Episoder
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Joe Biden est-il apte à présider l’Amérique ? La question, longtemps taboue, est désormais ouvertement débattue aux États-Unis. À quatre mois de l’élection présidentielle, et alors que chaque parti s’apprête à investir son candidat, celui des démocrates inquiète. Et si pour battre Donald Trump, la seule issue possible était d’abandonner, tant qu’il est encore temps, le président sortant ? Décryptage avec notre invitée, Sonia Dridi, journaliste, correspondante aux États-Unis et auteure d'une biographie sur Joe Biden publiée aux éditions du Rocher.
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Avec nos voisins britanniques, tout nous différencie et pourtant, une fois de plus... Tout nous rapproche! Alors que la France s’apprête à voter pour des élections législatives - dont peu de Français comprennent la raison qui a poussé Emmanuel Macron à les convoquer, du moins si tôt -, les citoyens de Sa Gracieuse Majesté sont appelés aux urnes au même moment. Eux aussi pour un scrutin anticipé que rien, en apparence, ne justifiait. Faut-il y voir, là également, le signe d’une crise profonde ? Décryptage avec notre invitée Agnès Poirier, correspondante à Londres de l’Hebdomadaire L’Express.
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Mangler du episoder?
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C’est le plus grand conflit que traverse l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. En Ukraine, la guerre est dans sa troisième année – la onzième si l’on remonte à l’annexion de la Crimée et au démembrement de fait du territoire ukrainien – et n'a rien perdu de son intensité. À l’heure où la communauté internationale redouble d’efforts dans la recherche d’un cessez-le-feu, un obstacle parait toujours insurmontable : comment imposer une "paix juste et durable" sans l’un des belligérants, la Russie ?
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Elle était attendue, la voici désormais confirmée dans les urnes. Les élections européennes ont acté d’une progression attendue des partis populiste et nationaliste. Plus de 25 % des voix en Autriche, 31 % pour le Rassemblement national en France ou encore score inédit pour l’AFD en Allemagne. L’Europe met la barre à l’extrême droite. Comment expliquer cette poussée ? Les centristes et autres formations de gouvernements sont-elles impuissantes ? Quelles responsabilités ? Notre invité : Sylvain Khan, agrégé d’histoire, docteur en géographie, spécialiste de l’histoire récente de l’Europe. Auteur notamment de "Histoire de la construction européenne depuis 1945" et de "L’Europe face à l’Ukraine" aux Presses Universitaires de France (PUF).
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Cinq mois nous séparent de l’élection présidentielle américaine et c’est un véritable saut dans l’inconnu auquel nous assistons. Le prochain président des États-Unis pourrait bien être un condamné, exposé à une peine de prison. Donald Trump a en effet été reconnu coupable pour 34 chefs d'inculpation qui le visaient dans l'affaire Stormy Daniels, ancienne actrice de films X. L'ancien locataire de la Maison Blanche, candidat à la présidentielle de novembre, sera fixé sur son sort le 11 juillet prochain. Mais d’ici le prononcé de la peine, c’est la démocratie même, reposant sur l’état de droit, qui est menacée dans ses fondements. Décryptage avec notre invitée, Marie-Cécile Naves, sociologue, spécialiste des États-Unis, directrice de recherche à l’IRIS.
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Après trois décennies d’un "pacte" passé avec la métropole, on s’était presque habitué au calme et à l’apaisement en Nouvelle-Calédonie. L’explosion de violence qui vient de secouer l’île du Pacifique-sud sonne de manière brutale le réveil de l’indépendantisme. Pour discuter de la situation, nous recevons l'historienne Isabelle Merle, directrice de recherche au CNRS et spécialiste des processus de colonisation dans le pacifique sud, autrice d'"Expériences coloniales : la Nouvelle-Calédonie" et de "L’indigénat, genèses dans l’empire français".
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Une fois n’est pas coutume, les témoignages de considération affluent ces derniers jours vers l’Iran. Il faut dire que le pays vient de perdre son président, Ebrahim Raïssi, disparu de manière aussi soudaine qu’inattendue, dans un crash d’hélicoptère. Pour discuter des répercussions de la mort du président iranien, nous recevons l'anthropologue et chercheuse au CNRS Chowra Makaremi.
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Dix ans après les évènements qui ont précipité la rupture d’une partie de l’Europe avec la Russie, est-ce à un nouveau "Maïdan" auquel nous assistons, cette non plus en Ukraine mais en Géorgie ? Cette fois encore, un peuple est sommé par ses dirigeants de renoncer à son avenir européen au profit de Moscou. Et cette fois encore, ce projet ne passe pas. Pour en parler, nous recevons Thorniké Gordadzé, ancien ministre géorgien, professeur à Sciences Po Paris et chercheur à l’institut Jacques Delors.
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Des victoires sur le front ukrainien qui pourraient mener à une offensive terrestre vers Kharkiv, une investiture à un cinquième mandat suivie d'un traditionnel défilé militaire à Moscou : voilà Vladimir Poutine remis en selle. En l’espace de quelques jours, le président russe a multiplié les menaces et les déclarations triomphales. Faut-il s’en inquiéter ? Pour en discuter, nous recevons le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies et auteur de "Ce qui nous attend" (Éd. Robert Laffont).
