Episoder

  • La performance, c'est un dialogue vibrant entre l'artiste, le lieu, le temps et le public. C’est une rencontre mouvante où l'espace se charge de tensions, d'émotions et d’intentions.

    Contrairement aux œuvres d’art matérielles qui interagissent de manière plus subtile avec le public, la discipline de la performance donne lieu à un art vivant où l’audience est mise à contribution dans la plupart des cas. C’est aussi un art d’engagement, qui peut véhiculer des revendications sociales autant qu’engendrer des images fortes qui forcent nos réflexes à capituler et poussent nos imaginaires à croitre.

    (04:30) Dans cet épisode, l’artiste et professeure à l’UQAM Hélène Doyon nous suggère plusieurs pistes de compréhension des propositions performatives.

    (18:15) Ensuite, l’artiste Laurence Beaudoin Morin nous parle des thèmes incontournables de sa pratique : le risque, le rassemblement et les terrains vagues. Elle nous offre également une immersion sur le tournage de son court-métrage « Achronie » qui a eu lieu dans un immense bâtiment vide qu’elle a activé et apprivoisé à travers ses gestes.

    –» Laurence Beaudoin Morin présente ce film dans le cadre du Festival International du Film sur l’Art de Montréal (FIFA), lors de la séance Migrations qui aura lieu à Concordia le vendredi 15 mars : https://lefifa.com/catalogue/achronie

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Perpetual" de Edouard Ferlet, “Losing Track” de Rémi Boubal, “Suspended Time” de Philippe Guez (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).

    Crédit photo visuel épisode : Manoushka Larouche

    Merci à Laurence Beaudoin-Morin et Hélène Doyon pour leur générosité et leur confiance, à Michelle Lacombe, directrice du festival VIVA! Art Action, ainsi qu’à Jérôme Rocipon, directeur des communications, marketing et partenariats du Festival International du Film sur l’Art (FIFA) et toute son équipe.


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  • L’une conçoit des installations poignantes et poétiques, l’autre s’offre la liberté d’appréhender plus humainement notre rapport au territoire grâce aux arts textiles ; les deux artistes qui prennent la parole dans cet épisode possèdent la grande qualité de parvenir à creuser des sujets intimes, à tisser la toile d’un historique personnel, tout en invitant le public à y prendre part.

    (14:20) My-Van Dam, artiste pluridisciplinaire, investit les sujets profonds du trauma intergénérationnel, du deuil et du chemin vers la guérison à travers des œuvres dont la symbolique frappe l’esprit et invitent à l’introspection. My-Van Dam raconte peut-être son histoire, elle qui créé d’ailleurs beaucoup avec sa soeur et sa mère, mais s’adresse autant à la mémoire des individus qu’à celle du collectif.

    (39:40) Ensuite, Tania Lara Casaubon, à travers des œuvres faites de broderie, de tissages et de collages textiles ornées de détails attirants et familiers, conçoit des cartographies sensibles où les frontières s’érigent davantage aux creux des souvenirs et des expériences qu’à travers les démarcations géographiques traditionnelles. Les nouveaux territoires ludiques qu’elle imagine ouvrent la porte à un art participatif et des occasions de rencontres.

    My-Van Dam et Tania Lara Casaubon font partie de l’exposition « Tisser l’intime » qui a lieu au Centre culturel George Vanier du 29 février au 7 avril 2024 dans le cadre de POST-INVISIBLES.

    (4:16) Pour nous parler du retour de la biennale et introduire avec moi le thème de cet épisode, j’ai invité sa fondatrice, Mylène Lachance-Paquin.

    –» Pour en savoir plus sur Post-Invisibles : https://post-invisibles.com/

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Elastic Sky” de Alexander E Knight, “The Hidden Path” de Laurent Dury, “Repetitive Motion” de Laurent Dury, “Your Way Home” de Andreas Fabritius et Julian Gröner, ”Achieving The Impossible” de Yannick Kalfayan (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).

    Crédit : « autogéographie #2 », de Tania Lara Casaubon.

    Merci à My-Van Dam, Tania Lara Casaubon ainsi qu’à Mylène Lachance-Paquin pour leurs témoignages et leur confiance.


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  • Le corps est un sujet incontournable en art. Analysé, déformé, morcelé, objectifié, sublimé, fantasmé - à tort ou à raison! - il est le lieu où se joue la domination, mais aussi l’émancipation. Puisqu’il est constitué de mouvements, quel objet formidable à forger et observer!

    Dans cet épisode, deux artistes puisent dans les sujets de la maladie, de la nudité, du male gaze, de l’aliénation des standards de beauté, de la pilosité, mais aussi du corps en tant que lieu d'oppression coloniale, pour donner vie à des corporalités alternatives synonymes de joie, de réflexions et d’affranchissement.

    (02:48) La photographe et réalisatrice Camille Ropert, dont la démarche se situe à mi-chemin entre le documentaire et la mise en scène, s'intéresse au corps en tant que sujet agentif et évolutif, à travers le prisme du cancer ou encore celui des injonctions qui pèsent sur les corps féminins et non binaires. Comment le corps et l’esprit intègrent-ils les multiples métamorphoses? Teintés de symboles percutants, d’une approche empathique et d’un brin d’humour réconfortant, ses images et films font la part belle aux réalités humaines parfois indicibles, celles vécues profondément dans la chair.

    (40:50) Avec un enthousiasme contagieux, Esther Calixte-Béa assume et célèbre son corps poilu. L’artiste et activiste d’origine haïtienne et ivoirienne partage sa réalité corporelle en ligne, où elle normalise auprès de sa communauté la pilosité féminine, et l’inclut dans ses œuvres oniriques qui mêlent peinture, sculpture, poésie et textile. C’est en partant de sa propre représentation que cette créatrice anticonformiste conçoit des scènes colorées où les femmes noires sont libres, puissantes et prospères.

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    –» Pour l’appel à candidature mentionné en début d’épisode par la ville de Laval : Voyez les détails au laval.ca section Culture/Art public et collection d’œuvres.

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Breathe In Breathe Out” de Klooz, “Prophecies” de Laurent Dury, “Future step” de P. Breniaux et C. Lugan, “Future Afrobeat” de Malik Bawa (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).


    Crédit photo : Esther Calixte-Béa


    Merci aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.


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  • L’artiste est-il.elle vraiment comme il ou elle se représente? Où se situe la frontière entre autofiction et autobiographie en art visuel? De quelles manières l’autoreprésentation peut-elle faire office à la fois de miroir pour s’observer, s’émanciper, mais aussi devenir un outil pour interroger la construction de l’identité et la décloisonner?

    Dans cet épisode, deux artistes nous immergent au sein de leurs pratiques empreintes d’introspection, mais porteuses de réflexions collectives.

    (10:35) Dans un premier temps, Annie Baillargeon qui conjugue pratique performative, photomontage, vidéo et peinture nous parle de ses œuvres féministes et irrévérencieuses. L’artiste s’approprie les injonctions qui pèsent sur les corps traditionnellement féminins afin de provoquer la normativité capitaliste : minceur, beauté, maternité, docilité, perfection. Selon ses propres mots, son art se base « sur une représentation exaltée et transgressive du corps ». Dans son travail pictural et performatif résonnent les contrastes : lumière et noirceur, minimalisme et surabondance, rituel et chaos, flamboyance et silence. Récemment, elle s’est questionnée sur les conséquences d’Instagram et des tendances skin care qui prolifèrent dans nos écrans. @baillargeon.annie @squarefemininity

    (37:30) Ensuite, le peintre Mikael Lepage nous amène à mieux comprendre ses autoportraits exécutés à la peinture à l’huile qui défient les archétypes et s’amusent du spectacle qu’on fait de soi. Intemporelles, énigmatiques et symboliques, ses toiles expriment sa vision d’une masculinité libérée de son carcan, autant qu’elles nous invitent à réfléchir à notre expression de genre et aux codes vestimentaires qui régissent bien souvent les rôles binaires. Tout en lenteur, l’artiste nous plonge au plus creux des détails de ses tableaux afin de déceler de nouvelles formes de représentations. @mikael.lepage.art

    Surprise! Deux autres artistes nous offrent des témoignages éclairs. Il s’agit de la peintre Marie-Danielle Duval et de la photographe Aja Palmer.

