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Puisque les combats portés par des militants se tranchent dans l’arène politique, faut-il devenir politique soi-même, pour espérer changer les choses ? Dans cet épisode, Maud de Carpentier explore tous les échelons de l’action politique : en passant de Florian Kobryn, élu d’opposition au à la collectivité européenne d’Alsace, à Benoît Hamon, qui a été député, député européen, ministre, et candidat à l’élection présidentielle, avant de finalement quitter l’arène politique, pour s’engager ailleurs.
Qui croit encore pouvoir changer le monde est la nouvelle saison du podcast Injustices. Cet épisode a été tourné et écrit par Maud de Carpentier, Louise Tavera et Myriam Mernissi ont aidé au montage, la réalisation est d'Anna Buy, le mix a été fait par le studio La Fugitive, l’enregistrement en studio a été assuré par Sam Jamin. Louise Hemmerlé est à la production.
Qui croit encore pouvoir changer le monde a été produite grâce au soutien de Greenpeace.
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S’engager c’est beau, héroïque, joyeux, mais concrètement, est-ce que ça peut vraiment faire changer les choses ? Au-delà des actions qu’on peut mener dans notre périmètre individuel, comment faire pour impulser un changement plus vaste ?
Dans cet épisode, Maud de Carpentier s’interroge sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, à l’aide de l’historienne des mobilisations sociales Danielle Tartakowsky. Elle part aussi à la recherche de stratégies pour mettre en œuvre du changement social, à l’aide notamment de Sarah Durieux, autrice de Changer le monde : manuel d’activisme pour reprendre le pouvoir ou encore auprès de Srdja Popovic, un militant serbe qui forme des activistes dans le monde entier.
Qui croit encore pouvoir changer le monde est la nouvelle saison du podcast Injustices. Cet épisode a été tourné et écrit par Maud de Carpentier, Louise Tavera et Myriam Mernissi ont aidé au montage, la réalisation est d'Anna Buy, le mix a été fait par le studio La Fugitive, l’enregistrement en studio a été assuré par Sam Jamin. Louise Hemmerlé est à la production.
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Quand on s'engage, on sait ce qu'on sacrifie : son temps libre, de repos, de loisirs. Mais qu'est-ce qu'on a à y gagner ? Dans les cercles militants, on parle beaucoup de joie militante : ça a l’air puissant, libérateur, très gai. Mais qu'est-ce que c'est concrètement, et est-ce que ça vaut vraiment le coup de s’engager ?
Qui croit encore pouvoir changer le monde est la nouvelle saison du podcast Injustices. Cet épisode a été tourné et écrit par Maud de Carpentier, Louise Tavera et Myriam Mernissi ont aidé au montage, la réalisation est d'Anna Buy, le mix a été fait par le studio La Fugitive, l’enregistrement en studio a été assuré par Sam Jamin. Louise Hemmerlé est à la production.
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Face aux injustices, nous sommes beaucoup à ressentir d'un côté une urgence existentielle à faire changer les choses, et en même temps, un désarroi immense par rapport à notre capacité à agir et à l'immensité de la tâche. Dans cet entre-deux, qu’est-ce qui fait que certains basculent dans la lutte, quand d’autres restent paralysés et observateurs, en bordure de terrain ? Et arriveront-ils à changer le monde, ceux et celles qui y croient encore ?
Qui croit encore pouvoir changer le monde est la nouvelle saison du podcast Injustices. Cet épisode a été tourné et écrit par Maud de Carpentier, Louise Tavera et Myriam Mernissi ont aidé au montage, la réalisation est d'Anna Buy, le mix a été fait par le studio La Fugitive, l’enregistrement en studio a été assuré par Sam Jamin. Louise Hemmerlé est à la production.
Qui croit encore pouvoir changer le monde a été produite grâce au soutien de Greenpeace.
