet d’allouer un actif Ă  un fonds en suivant les rĂšgles visant Ă  Ă©carter les conflits d’intĂ©rĂȘts.

    Une fois que la valorisation se traduit en un prix acceptĂ© par le vendeur, commence la phase de due diligence, Etape qui permet de vĂ©rifier si ce qu’on nous a dit sur l’actif est vrai.

    L’analyse juridique peut ĂȘtre clĂ© elle aussi, pour l’étude des baux, du droit de l’urbanisme. D’autant que certaines transactions peuvent prendre la forme d’acquisition de sociĂ©tĂ©, nĂ©cessitant une analyse approfondie de la structuration et des Ă©tats financiers.

    Le notaire quant Ă  lui est le conseil nĂ©cessaire dans la transaction pour vĂ©rifier les titres de propriĂ©tĂ©s, le respect de l’urbanisme et les diagnostics.

    Le bureau est un actif à l’obsolescence rapide, car son utilisation est plus intense. Les grandes entreprises veulent des locaux neufs.

    La rĂ©novation est un Ă©lĂ©ment clĂ©, cependant le coĂ»t par mĂštre carrĂ© est peu ou prou le mĂȘme sur le territoire, mais les loyers sont trĂšs diffĂ©rents.

    Si on doit faire des travaux, c’est le mĂȘme prix partout, le loyer est diffĂ©rent.

    Le gérant de fonds à un travail plutÎt financier, il établit et suit le business plan du fonds, il étudie et anticipe les fins de baux, la gestion des risques des locataires.

    Il faut ĂȘtre en mesure de dĂ©ployer les fonds, optimiser son financement (bancaire, amortissable ou in fine) dans le respect des rĂšgles et des statuts du fonds. Le cĂŽtĂ© relation investisseurs est aussi prĂ©gnant, dans le prolongement de la rĂ©glementation.

    Au bout d’un cycle de dĂ©tention, il faut aussi savoir prendre la dĂ©cision de l’arbitrage sur certains actifs, pour gĂ©nĂ©rer une plus value ou assumer une moins value.

    L’asset manager: s’occupe de l’actif, des actifs, il peut gĂ©rer une centaine de lignes sur plusieurs fonds. 80% des actifs gĂ©nĂšrent 20% de l’activitĂ©. Il est le point de contact du locataire, pour comprendre ses demandes et son dĂ©part potentiel. Il suit le marchĂ© locatif au quotidien, avec l’aide des brokers par des Ă©changes rĂ©guliers.

    Il peut prĂ©coniser la vente d’un actif, sa rĂ©novation, sa transformation.

    Avec les années il devient spécialisé sur des points géographiques et typologiques.

  • Seb de Lavison : Linkedin

    Spoiler: dans les premiÚres minutes Seb parle un peu trop prÚs de son micro ce qui rend le son pas trÚs agréable. Le tir est corrigé en cours de route.

    Seb de Lavison est un financier entrepreneur, attirĂ© par le secteur immobilier. Il a crĂ©Ă© Solustone pour proposer des solutions de financement solidaire, la ou le systĂšme bancaire s’arrĂȘte. Avec lui, nous discutons de sa solution de financement de portage immobilier autrefois appelĂ© RĂ©mĂ©rĂ©

    Sebastien de Lavison a 38 ans et 3 enfants. Il débute en finance en 2007/2008, en pleine crise financiÚre pour quitter le secteur bancaire en 2012 et monter une premiÚre société dans le domaine du marketing.

    En Avril 2020, sur un rameur il a l’idĂ©e de Solustone, et dĂ©cide de lancer une fonciĂšre solidaire, attirĂ© par l’immobilier, domaine dans lequel sa femme travaille par ailleurs.

    Un an de réflexion et de mise en place pour réaliser le pivot de sa société, il se lance dans le portage immobilier solidaire, autrement appelé réméré.

    L’idĂ©e est de refinancer un bien pour que son propriĂ©taire libĂšre des liquiditĂ©s.

    Solustone rachĂšte le bien temporairement Ă  hauteur de 60% de sa valeur d’expertise, le propriĂ©taire devient locataire et dispose de deux ans pour racheter son bien.