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    Pour voir la performance d’Annie Baillargeon : https://www.anniebaillargeon.site/2021-les-soins-des-amazones-1

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Inspire Change” de Fred Dubois, “Lifestyle Trap” de Josselin Bordat, “Seeking the truth” de Laurent Dury, “Kinda Dreamy” de Oliver Holmes (Courtoisie Universal Production Music/Ausha), “Daydreaming in the workplace” de David Dellcroce (sous licence Creative Commons).

    Crédit photo : Mikael Lepage

    Merci aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.


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  • C'est un sujet omniprésent dans le parcours de la plupart des artistes : le syndrome d’imposture et toute la gamme d’émotions qu’il peut engendrer, incluant le manque de confiance en soi.

    Basé sur la liberté et la créativité, le métier d’artiste ne ressemble en rien aux autres. Que les créatrices et créateurs naviguent dans le milieu de l’art contemporain ou bien utilisent leurs pratiques à des fins commerciales, plusieurs réflexions et doutes leur sont communs : À partir de quand peut-on s’estimer artiste? Pourquoi la crainte de ne pas être à la hauteur persiste malgré l'expérience? Comment connaître la valeur de son travail, et de quelle manière l’honorer? Quoi faire pour briser l’isolement? Pourquoi est-ce encore plus compliqué de s’assumer en tant qu’artiste lorsqu’on est une femme et/ou une personne mise en marge?

    Empreints de sincérité, de questionnements porteurs et de bons conseils, les deux témoignages complémentaires offrent un éclairage sur les défis que relèvent les artistes en début de parcours, mais également tout au long de leur carrière.
    Dans un premier temps, je m’entretiens avec l’artiste multidisciplinaire Maude Arsenault, qui s’est lancé au début de sa quarantaine en art visuel, après avoir été photographe de mode. À l’image de ses oeuvres, attrayantes, mais habitées de révolte, celle-ci a dû persévérer et serrer les dents pour faire sa place dans le domaine.

    Ensuite, l’illustratrice et muraliste Anne-Julie Dudemaine revient sur la douloureuse acceptation de sa nature artistique il y a quelques années. Ce déclic a été ardu puisqu’elle a dû passer par un épuisement professionnel avant de se rendre compte que son désir intrinsèque était de vivre de son dessin. Malgré le succès et la reconnaissance, certaines appréhensions continuent à hanter son quotidien créatif.

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha
    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret
    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Osmosis” de J.C. Lemay, “Seize the Day” de Koka Media/Universal Production Music France, "Sunbeams" de Daniel Diaz (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).
    Crédit photo : Anne-Julie Dudemaine
    Un merci chaleureux aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.


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  • Dans cet épisode, je réunis deux discussions, deux artistes, autour de la vaste et riche thématique de l’héritage.

    Comment la transmission d’une culture, d’une identité et d’un patrimoine peut-elle persister grâce à l’art? De quelle manière la création peut-elle se mettre au service d’une valorisation d’un ou de plusieurs héritages?

    De Franz Fanon à Maya Angelou en passant par Marie-Célie Agnant et la communauté montréalaise derrière la Union United Church, Michaëlle Sergile fait resurgir des récits d’auteur·ices et de personnes afrodescendant·tes peu racontés par l’histoire, voire carrément oubliés, en se réappropriant leurs discours à travers des œuvres textiles impressionnantes. Elle retrace ce qui l'amène à conjuguer textes et tissage, et nous immerge dans sa quête perpétuelle d’archives à réhabiliter, influencée par sa propre analyse et son approche sociologique.

    Quang Hai Nguyen, à travers la photographie et l’installation, met en lumière son héritage immédiat. L’artiste interroge la réalité de la diaspora vietnamienne grâce à des portraits et ses archives familiales. Épuré, habité de silences, mais empreint de symboles et d’amour, son univers visuel explore les notions d’identité, de maison, du deuil et de l’immigration. Son regard s’affranchit des événements traumatiques tels que la guerre, sans toutefois en sous-estimer les traumas. iel désire par-dessus tout nourrir un sens de la communauté et sortir d’une photographie de gazing qui catégorise et cloisonne.

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, "Artificial Intelligence" de Robert Edward Bradley, "Contemplation" de Christian Birawsky et Julian Joppig (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).

    Crédit photo : Quang Hai Nguyen, in these eyes lie an endless ocean

    Un grand merci aux artistes pour leurs partages!