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Quelle fièvre s’est emparée des campus universitaires ? Aux États-Unis comme en France et en Europe, des étudiants occupent les locaux. Il s'agit souvent d'une infime minorité, mais qui suffit à bloquer les lieux d’enseignement et contraindre les autorités à suivre un fil ténu entre liberté d’expression, maintien de l’ordre et prévention de tout dérapage antisémite. Car c’est de cela qu’il s’agit : le soutien à Gaza et à la cause palestinienne se mue en critique ouverte d’Israël – jusqu’à l’hostilité envers les étudiants juifs ?
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Téhéran avait pris l’habitude d’agir en sous-main, à travers ses "proxies", comme le Hezbollah au Liban. Pour la première fois, l’Iran a sorti les griffes. En ciblant directement Israël il y a deux semaines, l'Iran a fixé une limite : on n’attaque pas impunément la République islamique sur son territoire – ce qu'est juridiquement le consulat iranien à Damas, détruit le 1er avril dernier par une frappe, sans doute israélienne. Au-delà de l’échec de la riposte iranienne - en grande partie déjouée par Israël et ses alliés -, et si c’était cela le message à retenir de cette séquence : Téhéran est prêt désormais à monter en première ligne ?
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Entre 800 000 et un millions de morts. On n’avait jamais connu cela en l’espace de seulement 100 jours… C’est le dernier génocide du 20ème siècle. À l’heure où l’on commémore les trente ans de la tragédie tutsi, où en est le Rwanda ? Nous recevons le journaliste Patrick de Saint-Exupéry, sur place au moment de l’opération Turquoise et auteur de "La Traversée" (Ed. Les Arènes), une enquête en République démocratique du Congo sur les traces des génocidaires Hutu, et de la BD "La fantaisie des dieux", rééditée dix ans après sa sortie et illustrée par Hippolyte (Ed. Les Arènes).
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C’est un évènement à la hauteur des attentes placées en lui. Bassirou Diomaye Faye est élu dès le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, du jamais vu pour un opposant. Un raz-de-marée qui en dit long sur l’ampleur du changement espéré par les Sénégalais. D’autant qu’il était, des 19 candidats sur la ligne de départ, le plus disruptif et le plus ouvertement "antisystème". Jusqu’où ira-t-il pour remettre en cause l’ordre établi dans cette grande démocratie d’Afrique, jusque là exemplaire ?
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À Haïti, la situation n'est pas si éloignée de celle du film "Mad Max". L'île que l'on surnommait la "Perle des Antilles" est livrée aux gangs, et se retrouve désormais sans direction politique depuis la démission, le 11 mars, de l’homme qui assurait l’intérim depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse, en 2021. En effet, le Premier ministre Ariel Henry a préféré partir plutôt que d’affronter les bandes armées qui réclamaient sa tête. Quel avenir attend maintenant ce pays balloté par l’histoire et ses drames ?
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Alors que Vladimir Poutine s’apprête à prolonger encore ses vingt-cinq années de règne, jamais la menace russe n’a semblé aussi présente. Pour la France, l’histoire s’est brusquement accélérée ces dernières semaines avec les propos d’Emmanuel Macron. Le président français a été le premier dirigeant occidental à briser le tabou de l’envoi possible de troupes en Ukraine. L’escalade restera-t-elle seulement cantonnée aux discours ?
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C’est donc la date ô combien symbolique du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, qu’a choisie Emmanuel Macron pour sceller dans la Constitution "la liberté garantie à la femme d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse". Un acte historique qui fait de la France le premier pays au monde à inscrire le droit à l’avortement dans sa loi fondamentale. Au-delà de l’accès à l’IVG, combien de pays au monde accordent aux femmes les mêmes droits que les hommes, et notamment de celui de disposer de leur corps ?
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Lancée à la fin du printemps, la contre-offensive ukrainienne nourrissait de grands espoirs. Neuf mois plus tard, le bilan est contrasté. La ligne de front, figée après près de deux ans d'invasion russe, n'a connu aucune percée significative. L'armée ukrainienne vient même d'y perdre son commandant en chef, Valeri Zaloujny, remplacé faute de succès. Faut-il encore y croire ? Les raisons d’espérer sont pourtant bien là. Mais lesquelles ?
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Les agriculteurs manifestent à travers l’Europe, s’attirant la sympathie des opinions publiques. Notre souveraineté alimentaire est-elle compatible avec le respect de normes environnementales de plus en plus exigeantes ?
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Les jeux sont faits… ou presque ! A six mois du coup d’envoi des Jeux Olympiques, Paris retient son souffle. La ville-lumière s’apprête à accueillir pas moins de quinze millions de visiteurs, parmi lesquels plus de 10 000 athlètes. Un défi pour un évènement planétaire, qui sera à coup sûr très suivi. Le compte à rebours est lancé, mais les sujets d’inquiétude s’accumulent. Serons-nous prêts pour le jour J ? Le risque d’échouer est-il réel ?
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Son visage s’affiche à nouveau en "Une" des journaux : Donald Trump a triomphé lors du caucus organisé dans l’Iowa, première étape vers l’investiture républicaine à la présidentielle américaine. A dix mois du scrutin, jamais l’ancien président n’a semblé aussi près de réussir son pari : revenir à la Maison Blanche, quatre ans après en avoir été chassé par les électeurs. Un scénario inédit depuis Grover Cleveland. Mais un obstacle se dresse encore sur sa route, pour la deuxième fois : Joe Biden. L'actuel locataire de la Maison Blanche est-il en mesure de l’emporter ?
- Se mer