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Face aux défis de l'époque - le dérèglement climatique ou la montée des extrêmes droites, pour ne citer qu'eux - nous sommes nombreux à être saisis d'urgence existentielle, et dans le même temps, d'un désespoir quant à notre capacité à changer quoi que ce soit. Résultat, de nombreuses personnes se retrouvent paralysées. Dans Qui croit encore pouvoir changer le monde ?, Maud de Carpentier se demande pourquoi dans cet entre deux, certain.e.s basculent dans la lutte, quand d'autres restent plutôt en bordure de terrain, comme elle. Et y parviendront-ils, ceux qui y croient encore, à changer le monde ?
Injustices revient avec une nouvelle saison, Qui croit encore pouvoir changer le monde ?, écrite par Maud de Carpentier et réalisée par Anna Buy, dès le 5 novembre 2024. A très vite.
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Est-ce que les mémoires d’Indochine peuvent encore être sauvées ? C’est ce à quoi travaillent les descendant·e·s d’exilé·e·s vietnamien·ne·s. Les questionnements identitaires des descendant·e·s sur plusieurs générations ouvrent des espaces de discussions qui, par ricochet, permettent de faire tomber le siège de l’oubli, et de tisser des appartenances multiples. Dans ce dernier épisode de Ma Tonkinoise, Mélanie Hong, fondatrice d’Asiattitudes, Caroline Guiela Nguyen, metteuse en scène, mais aussi Kim et sa fille Maeli, parlent de la nécessité et du soulagement d’être enfin raconté·e·s.
Ma Tonkinoise est une saison du podcast Injustices de Louie Media. Cet épisode a été tourné et écrit par Hanaë Bossert. Anna Buy en a fait la réalisation. La musique est de Michael Liot, avec la participation de Saigon Soul Revival. Louise Hemmerlé est à la production, accompagnée d’Elsa Berthault, de Kiana Von Schoen, de Natacha Avram, Mélissa Bounoua et Charlotte Pudlowski.
Cette série documentaire a reçu l'aide sélective aux autrices et auteurs de podcasts et de créations radiophoniques du Ministère de la Culture.
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En 2018, quelques mois après le décès de Gisèle, Hanaë Bossert et sa mère vont au théâtre voir “Saïgon”, une pièce de Caroline Guiela Nguyen. Sur scène, un des personnages, une femme vietnamienne, fait un ictus amnésique : elle ne sait plus si elle est à Saïgon ou à Paris, et elle parle en vietnamien, alors que ses enfants français, complètement perdus, n’en comprennent pas un mot.
Les ictus amnésiques sont l’une des conséquences de l’exil. On a essayé d’enfouir le passé pour avancer, mais parfois, il rejaillit sans crier gare. Qu'est-ce qui s'est joué au moment de l'arrivée en France, pour que tout soit mis sous le tapis ? Et comment est-ce que les descendant.e.s ont appris à vivre avec ?
Ma Tonkinoise est une saison du podcast Injustices de Louie Media. Cet épisode a été tourné et écrit par Hanaë Bossert. Anna Buy en a fait la réalisation. La musique est de Michael Liot, avec la participation de Saigon Soul Revival. Louise Hemmerlé est à la production, accompagnée d’Elsa Berthault, de Kiana Von Schoen, de Natacha Avram, Mélissa Bounoua et Charlotte Pudlowski.
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Pour tenter de combler les trous dans l’histoire trouble et fragmentée de Gisèle, Hanaë Bossert décortique le contexte historique dans lequel sa grand-mère a grandi. Elle cherche à comprendre ce que c’était que d’être une adolescente orpheline qui devient la compagne d’un militaire français au moment de la guerre d’Indochine. C’est Kim, née “pupille de la nation”, qui l’aide à reconstruire ce récit. Hanaë Bossert rencontre également Christopher Goscha et Alain Ruscio, historiens, qui nous aident à comprendre pourquoi les mémoires de l’une des guerres de décolonisation les plus violentes du XXe siècle peinent à émerger.
