Episoder

  • C’est une histoire à la fois éminemment singulière et douloureusement collective : une histoire de de lieux disparus, de mémoires dispersées, de quatre générations de femmes qui ont le déracinement en héritage. (Rediffusion)

    Et ce drame résonne encore plus tragiquement depuis les massacres en Israël perpétrés par le Hamas, le 7 octobre 2024, puis la guerre déclarée par l’État hébreu à Gaza.

    Dans son documentaire « Bye Bye Tibériade », la réalisatrice Lina Soualem trace le fil qui la relie à son arrière grand-mère, qui a été chassée de Tibériade en 1948, à la création de l'État d'Israël et la première guerre israélo-arabe. La famille s'est installée à une trentaine de kilomètres, à Deir Hanna, sur le territoire israélien. La mère de Lina Soualem en est partie pour vivre librement son destin de comédienne : c'est Hiam Abbas, qui a tourné sous la direction de l'Israélien Eran Riklis ou de l'Américain Steven Spielberg.

  • C’est la seule star française dont la carrière n’a jamais connu d’éclipse. Catherine Deneuve a fêté ses 80 ans, ce 22 octobre 2023, 80 printemps et autant de chefs d’œuvre à son actif, elle qui a tourné avec Roman Polanski, Alain Cavalier, André Téchiné, Luis Bunuel et François Truffaut, entre autres.

    Cette semaine, Tous les cinémas du monde revient sur le parcours de cette icône du cinéma avec :

    Virginie Linhart, auteure du documentaire « Deneuve, la reine Catherine » (disponible sur la plateforme Francetv)

    Et

    Faustine Saint-Geniès, journaliste à So film, co-autrice du livre collectif « Il était une fois Deneuve » (Éd. Marabout).

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  • « Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine : c’est une époque de guerre civile, les Rebelles ont remporté leur première victoire sur le maléfique empire galactique » !
    Vous avez peut-être, sans doute même, reconnu les toutes premières phrases du générique de Star Wars, La guerre des étoiles en français, épisode IV, « Un nouvel espoir ». Le tout premier film de la franchise signée George Lucas qui sortit sur les écrans américains en mai 1977 et fit un carton intersidéral.

    Ce film a depuis enrichi son créateur, ses concepteurs, acteurs et producteurs et continue de nourrir un univers ramifié désormais sous ombrelle Disney.

    Et pourtant, ce film faillit bien ne jamais voir le jour. Son tournage même fut une véritable odyssée, que raconte magistralement un roman graphique : Les guerres de Lucas, paru chez Deman éditions.

    Pour en parler, nous recevons ses auteurs, le scénariste Laurent Hopman et le dessinateur Renaud Roche.

    À l’affiche également de notre cinéma : le journal du 7ème art, et un tour en Turquie avec notre correspondante Anne Andlauer pour parler d’une série « Boutons rouges » qui s’attire les foudres du pouvoir en place en mettant en scène des confréries musulmanes.

    (Rediffusion du 13 janvier 2024)

  • Entretien avec Jonathan Millet sur son film «Les fantômes». Hamid est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau. Une histoire inspirée de faits réels.

  • Connaissez-vous le spinning ? Jusqu’à peu, nous n’avions pas entendu parler de cette discipline du sport automobile, née dans les townships sud-africains et alliant cascades, prouesses techniques et sensations fortes. Le spinning, et ses pratiquants sont au cœur de la série «Spinners» dont les deux premiers épisodes seront diffusés en France sur Canal+ le lundi 24 juin 2024, et disponibles sur MyCanal, une série Canal+Original tournée en Afrique du Sud, mais conçue et produite par deux Français.

    Nous recevons le concepteur, showrunner Benjamin Hoffman et le producteur Joachim Landau.

    La série a pour personnage principal Ethan (joué par Cantona James). À 17 ans, le jeune homme fait office de chauffeur pour un gang. J’imagine que sa situation familiale est malheureusement très répandue dans les townships : mère célibataire, son père est mort justement en faisant office de chauffeur pour le chef du gang (Damien) qui prend le jeune sous son aile.

    À l’affiche de notre cinéma aussi ce samedi, un autre sport automobile, autre élément de contexte et de compréhension d’un pays, mais cette fois les États-Unis, il s’agit de The Bikeriders, les gangs de motards des années 1960 et c’est le nouveau long métrage de Jeff Nichols.

