Episoder

  • For this season’s final episode, Jamie and Tuan meet virtually – one in Toronto and the other in Hồ ChĂ­ Minh City. Tuan addresses a little-known side of Vietnam’s colonial history through the life of his grandfather, a Senegalese former soldier. Old traumas are laid bare in the Vietnamese-Senegalese community, torn between forgetting and love, at the heart of Tuan’s work. Jamie and Tuan talk about how a song can stimulate and reveal memories and about the physical space created by its vibrations and lyrics.

    “[W]hen we talk about song and vibration, it is bodily [...]. A song is a seed because it carries all this information inside of it.“

    Pour le dernier Ă©pisode de la saison, Jamie et Tuan se rencontrent virtuellement, depuis Toronto et Hồ ChĂ­ Minh-Ville. Tuan aborde un cĂŽtĂ© mĂ©connu de l’histoire coloniale du Vietnam par le vĂ©cu de  son grand-pĂšre, ancien tirailleur sĂ©nĂ©galais. DĂ©chirĂ©e par l’oubli et l’amour, la communautĂ© vietnamo-sĂ©nĂ©galaise se retrouve au cƓur de son Ɠuvre, rĂ©vĂ©latrice de traumatismes. À distance, Jamie et Tuan Ă©changent sur la maniĂšre dont une chanson peut stimuler la mĂ©moire et rĂ©vĂ©ler les souvenirs, puis sur l’espace physique crĂ©Ă© par ses vibrations et ses paroles. 

    « Quand on parle de chanson et de vibration, c’est corporel [
]. Une chanson est une semence parce qu’elle porte en elle toute cette information. »

  • Jamie and Lindsay meet at the KahnawĂ :ke canoe club. With its wealth of memories and symbols, the place nurtures a touching conversation during which Lindsay talks about identity, affiliation, her relationship with the St. Lawrence River, and how performance enables her to reconnect with her surroundings, including through the figure of the sturgeon. Through her ecofeminist approach, she draws close to her community’s ancestral traditions and resolves certain intergenerational wounds.

    “It's very important for me to tell my people that they're powerful, right? That they're powerful, that they have a voice, that they matter, that I matter, you matter, you know?”

    Jamie rencontre Lindsay au club de canoĂ« de KahnawĂ :ke. Riche en souvenirs et en symboles, l’endroit berce la discussion dans un Ă©change trĂšs touchant oĂč Lindsay parle d’identitĂ©, d’affiliation, de son rapport avec le fleuve Saint-Laurent et de la maniĂšre dont la performance lui permet de reconnecter avec ce qui l’entoure, notamment Ă  travers la figure de l’esturgeon. L’approche Ă©cofĂ©ministe de son travail la rapproche des traditions ancestrales de sa communautĂ©, notamment pour dĂ©nouer certaines blessures intergĂ©nĂ©rationnelles.

     Â« Il est trĂšs important pour moi de dire aux gens de ma communautĂ© qu’ils sont puissants, n’est-ce pas ? Qu’ils sont puissants, qu’ils ont une voix, qu’ils ont de l’importance, que j’ai de l’importance, que vous avez de l’importance, vous comprenez ? » 

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  • RĂ©mi rejoint Jamie en studio pour Ă©changer sur sa pratique ainsi que sur ses passions, dont la musique et l’histoire acadiennes. Depuis 2018, l’artiste dĂ©ploie la prĂ©sence de Joan Dularge, figure « manquante » de l’histoire du rock politique acadien des annĂ©es 1960 et 1970, qui lui permet d’affirmer la prĂ©sence du chiac et de la culture queer en Acadie. RĂ©mi se confie sur son identitĂ© et sa relation Ă  sa propre fĂ©minitĂ©.

    « Il y a un lien mĂ©taphorique entre l’histoire acadienne depuis la DĂ©portation et  ma gender expression oĂč, dans ma vie, j’ai dĂ» un peu forcer ma fĂ©minitĂ© Ă  s'en aller ; elle a errĂ© pendant des annĂ©es jusqu'Ă  tant que je lui donne la permission de revenir. » 

    RĂ©mi joins Jamie in the studio to chat about their practice and their passions, including Acadian music and history. Since 2018, RĂ©mi has been performing as an alter ego, Joan Dularge, a “missing” figure from the history of Acadian political rock of the 1960s and 1970s, which has enabled them to assert the presence of Chiac and queer culture in Acadia. RĂ©mi talks about their identity and their connection with their own femininity.

    “There’s a metaphoric link between Acadian history since the Deportation and my gender expression, in that, in my life, I’ve kind of had to force my femininity to go away; it wandered for years until I gave it permission to come back.”

  • Jamie meets SĂ©amus in the Biosphere dome, an iconic MontrĂ©al site located in the former United States pavilion for the 1967 World’s Fair. The pair discuss the desire to innovate that inspires such major events and look back at the invention of the nylon stocking in 1939, made possible by that era’s scientific advances. Through the figure of Miss Chemistry and borrowing the codes of drag culture, SĂ©amus’s work highlights the colourful aspects of an advertising campaign undertaken by the Du Pont Company during the New York World’s Fair.

    “I've seen this miraculous substance take infinite shape, Oil transmuted to stockings to parachutes to rope.” (SĂ©amus Gallagher, Mother Memory Cellophane, 2023)

    Jamie rencontre SĂ©amus dans le dĂŽme de la BiosphĂšre, lieu iconique de MontrĂ©al situĂ© dans l’ancien pavillon Ă©tats-unien de l’Exposition universelle de 1967. Le duo discute des volontĂ©s innovantes qui motivent ces grands Ă©vĂ©nements et porte son regard sur l’invention du bas de nylon en 1939, rendue possible par les avancĂ©es scientifiques de l'Ă©poque. L'Ɠuvre de SĂ©amus rĂ©vĂšle, par le biais de la figure de Miss Chemistry et en empruntant les codes de la culture drag, les Ă©lĂ©ments d’une campagne publicitaire haute en couleur dĂ©ployĂ©e par la compagnie DuPont lors de l’Exposition universelle de New York.

    « J'ai vu cette substance miraculeuse prendre des formes infinies. L'huile transformée en bas collants, en parachutes, en corde. » (Séamus Gallagher, Mother Memory Cellophane, 2023)

  • MichĂšle met Jamie at 401 Richmond, an emblematic gathering place in the Toronto cultural scene. She talked about her connection to sports, which enabled her to explore her relationship with masculinity and to foster deep ties with individuals in her community. The work Quantum Choir, resulting from a collaboration with several of them, exposed their sense of vulnerability and fragility. Together they overcame and celebrated these feelings.

    “ The project is an invitation to think about what source of shame are you living with that you can possibly lean into, lean through and emerge from? “

    MichĂšle et Jamie se rencontrent au 401 Richmond, un lieu emblĂ©matique et rassembleur de la scĂšne culturelle torontoise. Elle se confie sur sa relation avec le sport, qui lui permet d’explorer son rapport Ă  la masculinitĂ© et de nourrir des liens riches avec les personnes de sa communautĂ©. L'Ɠuvre ChƓur quantique, qui rĂ©sulte d’une collaboration avec certaines d’entre elles, expose leur vulnĂ©rabilitĂ© et leurs fragilitĂ©s. Ensemble, celles-ci sont surmontĂ©es et cĂ©lĂ©brĂ©es.

    « Le projet est une invitation Ă  rĂ©flĂ©chir aux sources de honte avec lesquelles nous vivons : comment s’y pencher pour pouvoir potentiellement les transcender ? »

  • Jamie retrouve ValĂ©rie Ă  son atelier dans Chabanel. En passant de ses personnages invisibles aux photographies distorsionnĂ©es, ils parlent des Ɠuvres prĂ©sentĂ©es Ă  la Fonderie Darling. Ils discutent de leur rapport avec la crĂ©ation, la perception de l’autre et de l’échec. À travers le jeu et l’échange, ce balado nous plonge dans un partage d’histoires et d’expĂ©riences bercĂ© par le tintement des clochettes.

    « Avec la sculpture, on ne peut pas faire un undo. »

    Jamie joins Valérie in her Chabanel studio. Through a conversation about the invisible figures in her distorted photographs, they talk about the works presented at Fonderie Darling. They discuss their relationship with creation, perception of the other, and failure. In a playful exchange, this podcast immerses us in a sharing of stories and experiences, accompanied by the tinkling of bells.

    “With sculpture, there’s no undo.”

  • Mara and Jamie meet for the first time in the Virage Sonore studio. Together, they talk about the works that Mara is presenting in the Biennale. Starting with her fascination with birds, the conversation wends through her curiosity about science and a phobia dating from her childhood. She also explains her relationship with sound, featured in many of her works, and talks about her fundraising efforts for a bird shelter.

    “ I’m interested in the voices, the voices as this point of escape where discourse becomes air and saliva and escapes the body ”.

    Mara et Jamie se rencontrent pour la premiĂšre fois au studio de Virage Sonore. Ensemble, ils parlent des Ɠuvres de Mara prĂ©sentĂ©es dans la Biennale. Sa fascination pour les oiseaux mĂšne le fil de la conversation en passant de sa curiositĂ© pour la science jusqu’à une phobie datant de son enfance. Elle aborde aussi son rapport avec le son, partie importante de son travail, et de son implication auprĂšs d’un refuge d’oiseaux par le biais d’une levĂ©e de fonds.

    « Je suis intĂ©ressĂ©e par la voix, la voix comme source de fuite, oĂč le langage devient de l’air et de la salive, puis Ă©chappe le corps ».