    L’aspect solidaire de Sebastien est d’offrir une facultĂ© de rachat pour le montant de l’acquisition dĂ©cotĂ©e (60%), si le bien doit ĂȘtre mis en vente, la valeur rĂ©siduelle sera rendue au propriĂ©taire initial.

    Dans une opĂ©ration de RĂ©mĂ©rĂ© classique, l’opĂ©rateur bĂ©nĂ©ficie de la plus-value liĂ©e Ă  la vente du bien dĂšs l’instant oĂč celle-ci dĂ©passe les 60%. Il n’y a pas d’alignement d’intĂ©rĂȘts avec l’ancien propriĂ©taire.

    Dans cette optique, Solustone est devenue une entreprise sociale et solidaire, avec une volontĂ© d’impact.

    Quel est le quotidien d’une sociĂ©tĂ© Ă  mission, pour Solustone, l’idĂ©e est de protĂ©ger le patrimoine et d’accompagner les utilisateurs.

    Le marché cible est de 143 000 personnes surendettées en France dont 10% sont propriétaires.

    Les potentiels utilisateurs de Solustone sont en dehors du systĂšme bancaire : chĂŽmeurs, retraitĂ©s, handicapĂ©s, chef d’entreprise


    La valorisation des biens est une Ă©tape importante, Solustone s’appuie sur son savoir-faire, l’analyse de base de donnĂ©es et une valorisation externe avant de fixer son offre.

    La durĂ©e moyenne de l’opĂ©ration est de 18 mois, c’est un beau produit quand il mĂšne au rachat par l’ancien propriĂ©taire.

    On se lùve le matin pour faire travailler de l’argent à aider les gens.

    Pour contacter Seb:

    Solustone.fr

    Linkedin

    [email protected]

  • Arthur Bertin: Linkedin,

    Arthur Bertin est le cofondateur de Pono, une solution de gestion digitale des garanties.

    AprĂšs deux ans en cabinet d’avocat et 8 ans dans une gestion de portefeuille, il dĂ©cide se lancer dans l’entrepreneuriat avec son ami Ladislas Manset.

    Le nom Pono vient d’une dĂ©clinaison latine de Pinus, la capacitĂ© Ă  mettre en garantie un bien pour assurer le remboursement d’une dette.

    Et Pono se dĂ©finit comme une fintech, dont le cƓur de mĂ©tier est la digitalisation du suivi des garanties.

    Le monde des garanties s’articule autour de l’hypothĂšque, le privilĂšge de prĂȘteur de denier, le nantissement, le gage etc.

    Un des produits les plus consommĂ©s en France est le crĂ©dit et les organismes prĂȘteurs comme les banques doivent gĂ©rer quotidiennement un grand nombre de petites lignes et de l’exposition des garanties.

    C’est un enjeu important en termes de consommation de fonds propres et d’exposition au dĂ©faut. Pono offre une solution dynamique et flexible de suivi.

    Pour ce qui est de la fiducie, il s’agit d’un contrat Ă©crit permettant de garantir une crĂ©ance.

    Dans notre secteur, on imagine bien le collatéral: le bien immobilier ou les parts de société qui le détient.

    On distingue trois parties:

    L’emprunteur: souvent l’opĂ©rateur, soit le marchand de bien ou le promoteur

    Le prĂȘteur

    Le fiduciaire

    Pour un cas concret, l’emprunteur crĂ©Ă© une sociĂ©tĂ© qui va acquĂ©rir un actif, la fiducie consiste Ă  transfĂ©rer les parts de la sociĂ©tĂ© auprĂšs du fiduciaire. Elle n’est plus dĂ©tenue directement par l’associĂ© de la sociĂ©tĂ©.

    Le fiduciaire est une société de gestion ou un avocat fiduciaire, il détient temporairement les parts de la société.

    Il est possible de transfĂ©rer l’actif immobilier directement, mais les frais sont alors plus importants.

    Quand tout se passe bien, l’opĂ©rateur dĂ©boucle son opĂ©ration en vendant en bloc ou en lots son actif et le fiduciaire s’assure du bon remboursement de la dette.

