Episoder
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Prêtre, historien, philosophe, linguiste, enseignant-voyageur, Ivan Illich (1926-2002) est un homme et un penseur inclassable. En compagnie de Thierry Paquot, auteur d’Ivan Illich et la société conviviale, nous revenons, dans ce nouvel épisode de TechClash, sur l’oeuvre riche et précieuse de celui qui forgé, dès les années 1970, le concept de décroissance et invité chacun à se réapproprier la technologie.
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Expert en éco-conception, Frédéric Bordage appelle dans son nouveau livre à la « sobriété numérique », qui constitue selon lui un premier pas nécessaire vers une société low-tech. Il est l’invité de notre podcast TechClash, qui remplace Rencontre du troisième type.
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Le déploiement de la reconnaissance faciale est-il inéluctable ? Faut-il bannir l’usage de la reconnaissance faciale comme l’ont fait récemment certaines villes américaines ? Peut-on penser un usage « raisonnable » de la reconnaissance faciale ? Nous tentons de répondre à ces questions dans ce nouveau numéro de TechClash, qui remplace Rencontre du troisième type. Au micro d'Usbek & Rica pour cet épisode : Sylvain Steer, juriste et membre de la Quadrature du Net, et Gwendal Le Grand, Secrétaire général adjoint de la CNIL.
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Pour ce premier épisode de TechClash, qui remplace Rencontre du troisième type, nous recevons Patrick Chastenet, pour parler du travail de l'historien et sociologue Jacques Ellul, penseur critique de la technique. Chaque mois, TechClash vous plongera dans les grandes controverses technologique d’aujourd’hui et de demain. On espère que ce changement vous plaira !
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Face à la technologie, l’heure n’est plus à l’enthousiasme béat mais bel et bien aux interrogations et aux doutes. De toutes parts, les critiques fusent. En dépit de ce retour de bâton évident, nous restons captifs des services proposés par les géants du numériques. Sommes-nous possédés ? Telle est la question posées par Dan Geiselhart et Lauren Boudard dans leur livre Les Possédés, publiés aux éditions Arkhé. Ils sont les invités de Rencontre du troisième type.
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D’ici 2025, la France devra enfanter de 25 licornes, des entreprises technologiques valorisées à plus d’un milliard d’euros. Le pays, lui, doit devenir une « startup nation ». Cen’est pas nous qui le disons, c’est Emmanuel Macron. En compagnie d’Arthur de Grave, auteur de Startup nation overdose bullshit (Rue de l’échiquier), nous décryptons ce discours.
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Aujourd'hui on vous parle OGM, démocratie participative mais aussi chimère. Ces embryons animaux dans lesquels on implante désormais des cellules humaines et dont l'expérience a été autorisée plus longuement au Japon. Notre invitée, Emmanuelle Pireyre, passe au crible de la littérature notre société et ses avancées technologiques et éthiques. Après un prix Médicis en 2012, pour Féerie Générale, Emmanuelle Pireyre vient de publier aux éditions L'Olivier son tout dernier roman : Chimère. Elle y imagine la naissance d'un homme-chien (il finira député) et la tenue plutôt loufoques de "jeux olympiques" de la concertation citoyenne
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Pour ce nouvel épisode de Rencontre du 3e type, nous quittons nos studios parisiens pour aller à la rencontre de Jean-Baptiste Souday, professeur d’histoire-géographie au collège Hyacinthe Langlois de Pont-de-l'Arche dans l’Eure. Dans ses classes de quatrième, il a décidé d’enseigner le « futur » et de proposer aux élèves de dire oui ou non à l’intelligence artificielle à travers un « faux tribunal ».
« L'audience est ouverte. Veuillez vous asseoir. » Dans un corridor sombre du collège, opposants et représentants de l'entreprise Nuwa Tech s'affrontent du regard. Le trac est palpable, alors que ces élèves participent à l'évènement qui marquera l'histoire de la tech : la HEART, la « Haute et éminente autorité de régulation des technologies », doit se prononcer sur l’autorisation de mise sur le marché de Galatée. Cette intelligence artificielle est capable de gérer intégralement votre maison : entretien, courses, cuisine, sécurité de votre famille, devoirs des enfants... Comme l'explique l'entreprise chinoise Nuwa Tech : « Vous n'aurez plus à vous occuper de votre maison : Galatée le fera pour vous ! ». Quel sera le verdict de ces collégiens ? L'Intelligence artificielle Galatée sera-t-elle commercialisée ?
Ce scénario fictif léché est une création originale de Jean-Baptiste Souday. En août 2018, il lit dans les pages de notre magazine que nous souhaitons « enseigner le futur ». Il nous prend au mot et organise, pendant un an, des cours autour de l'intelligence artificielle. Au terme de cet enseignement riche et ludique, un « faux tribunal » le 20 juin dernier, auquel nous avons assisté et que nous vous proposons de découvrir grâce à ce reportage sonore.