Ma Tonkinoise est une saison du podcast Injustices de Louie Media. Cet épisode a été tourné et écrit par Hanaë Bossert. Anna Buy en a fait la réalisation. La musique est de Michael Liot, avec la participation de Saigon Soul Revival. Louise Hemmerlé est à la production, accompagnée d’Elsa Berthault, de Kiana Von Schoen, de Natacha Avram, Mélissa Bounoua et Charlotte Pudlowski.
Cette série documentaire a reçu l'aide sélective aux autrices et auteurs de podcasts et de créations radiophoniques du Ministère de la Culture.
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À la mort de Gisèle, Hanaë, sa petite fille, est désarçonnée. Gisèle avait toujours dit qu’elle rejoindrait son mari au cimetière Saint-Pierre de Marseille, où elle avait même acheté une parcelle. Pourtant, dans la dernière ligne droite, elle fait volte-face et choisit de se faire incinérer à la pagode de Marseille, de revenir à ses racines bouddhistes et vietnamiennes. La famille d’Hanaë assiste à une cérémonie dont elle ne comprend ni les rites, ni la langue. C’est ça, être intégré.e.s ? Découvrir son aïeule à sa mort et ne pas avoir les codes pour lui dire adieu correctement ? Hanaë Bossert décide de partir en quête pour comprendre pourquoi sa grand-mère a gardé ses origines, sa culture et son histoire distantes si longtemps. Et en tirant le fil de l’histoire de Gisèle, Hanaë fait pour la première fois face à la grande Histoire et à ses amnésies.
Ma Tonkinoise est une saison du podcast Injustices de Louie Media. Cet épisode a été tourné et écrit par Hanaë Bossert. Anna Buy en a fait la réalisation. La musique est de Michael Liot, avec la participation de Saigon Soul Revival. Louise Hemmerlé est à la production, accompagnée d’Elsa Berthault, de Kiana Von Schoen, de Natacha Avram, Mélissa Bounoua et Charlotte Pudlowski. Voix du vénérable : Hiep Tran Nghia. Voix de Gisèle : Anh Tran Nghia.
Cette série documentaire a reçu l'aide sélective aux autrices et auteurs de podcasts et de créations radiophoniques du Ministère de la Culture.
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"Ma Tonkinoise", reprise par Joséphine Baker, c'est la chanson que fredonnait souvent Gisèle, la grand-mère de Hanaë. Cette chanson, qui est censée être la chanson d'amour de jeunesse de Gisèle, raconte en fait la réalité coloniale de la relation entre un homme français et sa conquête vietnamienne. En tirant le fil de son histoire familiale, de Saigon en 1954 à Marseille en 2024, Hanaë se confronte à l’amnésie et ses conséquences, comme l’oubli de la langue, des rites, de la culture et finalement des mémoires historiques et intimes. Alors est-il encore possible de sauver les mémoires de l'Indochine française ? Injustices revient avec une nouvelle saison, Ma Tonkinoise, de Hanaë Bossert, dès le 1er février 2024. A très vite.
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Si les choses vont mieux, c’est parce que les femmes cheffes d’orchestre se sont organisées. Collectivement, elles ont fait monter point par point les statistiques. Ça leur a coûté quelque chose : l’idée qu’elles se faisaient de la gloire, une réputation d’emmerdeuse et des conditions de travail moins confortables.
De quelle manière la situation s’améliore pour les jeunes cheffes ? Comment s’assurer que ce changement soit pérenne ?
Le Bémol est une série du podcast Injustices, produit par Louie Media. Marine Revol a tourné et écrit cet épisode. Mélody Wattez en a fait le montage. Clémence Reliat était à la réalisation sonore et au mix. La musique a été composée par Clémentine Charuel. L’illustration est de Cosmo. Louise Hemmerlé était en charge de la production, accompagnée d’Elsa Berthault. Merci à l’Orchestre national de Metz de nous avoir laissées assister à ses répétitions et de les enregistrer.
Ce podcast est rendu possible par le festival Sœurs jumelles et son programme Toutes et tous à l’unisson qui œuvre pour une meilleure représentation des femmes dans la musique et l’image.