    Si la crĂ©ance est en dĂ©faut, alors le fiduciaire prend en charge immĂ©diatement l’expertise et la commercialisation des lots. Avec l’objectif de servir au mieux les intĂ©rĂȘts des parties.

    La fiducie se popularise doucement sur le marchĂ© français, c’est un mĂ©canisme anglo-saxon, la ou l’habitude se porte vers des solutions plus classiques comme l’hypothĂšque ou le privilĂšge de prĂȘteur de denier.

    L’offre Ă©tait pour sa part assez pauvre jusqu’alors, avec un dĂ©ficit d’acteurs, tournĂ©s vers le conseil et la structuration.

    Le site de Pono: https://www.ponofs.com/ propose un grand nombre d’articles sur le sujet des garanties

    N’hĂ©site pas Ă  consulter leur page LinkedIn

  • Dominique Valentin: Linkedin, Vivrovert, Relais d’entreprises

    Dominique Valentin a eu son moment Eureka coincĂ© dans les bouchons en 2011. C’est Ă  cette Ă©poque qu’il dĂ©cide de fonder Relais d’Entreprise et quelques annĂ©es plus tard Vivrovert. Son but: dĂ©velopper le tĂ©lĂ©travail, qui ne veut pas nĂ©cessairement dire travailler de chez soi.

    En effet, tĂ©lĂ©travail indique un travail Ă  distance, en dehors du lieu habituel de travail. On peut donc tĂ©lĂ©travailler d’un espace de coworking Ă  la campagne.

    Car le travail Ă  la maison pose un certain nombre de problĂšmes: en zone urbaine dense, les surfaces sont contraintes et ne permettent gĂ©nĂ©ralement pas un bon isolement. En province, la connexion internet n’est pas toujours Ă  la hauteur. Sans compter les aspects liĂ©s Ă  l’isolement et Ă  la frontiĂšre vie privĂ©e/professionnelle.

    Les premiers relais d’entreprises ouvrent en 2012, en zone pavillonnaire, prĂšs des commerçants et des crĂšches, dans la perspective de la ville du ÂŒ d’heure, ou tout est accessible sans besoin de moyen de mobilitĂ© lourd comme la voiture ou les transports en commun.

    Car travailler Ă  proximitĂ© c’est utiliser des moyens de transport doux ou partagĂ©s, permettant ainsi des Ă©conomies significatives par rapport Ă  la voiture (amortissement, entretien, assurance, carburant etc.).

    Le tĂ©lĂ©travail est donc un travail Ă  distance qui peut s’organiser dans un tiers lieu, ou l’on retrouve, l’infrastructure nĂ©cessaire ainsi que le lien social.

    L’immobilier est ainsi au cƓur de la rĂ©flexion, il s’agit du deuxiĂšme poste de coĂ»t dans le bilan des entreprises. Le tĂ©lĂ©travail de la maison a cet avantage de ne reprĂ©senter aucun coĂ»t immobilier pour l’entreprise, pour le moment. La place occupĂ©e par les employĂ©s “au siĂšge” doit donc ĂȘtre repensĂ©e et rationalisĂ©e.

    Flexoffice et usage de tiers lieux semblent une équation intéressante, diminuant les déplacements, le stress et les coûts.

    Ce dĂ©but de dĂ©centralisation peut mĂȘme nous laisser envisager une revitalisation des territoires.

    Car se pose tout de mĂȘme la question de la densitĂ©.

    Il faut une densitĂ© de population pour trouver l’équilibre Ă©conomique du tiers lieu.

    A cela Dominique rĂ©pond que les tiers lieux peuvent ĂȘtre mixtes: culturel, social, travail.

    Une chose est sĂ»re, la demande s’accĂ©lĂšre, c’est peut-ĂȘtre la premiĂšre fois que l’on entend “Merci COVID”.

    Quel est donc l’endroit idĂ©al pour vivre? Cela dĂ©pend du nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s. Des sociĂ©tĂ©s comme https://www.weekaway.fr/ ou https://vivrovert.fr/ permettent de trouver des solutions.