    Le journal du cinéma d'Elisabeth Lequeret qui revient sur le décès d'Anouk Aimée.

    Et puis la sortie au Sénégal et au Bénin de Dahomey, le film de Mati Diop, Ours d'or de la Berlinale 2024, distribué par Claire Diao de Sudu Connexion. Vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi

    Musiques : Hef the Chef BluePrint, Leyla Mccalla Open the road et Degiheugi Betty.

  • Cette semaine, Karim Bensalah nous parle de son premier film, «Six pieds sur terre». Sofiane, fils d’un ex-diplomate algérien, a beaucoup voyagé. Installé à Lyon pour ses études, il est victime d’une décision administrative et vit sous la menace d’une expulsion. Dans l’espoir de régulariser sa situation, il accepte de travailler pour des pompes funèbres musulmanes. Entre les fêtes, les rencontres et son emploi, Sofiane va se découvrir dans un parcours initiatique qui le conduira à construire sa propre identité et passer peu à peu vers l’âge adulte.

    Et Claire Diao, la distributrice pour l’Afrique de l’Ouest, du film «Dahomey» de Mati Diop.

  • Peut-on regarder le mal en face ? Sonder, à défaut de comprendre, la folie meurtrière d’une idéologie radicale qui conduit à un génocide ? Que peut-on voir ? Que choisit-on aussi de ne pas voir ? Depuis trente ans, Rithy Panh réalise un nécessaire travail de mémoire sur la folie meurtrière qui a conduit à 2 millions de morts au Cambodge entre 1975 et 1979. Pol Pot et ses Khmers rouges ont mené un véritable génocide au nom de la pureté d’une idéologie radicale.

    Après, notamment, les documentaires très remarqués S21, la machine de mort khmère rouge, en 2003, et Duch, le maître des forges de l'enfer en 2011, Rith Panh passe par la fiction, bien évidemment nourrie de faits réels avec Rendez-vous avec Pol Pot en salle en France, après avoir été projeté lors du dernier festival de Cannes.

    Inspiré d'un récit de la reporter de guerre américaine Elisabeth Becker, Rendez-vous avec Pol Pot montre trois Français (incarnés par Grégoire Colin, Irène Jacob et Cyril Gueï) invités à venir voir par eux-mêmes la révolution en œuvre au Kampuchéa Démocratique. Nous sommes en 1978. Le régime de Pol Pot est sans doute l’un des plus fermés au monde, en tout cas aux regards occidentaux. C’est dire si ces trois journalistes pensent pouvoir décrocher le scoop, l’interview avec Pol Pot.

    Entre mise en scène, manipulation, propagande et danger, qui saura voir qu'un génocide est en cours ?

    À l’affiche de notre cinéma également ce samedi (8 juin 2024), un film queer, Arde Lima, qui fait polémique au Pérou et que nous présente notre correspondante Juliette Chaignon et le Yaoundé Film Lab qui vient de débuter au Cameroun.

  • Une bande de garçons part à l’aventure, loin de la ville, loin de leurs parents. On se croirait dans l’une de ces histoires à la Mark Twain, dans l’Amérique du XIXè siècle, celle de la fièvre de l’Or et des cow-boys. Mais l'histoire que nous conte Boubacar Sangaré dans son film Or de vie (en salles le 5 juin 2024) se passe aujourd’hui, au Burkina Faso, dans les mines qui pullulent dans le sud-ouest du pays.

    C’est dans des conditions plus que précaires, que travaillent, au péril de leur vie, Sayouba Salam Bantara Sambo et Rasmané.

    Gros plan sur le film Or de vie qui montre le quotidien difficile de jeunes mineurs, à la recherche de la pépite qui changera leur vie.

    Retour aussi sur le palmarès du 77ème festival de Cannes, avec une correspondance de Loïc Pialat à Los Angeles sur la Palme d'or attribuée à Sean Baker pour Anora.

    Musiques : Wild fires de Sault, Dodgy d'Aya Nakamura et All this time de Norah Jones.

  • À quelques heures du palmarès, nous revenons sur les temps forts du 77ème festival de Cannes avec quatre journalistes de la presse internationale : Laurentine Assiga (présidente du réseau des journalistes culturels du Cameroun et qui écrit dans Nyanga), Peter Debruge (Chief film critic dans le magazine professionnel Variety), Ben Cross (correspondant parisien notamment de Variety et Indiewire) et Patrick Straumann (correspondant parisien des journaux suisses 21 et Neue Zürcher Zeitung).