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  • Qu'est-ce que la médiation culturelle et quelles sont les formes qu’elle peut prendre? Comment appréhender une exposition pour vivre une expérience enrichissante et agréable? Quels sont les défis des médiatrices et médiateurs?

    La médiatrice culturelle et artiste visuelle Hélène Gruénais, connue également en tant qu’illustratrice sous le pseudonyme Youloune, nous dévoile le but de la médiation, ses outils, son champ d’action et nous offre plusieurs exemples concrets en retraçant différentes activités destinées à rapprocher les publics de l’art et la création.

    La médiatrice ou le médiateur est avant tout un·e passeur·euse de savoir, un·e facilitateur·trice de compréhension. Mais la visite guidée n’est pas l’unique instrument qui permet aux institutions culturelles et aux musées de remplir leur mission éducative. De plus, l'éducation muséale, incluant la médiation, doit sans cesse s’adapter aux besoins hétéroclites de ses publics tout en conjuguant contenu de qualité, ludisme et innovation.

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Crédit photo : Gaël Cornier/Fondation Louis Vuitton, oeuvre de Thomas Schütte, Mann im Matsch

    Un grand merci à Hélène Gruénais pour son temps et son partage!


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  • Grâce à Véronique Buist, artiste multidisciplinaire, la convergence de la broderie et du papier artisanal fait naître des œuvres bidimensionnelles foisonnantes de détails où le processus et le médium ne font qu’un. Autant sa pratique en fabrication de papier que la méticulosité de son langage visuel brodé et coloré confrontent notre perception et stimulent notre intuition. Dans son travail, la fibre textile est à la fois support, motif et sujet d’étude. Sensorielles et poétiques, ses œuvres et installations cultivent l'ambiguïté puisque figuratif et abstrait se côtoient et s’enracinent sans gêne à travers des paysages riches de sens et laissant place à une multitude d’interprétations.

    L’art de Véronique Buist est avant tout une invitation généreuse à dialoguer, un espace liminal où la conciliation est priorisée. Façonnées dans la lenteur, ses œuvres portent en elle l’héritage des femmes artistes qui ont travaillé le textile, mais aussi la certitude de la nouveauté.

    Rencontrée à l’atelier retailles sur le boulevard Saint-Laurent, l’artiste nous parle de ses réflexions, son parcours et nous présente les gestes qui rythment sa production.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: « Daydreaming in the Workplace » par David Dellacroce (sous licence Creative Commons), « Gaia » par Nova Noma (sous licence Creative Commons), « Hatachi » par Kerusu (sous licence Creative Commons) et « Nostalgia » par Johny Grimes (sous licence Creative Commons).

    Merci à Véronique Buist pour son généreux partage et les démonstrations de son travail avec le papier et la broderie. Merci également à l’équipe de l’atelier retailles pour le bel accueil. Visitez leurs sites web pour en savoir plus :

    https://www.veroniquebuist.com/

    https://www.atelierretailles.com/latelier


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  • Acheter de l’art et se constituer une collection d'œuvres, d’accord, mais par où commencer?

    Le fondateur et commissaire de la Galerie C.O.A. de Montréal Jean-Pascal Fournier aborde son parcours et sa vision du collectionnement. Pour lui, acquérir de l’art doit demeurer une activité non seulement flexible et accessible (lire ici : pas uniquement réservée aux classes sociales aisées!), mais surtout enrichissante pour le bien-être au quotidien. De plus, collectionner, c'est manifester son soutien direct et essentiel aux artistes en art actuel qui sont encore trop peu nombreux-ses à vivre de leur travail.

    Quelles sont les raisons d’acheter de l’art? À quelle relation s’attendre avec les galeries, les artistes lorsqu’on est un-e collectionneur-euse privé-e? Réflexions sur le collectionnement à l’ère où les jeunes générations recherchent plus que jamais une connexion tangible et profonde avec les œuvres qu’iels possèdent et les artistes qui les ont créés.

    –» L’appel à candidature mentionné en début d’épisode par la ville de Laval se trouve ici : https://www.laval.ca/Pages/Fr/Culture/appel-projets.aspx?utm_source=sous_la_fibre&utm_medium=post_instagram&utm_campaign=appels_aux_artistes

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Crédit photo : Jean-Michael Seminaro pour la Galerie C.O.A. (œuvres de Karine Locatelli)

    Remerciements chaleureux à Jean-Pascal Fournier et à toute l'équipe de la Galerie C.O.A.!