    Et pour le financement? Il faut bien sĂ»r Ă©tablir un modĂšle Ă©conomique viable, qui peut passer par des structurations complexes: l’économie de CO2 non Ă©mis par un salariĂ© qui ne prend pas sa voiture a une valeur et peut s’échanger sur un marchĂ©.

    Et la valeur sociale aussi, puisque moins de temps dans les transports, c’est plus de temps pour autre chose, comme la vie de famille, les loisirs etc.

    Les outils de visioconfĂ©rence se sont beaucoup dĂ©veloppĂ©s, mais il y a fort Ă  parier que nous n’en sommes qu’au dĂ©but. On peut imaginer dans quelques annĂ©es une rĂ©union en distanciel avec un casque de rĂ©alitĂ© virtuelle, pour redonner l’apprĂ©hension du non verbal aux participants.

  • Alexander Martin: Linkedin, Alexander Studios, Instagram

    Alexander Martin est en Anglais tombé amoureux de la France, il y commence sa carriÚre dans la finance, en tant que conseiller en investissement dans les sociétés cotées.

    À cĂŽtĂ© de ça, il nourrit une passion pour la crĂ©ation, l’immobilier et le bricolage.

    Il y a une dizaine d’annĂ©es, il rĂ©alise des investissements, notamment sa rĂ©sidence principale, puis quelques locations pour les Ă©tudiants, pas trĂšs loin de chez lui. Il attire naturellement une clientĂšle anglo-saxonne.

    C’est au dĂ©tour d’une expĂ©rience chez un caviste qu’il se rend compte de l’importance de l’expĂ©rience client, lorsqu’un grand cru rencontre une pizza et le mĂ©lange des arĂŽmes et des saveurs sĂ©duisent le passant.

    Il dĂ©cide alors de relier sa passion par l’immobilier avec sa vision du service client en rejoignant une agence de quartier de Saint Germain des PrĂ©s.

    La clientùle est alors internationale et l’accompagnement est le maütre mot.

    Sa vision: que puis-je apporter Ă  mon client.

    Cela peut paraĂźtre Ă©vident dans le mĂ©tier de la transaction, mais l’agent immobilier souffre d’une image de passe-plat, sans valeur ajoutĂ©e.

    Cette image à la vie dure et ne concerne bien entendu pas la plupart des professionnels du secteur. Malheureusement, on retient souvent les mauvaises expériences.

    Être bilingue et dĂ©vouĂ© Ă  ses clients est clairement un avantage compĂ©titif. Il offre alors une fine connaissance du marchĂ© aprĂšs avoir Ă©changĂ© et dĂ©fini ou redĂ©fini les besoins des investisseurs.

    Car Paris change au fil des ans, et le pied Ă  terre rĂȘvĂ© dans le Marais ou le quartier latin, en Ă©tage avec vu sur la tour Eiffel peut vite devenir inaccessible.

    Du rĂȘve/fantasme Ă  la rĂ©alitĂ©, il peut y avoir un monde.

    On aborde les subtilitĂ©s des marchĂ©s, de l’affichage du prix aux US qui n’est pas un prix maximum et l’enregistrement des transactions avec un notaire contre des avocats, on comprend la nĂ©cessitĂ© d’un accompagnement pour ces acquĂ©reurs.

    Fort de cette vision basĂ©e sur les besoins de ses clients et la volontĂ© de crĂ©er un accompagnement, il crĂ©e Alexander Studios, son agence de chasseur d’appartements.

    Quels sont les secrets du mĂ©tier? Il n’y en a pas forcĂ©ment, un chasseur consacre son temps Ă  Ă©conomiser le vĂŽtre.

    Rechercher un appartement, faire le tri dans les annonces, prendre les contacts, c’est terriblement chronophage.

    Bien entendu, Ă  force de chercher et d’accompagner ses clients, Alexander a tissĂ© un rĂ©seau de confiance, avec les intermĂ©diaires notamment, il offre donc un gain de temps et un avantage compĂ©titif.