    Qui succèdera à Justine Triet (récompensée l'an dernier (2023) pour Anatomie d'une chute) pour aller chercher sur scène la Palme d'or ?

    À l'issue de douze jours de festival, plusieurs des 22 longs métrages en compétition peuvent prétendre au palmarès : Les graines du figuier sauvage de l'Iranien Mohammad Rasoulof, Emilia Perez de Jacques Audiard, Anora de Sean Baker, Limonov de Kirill Serebrennikov.

    Le festin cannois touche à sa fin.

    Les jurés réunis autour de leur présidente, la réalisatrice américaine Greta Gerwig (la réalisatrice de Barbie) ont achevé leurs délibérations.

    Nous revenons avec quatre journalistes de la presse internationale sur les temps forts de cette 77ème édition, leurs coups de cœur ou leurs déceptions.

    Musiques : Modern love par Zaho de Sagazan, Take that par Greatest Day ft. Calum Scott (Robin Schult Rework), El Camino par Adios Amores.

  • Avec Ava Cahen, la déléguée générale de la Semaine de la Critique et Jonathan Millet, réalisateur des Fantômes, projeté en ouverture de la Semaine de la Critique.

  • Peu de réalisateurs peuvent se targuer de réussite au box office, de succès même stratosphérique, sans rien céder sur l’exigence ni l’innovation. Aliens, Terminator, Abyss, Titanic, Avatar : des films comme autant de stèles dans l’histoire du cinéma, du genre de la science fiction, des progrès des effets spéciaux. Émission spéciale ce samedi consacrée au Canadien James Cameron en compagnie du journaliste David Fakrikian, auteur de «James Cameron l'Odyssée d'un cinéaste» (Huginn & Munnin).

    «C’est comme une biographie

    Je ne me considère pas comme un grand artiste plasticien, mais le cinéaste est un artiste car je peins avec de la lumière»...

    C'est ainsi que James Cameron, venu début avril à Paris, décrit la grande exposition que lui consacre la Cinémathèque française (jusqu'au 5 janvier 2025). Accompagnée d'une rétrospective de ses films (jusque mi-juillet 2024), cet événement montre l'art du réalisateur canadien qui a gardé tous ses dessins de jeunesse :

    «On voit mon parcours depuis mes années de collège, et quand j’étais étudiant

    Et comment ces œuvres ont pu nourrir mes films, dans différentes catégories : les robots, les mondes post-apocalyptiques, la bioluminescence et le lien avec la nature.

    Je suis étonné de voir à quel point j’ai finalement peu évolué dans mon imagination, je suis toujours le même enfant et comme je le dis souvent, j’ai 5 bonnes idées que je recycle dans mes films».

    James Cameron naît en 1954 à Kapuskasing au Canada, puis grandit à Niagara Falls et ensuite en Californie.

    C’est un enfant des années 60, qui grandit entre la peur de la guerre nucléaire et les comic books.

    On l’entendait dire qu’il ne se considère pas comme un grand artiste plasticien, mais le dessin c’est son premier moyen d’expression.

    Avant même Terminator (1984) qu'il considère comme son premier véritable long métrage (il a renié Piranha 2 les tueurs volants), le réalisateur a couché sur le papier ses obsessions, des œuvres que l'on peut donc découvrir à la Cinémathèque, en compagnie aussi de maquettes de ses films.

    Notre invité : David Fakrikian, auteur, réalisateur, journaliste à Première et qui a écrit «James Cameron, l'Odyssée d'un cinéaste».

    Musiques : Dizzy K Omoge et L'Impératrice Ma de igual.

  • André Masson, commissaire-priseur, reçoit un jour un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit se rendre à l’évidence : l’œuvre est authentique, un chef-d'œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cette découverte le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril. Heureusement, il va être aidé par son ex-épouse et collègue Bertina, et par sa fantasque stagiaire Aurore...

  • Ils et elles sont invisibles et pourtant, indispensables au bon fonctionnement d’une entreprise, ou d’une société. Mal considérés, voire complètement ignorés, ces personnels peuvent être exploités. Mais quand trop c’est trop, la lutte collective s’impose ! C’est ce que montre le film « Petites mains », qui sort en salles le 1er mai 2024, journée internationale du Travail.