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Si la société est encore réfractaire à faire de la place aux femmes dans des positions de pouvoir, c’est en partie parce que nous avons tendance à penser que les femmes ont moins d’autorité que les hommes. Dans cet épisode, on s’intéresse aux injonctions contradictoires auxquelles font face les femmes dans des positions d’autorité, et la fine ligne de crête sur laquelle elles doivent évoluer.
Le Bémol est une série du podcast Injustices, produit par Louie Media. Marine Revol a tourné et écrit cet épisode. Mélody Wattez en a fait le montage. Clémence Reliat était à la réalisation sonore et au mix. La musique a été composée par Clémentine Charuel. L’illustration est de Cosmo. Louise Hemmerlé était en charge de la production, accompagnée d’Elsa Berthault. Merci à l’Orchestre national de Metz de nous avoir laissées assister à ses répétitions et de les enregistrer.
Ce podcast est rendu possible par le festival Sœurs jumelles et son programme Toutes et tous à l’unisson qui œuvre pour une meilleure représentation des femmes dans la musique et l’image.
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Dans le domaine de la musique, si, en principe, dans de nombreux pays du monde rien n’interdit aux femmes d’accéder à des postes hauts placés, en pratique, les institutions musicales sont majoritairement dirigées par des hommes qui nomment des hommes. Quels mécanismes alimentent cet entre-soi masculin qui fait que seulement 4% des œuvres symphoniques sont dirigées par des femmes ?
Le Bémol est une série du podcast Injustices, produit par Louie Media. Marine Revol a tourné et écrit cet épisode. Mélody Wattez en a fait le montage. Clémence Reliat était à la réalisation sonore et au mix. La musique a été composée par Clémentine Charuel. L’illustration est de Cosmo. Louise Hemmerlé était en charge de la production, accompagnée d’Elsa Berthault. Merci à l’Orchestre national de Metz de nous avoir laissées assister à ses répétitions et de les enregistrer.
Ce podcast est rendu possible par le festival Sœurs jumelles et son programme Toutes et tous à l’unisson qui œuvre pour une meilleure représentation des femmes dans la musique et l’image.
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Les stéréotypes de genre sont particulièrement forts dans le monde de la musique - des idées reçues qui font que, dans l’esprit des musicien·ne·s, des spectateur·ice·s et des décideur·euse·s, il y a dans la musique des rôles “féminins” et des rôles “masculins”.
Qu’est-ce qui fait infuser dans la tête des filles que certains instruments et certaines disciplines ne sont pas pour elles ? Et pourquoi est-ce que la direction musicale est encore largement perçue comme une affaire d’hommes ?
Le Bémol est une série du podcast Injustices, produit par Louie Media. Marine Revol a tourné et écrit cet épisode. Mélody Wattez en a fait le montage. Clémence Reliat était à la réalisation sonore et au mix. La musique a été composée par Clémentine Charuel. L’illustration est de Cosmo. Louise Hemmerlé était en charge de la production, accompagnée d’Elsa Berthault. Merci à l’Orchestre national de Metz de nous avoir laissées assister à ses répétitions et de les enregistrer.
Ce podcast est rendu possible par le festival Sœurs jumelles et son programme Toutes et tous à l’unisson qui œuvre pour une meilleure représentation des femmes dans la musique et l’image.
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Où sont les femmes cheffes d’orchestre ? En France, seulement un orchestre sur dix est dirigé par une femme. Dans cette enquête en cinq épisodes, la journaliste Marine Revol s’interroge sur la manière dont la musique résiste à l’arrivée des femmes de pouvoir, et quel regard nous portons sur celles qui dirigent.
En quoi la figure du chef d’orchestre cristallise-t-elle les réticences d’un milieu à faire de la place aux femmes ? Et quel miroir cela tend-il à notre société ?
Le Bémol est une série du podcast Injustices, produit par Louie Media. Marine Revol a tourné et écrit cet épisode. Mélody Wattez en a fait le montage. Clémence Reliat était à la réalisation sonore et au mix. La musique a été composée par Clémentine Charuel. L’illustration est de Cosmo. Louise Hemmerlé était en charge de la production, accompagnée d’Elsa Berthault. Merci à l’Orchestre national de Metz de nous avoir laissées assister à ses répétitions et de les enregistrer.
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Cette saison d'Injustices est rendue possible grâce au festival Sœurs jumelles et son programme Toutes et tous à l’unisson qui œuvre pour une meilleure représentation des femmes dans la musique et l’image.
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Le Bémol, la nouvelle saison d’Injustices qui questionne la place des femmes cheffes dans le domaine musical. Pourquoi le monde de la musique résiste-t-il encore à l’arrivée de femmes de pouvoir ? En 2020, la Philharmonie de Paris a commandé à la musicologue Nathalie Krafft une étude qui montre qu’un peu moins de 6% des grands orchestres dans le monde étaient dirigés par des femmes. Enquêter sur la rareté des femmes cheffes d’orchestre, c’est bien plus que se pencher sur l’histoire du monde de la musique classique. C’est interroger le rapport des femmes à l’autorité, au pouvoir, et celui que la société est prête à leur laisser prendre. Ce qui est en jeu, c’est le regard que l’on porte encore tous et toutes, sur les femmes qui dirigent.
Une enquête de Marine Revol en cinq épisodes, à découvrir à partir du 27 juin.
Cette saison d'Injustices a été rendue possible par le festival Soeurs Jumelles.
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Ce qui manque à nos luttes, c’est peut-être un imaginaire commun, un futur idéal que l’on chercherait, ensemble, à atteindre. Peut-être que pour changer la société actuelle, c’est d’utopies dont nous avons besoin. Pour faire advenir notre société féministe idéale, encore faut-il l’imaginer.
Dans cet épisode, Rafia Zakaria, avocate et intellectuelle féministe pakistano-américaine nous parle du premier magazine indien créé par et pour les femmes et d’une utopie qui y est publiée : Le Rêve de Sultana. Elle nous explique en quoi les utopies nous permettent de proposer une autre histoire, une autre perspective. Pour Réjane Sénac, politologue, l’utopie est le seul réalisme. Initiatives citoyennes, manifestations, désobéissances civiles sont déjà des utopies en acte, des “désobéissances fertiles et heureuses”.
La Méthode est une coproduction Louie Media et Gloria Media. Elle est présentée par Rebecca Amsellem, qui l’a co-écrite avec Léna Coutrot en collaboration avec Fanny Ruwet. Elle a été réalisée par Alexandra Kandy-Longuet. Soukaïna Qabbal était à l’édition et à la production. La musique originale a été composée par Clémentine Charuel et Julie Roué.
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Et si le masculin ne l’avait pas toujours emporté sur le féminin ? Et si les soutiens-gorges n’étaient pas si essentiels qu’on le croit ? Et si le rose pour les filles et le bleu pour les garçons n'avaient pas toujours été la règle ? Et si douter, remettre en cause les évidences, nuancer, était le début de la véritable connaissance, une des clefs de la méthode pour faire advenir une société féministe ? Il est parfois difficile de faire entendre une pensée nuancée dans une société de l’accélération dans laquelle le doute est perçu comme une faiblesse et la moindre nuance peut être interprétée comme une négation de notre pensée. Et si, pourtant, le doute pouvait être une stratégie ?
Dans cet épisode, Yuri Casalino, activiste féministe, ingénieure en aérospatiale, réalisatrice de films documentaires, et spin doctor qui a conseillé Sandrine Rousseau lors de la présidentielle nous parle de l’intérêt du doute pour mieux penser politiquement. Pas le doute qui nous fait nous déprécier et nous paralyse mais celui qui nous donne le pouvoir de “remettre en question nos évidences pour inventer de nouveaux possibles”. Sarah Schulman, romancière, dramaturge et essayiste américaine, autrice du conflit n'est pas une agression, nous enjoint à accepter la difficulté de la nuance : un mouvement nuancé, comme l’était Act Up, est plus efficace, selon elle, qu’un mouvement homogène.