    La contrepartie de la qualitĂ© du conseil, un coĂ»t, c’est certain, mais aussi une contrainte: c’est difficile de rĂ©pondre Ă  toutes les demandes si l’on veut garder un niveau de service Ă©levĂ©.

    AprÚs un petit tour sur le marché parisien, on évoque plus précisément sa vision du marketing: la transparence, la préparation administrative, des photos, des vidéos et les réseaux sociaux.

    Ceci dans un souci d’efficacitĂ©, pour Ă©viter les dĂ©sillusions et privilĂ©gier l’efficacitĂ©.

  • Tristan Lheure, Linkedin, OBM

    Tristan est le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© OBM, une entreprise gĂ©nĂ©rale de travaux en bois, disposant d’usines, d’équipes de conception, de montage et d’encadrement des travaux.

    Le marché historique de la société concerne les préfabriqués scolaires, les bùtiments hospitaliers, de petite enfance. Géographiquement, ses références sont dans les régions et la région parisienne.

    Le groupe emploie une centaine de personnes. Il s’agit d’une sociĂ©tĂ© familiale.

    La construction bois est en réalité la construction historique, les maisons à colombage en sont un bon exemple: une armature en bois et un remplissage avec des matériaux locaux (de la terre ou de la pierre).

    Ce matériau est tombé en désuétude, évoquant une image pauvre, peu solide et sujet aux incendies.

    Depuis 20 ans pourtant la technologie est maßtrisée, notamment avec le CLT (Cross Laminated Timber).

    La rĂ©glementation va dans le sens de la construction bois, il emprisonne le CO2, il permet la construction de bĂątiments modulable et dĂ©montable, le montage en filiĂšre sĂšche produit moins de nuisance sur le site de construction et permet d’achever le clos couvert deux fois plus rapidement.

    Mais le bĂ©ton et la construction dure sont apparus comme moderne, mĂȘme dans les 3 petits cochons, la construction en bois est moins solide.

    On aborde ensuite le fait que la construction bois permet de construire des ensembles de grande hauteur, en mixant les matériaux.

    Puis on dĂ©mine les clichĂ©s de la construction bois: le bĂątiment qui bouge, l’acoustique, l’incendie, le prix.

    AprĂšs cet Ă©change, on a l’impression que le bois pourrait bien ĂȘtre le matĂ©riau du futur!

  • InvitĂ© de l'Ă©pisode: Mathieu Darras: Linkedin, Brickmeup

    Dans cet Ă©pisode je reçois Mathieu Darras, fondateur de la sociĂ©tĂ© brickmeup, dont le but est d’accompagner les investisseurs immobiliers particuliers, de la dĂ©finition de leur stratĂ©gie Ă  la recherche de biens, l’acquisition et la gestion. Nous abordons l’investissement avec une perspective gestion de portefeuille et rotation des actifs. C’est une approche originale et financiĂšre : comment appliquer ce que font les pros Ă  ses propres investissements.

    Pourquoi investir en immobilier? C’est peut-ĂȘtre la premiĂšre question Ă  se poser, avant de chercher comment y investir.

    L’approche de Mathieu est d’aider ses clients Ă  dĂ©finir des objectifs, permettant ainsi de dĂ©finir une stratĂ©gie d’investissement.

    Une fois passée cette étape, on peut alors sélectionner des biens.

    Tous les investisseurs n’ont pas le mĂȘme rapport Ă  l’immobilier. Il y en a pour qui il est important d’ĂȘtre propriĂ©taire de son lieu de vie, auquel cas l’achat de la rĂ©sidence principale s’impose. D’autres, plus dĂ©tachĂ©s, peuvent avoir une approche financiĂšre et rĂ©aliser des investissements locatifs, Ă©tant locataires eux-mĂȘmes.

    Et on met les pieds dans le plat : on peut acheter sa rĂ©sidence principale, qui reste malgrĂ© tout une aubaine fiscale. Il faut aussi arriver Ă  se dĂ©tacher de ses investissements et ne pas chercher la pĂ©pite qu’on peut ne jamais trouver.

    Brickmeup propose une approche d’asset management, pour avoir une conception de gestion de portefeuille, avec diffĂ©rents actifs. Et derriĂšre avoir une logique de rotation des actifs et de saisie d’opportunitĂ©s.