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  • Dans son travail s’unissent délicatesse et violence, trauma et soin, fragilité et résilience : Yannick De Serre est un artiste pluridisciplinaire qui met au service de sa quête de guérison par la création autant la gravure, le dessin, le collage que la broderie ou encore l’estampe.

    Ses œuvres prennent parfois la forme d’objets évocateurs marqués par des mots lourds de sens, parfois d’images, de symboles et de phrases percutantes sur papier suturé, gaufré. Ce n’est pas un hasard si chacune de ses séries porte la trace d’une cicatrice ; sa double carrière en art visuel et en soin infirmier lui permet de bâtir des ponts entre ces deux univers qui observent et préservent la vie de façon complémentaire.

    Riche de ses expériences, Yannick De Serre dissèque et sublime les émotions humaines avec empathie dans ses pièces et installations. Aussi intimes qu’universelles, ses œuvres nous attirent par leur simplicité et la tension qu'elles génèrent. Elles nous parlent de la douleur qu’on traverse tous.tes, de l’amour qui adoucit ou qui cogne, des passages à vide, des blessures, mais aussi d’espoir, de renaissance, et surtout… elles nous parlent de la mort et des deuils qui font partie de la vie.

    Dans cet épisode, il est question de rituels pour accepter la mort, d’une relation fusionnelle avec les mots et du processus de création comme un baume thérapeutique. L'artiste nous partage les moments forts de son parcours, ses projets marquants et ses réflexions.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Sleep » par Scott Buckley (sous licence Creative Commons), «Awake » par Emmetelle (sous licence Creative Commons), «Beautiful Lies» par Saurabh Alwadkar (sous licence Creative Commons) et Lucid Dreams (licence payée Audiohub)

    Merci beaucoup à Yannick De Serre pour son partage et son accueil dans son atelier. Visitez son site web pour découvrir ses différents projets et séries : https://yandesse.wixsite.com/yannickdeserre


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  • L’été est sans conteste la plus belle saison pour profiter des œuvres d’art public qui fleurissent à tous les coins de rue. L’espace public s’anime grâce à diverses activités culturelles et l’art visuel aussi se décloisonne. Au-delà d’embellir le quotidien, il s’agit d’une invitation lancée à tout le monde (incluant les néophytes!) de prendre contact avec la création en art contemporain. Ainsi, l’art urbain est inclusif par nature et instaure un dialogue : qu’on adore ou qu’on déteste, l’opportunité se présente à nous!

    J’apprécie énormément ces rencontres artistiques hasardeuses sur mon chemin, qu’elles soient permanentes comme les nombreuses murales qui ornent les façades de Montréal, ou très éphémères comme les deux initiatives à qui je donne la parole dans cet épisode.

    Thien Vu Dang, fondateur du festival de projection mapping MAPP_MTL et Charlotte Gomeshi, initiatrice et commissaire du Projet tabloïde discutent avec moi des particularités de l’art public, des avantages de sortir l’art visuel et numérique des centres de diffusion traditionnels et de leurs missions.

    Un épisode très estival qui donne le gout de garder le nez en l’air et de rester à l’affût lors de votre prochaine promenade citadine!

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Crédit photo : yasuko tadokoro, courtoisie MAPP_MTL @mapp_mtl

    Remerciements chaleureux à Thien Vu Dang @mapp_mtl et à Charlotte Gomeshi @projet.tabloide_new


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  • Faire de l’art et bâtir une carrière professionnelle en art visuel implique d’effectuer une multitude de tâches invisibles pour le public : des communications numériques en passant par la rédaction de candidatures jusqu’à la comptabilité et la gestion de l’échec. Tant qu’un revenu minimal n’existera pas pour les artistes visuel.les, ils et elles devront développer leur esprit entrepreneurial en plus d’approfondir leur travail artistique.

    L’incubateur montréalais ARTCH ose parler d’entrepreneuriat et d’argent aux artistes. Depuis 5 ans, l’initiative agit comme un tremplin pour la relève en art visuel et souhaite autant les outiller face aux nombreux défis qui les attendent, bâtir une communauté tissée serrée que les connecter aux acheteurs et aux publics. Sa directrice, Sarah Kitzy Gineau-Delyon, nous parle des défis que rencontrent les artistes émergents en lancement de carrière.

    Un épisode qui s'adresse aux artistes de la relève afin de cibler les enjeux, briser la solitude et oser chercher des réponses, mais également aux amateur.ices d'art qui apprécieront encore plus d’avoir accès à des expositions et projets artistiques après s'être rendu compte du travail titanesque qui rend possible la naissance des oeuvres.

    L'aspect entrepreneurial du travail d'artiste est-il toujours bien perçu? Pourquoi parler d'argent et poser un prix sur une oeuvre n'est pas facile? À quels grands défis doivent s’attendre les artistes de la relève?

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Crédit photo : Em-P L'Abbée - l'oeuvre d'art sur la photo est « Beautiful hair » de Elisabeth Perrault

    Remerciements chaleureux à Sarah Kitzy Gineau-Delyon, Myriam Perron et Margot Chambon ainsi qu'au reste de l’équipe de ARTCH @artchmtl


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  • Valérie Gobeil dialogue avec la fibre avec une immense curiosité et une rigueur quasi scientifique. En fait, l’artiste visuelle ne cesse de questionner la peinture, la forme, la texture et la couleur à travers le textile et ses infinies possibilités picturales. Son travail actuel à la laine attire par sa douceur et sa sensibilité et les nuances vives qu’elle laisse s’exprimer font de ses pièces de véritables tempêtes de dopamine!

    Intuitive, méthodique, persévérante et passionnée, la créatrice adopte une attitude d’exploration pour chaque fil brodé.

    Pour cette artiste plasticienne, la matière est puissante et mérite qu’on s’y intéresse en tant que sujet principal. À travers la technique du touffetage [«tufting»], Valérie Gobeil créée des peintures sensorielles où des motifs et coloris s’entremêlent pour former de véritables écosystèmes abstraits, uniques et fascinants.

    Dans cet épisode, Valérie Gobeil nous raconte comment est né son amour pour le textile, elle nous explique son besoin de s’effacer derrière ses œuvres et celui de ne surtout pas donner leur donner de signification qui ferait écho au réel. L’artiste nous ouvre les portes de son parcours, de ses idées audacieuses et de son atelier où mille et une aiguilles ont été amassées depuis le début de sa quête artistique.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Dystopia» par Luke Hall (sous licence Creative Commons) et Cry and Hope (licence payée Audiohub)

    Merci beaucoup à Valérie Gobeil pour son partage et son bel accueil dans son atelier.


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  • L’art porte en lui un pouvoir thérapeutique immense. Parfois, il nous captive. En effet, qui n’a jamais été happé.e ou ému.e par une œuvre d’art?! Et d’autres fois, la création sert d’exutoire et révèle avec force des émotions et expériences que les mots ne suffisent pas à exprimer.

    Depuis quelques années, l’art-thérapie gagne en popularité et en reconnaissance. Mais qu’est-ce que c’est au juste, un cheminement thérapeutique par la création? Quels sont les effets positifs de l’art sur notre cerveau? Comment se déroule un suivi en bonne et due forme avec un.e art-thérapeute? Et quelles sont les différences avec une pratique artistique?

    Dans cet épisode, Lise Pelletier, professeure d’art-thérapie à l’UQAT, nous parle de son champ d'expertise en profondeur. Avec générosité, elle nous donne des pistes pour aller à la rencontre de cet accompagnement psychologique à travers l’expression et la création. Véritable alternative aux thérapies traditionnelles, l’art-thérapie ne peut vraiment pas se simplifier au fait de colorier des mandalas, mais constitue un processus efficace pour aider les personnes vivant des difficultés.

    L’experte nous aide également à observer les bienfaits de l’art sur notre psyché et à savoir si l’art-thérapie est faite pour nous!

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Illustration : Christophe Joannides alias LAZY GARÇON


    Liens utiles :

    L’article grâce à lequel j’ai fait la rencontre de Lise Pelletier en 2020 : https://gazettedesfemmes.ca/18699/les-survivantes-la-resilience-par-lart/ Association des art-thérapeutes du Québec : https://aatq.org/ Association canadienne d’art-thérapie : https://www.canadianarttherapy.org/ Maîtrise en art-thérapie (UQAT) : https://www.uqat.ca/etudes/developpement-humain-et-social/maitrise-en-art-therapie/ MA in Creative Art Therapy (Concordia) : https://www.concordia.ca/academics/graduate/art-therapy.html Pour en savoir plus sur Lise Pelletier et son récent prix d’excellence en enseignement : https://www.uquebec.ca/reseau/fr/medias/actualites-du-reseau/la-professeure-lise-pelletier-de-luqat-remporte-le-prix-dexcellence-en-enseignement-volet-realisation-2021-de-luniversite

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  • L’art et le parcours de Marie-Denise Douyon se déploient à travers le métissage culturel. Du Maghreb à Montréal, en passant par Haïti, mais aussi par le Japon et la Namibie, l’artiste multidisciplinaire revisite pour nous les lieux qui l’ont façonné et inspiré ses différentes séries. L’artiste visuelle revient aussi sur son incarcération et nous raconte comment cette expérience traumatique a chamboulé sa vie. La création comme un exutoire s’est alors imposée à elle comme une évidence, comme un mécanisme de résistance.

    L’expression d’une identité plurielle habite chacune des œuvres de Marie-Denise Douyon qui prennent la forme de peintures, d'œuvres sculpturales, d’installations ou encore de collages. Dans son travail, les symboles d’un pays côtoient les couleurs d’un autre avec une admiration mutuelle, affranchis de tous jugements. Enracinée malgré son esprit nomade, Marie-Denise Douyon s’attaque également au sujet de la surconsommation dans ses œuvres.

    On s’immerge quelques instants dans les pensées de cette artiste captivante, dynamique et résiliente, pour qui la démarche artistique, les expériences et les émotions sont intimement liées. Son récit agit comme un baume, et on ne peut rester qu’admiratif·ve en réalisant que Marie-Denise Douyon choisit toujours de souligner la joie de la (re)construction, plutôt que la tristesse de la perte.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Guazù» par Guazù (sous licence Creative Commons) et « Crown » de Kuzzzo à partir de la plateforme Icons8.

    Remerciements à la galerie Fatale Art (une galerie d’art en ligne qui présente le travail de femmes artistes) et sa fondatrice Camille Cazin, ainsi qu'à Marie-Denise Douyon pour son accueil chaleureux et son partage.


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  • Êtes-vous capable de nommer 5 femmes artistes visuelles? Et si vous posiez cette question à votre famille, vos ami·es, vos collègues?

    Qu’elles soient artistes, commissaires, conservatrices, historiennes de l’art, directrices d'espaces de diffusion, les femmes en art rencontrent plusieurs enjeux. Pendant des siècles, elles n’avaient même pas le droit d’étudier les Beaux-Arts et lorsqu’elles parvenaient à faire carrière, celle-ci était très peu mise de l’avant, voire remise en question pour sa pertinence, son sérieux. Mais non, les femmes ne sont pas uniquement douées pour devenir des muses ou bien pour exposer leur corps dans les œuvres des hommes!

    Bien que la place de leurs homologues masculins demeure écrasante dans les musées et les institutions culturelles, les femmes en art prennent de plus en plus leur place et brillent désormais par leur succès. Toutefois, pour chaque dollar que gagne un homme avec son travail artistique, les femmes en gagnent 73 centimes. Pire encore, ce chiffre continue de baisser lorsqu’il s’agit de femmes artistes racisées. Autant les mœurs sexistes d’hier que les biais d’aujourd’hui laissent des traces.

    Mylène Lachance-Paquin, commissaire et consultante en art, a créé POST-INVISIBLES, une initiative qui pose son regard sur la place des femmes dans le champ des arts visuels afin de réclamer la fin de l’invisibilisation de leur travail et expertise. Elle nous parle de cet événement qui réunit des expos, une grande conférence et un volet éducatif.

    De plus, notre invitée dresse un état des lieux de la place des femmes en art en misant sur la sororité et l’impulsion afin de trouver des solutions pérennes. Un épisode qui donne envie de partir à la rencontre des femmes en art!

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret
    Illustration : Amélie Grenier


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  • L’illustratrice, designer et peintre Florence Rivest fait converger ses deux amours, l’art et le plein air, dans sa démarche artistique, mais aussi avec son initiative Erre qui propose des cours de dessin en nature.

    Par où on commence pour dessiner des paysages? Peut-on vraiment participer à une fin de semaine de cours de dessin en nature si on est débutant·e? Comment s’inspirer du territoire? Un épisode qui donne envie de partir dehors à l’aventure, un crayon et un calepin dans la poche!

    Généreuse et enthousiaste, l’artiste évoque également son désir de rejeter l’injonction à la performance, le plaisir de créer (et jouer!) en gang et la puissance créative des espaces naturels. Depuis quelques années, on peut notamment retrouver les œuvres aux teintes vivifiantes et aux reliefs apaisants de Florence Rivest dans le magazine Beside.

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret


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  • Rosalie Gamache nous ouvre les portes de son univers où tradition et modernité convergent avec audace. De ses formations jusqu'à son épatante série Peintures blanches en passant par son mentorat, l'artiste nous parle de sa passion pour le médium ancestral de la peinture.

    La peintre ne cache pas son envie de révolutionner la représentation du réel et le geste de peindre, tout en désirant maitriser les techniques les plus pointues pour donner lieu à des portraits et natures mortes énigmatiques et époustouflants. Dans ses tableaux règne une aura de mystère: des jeux d'illusion, de dissimulation ainsi qu'une grande attention aux détails attirent l'œil à coup sûr. Ses œuvres brouillent la frontière entre réalisme et abstrait.

    Quelle artiste visuelle est-elle et comment s'épanouit-elle en tant que créatrice disciplinaire? La peintre nous partage les moments clés de son parcours et les coulisses de sa démarche artistique. Rigoureuse, ambitieuse et agile, Rosalie Gamache inspire autant qu'elle épate.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha


    Musique originale: Juliette Beha

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: K for Kool par Kurumaro (Creative Commons) et Lost Winds de Kuzzzo à partir de la plateforme Icons8


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  • Ce sont des œuvres sculpturales faites de verre et de tissus que l’artiste Montserrat Duran Muntadas offre au public. Souvent agencées sous forme d’installations immersives, ces pièces aux multiples textures sont en fait des représentations d’anomalies intimes, telles que des fibromes ou encore des êtres jamais nés.

    Avec empathie et curiosité, Montserrat Duran Muntadas lie la chaleur des textiles de l’Espagne au calme froid et digne du verre.

    Dans cette épisode, la créatrice nous raconte son courage d’avoir quitté sa Catalogne natale, mais aussi les difficultés rencontrées avec sa santé qui ont tant inspiré son travail. Au passage, elle remet en question la pression de la maternité et invite les rêveurs à continuer de rêver.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha


    Musique originale et mixage: Juliette Beha

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: Fearless first de Kevin McLeod & Inn Of Good Fortune de Solas (Creative Commons)


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  • Un épisode qui recense les témoignages de six artistes qui ont vu la crise sanitaire défier leur créativité, bouleverser leurs projets et faire naitre chez eux.elles des questions fondamentales sur leur rôle dans la société. Et nul besoin de leur demander de se «réinventer», les créatifs n'ont pas d'autre choix!

    Aurore Juin, Danielle Lamontagne, Alex Coma, Hamza Abouelouafaa, Ambre Cardinal et Marin Blanc nous parlent de la connexion que construit leur art visuel avec le public, une denrée encore plus précieuse en temps de pandémie. Que ce lien prenne la forme d’un dessin griffonné dans la solitude de leur salon, d’une œuvre à plusieurs mains destinée à embellir l’espace public, ou encore d’un portrait en argentique capté sur le vif en souvenir d’un morceau de vie... les artistes nous donnent, mine de rien, le gout d'avancer, de continuer à bâtir demain.

    À la fois inspirants et si proches de nos états d'âmes, les artistes se confient.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musique originale et mixage: Juliette Beha

    Musique additionnelles: «Changes» de Meydän sous licence Creative Commons et «Visions», «Down to Earth», «Mindful» via Audiohub, licence payée.

    Un grand merci aux artistes d'avoir accepté de se confier, même à distance, et à Camille Cazin, fondatrice de la galerie d'art Fatale Art pour son aide lors de l'appel aux témoignages.


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