La Méthode est une coproduction Louie Media et Gloria Media. Elle est présentée par Rebecca Amsellem, qui l’a co-écrite avec Léna Coutrot en collaboration avec Fanny Ruwet. Elle a été réalisée par Alexandra Kandy-Longuet. Soukaïna Qabbal était à l’édition et à la production. La musique originale a été composée par Clémentine Charuel et Julie Roué. Marie Koyouo a assuré le doublage de Reni Eddo Lodge. Lena Coutrot a assuré le doublage de Sarah Schulman
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Pourquoi, dans une relation hétérosexuelle, les femmes ont-elles souvent tant de mal à exprimer leurs désirs ? Pourquoi est-ce souvent des hommes qu’on attend le premier pas, le contrôle, la conquête ? Si la révolution sexuelle a été salvatrice, il faut maintenant opérer une révolution du désir. Réparer les désirs des femmes, habituées à attendre, se restreindre, se contenter de répondre, honteuses de leurs désirs.
Dans cet épisode, la philosophe Manon Garcia, autrice de La conversation des sexes nous parle de ce désir qui, dans une société patriarcale, ne doit être qu’une réponse à celui des hommes. Fantasme de soumission, de beauté et de minceur sont les fruits d’une société qui modèle. Kristen Ghodsee, ethnographe, autrice de Pourquoi les femmes ont-elles une meilleure vie sexuelle sous le socialisme ? qui nous explique pourquoi la société capitaliste entrave les désirs des femmes.
La Méthode est une coproduction Louie Media et Gloria Media. Elle est présentée par Rebecca Amsellem, qui l’a co-écrite avec Léna Coutrot en collaboration avec Fanny Ruwet. Elle a été réalisée par Alexandra Kandy-Longuet. Soukaïna Qabbal était à l’édition et à la production. La musique originale a été composée par Clémentine Charuel et Julie Roué. Maud Benakcha a assuré le doublage de Kristen Ghodsee.
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Et si une partie de la méthode pour faire advenir une société féministe résidait dans la joie ? Ça peut sembler un peu naïf, comme ça, de se dire que notre puissance réside dans la joie, l’enthousiasme. Pourtant, si les manifestations sont peuplées de chorales, de batucadas, de pancartes colorées et de paillettes, c’est parce que la joie semble offrir une porte de sortie de l’individualisme, un moyen de rendre à la lutte sa dimension collective. La joie, ce n’est pas le bonheur ou le bien-être. La joie n’est pas une émotion individuelle mais une démarche, un processus subversif qui permet d’imaginer un autre monde.
Dans cet épisode, carla bergman et Nick Montgomery, auteur.ice.s de Joie militante nous parlent de cette méthode : la joie collective. Cette joie permet de diriger nos émotions négatives vers une lutte contre un monde injuste. Qui permet de ne pas sombrer dans la “tradition du militantisme triste” et de vivre, de manière apaisée, son activisme. Véronica Gago, sociologue argentine et organisatrice du mouvement Ni Una Menos, créé pour dénoncer les féminicides, nous raconte comment ce collectif a changé les manières de vivre, de penser et d’aimer de ses participant.e.s. L’organisation collective leur a permis d’apprendre à se défendre dans la joie.
La Méthode est une coproduction Louie Media et Gloria Media. Elle est présentée par Rebecca Amsellem, qui l’a co-écrite avec Léna Coutrot en collaboration avec Fanny Ruwet. Elle a été réalisée par Alexandra Kandy-Longuet. Soukaïna Qabbal était à l’édition et à la production. La musique originale a été composée par Clémentine Charuel et Julie Roué. Myriam Doumenq a assuré le doublage de carla bergman. Matthieu Perrot a assuré le doublage de Nick Montgomery. Lucile Rousseau-Garcia a assuré le doublage de Veronica Gago.
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