    On Ă©voque les indicateurs de performance avec leurs avantages et leurs dĂ©fauts. Le rendement, le cashflow, le TRI et le taux d’occupation.

    Attention au cash-flow ou au rendement qui ne doivent pas ĂȘtre les seuls critĂšres de l’investissement et peuvent ignorer des paramĂštres importants de l’investissement comme l’effet de levier ou le potentiel de revalorisation.

    Historiquement un bien arrive Ă  maturitĂ© au bout de 7 ans. Peut alors se poser la question de l’arbitrage. Cette cession pourrait permettre de rĂ©aliser de nouveaux investissements et gĂ©rer son portefeuille.

    Dans tous les cas il vaut mieux se projeter Ă  long terme, au travers d’une approche responsable, en visant des loyers justes pour mettre toutes les chances de son cĂŽtĂ© pour maximiser son taux d’occupation.

    On ne pouvait pas Ă©voquer l’investissement immobilier sans parler de l’effet de levier et de la capacitĂ© d’endettement. Comment est-elle calculĂ©e? Est-elle sans limite?

    Enfin nous faisons le tour de la fiscalité liée aux investissements immobiliers ainsi que de la transmission.

  • Pourquoi les femmes investissent moins que les hommes? C’est une question d’actualitĂ©, dans un monde on l’on peine Ă  rĂ©Ă©quilibrer les pouvoirs entre hommes et femmes.

    Mais au fond, la question est peut-ĂȘtre mal posĂ©e, car elle implique que les femmes devraient agir comme les hommes.

    Ce podcast fait intervenir Catherine Lott-Vernet, Sophie Muffang et Thierry Ohayon, autrice et auteur de “L’argent au fĂ©minin ?” paru aux Ă©ditions Ellipses.

    Au travers de cette discussion, nous élaborons que les femmes investissent certes moins, mais surtout différemment.

    La ou l’homme va Ă©tablir un critĂšre de performance, la femme va chercher le but et l’impact. Car elle va naturellement chercher Ă  protĂ©ger les autres plutĂŽt qu’elle-mĂȘme.

    D’un point de vue historique, les femmes ne se sentent pas tout Ă  fait lĂ©gitimes quant Ă  l’investissement. Les hommes Ă©tant en charge du financier et les femmes de la cellule familiale.

    N’oublions pas que la possibilitĂ© d’ouvrir un compte en banque et de travailler sans autorisation de leur mari n’est ouverte aux femmes que depuis 1965.

    On se rend compte que le rĂ©fĂ©rentiel des investissements est largement marketĂ© pour les hommes avec l’idĂ©e de performance et le cĂŽtĂ© trading. La ou les femmes sont des investisseuses et vont prioritairement s’attacher Ă  la pĂ©rennitĂ© de leur investissement.

    Les femmes ne vont pas faire comme les hommes. Ces derniers souhaitent les faire entrer dans la piÚce, mais ils ont fermé la porte et jeté la clé.

    Pourtant le potentiel est Ă©norme, 25% des femmes gagnent plus que leur mari, leur philosophie d’investissement est long terme, altruiste.

    Si ces derniĂšres parviennent Ă  transfĂ©rer leurs compĂ©tences professionnelles sur la sphĂšre privĂ©e, elles gagneront la lĂ©gitimitĂ© et transformeront le paysage de l’investissement.

    Mais si nous revenons sur la cellule familiale dans laquelle nous retrouvons une répartition des responsabilités disons historique, les femmes disposent de moins de temps pour elle. On parle de charge mentale et du job au travail ainsi que le job à la maison. Ayant un tempérament altruiste, les femmes doivent accepter de prendre du temps pour elle.

    Il y a une responsabilitĂ© dans le couple, Ă  organiser le temps, partager les informations et Ă©changer rĂ©guliĂšrement. Si l’un est plus Ă  l’aise avec les investissements, l’autre ne doit pas s’en dĂ©sintĂ©resser.

    L’argent est un sujet comme un autre. Mesdames n’hĂ©sitez pas Ă  demander une augmentation.