Episoder
-
Dans ce second épisode consacré aux influenceurs et autres créateurs de contenus, nous sommes toujours avec Émilie Le Guiniec. Au programmes, des chiffres - même si vous le comprendrez, les fourchettes sont très larges - puis des digressions sur la recherche d'authenticité tellement prisée des annonceurs, la santé mentale, et il sera aussi question d'ascenseur social.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
On est nombreux.ses à mettre dans notre voix une intonation de mépris quand on parle, au sens large, des influenceurs. On entend "télé réalité", "arnaque crypto", éventuellement "Dubaï" ou "chirurgie esthétique".
Pourtant, en se multipliant, les influenceurs sont devenus aussi multiples que l'est la société. Et s'il y a encore quelques années leur activité était peu lisible, elle est finalement devenue structurée, et offre plusieurs façons de gagner sa vie. Elle s'est même dotée d'un nouveau nom : on dit maintenant créateurs de contenus.
Pour parler de ce nouveau business, je reçois aujourd'hui Emilie Le Guiniec, fondatrice de l'agence Quarks et autrice du livre Influenceurs, un quotidien sous algorithmes (Robert Laffont), qui représente principalement des créatrices de contenus aux univers variés.
Avec cette experte de l'influence, nous allons faire le tour de la question : qui sont les nouveaux influenceurs ? Tout le monde peut-il tenter sa chance et espérer en vivre ? À partir de combien de followers ? Quels sont les tarifs ? Combien d'influenceurs gagnent vraiment leur vie avec ce métier ? L'influence a-t-elle encore de beaux jours devant elle ? Ca raconte quoi sur l'époque ? Sommes-nous tous condamnés à nous transformer en hommes et femmes sandwich ?
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Mangler du episoder?
-
Et voilà, c'est la rentrée !
Et peut-être que, passée les premières retrouvailles à la machine à café, vous êtes déjà en train de vous demander... Mais qu'est-ce que je fous là ?
Dans un embouteillage, un transport en commun bondé, ou après une première friction avec votre supérieur, vous ressentez... comme une envie de tout plaquer. de tout planter là et de...oui, changer de vie pourquoi pas ?
Evidemment, très vite, une petite voix de la raison vous interpelle et vous susurre "ok, mais est-ce qu'on a la thune ?" Vous commencez à feuilleter les annonces pour des maisons à retaper dans l'arrière pays, vous vous dites que c'est peut-être pas si cher finalement et vous vous demandez : ça coûte combien de déménager, de faire autre chose et pourquoi pas, de réaliser son rêve ? Delphine, elle, n'a pas ouvert une librairie indé, une maison d'hôte ni un atelier de céramique, mais elle a voulu avoir son lieu, son restaurant dans un village charmant à deux heures de Paris. Alors on lui a posé la question pour vous : dis nous Delphine, ça t'a coûté quoi ? Toutes les réponses dans cet épisode. Bonne écoute, et bonne rentrée !
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Voici un court extrait de l'épisode qui sort demain !
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
En 2020 est sorti un ouvrage majeur écrit par deux sociologues, Céline Bessière et Sybille Gollac : Le genre du capital.
L'essai étant une référence au Capital de Karl Marx, les deux universitaires s’inscrivent dans cette lecture de notre monde par classes sociales. Mais elles y intègrent un nouvel ingrédient : le genre.
Vous pourrez dire "oui d'accord, mais ça fait longtemps qu’on sait que les hommes gagnent plus que les femmes. "
Dans ce livre, ce n’est pas de cela qu'il s’agit.
On ne parle pas ici du salaire des femmes, du temps partiel subi et des réunions calées à 17h30 pile quand elles doivent aller chercher les enfants à l’école… les deux sociologues enquêtent sur de la partie immergée de l’iceberg : le patrimoine.
Le patrimoine, c’est quoi ? C’est l’argent - qu’il soit sur des comptes, dans des biens immobiliers ou dans des entreprises familiales - qu’on a obtenu sans avoir travaillé. Parce qu’on nous l’a légué. C’est la transmission, c'est l’héritage.
Et bien figurez-vous que là aussi, se nichent des inégalités entre hommes et femmes. Et que cette inégalité se reproduit de génération en génération et devient donc structurelle.
Céline Bessière est venue nous parler de ça, mais aussi de mariages et de divorces. C’est édifiant, ça vous donnera peut-être envie de lire le livre ou sa version BD, que nous vous conseillons.
Cette interview est menée par Claire Teysserre-Orion.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Il y a des épisodes qui marquent à vie. Aucun pathos, rien de sombre dans cet entretien, dans lequel Lionel dévoile ses sentiments et sa réalité financière alors que le cancer vient de le condamner. Qu'est-ce que la thune quand on apprend sa date limite ? Qu'est-ce que l'argent quand on n'a plus le temps ? En plus de sa parfaite honnêteté, la sagesse et l'intelligence de l'interviewé donnent à ce témoignage une profondeur philosophique... inestimable. Bonne écoute.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Quand on a parlé avec Hélène, vigneronne du Bordelais, de ses paiements à 30 / 60 / 90 jours, il y a un truc auquel on n'avait pas du tout pensé...
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Pour prolonger la dégustation, pardon, la discussion avec Hélène, savourez ces confidences sur la thune dans son couple... vous vous y retrouverez peut-être ! Bonne écoute !