    Après « Placés », qui s'inspirait de son expérience d'éducateur dans un foyer de l'ASE (l'aide sociale à l'enfance), Nessim Chikhaoui choisit le registre de la comédie pour « Petites mains ». Ce film choral montre le combat de femmes de chambre d'un palace parisien qui se mettent en grève pour demander de meilleures conditions de travail. Il s'est inspiré de différents mouvements sociaux de ces dernières années en France (notamment la grève de 22 mois à l’Ibis Batignolles et celle au Park Hyatt qui a duré 87 jours) en filmant un tandem : Eva (Lucie Charles-Alfred), employée d'une entreprise de sous-traitance qui va faire équipe avec Simone (Corinne Masiero). Autour d'elles, gravitent des personnages secondaires forts : Safiatou, (Marie-Sohna Condé) externe et soutien de famille, qui ne peut pas faire grève car elle attend le renouvellement de son titre de séjour... Avec Aïssata (Maïmouna Gueye) et Violette (Salimata Kamaté), elles sont constamment en butte aux récriminations de leur gouvernante Agnès (Mariama Gueye).

    À l’affiche de notre cinéma aujourd’hui, on parlera encore lutte collective avec l’alarme sonnée par les professionnels de la culture, et de grands noms du cinéma, en Argentine, après l’élection de Javier Milei, reportage de notre correspondant à Buenos Aires Theo Conscience.

    Lutte individuelle, celle d’un jeune soldat israélien qui prend des chemins de traverse, c’est « Le Déserteur », de Dani Rosenberg.

    Et puis on parle cheveux aussi, cheveux crêpus et coupe afro, avec la documentariste Rachel Kwarteng dont la série de cinq épisodes, Cheveux Afro, l’histoire d’une couronne innée, est disponible sur la plateforme TV5MONDEplus.

    Musiques : Radio par Lily Wood and The Prick, Maudit par Malick Djoudi.

  • Amal est une enseignante de littérature, passionnée par son métier, attachée à transmettre l’amour des mots, mais aussi du vivre ensemble, de l’ouverture d’esprit. Mais sa noble idée de l’éducation est mise à mal quand une vision radicale de la religion, de ce que l’on peut dire ou pas, s’en mêle.

    L’histoire d’Amal fait tragiquement écho à nombre de faits d’actualité qui ont défrayé la chronique en France ces derniers temps, notamment l'assassinat du professeur Samuel Paty le 16 octobre 2020, décapité par un terroriste islamiste.

    Mais Amal est une fiction, d’ailleurs le titre entier c’est « Amal, un esprit libre », un film fort venu de Belgique, et nous recevons son réalisateur Jawad Rhalib.

    À l’affiche de notre cinéma également ce samedi, un coup de projecteur sur le forum « hériter du futur » qui se tient du 20 au 22 avril 2024 à l’Institut français d’Abidjan. Entretien avec la productrice Nameïta Touré qui travaille sur le volet cinéma et audiovisuel de ce forum.

    Et puis un reportage au festival Vues d’Afrique de Montréal avec notre correspondant Alexis Gacon.

    Musiques : Crash coeur, Eddy de Pretto et Multicolores, Emma Peters.

  • Il se fait appeler Ricardo, Alexandre, Daniel ou Richard. Il est argentin, brésilien ou portugais. Il se prétend chirurgien, ingénieur, photographe ou policier, sans qu’aucune femme ne doute de la réalité de ses activités. Car ce menteur de haut vol parvient à mener en parallèle quatre vies conjugales dans plusieurs pays et sous différentes personnalités imaginaires, toutes plus séduisantes les unes que les autres.

  • Rafik, un homme d’apparence ordinaire, semblait avoir tout pour lui. Jusqu’à sa condamnation à quatre ans de prison pour un accès de folie que son entourage ne parvient pas à expliquer. À sa sortie, il décide d’enlever son enfant et de l’emmener dans les montagnes pour lui révéler son incroyable secret.

    Et aussi....

    Distribuer des films d'auteur en Afrique : entretien avec Claire Diao, fondatrice de Sudu Connexion.

  • Gros plan cette semaine sur la 46ème édition du Cinéma du réel : 37 courts, moyens et longs métrages documentaires sont projetés en compétition. Cette année, deux lignes de force émergent de ces propositions venues du monde entier : l'utopie, et la mémoire de la colonisation.