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Pour l’économiste et urbaniste Jean Haëntjens, auteur de Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes : La cité face aux algorithmes (Rue de l’échiquier, 2018), la numérisation croissante des villes nous place devant un choix décisif : préserver la cité politique, agora humaniste au service du bien commun, ou bien embrasser la smart city, ville régie et optimisée par les algorithmes. Deux conceptions diamétralement opposées. Alors que leur régulation numérique pourrait permettre des gains incontestables, notamment en matière de transports et d’énergie, la smart city promet aussi la consécration d’une « ville-services », intégralement soumise au marché et à la quête de profit, faisant des citoyens des consommateurs ou des usagers. Jean Haëntjens craint ainsi la disparition de toute démocratie locale, de la figure même du maire et de la place des acteurs publics, réduits à des fonctions d’« assistance sociale » dans des villes totalement automatisées. Aussi, il en appelle à préserver la cité politique, lieu de débat, d’échange et de rencontre. Une ville humaniste, non dénuée de services numériques, mais y recourant avec parcimonie.
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Le 8 juin dernier, lors de la Journée mondiale de l'Océan, le Muséum national d'Histoire naturelle organisait la deuxième édition de son nouveau rendez-vous « Les Tribunes du Muséum ». À cette occasion, Usbek & Rica y a enregistré un podcast, avec pour thème : « Urgence climatique et pollution plastique : comment sauver l'océan ? ».
En 2018, 359 millions de tonnes de plastique ont été produites dans le monde, en hausse de 3,2% par rapport à l’année précédente. Et l'on sait qu'environ 8 millions de tonnes de déchets plastique finissent dans l’océan chaque année, tuant 100 000 mammifères marins et un million d’oiseaux par an. Dans ce contexte, comment mieux comprendre l’impact du changement climatique sur l’océan ? Comment lutter contre la plastification des océans ? Quelle rôle la recherche peut-elle jouer dans la conception et la mise en oeuvre de solutions innovantes ? Bref, comment préserver au mieux l’océan du double péril du changement climatique et de la pollution plastique ?
On en parle avec quatre invités : Éric Guilyardi, directeur de recherches CNRS au Laboratoire d'Océanographie et du Climat (LOCEAN-IPSL) et à l’Université de Reading, en Angleterre ; Nathalie Morata, médiatrice scientifique à l'Office for Climate Education (OCE) et océanographe biologiste de formation ; Diane Beaumenay-Joannet, juriste en droit de l'environnement et chargée de campagne pour l'association Surfrider Foundation Europe ; et Luc Avérous, professeur à l’Université de Strasbourg, expert en bioplastiques, biopolymères et biomatériaux.
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Les impacts du changement climatique sur les océans se traduisent à leur tour par des impacts importants sur la biodiversité marine (métabolismes des individus, cycles et déplacements des espèces, relations proies - prédateurs, habitats). Plus que jamais, nous constatons que tout, dans le péril climatique, est lié. Alors, que faire ? Par quoi commencer ? Faut-il imposer la création de « sanctuaires marins » ? Comment mettre en place une « pêchécologie » globale afin de sortir du modèle de surpêche et de surexploitation des espèces ?
On en parle avec nos quatre invités : Emeline Pettex, Daniel Pauly, Guy Duhamel et François Sarano.
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Marie Tabarly, navigatrice en plus d’être comportementaliste équine, tient la barre du projet Elemen’Terre. Un tour du monde de 4 ans à bord du mythique voilier Pen-Duick VI, agrémenté de nombreuses escales. Par ses étapes, son équipage d’artistes, d’intellectuels et de personnalités, et par la médiatisation de ses voyages, il s’agit de participer à la mise en lumière des grands défis du siècle, qui nous menacent d’effondrement, de « participer à l’élaboration d’un mieux-être commun », de « créer un réseau de valeurs » et « se reconnecter à nos natures ». À ses côtés à bord, le funambule de l’extrême Théo Sanson. Ils nous ont tous les deux raconté les utopies et les objectifs qu’ils poursuivaient en arpentant l’océan.
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« Un iPhone mais pas de hamburgers ». Ainsi pourrait se résumer - à grand traits - les contradictions d’une écolo urbaine, pleinement consciente du péril environnemental, engagée dans sa vie quotidienne mais tout de même travaillée par quelques paradoxes.
Alors, pour interroger son rapport à la nature autant que pour se tester, Jennifer Murzeau décide un jour de quitter la région parisienne et d’aller vivre plusieurs jours et plusieurs nuits dans les bois, précisément en Charente, dans la région d’Angoulême. Au programme : un stage d’initiation aux techniques de survie - en compagnie d'un formateur assez détestable -, des attaques de moustiques, des réflexions sur l’éco-psychologie, les théories de l’effondrement et nos instincts de « serial killer écologique », et la rencontre avec un ragondin, « Michel », à deux doigts de passer à la casserole.
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Internet a été un rêve, un rêve de libération et d’émancipation, le rêve d’un monde libéré du pouvoir des puissants. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui, à l’heure des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et de leur pouvoir démesuré ? A l’heure des Big Data, des plateformes et de la surveillance ? C’est la question que nous avons posée à Dominique Cardon, sociologue et directeur du Média Lab de Sciences Po, qui depuis des années se penche sur le sujet.
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Le monde entier connaît Steve Jobs ou Bill Gates, mais qui se souvient de Frederick Terman, Robert Noyce, Jim McCarthy ou Stewart Brand ? Ce sont pourtant les vrais héros, les protagonistes majeurs de l’histoire de la Silicon Valley. Une histoire politique et idéologique qui fait l’objet d’un livre, sobrement intitulé The Valley, une histoire politique de la Silicon Valley, écrit par le journaliste Fabien Benoît.
L'enquête intellectuelle explore les lieux et les personnages qui ont façonné ce qu’on pourrait qualifier d’esprit et de pensée de la Silicon Valley. Elle retrace un siècle d’histoire en donnant la parole à ses acteurs, français expatriés, entrepreneurs historiques, journalistes et historiens, tous acteurs et experts de cette « capitale technologique mondiale » qui abrite aujourd’hui 12 000 entreprises high-tech et 3 millions d’habitants.
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Avec les récents développements de l'intelligence artificielle, l'automatisation des tâches et l'accélération du freelancing, le marché du travail va connaître de profondes mutations dans les années à venir. A quoi ressemblera le marché du travail dans 10,20 ans ? Quels métiers exerceront nos enfants ? On en a parlé avec Isabelle Rouhan et Clara-Doïna Schmelck, qui viennent de sortir le livre Les Métiers du futur aux éditions First.
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Comment comprendre la persistance des inégalités en France alors que l'égalité, pilier de notre devise républicaine, est proclamée comme centrale depuis près de deux siècles ? « Il est temps de nous donner les moyens de devenir des semblables », clame Réjane Sénac.
La politologue, directrice de recherche au CEVIPOF et enseignante à Sciences Po publie Egalité sans condition aux éditions Rue de l'Echiquier, un ouvrage court et tranchant qui aborde un éventail de sujets brûlants. Parce qu'à ses yeux, le féminisme ne peut être consensuel. Elle était l'invitée de notre émission « Rencontre du troisième type ».
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Direction le Salon du livre pour ce podcast enregistré le lundi 18 mars en compagnie d’Alain Damasio, Dominique Bourg et Antoine Jaquier, à partir d’une question, « 2050, une société sans Etat ? ».
La question initiale qui rassemblait nos trois invités, ce lundi 18 mars, était celle d’une société sans Etat. La discussion se poursuit vite au-delà puisqu’on finit par aboutir à Alain Damasio parlant de ce que les traces des animaux nous apprennent de leur comportement…
Peut-on encore échapper à la surveillance technologique ? La technologie nous donne-t-elle le pouvoir qu’elle prétend nous donner ? Et le numérique est-il compatible avec l’écologie ?
On en parle avec nos trois invités.
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Analyste politique et directeur de département Opinion à l’IFOP, Jérôme Fourquet vient de publier, au Seuil, L’Archipel français – Naissance d’une nation multiple et divisée. Une plongée en chiffres et en cartes sur un phénomène irréversible, l’atomisation de notre société.
« En quelques décennies, tout a changé », prévient d’emblée cet essai ultra documenté et objectif. Et comment ! Effondrement du socle catholique français, dislocation du Parti communiste, fin de la conscription, mais aussi chute drastique du nombre d’enfants envoyés en colo, spectaculaire diversification des prénoms… Les jeunes générations ne s’en rendent pas forcément compte, mais ce pays, la France, est passé, depuis la fin des années 1970, de l’état de territoire unifié à celui « d’archipel », à la manière des Antilles ou des Cyclades : un amoncellement d’îlots au sein desquels cohabitent sans se croiser « différents groupes ayant leur propre mode de vie, des mœurs bien à eux et parfois une vision du monde singulière ».
Où va la France ? se demandait Trotski en 1938… 80 ans plus tard, Jérôme Fourquet a un début de réponse : vers la division. Un constat qui méritait bien un entretien avec l’auteur de ce brutal constat.
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Trois rencontres en une pour ce podcast, enregistré le dimanche 17 mars au Salon du livre avec Laurence Devillers, Alexei Grinbaum et Giorgio Griziotti, qui explorent une question passionnante : « Le futur technologique est-il désirable ? ».
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