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Sacrée période n'est-ce pas ? J'avais enregistré cet épisode très "terroir", très "trésor français" bien avant cette séquence nationale si étrange et perturbante. Je l'aime bien cet épisode, déjà parce qu'il nous emmène à la campagne, et aussi parce que dans le parcours d'Hélène, on voit bien cette France aux prises avec un monde qui bouge. C'est la trame de son histoire de thune : elle a grandi dans un domaine splendide, qui s'est un peu reposé sur son glorieux passé. Elle s'est d'abord éloignée de ce monde qui refusait de changer, elle a vu d'autres pays, d'autres cultures. Mais finalement, elle est revenue et aujourd'hui, elle se bat. Pour faire vivre la tradition, ne faut-il pas la réinventer ? Et pour en vivre, ne faut-il pas s'ouvrir aux autres ? Bonne réflexion, et à votre santé !
PS : on ne fait pas de pub sur Thune comme vous le savez, et surtout pas pour e l'alcool, mais j'ai goûté le nectar du domaine de Ponty, et c'est un véritable régal. Alors je vous mets quand même le lien vers son site là --> https://vignoblesponty.com/
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Un court extrait "bien arrosé" de l'épisode qui sort jeudi.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Bien avant que les médias ne se fassent l'écho du mouvement "childfree" (sans enfant), cri du coeur venu de femmes du monde entier, Corinne Maier avait déjà marqué le début des années 2000 avec son plaidoyer No Kid, 40 raisons de ne pas avoir d'enfant. Depuis une vingtaine d'années, cette psychanalyste, économiste et essayiste publie régulièrement des ouvrages qui interrogent nos relation à la parentalité ou au travail.
Aujourd’hui au micro de Thune, nous revenons sur l’argument financier de son manifeste drôle contre l'injonction à faire des enfants. Selon elle, ne pas enfanter serait l'assurance de s'offrir une vie meilleure, économiquement plus viable et moins asservie aux employeurs.
Et même si ses détracteurs ne manqueront pas de souligner qu'être parents ne se résume pas à des histoires d'argent, nous lui sommes reconnaissantes de remuer cette question hautement sensible avec humour et... une certaine tendresse.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Et voilà, Thune cède à la "mode" des Jeux Olympiques.
Alors qu'il partait pour les derniers rounds de qualifications, notre pigiste, Clara Baillot a interviewé l'athlète Thomas Martine, 5eme français d'une discipline qui rapporte beaucoup de médailles à la France : l'escrime, et plus précisément le Sabre.
Spoiler, Thomas n'a pas été sélectionné cette année. Mais parmi toutes les raisons qui expliquent cet échec, il y a... la thune, eh oui, on la retrouve décidément partout. Et alors c'est intéressant parce que, en écoutant cet entretien que je n'ai pas réalisé, j'ai réalisé un truc : on pourrait très bien le qualifier d'"inspirant'; ce mot si tendance. Mais oui : le parcours de Thomas Martine est "inspirant" puisque ce garçon du 9-3 s'est élevé à la seule force de sa volonté, malgré les obstacles, notamment matériels, au rang de sportif de très haut niveau. Et vous allez l'entendre il tient aujourd'hui un discours comparable à celui d'un entrepreneur, avec pour produit à commercialiser : lui-même.
Curieux twist de la vie, il m'est apparu aussi que, si ce sont les biens les services publiques - écoles, subventions - qui lui ont permis de découvrir l'escrime, et de s'y élever, il arrive désormais à un moment de sa vie où cette solidarité ne lui permet plus de progresser et de poursuivre sa route à haut niveau. Il a donc évolué vers un discours très libéral : être le meilleur, trouver les entreprises ou les sponsors privés qui le suivront... Bref, argent public, argent privé, réussite publique, bonheur privé... Voici quelques mots clefs pour des questionnement qui ne manqueront pas de se poser à vous pendant l'été après l'écoute de cet épisode très JO. Bons jeux toutes et tous et bonne écoute !
PS : Thomas Martine est toujours en recherche de sponsoring... à bon entendeur !
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Voici un court extrait de l'épisode très "Jeux olympiques" qui sort demain ! Bonne écoute !
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Il y a 13 ans, après un burn-out, Olivia Moore est devenue humoriste. Son métier, son gagne-pain, c'est la scène.
Dans cet épisode, on va parler de son rapport compliqué à l'argent (merci les parents), d'indépendance financière, du modèle économique de l'humour, de l'impact du TDAH sur les finances. Et puis, comme Olivia est engagée, elle a beaucoup réfléchi à sa position - d'où elle vient, d'où elle parle - et à ce que son rapport à l'argent raconte.
Un épisode dense et une parole clairvoyante.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-
Virginie a toujours voulu être avocate ; ça vient des séries judiciaires qu'elle regardait avec sa mère quand elle était gamine. Son rêve, c'était de défendre la veuve et l'orphelin, pas de rouler en décapotable avec une montre hors de prix à son poignet.
Aujourd'hui, les clichés sur les avocats qui roulent sur l'or, elle en a sa claque. Parce que dans sa profession, il y en a pas mal qui galèrent et même qui abandonnent à force de se faire des nœuds au bide en pensant à leurs charges.
En plus, Virginie est avocate en Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France : ses clients, c'est souvent des gens qui galèrent. Alors comment leur faire comprendre le montant de ses honoraires, la valeur de son travail ?
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
- Se mer