    « La fiction c’est ce qui m’arrive à moi. Le documentaire, c’est ce qui arrive aux autres ».

    Cette citation de Jean-Luc Godard est une belle invitation à découvrir ce que vivent les autres qu’ils vivent à Gaza, en Ukraine, en Martinique ou en Centrafrique.

    On pourrait parler aussi de l’Ukraine, des zones à défendre françaises Sainte Soline et Notre Dame des Landes ou bien encore de la restitution des œuvres d’art africaines.

    Autant de films, autant de découvertes, à l’affiche cette année du festival Cinéma du réel.

    Nous recevons la directrice artistique du festival Catherine Bizern, ainsi que Florence Lazar, autrice du film en compétition Sous les feuilles. Avec ce film, elle nous invite à écouter les arbres de la Martinique et la voix de ceux qui ne sont plus, la mémoire de l’esclavage et de la colonisation.

    À leurs côtés, Elvis Sabin Ngaïbino qui présente son deuxième long métrage documentaire Le Fardeau, le portrait d'un couple, Reine et Rodrigue, un couple uni par la maladie, le Sida, et la foi en Dieu.

    À l’affiche également de notre cinéma ce samedi, nous parlerons avec un reportage de notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde, de la sortie en Chine d’«Anatomie d’une chute», Palme d’or, Oscar du meilleur scénario original…

    Et puis bien sûr, le journal du cinéma d'Elisabeth Lequeret.

    Musiques : Grand Kallé et l'African Jazz table ronde, et Jeanne Added, Laurent Bairdainne Le Meilleur.

  • Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’Hôpital Esquirol, qui relèvent - comme l’Adamant - du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ?

    Pour en parler :

    Le cinéaste Nicolas Philibert

    Et

    Linda de Zitter, psychanalyste et psychologue clinicienne au Pôle Paris Centre.

  • Elles nous passionnent, nous inspirent, nous divertissent, nous apprennent des choses, influencent nos vies : ce sont les séries télévisées, véritables phénomènes culturels et œuvres d’art au rayonnement mondialisé grâce aux plateformes de streaming.

    Les séries ont même leur festival. En plus plutôt deux fois qu’un Sériesmania qui vient de débuter à Lille, dans le nord de la France et Cannes séries qui se tiendra du 5 au 10 avril 2024 dans le Sud.

    Gros plan ce samedi (16 mars 2024) sur Sériesmania qui attend plus de 70 000 visiteurs pouvant découvrir gratuitement des séries françaises et internationales, assister à des conférences, des masterclasses et des rencontres.

    Nous recevons Clément Godard et Marine Francou pour la série Ourika, qui figure dans la compétition française de Seriesmania et sera mise en ligne sur Amazon Prime le 28 mars 2024.

    Clément Godard est le co-créateur de cette série avec Booba, une série ancrée dans la France des années 2000 et montre le parcours parallèle de deux jeunes Français : l'un, Driss, est un membre de la famille Jebli qui règne sur le trafic de cannabis sur une cité de Seine-Saint-Denis et William, jeune policier tête brûlée. Marine Francou a travaillé sur le scénario d'Ourika après avoir œuvré sur les séries « Engrenages » et « Un village français ».

    En studio également, Jean-Xavier de Lestrade, le pionnier du documentaire sériel de True crime avec Soupçons. Il vient désigner l’un des cartons de la fin d’année 2023 avec la série « Sambre », disponible sur la plateforme France TV.

    À l'affiche de notre cinéma ce samedi également, nous irons en Côte d'Ivoire où notre correspondante Marine Jeannin nous parle des séries qui ont également la cote et le Journal du cinéma avec Elisabeth.

    Musiques :

    Booba : Écoute bien et

    Papooz : It Hurts me.

  • Avec le réalisateur Sana Na N'Hada et le coproducteur de « Nome », Olivier Marboeuf.
    Guinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l’armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros, mais la liesse laissera bientôt la place à l’amertume et au cynisme.

    Et aussi…

    - Le Journal du cinéma

    - Reportage sur la sortie de « Tiger Stripes », d'Amanda Nell Eu, à Kuala Lumpur.

    Un reportage signé Juliette Pietraszewski.

    Zaffan, 12 ans, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Ses amies se détournent d’elle alors que l’école semble sous l’emprise de forces mystérieuses. Comme un tigre harcelé et délogé de son habitat, Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté.