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    Il y a quelques jours, je me suis inscrit dans une nouvelle salle de sport. Une décision anodine mais si je vous en parle, c’est que mon critère décisif de choix en surprendrait plus d'un : son café ! Alors pourquoi je vous raconte ça ?

     

     

    Après treize années en tant qu'indépendant, j'ai appris à apprécier la liberté d'organiser mon temps, cette capacité à façonner mes journées selon mes envies.
    J’ai toujours choisi des appartements me permettant de faire cela dans les meilleures conditions et pourtant, la solitude des journées commence à peser.

    Partageant la raison principale de mon inscription dans cette gym avec mon ami John Krakauer, neuroscientifique américain reconnu, il m'a répondu par une formule qui résonne comme un diagnostic de notre époque : "we need to practice humans".

    En français dans le texte « Nous devons pratiquer l'art d'être humain ».
    A priori un non-sens et pourtant c’est tout l’inverse.
    Comme un muscle qui s'atrophie faute d'exercice, de manière insidieuse, notre capacité à créer du lien se délite dans le confort de notre isolement choisi.
    D’ailleurs, j’ai reçu sur Vlan ! une chercheuse du MIT, Valérie Gauthier pour nous aider à récréer du dialogue si cela vous intéresse.

    Cette semaine j’ai envie d’explorer ce que le magazine « The Atlantic » a justement nommé de « siècle anti-social ».

     

    Mais alors c’est quoi le paradoxe de notre solitude moderne ?

    La langue anglaise, dans sa précision, distingue "solitude" de "loneliness".
    Le premier terme décrit un choix enrichissant, une pause réparatrice. Le second évoque une forme d'isolement toxique, un repli qui nous éloigne de notre nature profondément sociale.
    Notre langue française peine à capturer cette nuance essentielle - "isolement" porte une connotation trop négative pour traduire fidèlement ce "loneliness" contemporain que nous nous imposons collectivement.

    Alors attentin, ressentir de la solitude est une réponse saine, comme le souligne le sociologue Eric Klinenberg.
    C'est cette énergie qui m'a poussé vers cette salle de sport, ce besoin viscéral de reconnecter avec le monde.
    Mais voilà le paradoxe de notre époque : nous répondons au sentiment de solitude par davantage de solitude, dans une spirale qui nous éloigne toujours plus les uns des autres.

    Les chiffres racontent une histoire paradoxale de notre temps.
    Pour chaque heure passée en présence d'autrui hors de chez soi, l'Américain moyen en passe 7 devant sa télévision.
    La fréquence des dîners entre amis a chuté de 45% entre 1970 et les années 2000.
    Nous croyons chercher le bien-être dans cette retraite, mais les études en psychologie moderne révèlent une réalité contre-intuitive : nous sommes particulièrement mauvais pour identifier ce qui nous rend véritablement heureux.


    En fait ce que l’on nomme le Me-time a un vrai coté sombre !!! Je vous explique ca !!

     

    Une expérience fascinante menée à Chicago par le psychologue Nick Epley l'illustre parfaitement. Il a demandé aux usagers du métro d'imaginer leur trajet idéal : la majorité a opté pour un voyage silencieux et solitaire, considérant qu'une conversation avec un inconnu serait désagréable.
    L'expérience a prouvé exactement l'inverse - les interactions, même brèves, ont significativement amélioré leur bien-être et plus longues étaient ces dernières, meilleur était l’impact.
    C'est ce que les chercheurs appellent le "paradoxe de la connexion sociale" : nous fuyons précisément ce qui pourrait nous rendre plus heureux.
    Pourtant même dans un espace social tel que le métro nous nous enfermons dans l’isolement de nos écouteurs qui annulent le bruit ou simplement en plaçant l’écran glacé de notre téléphone entre soi et les autres.

    Et ce qui est mauvais pour notre santé mentale fini par également être mauvais pour notre santé physique comme le prouvent de nombreuses études sur la longévité.
    Etre utile à sa communauté comme me le rappelait Jean-Marc Lemaître, Directeur de recherche à l’Inserm, est fondamental.

     

    Et par ailleurs il y a un prix politique à notre deconnexion sociale !
    je vous explique

     

    Cette citation de Deleuze prend ici tout son sens : "Le pouvoir exige des corps tristes. Le pouvoir a besoin de tristesse parce qu'il peut la dominer. La joie est résistance, parce qu'elle n'abandonne pas."
    Sans verser dans le complotisme, l’idée n’est pas dire que le pouvoir en place nous invite à rester chez nous mais force est de constater que notre isolement volontaire fragilise le tissu social.
    Nous renforçons nos liens avec ceux qui pensent comme nous, tandis que notre seule exposition à des opinions divergentes se fait à travers le prisme déformant des algorithmes des reseaux sociaux.

    La nuance qu'apportait une discussion au café du commerce, la modération qu'insufflait une conversation avec un voisin de palier, tout cela s'efface progressivement.

    Trump a parfaitement profité de cette situation et l’a renforcé en créant son propre réseau social ironiquement appelé « Truth social » (selon le Washington Post, durant son 1er mandat il a menti 30 573 fois soit 21 mensonges par jour en moyenne - cqfd).
    Situation encore renforcée avec un Musk prenant la main sur X évidemment.
    Comme l'explique le sociologue Dunkelman, "si la famille nous apprend l'amour, la tribu nous apprend la loyauté et le village nous apprend la tolérance."
    Sans ce village, nous perdons notre capacité à comprendre des narratifs différents des nôtres.

    La réalité c’est que parler avec des personnes bienveillantes ayant des opinions légèrement différentes des nôtres permet de se modérer politiquement automatiquement.

    A partir du moment où nous n’avons plus d’interactions avec nos voisins, nous n’arrivons plus à nous connecter à la nuance et cela donne envie de renverser la table.

    D’ailleurs, cette déconnexion sociale est aussi en partie ce qui explique l’incompréhension chez les démocrates aux U.S. qui continuaient à parler des minorités invisibilisées quand la majorité des Américains n’arrivaient pas à joindre les 2 bouts.
    Nous ne parlons plus avec les mêmes faits ni les mêmes vérités quand nous pourrions être relativement d’accord la plupart du temps comme l’a prouvé la convention citoyenne en France.

    Mais dans cette période particulièrement dystopique, ce que j’observe surtout, c’est ce besoin de se réfugier avec un besoin croissant de se divertir.
    Or on le sait, l’extrême-droite gagne faute de participants, le nihilisme gagne partout et est particulièrement dangereux.
    Alors on écoute des podcasts d’humour ou léger, on regarde des séries et tout cela renforce le temps passé seul.

    C’est assez classique de gérer le stress à travers une forme d’isolement mais en réalité cela est inversement proportionnel à notre niveau de bonheur.


    Même nos rituels sociaux ont été touché mais l‘avez-vous réalisé ?

     

    Dans les années 1970, le foyer américain moyen recevait des amis plus d'une fois par mois. Aujourd'hui, ces rituels de socialisation s'effritent. Les livraisons à domicile représentent désormais 74% du trafic des restaurants aux U.S., transformant des lieux de convivialité en simples points de collecte.

    Cette évolution reflète une transformation plus profonde de notre rapport au temps et à l'espace. Entre 1965 et 1995, nous avons gagné collectivement six heures de temps libre par semaine - soit 300 heures par an.
    Au lieu d'investir ce temps dans des activités sociales, nous l'avons massivement réinvesti dans les écrans.
    Un choix qui semblait offrir plus de liberté mais qui, paradoxalement, nous a enfermés dans une nouvelle forme de solitude.
    Et je dois confesser, non sans gêne, que mon propre compteur est probablement plus élevé que les 30% de temps éveillé moyen passés devant un écran.

    Plus inquiétant, les études démontrent une corrélation directe : plus nous passons de temps devant nos écrans, moins nous sommes naturellement attirés par l'engagement social.
    Certes, une partie de ce temps d'écran est supposément "sociale", mais partager des liens TikTok ne remplace pas la richesse d'une conversation en face à face.

    Même dans le couple, il arrive régulièrement qu’un écran s’interfère entre les 2 personnes, la psychologue Esther Perel m’a parlé alors de solitude paradoxale dans cet épisode de Vlan !
    Vous n’êtes pas seul mais vous ressentez un sentiment d’ignorance qui parfois peut avoir des impacts délétères.

     

    Et alors si vous avez des enfants, l’impact chez les ado est halluninante

     

    Oui ! La transformation est encore plus frappante chez les jeunes générations.
    Les statistiques révèlent une réalité troublante : ils sont moins nombreux à vouloir passer leur permis, à sortir en "date", ou même simplement à voir des amis en dehors de l'école.
    Ils font moins de bêtises, ont moins de relations sexuelles, restent dans leurs chambres et quand ils sont en famille, mettent un écran entre eux et leurs parents.
    Le nombre d'adolescents qui voient quotidiennement un ami hors du cadre scolaire a chuté de 50% par rapport à 1990.

    L'anxiété atteint des sommets, particulièrement chez les jeunes filles, dont près de 50% rapportent une tristesse persistante.
    Ce n'est plus seulement une redéfinition de l'adolescence à laquelle nous assistons, mais une transformation profonde de sa psychologie même.

    Comme l'explique Nicholas Carr, nous avons perdu cette frontière salutaire entre "être seul" et "être dans la foule". Notre solitude est constamment parasitée par le flux ininterrompu des réseaux sociaux, créant un état paradoxal : plus connectés que jamais, mais aussi plus anxieux et épuisés.
    Un phénomène qui explique peut-être cette tendance étrange sur TikTok à célébrer l'annulation de diners ou de plans sociaux.

     

    Et alors il y a un truc que je n’avais pas du tout vu venir

     

    De manière surprenante - du moins pour moi - la courbe du bonheur est inversement proportionnelle au confort que nous construisons dans nos maisons, comme le note le sociologue Patrick Sharkey.
    Plus nous y sommes confortables moins nous voulons en sortir et plus nous nous recroquevillons sur nous-même.
    D’ailleurs, il note qu’un changement profond s'est opéré dans la conception même de nos espaces de vie. Les architectes ne débattent plus de la luminosité des pièces ou de l'ouverture des espaces, mais du nombre d'écrans qu'on peut y installer – il faut désormais s’assurer que l’on peut accrocher un écran dans chaque pièce.
    Le confort moderne s'est transformé en cocon digital, dessinant une architecture intrinsèquement antisociale.

    Les "routines matinale" exhibées sur les réseaux sociaux illustrent parfaitement cette mutation.
    Ces vidéos, souvent réalisée par des personnes fortunées au physique mettent en scène une existence quasi monacale : méditation matinale, séance de journaling, repas healthy, yoga... mais étrangement, pas trace d'enfants, de conjoint ou d'amis.
    La présence de l'autre y est souvent perçue comme une nuisance, une interruption dans cette chorégraphie parfaitement orchestrée du "me-time".

     

    Et ca pourrait être pire demain si on ne se réveille pas

    Notre fuite vers le digital pourrait bientôt prendre une nouvelle dimension avec l'émergence des IA conversationnelles.
    J'ai ce pressentiment que les réseaux sociaux traditionnels vont perdre du terrain au profit des conversations avec des intelligences artificielles.
    Cela peut sembler relever de la science-fiction, mais je le vois venir inexorablement.

    Le plus troublant n'est pas que nous ne réalisions pas parler à une machine - nous le savons parfaitement.
    Non, ce qui inquiète, c'est que nous choisissions consciemment ces interlocuteurs artificiels. La raison est simple : l'IA ne nous challenge jamais, elle nous valide constamment et reste disponible 24/7, sans le moindre jugement.
    Une facilité qui nous éloigne encore davantage de la complexité enrichissante des relations humaines.

    La prescription est pourtant simple pour quiconque évalue son bien-être en dessous de 7/10 : privilégier les appels téléphoniques aux messages texte, oser la conversation avec des inconnus dans un café, s'engager dans de nouvelles activités pour rencontrer des personnes ou simplement travailler depuis un espace social pour les indépendants.
    Ces petits pas peuvent sembler insignifiants, mais ils sont le début d'une transformation profonde.

    C'est précisément ce qui m'a poussé à choisir cette salle de sport avec mon amie Fatou.
    Un simple rituel matinal qui devient une norme, qui elle-même se transforme en valeur, pour finalement redéfinir mes comportements.
    Car au fond, tout commence par ces petits choix quotidiens.

    Face à ce défi, il ne s'agit pas simplement de nostalgie pour un monde pré-numérique.
    Notre besoin de connexion humaine n'est pas un luxe ou une option - c'est une nécessité vitale pour notre espèce.
    Les études démontrent invariablement que contrairement à nos croyances modernes, une plus grande maison, une voiture de luxe, ou un salaire doublé au prix de notre temps libre ne font que générer plus d'anxiété.

    Le véritable paradoxe de notre époque réside dans cette conviction que ce dont nous avons le plus besoin est du temps seul (« me-time).
    C'est peut-être la plus grande erreur de notre génération.
    Nous possédons d'innombrables opportunités de nous connecter les uns aux autres, et pourtant nous les rejetons systématiquement, une par une, jour après jour.

    "Pratiquer l'humain" n'est donc pas un simple exercice de « développement personnel » - c'est un acte de résistance contre l'atomisation de notre société.
    Chaque conversation initiée, chaque sourire échangé, chaque moment de présence authentique compte. Ces interactions peuvent sembler insignifiantes face à l'ampleur du défi, mais elles sont les fils qui retissent le tissu social effiloché.

    Pour paraphraser Deleuze une dernière fois, la joie que nous procurent les vraies connexions humaines nous emmène dans des endroits où la tristesse de l'isolement ne nous mènerait jamais.
    Peut-être que la vraie révolution de notre époque serait simplement de redécouvrir le courage d'être présent les uns pour les autres, de cultiver ces petits moments d'humanité partagée qui, finalement, donnent tout son sens à notre existence.

    Car au fond, ce n'est pas tant la technologie qui nous isole que nos choix quotidiens.
    Et chacun de ces choix est une opportunité de réinventer notre façon d'être ensemble.
    Alors la prochaine fois que vous hésitez entre commander une livraison ou aller au restaurant, entre envoyer un message ou passer un appel, entre rester chez vous ou rejoindre des amis, rappelez-vous : ce n'est pas juste un choix pratique, c'est un choix de société.
    Et peut-être même, un choix de civilisation.

     

  • Julien Bobroff est physicien, chercheur et vulgarisateur scientifique.
    Il y a quelques années je l'ai reçu sur Vlan et depuis il a décidé de partager sa passion pour la physique sur les réseaux sociaux.
    Un pari fou ? Peut-être, mais un pari réussi ! Aujourd’hui, avec plus d’un million de followers sur TikTok, Instagram et YouTube, il s’impose comme une référence dans la vulgarisation scientifique.
    Son secret ? Raconter la science comme une aventure captivante, en deux minutes chrono.

    Dans cet épisode, nous plongeons dans son univers fascinant et dans son dernier livre "La Physique de l’Extrême", où il explore les phénomènes les plus fous de la science : le froid absolu, les pressions extrêmes, les champs magnétiques démesurés et même la caméra la plus rapide du monde. Autrement dit, les limites ultimes de la physique, celles qui défient notre compréhension du monde.

    Au fil de notre échange, nous revenons aussi sur une question centrale : la science a-t-elle besoin d’être déraisonnable pour avancer ? Julien nous explique comment les plus grandes découvertes naissent parfois d’une ambition hors norme, voire d’une forme de folie maîtrisée. Il nous parle aussi du rôle (surestimé) du hasard dans la recherche, et de l’importance d’être ouvert à l’inattendu pour faire progresser la connaissance.

    Enfin, il partage son expérience des réseaux sociaux, un univers aux antipodes du monde académique, où chaque concept scientifique doit être condensé en quelques secondes pour capter l’attention. Comment réussir ce pari sans perdre en rigueur ? Pourquoi la vulgarisation est-elle essentielle pour renouveler l’intérêt du grand public pour la science ?

    Si vous aimez comprendre le monde sous un nouvel angle et repousser les frontières de la connaissance, cet épisode va vous passionner. Installez-vous confortablement, ouvrez grand vos oreilles… et bienvenue dans la physique de l’extrême !

    5 Citations marquantes

    "La recherche, c’est souvent explorer des territoires inconnus avec une ambition démesurée.""On peut raconter un article scientifique en deux minutes… mais aussi en 200 pages.""Les physiciens sont des schizophrènes : calmes et rationnels, mais obsédés par l'impossible.""Le froid est le seul domaine où l’humain dépasse la nature : nous sommes un milliard de fois meilleurs qu’elle.""La science ne sert pas forcément à quelque chose immédiatement, mais elle agrandit notre compréhension du monde."10 Questions posées dans l’interviewPourquoi as-tu décidé de te lancer sur les réseaux sociaux ?En quoi ton travail sur les réseaux a-t-il influencé ton livre ?La recherche scientifique doit-elle être déraisonnable pour avancer ?Quel est le rôle des accidents et du hasard dans les découvertes scientifiques ?Pourquoi les physiciens semblent-ils si cartésiens alors qu’ils explorent des idées folles ?Quelle est l’expérience scientifique la plus extrême que tu aies vue ?Comment une grenouille peut-elle léviter grâce au magnétisme ?Pourquoi l’être humain est-il meilleur que la nature pour produire du froid extrême ?À quoi sert la caméra la plus rapide du monde ?Comment fonctionne un IRM et quel est son lien avec la physique quantique ?Timestamps

    00:00 - Introduction & Présentation de Julien Bodroff
    01:53 - Son succès fulgurant sur TikTok et Instagram
    03:27 - L’impact des réseaux sur son livre
    04:57 - Faut-il être fou pour faire avancer la science ?
    06:14 - Les expériences les plus extrêmes en physique
    09:45 - La nécessité d’une ouverture d’esprit en science
    11:29 - L’innovation la plus folle qu’il a rencontrée
    17:47 - Le diamant, un matériau toujours inégalé
    23:43 - La lévitation magnétique et l’expérience de la grenouille
    27:32 - Le fonctionnement d’un IRM et la physique quantique
    34:05 - L’exploration des températures les plus froides
    42:34 - Un cryostat dans l’espace : mesurer le fond cosmologique

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#225 Comprendre (simplement) la physique quantique avec Julien Bobroff (https://audmns.com/NHILyGr)Vlan #74 La science fiction permet réellement de définir le futur avec Guy Philippe Goldstein (https://audmns.com/WFkwZGg)#327 Apprendre de l'audace d'un chercheur intrépide avec Jean-Claude Weil (https://audmns.com/NAKYazA)

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  • Hello :)
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    Plutôt que de vous faire un long discours, je voulais vous la proposer ici en vous la lisant.
    Le sujet de la semaine dernière était celui de la joie rebelle qui me semble essentielle et que je traite ici.
    Dans cette newsletter vous trouverez aussi les prochains invités de Vlan et Ping mais aussi 3 liens vers des articles que j'ai trouvé passionnant et que je vous résume.

    Voici le texte :
    Quand je dis que je regarde demain avec beaucoup de joie, j'obtiens souvent des regards incrédules. Comment peut-on être joyeux face au changement climatique qui s'accélère, à la "mort" de la DEI (diversité, équité, inclusion) aux États-Unis, à l'emprise grandissante de l'extrême droite en Europe, au triomphe de l'anti-intellectualisme ?
    Le grand basculement : nous sommes dans l'entre-deux mondes

    Depuis les années 1980, le sociologue Michel Maffesoli nous alerte : nous vivons une transformation aussi profonde que le passage du Moyen Âge à la Renaissance. La modernité née avec les lumières - et tout son système de valeurs et de croyances - est en train de mourir.
    "Une étoile morte éclaire pendant longtemps encore avant de disparaître intégralement", m'a-t-il expliqué quand je l'interrogeais sur la lenteur de cette transformation.

    Pour filer la métaphore de l’étoile, je crois que ce que nous vivons actuellement ressemble à l'explosion finale de cette étoile mourante – Une explosion, un dernier éclat spectaculaire avant l'extinction.
    Les Trump, Musk, Zuckerberg et leurs semblables en sont les ultimes ambassadeurs, brandissant désespérément les valeurs d'un monde déjà révolu :

    L'individualisme triomphantLe succès mesuré à l'accumulation (argent, notoriété, biens)La toute-puissance de la rationalité et de l'analyse (ce besoin de tout découper en morceaux pour tout expliquer)La croyance aveugle dans le progrès linéaire (notamment le techno-solutionnisme)La sacralisation des grandes institutions comme garantes de l'ordre social

    Nous vivons tous plus ou moins dans ce monde dans lequel nous sommes nés et qui régit encore, de manière tacite, nos modes de fonctionnement.

    Les contours du monde qui vient

    Maffesoli appelle timidement cette nouvelle ère la "post-modernité" car elle n’a pas encore vraiment de nom (elle sera défini par les historiens dans quelques centaines d’années).

    Ce qui est évident c’est qu’on la sent très fort et qu’elle se dessine autour de 6 grandes mutations :

    1.    Le retour au tribalisme : l'émergence de petites communautés affectives et identitaires

    2.    La réhabilitation de la sensibilité et de l'émotion : la raison n'est plus l'unique boussole

    3.    La valorisation du présent : la fin de la dictature du projet et de la projection perpétuelle

    4.    Le triomphe du nomadisme : la fluidité remplace la stabilité, y compris dans nos identités

    5.    La réinvention du sacré : de nouveaux rituels contemporains émergent

    6.    La vision holistique : afin de prendre en considération la complexité du monde et de sortir de l’analyse pure

    Je suis certain que vous pouvez ressentir ce monde qui vient doucement.
    Par essence, ce moment, cette croisée des chemins entre 2 moments, nous amène a beaucoup de contradictions internes d’ailleurs.
    Parfois je suis surpris de voir des personnes qui sont encore à 200% dans ce monde déjà mort mais je ne juge pas, j’y étais encore il y a quelques années et je sais que c’est un chemin à faire.
    D’ailleurs, je suis encore partiellement là moi aussi bien entendu.
    C’est passionnant à observer par ailleurs.

    L'âge des turbulences

    Évidemment, la modernité ne s'éteint pas sans combattre.

    Elle montre même son visage le plus terrible, avec une violence inédite. On parle souvent du "retour de la force brute" en évoquant le masculinisme agressif des Zuckerberg, Bezos, Musk ou Trump.

    Je regarde à nouveau actuellement "The Handmaid's Tale" (la servante écarlate), 8 ans après et les parallèles avec notre présent sont troublants : rejet des personnes LGBTQ+, chute de la natalité (on en parle bientôt sur Vlan ! et qui sera je pense accélérée par les microplastiques dans nos organismes), montée des fondamentalismes.

    Non, nous n'en arriverons probablement pas dans la dystopie de la série, mais ces échos sont édifiants et on voit ici et là des choses qui résonnent – en particulier, j’ai vu des fondamentalistes forcer des femmes à donner leurs enfants.

    Je pense que cette période va durer un petit moment, sans doute 10 ou 15 ans mais vous allez voir pourquoi je vous parle de joie !

    De l'optimisme forcené à l'optimisme lucide

    Les discussions avec des experts en géopolitique comme Luis Amado (ancien ministre des Affaires Étrangères portugais) que j’ai eu la chance de recevoir chez moi ou Pierre Haski, qui sera bientôt sur Vlan !, m'ont fait évoluer d'un optimisme parfois naïf vers ce que j'appelle un "optimisme-réaliste", certains parlent d’optimalisme.

    Je ne vais pas vous raconter n’importe quoi pour vous faire plaisir, la période qui s'ouvre est complexe.
    Il ne s'agit pas de rejoindre Harari qui évoque une potentielle 3ème guerre mondiale, mais d'accepter que certains combats aillent, probablement mais temporairement, dans le sens inverse de l'histoire.
    Féminisme, démocratie, égalité, racisme, respect des droits de l’Homme…

    Pour ceux qui en ont envie et qui se sentent déjà dans cette «postmodernité »,  ce temps doit nous servir à dépasser nos différences, à nous serrer les coudes autour de ce qui nous rassemble.
    Arrêter de critiquer ceux qui ne sont pas parfaits, arrêter de parler des risques mais construire un programme qui donne envie comme le propose Arthur Auboeuf : se concentrer sur le bonheur et réaliser que cette utopie est aussi écologique.
    Bien sûr, comme vous, je suis choqué à chaque fois que le monde bascule un peu plus dans l’horreur des excès de la modernité mais nous n’allons pas pouvoir y échapper donc utilisons notre énergie pour construire demain.
    Je vous l’ai dit : optimisme mais réaliste.

    La joie comme acte de résistance

    C'est ici qu'intervient la joie dont je parle (enfin oui je sais ça aura pris un moment à venir).

    Comme l'expliquait Camus dans "L'Homme révolté" (1951), la révolte, même ancrée dans la souffrance, procure une forme de joie existentielle. Le bonheur n'est pas le but du combat mais réside dans l'acte même de résister.

    Le "Programme du Conseil National de la Résistance" pendant la seconde guerre mondiale n'était pas appelé par hasard "Les jours heureux".
    Il illustrait cette idée que le combat collectif - même dans les heures les plus sombres - porte en lui une forme de bonheur partagé.
    C’est intéressant de lire des auteurs de cette période.
    René Char est l’exemple parfait de cette joie dans la résistance et la création d’un nouvel espoir.
    Se battre, c’est refuser l’absurde, c’est affirmer la liberté contre l’oppression et c’est d’ailleurs de cette période qu’est tirée cette citation de René Char que nous utilisons tous : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. ».
    Le combat même s’il est dur est une source de fierté et de joie car il redonne du sens à l’existence.
    Agir sur le monde c’est déjà une source de bonheur d’ailleurs (Charles Pepin – la confiance en soi)

    Un de mes auteurs favoris, le psychologue Viktor Frankl, enfermé dans les camps nous explique peu ou prou la même chose dans son ouvrage « Man search for meaning » et il va même plus loin puisque toute sa théorie se fait autour du « sens ».
    Lui explique qu’il a survécu aux camps car le sens ultime était son amour pour sa femme, son désir de finir un travail psychologique et surtout son engagement à témoigner de ce qu’il voyait.
    Il observe que dans les camps de concentration, ceux qui avaient un but, une mission à accomplir après la guerre, ou même une simple raison de survivre résistaient mieux psychologiquement.

    Ainsi, lutter n’est pas seulement une action extérieure mais aussi une transformation intérieure.
    Il observe que même dans l’horreur, certains détenus trouvaient du sens en aidant les autres, en récitant de la poésie, en trouvant des petites victoires sur la déshumanisation.

    Finalement Frankl insistait sur le fait que, même dans des conditions extrêmes, l’humain garde une liberté fondamentale : celle de choisir son attitude face à l’adversité.
    Comme Gramsci, il nous dit que l’optimisme de la volonté permet de surmonter le pessimisme de la réalité.

    La joie est déjà là

    Cette période de contraintes nous permet paradoxalement de redécouvrir l'essentiel. Comme l'écrivait Nietzsche : "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort."

    La difficulté forge non seulement notre résilience mais aussi notre capacité à apprécier les petites victoires, les moments de solidarité, la beauté des choses simples.

    Ma joie n'est donc pas celle d'un optimiste qui nie la réalité.
    C'est la joie lucide de celui qui voit dans la tempête actuelle non pas la fin du monde, mais la fin d'un monde.

    Et dans cette transformation douloureuse mais nécessaire, je trouve une raison profonde d'espérer car je sais que l’histoire nous donnera raison.

    Le réconfort comme acte de résistance

    Il se trouve que je viens de partager sur Vlan ! une conversation incroyable avec Marie Robert.
     Elle développe dans son livre une idée qui résonne profondément avec notre époque : le réconfort n'est pas un repli douillet mais une nécessité vitale, presque un acte politique.

    "On a tous et toutes un chagrin à raconter", dit-elle.

    Cette vérité universelle prend une résonance particulière dans notre monde hypernumérisé où les algorithmes nous abreuvent de catastrophes en continu, nous laissant paralysés devant nos écrans, incapables d'agir.

    Le réconfort dont parle Marie Robert n'est pas celui du plaid et du thé chaud (quoique en février on aime l’idée...). C'est avant tout une invitation à "retrouver le courage d'agir".

    Dans un monde qui nous pousse à l'individualisme et à la paralysie, se réconforter devient un acte de résistance.

    Comment ? En réapprenant à lever la tête.
    Littéralement. Sortir le nez de nos écrans pour croiser le regard des autres, pour redécouvrir l'émerveillement.
    Ce n'est pas un hasard si ce monde anxiogène nous pousse à baisser les yeux - regarder l'autre, c'est déjà commencer à retisser du lien.

    Il y a une forme d'audace, aujourd'hui, à oser la disponibilité.
    À ne pas optimiser chaque seconde de notre temps, à accepter ce que Trevor Noah appelle le "liming" : simplement être là, avec d'autres, sans autre but que d'être présent. Cela fait aussi écho à l’otium dont j’ai tant parlé ici.

    Cette disponibilité est le terreau du réconfort.
    Elle nous permet de renouer avec ce qui nous nourrit vraiment : l'amitié vraie (celle où l'on peut déposer son chagrin sans attendre de solution), le rire partagé (qui devient de plus en plus rare à mesure qu'on vieillit), l'émerveillement devant la beauté (même celle d'un simple trombone, comme le raconte une petite fille à Marie).

    Alors oui, je maintiens ma joie face à ce monde qui change.

    Mais j'y ajoute cette dimension essentielle du réconfort comme acte politique. Dans une société qui nous pousse à la performance et à l'urgence permanente, oser prendre le temps de se réconforter - et de réconforter les autres - devient un acte révolutionnaire.

    Ce n'est pas un hasard si les pouvoirs autoritaires commencent toujours par isoler les individus.

    À l'inverse, tisser des liens de réconfort, c'est déjà commencer à résister.
    C'est peut-être même la première étape pour retrouver ce courage d'agir dont nous avons tant besoin.

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :[HORS SERIE] Coeur Brisé (https://audmns.com/jJlExgH)[HORS SERIE] Ecologie et mode de vie: comment réagir sans tout sacrifier? (https://audmns.com/iDvwTfO)[HORS-SERIE] 80h de conversation en 2024 résumées en 15 leçons de vie (https://audmns.com/YmITnWV)

  • David Duhamel est économiste et enseigne la démographie à Sciences Po Paris.
    Il est l’auteur du livre "Un Monde sans Enfants", un titre qui résume une tendance de fond : la chute de la natalité dans de nombreux pays.

    On nous parle tellement de surpopulation que j'ai été le 1er à être totalement surpris par tout ce que David nous raconte et vous allez voir c'est un sujet dont personne ne parle alors qu'en réalité il est fondamental!
    David en plus raconte super bien et nous entraîne avec lui de manière incroyable!

    Dans cet épisode, nous parlons de ce phénomène et de ses implications profondes.

    Pourquoi fait-on de moins en moins d’enfants ? Quels sont les facteurs qui influencent la fécondité dans le monde ? Est-ce une question économique, sociétale, technologique, écologique ?

    J’ai interrogé David sur des exemples frappants : la Corée du Sud, où la fécondité est tombée à 0,6 enfant par femme, le Japon, l’Italie, la Chine, mais aussi la situation en France.

    Nous avons évoqué l’impact des politiques publiques, du féminisme, de la précarité, de la technologie, et même de la montée du masculinisme et des divisions politiques entre hommes et femmes.

    Nous avons aussi parlé de l’immigration : alors que les pays occidentaux ont de plus en plus besoin d’immigrés pour compenser la baisse de leur population active, ceux-ci se font plus rares. Les États-Unis semblent mieux armés que l’Europe ou la Chine pour affronter ce défi démographique.

    C’est une discussion essentielle pour comprendre notre avenir. La question n’est pas de savoir si ce problème va nous toucher, mais comment il va transformer nos vies, nos politiques, nos sociétés.

    Des citations marquantes :

    "Un monde sans enfants, c’est un avenir qui se joue aujourd’hui, pas en 2100.""L’histoire du XXe siècle, c’est la montée des droits des femmes. L’histoire du XXIe siècle, c’est la chute de la natalité.""En Corée, il faut aujourd’hui huit personnes pour faire un enfant. Imagine l’impact à long terme.""La technologie change notre rapport aux autres, à l’amour, à la sexualité… et donc à la fécondité.""Si on veut plus d’enfants, il faut une société plus égalitaire, pas plus répressive."

    10 questions que l'on traite:

    Pourquoi parle-t-on autant de surpopulation alors que la natalité chute partout ?Quels sont les impacts économiques et sociaux de cette baisse de la fécondité ?Pourquoi les femmes choisissent-elles de moins en moins d’avoir des enfants ?Quel est le rôle de la précarité et du coût de l’éducation dans cette tendance ?En quoi MeToo et la remise en question du patriarcat influencent-ils la démographie ?Est-ce que la religion peut jouer un rôle dans le maintien d’une forte natalité ?Pourquoi les États-Unis sont-ils mieux armés que la Chine ou l’Europe face à cette crise démographique ?Quel est l’impact de la technologie et des réseaux sociaux sur la baisse des relations amoureuses et donc de la natalité ?Comment les politiques natalistes, comme en Corée du Sud ou en Israël, influencent-elles la démographie ?Assiste-t-on à une polarisation politique entre hommes et femmes sur ces sujets ?

    Timelaps

    00:00 – Introduction : Pourquoi parle-t-on si peu de la crise démographique ?02:15 – Comprendre la chute de la natalité dans le monde06:30 – Immigration et déclin démographique : un paradoxe ?10:50 – Le cas de la Corée du Sud : une société sans enfants ?15:40 – Féminisme, MeToo et impact sur la natalité22:10 – Les États-Unis vs la Chine : qui dominera le XXIe siècle ?26:00 – L’impact des smartphones et des réseaux sociaux sur les relations et la fécondité30:30 – Pourquoi les jeunes sont-ils de plus en plus divisés politiquement sur ces sujets ?35:00 – Vers un monde avec de moins en moins d’immigrés disponibles ?40:00 – Conclusion : quelles solutions pour une démographie équilibrée ?

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#299 Une autre histoire de l'humanité avec Christian Grataloup (https://audmns.com/AuGwnAl)Vlan #103 Comment passer du rejet des migrants à leur accueil avec Lionel Pourtau (https://audmns.com/QaEGpTn)Vlan #76 Mythes et réalités autour des migrants avec Josephine Goube (https://audmns.com/OOXKKZV)

  • David Duhamel est économiste et enseigne la démographie à Sciences Po Paris.
    Il est l’auteur du livre "Un Monde sans Enfants", un titre qui résume une tendance de fond : la chute de la natalité dans de nombreux pays.

    On nous parle tellement de surpopulation que j'ai été le 1er à être totalement surpris par tout ce que David nous raconte et vous allez voir c'est un sujet dont personne ne parle alors qu'en réalité il est fondamental!
    David en plus raconte super bien et nous entraine avec lui de manière incroyable!

    Dans cet épisode, nous parlons de ce phénomène et de ses implications profondes.

    Pourquoi fait-on de moins en moins d’enfants ? Quels sont les facteurs qui influencent la fécondité dans le monde ? Est-ce une question économique, sociétale, technologique, écologique ?

    J’ai interrogé David sur des exemples frappants : la Corée du Sud, où la fécondité est tombée à 0,6 enfant par femme, le Japon, l’Italie, la Chine, mais aussi la situation en France.

    Nous avons évoqué l’impact des politiques publiques, du féminisme, de la précarité, de la technologie, et même de la montée du masculinisme et des divisions politiques entre hommes et femmes.

    Nous avons aussi parlé de l’immigration : alors que les pays occidentaux ont de plus en plus besoin d’immigrés pour compenser la baisse de leur population active, ceux-ci se font plus rares. Les États-Unis semblent mieux armés que l’Europe ou la Chine pour affronter ce défi démographique.

    C’est une discussion essentielle pour comprendre notre avenir. La question n’est pas de savoir si ce problème va nous toucher, mais comment il va transformer nos vies, nos politiques, nos sociétés.

    Des citations marquantes :

    "Un monde sans enfants, c’est un avenir qui se joue aujourd’hui, pas en 2100.""L’histoire du XXe siècle, c’est la montée des droits des femmes. L’histoire du XXIe siècle, c’est la chute de la natalité.""En Corée, il faut aujourd’hui huit personnes pour faire un enfant. Imagine l’impact à long terme.""La technologie change notre rapport aux autres, à l’amour, à la sexualité… et donc à la fécondité.""Si on veut plus d’enfants, il faut une société plus égalitaire, pas plus répressive."

    10 questions que l'on traite:

    Pourquoi parle-t-on autant de surpopulation alors que la natalité chute partout ?Quels sont les impacts économiques et sociaux de cette baisse de la fécondité ?Pourquoi les femmes choisissent-elles de moins en moins d’avoir des enfants ?Quel est le rôle de la précarité et du coût de l’éducation dans cette tendance ?En quoi MeToo et la remise en question du patriarcat influencent-ils la démographie ?Est-ce que la religion peut jouer un rôle dans le maintien d’une forte natalité ?Pourquoi les États-Unis sont-ils mieux armés que la Chine ou l’Europe face à cette crise démographique ?Quel est l’impact de la technologie et des réseaux sociaux sur la baisse des relations amoureuses et donc de la natalité ?Comment les politiques natalistes, comme en Corée du Sud ou en Israël, influencent-elles la démographie ?Assiste-t-on à une polarisation politique entre hommes et femmes sur ces sujets ?

    Timelaps

    00:00 – Introduction : Pourquoi parle-t-on si peu de la crise démographique ?02:15 – Comprendre la chute de la natalité dans le monde06:30 – Immigration et déclin démographique : un paradoxe ?10:50 – Le cas de la Corée du Sud : une société sans enfants ?15:40 – Féminisme, MeToo et impact sur la natalité22:10 – Les États-Unis vs la Chine : qui dominera le XXIe siècle ?26:00 – L’impact des smartphones et des réseaux sociaux sur les relations et la fécondité30:30 – Pourquoi les jeunes sont-ils de plus en plus divisés politiquement sur ces sujets ?35:00 – Vers un monde avec de moins en moins d’immigrés disponibles ?40:00 – Conclusion : quelles solutions pour une démographie équilibrée ?

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#299 Une autre histoire de l'humanité avec Christian Grataloup (https://audmns.com/AuGwnAl)Vlan #76 Mythes et réalités autour des migrants avec Josephine Goube (https://audmns.com/OOXKKZV)Vlan #103 Comment passer du rejet des migrants à leur accueil avec Lionel Pourtau (https://audmns.com/QaEGpTn)

  • Alain de Botton, le fondateur de the School of Life, est l’un des penseurs contemporains les plus brillants au monde sur l’amour et les relations humaines.
    Autant vous dire que je suis super excité de sortir cet épisode totalement excité de sortir cet épisode pour la Saint Valentin!

    Son livre "the course of love" ma beaucoup accompagné il y a des années et la suite de ses travaux encore plus.
    C'est sans doute l'un des penseurs les plus articulés sur le sujet par ailleurs.

    Il propose une approche lucide et profondément humaine des dynamiques amoureuses.

    Dans cet épisode, nous avons exploré ensemble les 20 à 30 questions les plus importantes sur l’amour.

    Pourquoi tombons-nous amoureux ?

    Comment éviter de répéter les mêmes schémas destructeurs ? Le mythe de l’âme sœur nous empêche-t-il d’être heureux ? Pourquoi la passion s’étiole-t-elle avec le temps ?

    J’ai interrogé Alain sur les paradoxes de l’amour moderne : l’influence des applications de rencontres, la difficulté d’accepter les imperfections de l’autre, la complexité du pardon après une infidélité, et bien d’autres sujets essentiels.

    Un échange fascinant qui éclaire nos attentes souvent irréalistes sur l’amour et nous invite à une approche plus consciente et apaisée des relations.

    Voici 5 choses marquantes dont il parle par exemple :

    « Nous ne sommes pas attirés par le bonheur, mais par le familier. »« Tout le monde est un peu fou. Ce qui compte, c’est la capacité à reconnaître et gérer cette folie. »« L’amour n’est pas une question d’intuition, mais de lucidité et d’efforts. »« Nous voulons un amour sans friction, mais la friction est ce qui nous fait grandir. »« La pire chose dans une rupture, ce n’est pas la douleur, c’est de ne pas comprendre pourquoi. »

    Voici 10 questions que l'on traite par exemple :

    Comment le mythe de l’âme sœur influence-t-il notre vision de l’amour ?Pourquoi sommes-nous attirés par des partenaires qui reproduisent nos schémas familiaux ?Les "papillons dans le ventre" sont-ils un bon indicateur d’une relation saine ?Pourquoi certaines personnes sabotent-elles inconsciemment leurs relations amoureuses ?L’amour peut-il durer ou est-il condamné à s’éteindre avec le temps ?Comment surmonter une rupture amoureuse sans sombrer dans l’idéalisation de l’autre ?Peut-on vraiment pardonner une infidélité ? Et si oui, comment ?Pourquoi tant d’hommes en couple cherchent-ils aujourd’hui des relations ouvertes ?Quel impact les attentes irréalistes ont-elles sur la solidité d’un couple ?Pourquoi certaines personnes restent-elles dans des relations toxiques malgré la souffrance ?

    Timelaps. :
    00:00 – Introduction : Peut-on vraiment comprendre l’amour ?
    00:12 – Changer la dynamique d’un couple, est-ce possible ?
    02:30 – Pourquoi la maturité émotionnelle est essentielle en amour
    05:44 – L’incompréhension dans le couple : quand faut-il partir ?
    05:52 – Désir et routine : comment raviver la flamme ?
    08:15 – Relations ouvertes et polyamorie : une illusion dangereuse ?
    10:57 – Pourquoi les hommes veulent-ils des relations ouvertes ?
    12:43 – Pourquoi la plupart des histoires d’amour finissent trop tôt
    15:16 – Passion et amour durable : incompatible ?
    16:44 – De l’amour à l’indifférence : pourquoi on devient des étrangers
    17:46 – Rupture et deuil amoureux : pourquoi c’est si douloureux
    19:00 – Les pires façons de quitter quelqu’un
    21:16 – Rester ami avec son ex : bonne ou mauvaise idée ?
    22:47 – Comment arrêter d’aimer quelqu’un ?
    25:30 – Avoir un enfant : un choc pour le couple
    28:19 – Faut-il rester ensemble pour les enfants ?
    30:10 – Comment savoir si c’est vraiment fini ?
    32:17 – Peut-on vraiment changer pour sauver son couple ?
    33:52 – Infidélité : faut-il tout avouer ?
    35:39 – Accepter la "folie" de l’autre dans une relation
    39:00 – Conclusion : comprendre l’amour pour mieux aimer

  • Alain de Botton, le fondateur de the School of Life, est l’un des penseurs contemporains les plus brillants au monde sur l’amour et les relations humaines.
    Autant vous dire que je suis super excité de sortir cet épisode totalement excité de sortir cet épisode pour la Saint Valentin!

    Son livre "the course of love" ma beaucoup accompagné il y a des années et la suite de ses travaux encore plus.
    C'est sans doute l'un des penseurs les plus articulés sur le sujet par ailleurs.

    Il propose une approche lucide et profondément humaine des dynamiques amoureuses.

    Dans cet épisode, nous avons exploré ensemble les 20 à 30 questions les plus importantes sur l’amour.

    Pourquoi tombons-nous amoureux ?

    Comment éviter de répéter les mêmes schémas destructeurs ? Le mythe de l’âme sœur nous empêche-t-il d’être heureux ? Pourquoi la passion s’étiole-t-elle avec le temps ?

    J’ai interrogé Alain sur les paradoxes de l’amour moderne : l’influence des applications de rencontres, la difficulté d’accepter les imperfections de l’autre, la complexité du pardon après une infidélité, et bien d’autres sujets essentiels.

    Un échange fascinant qui éclaire nos attentes souvent irréalistes sur l’amour et nous invite à une approche plus consciente et apaisée des relations.

    Voici 5 choses marquantes dont il parle par exemple :

    « Nous ne sommes pas attirés par le bonheur, mais par le familier. »« Tout le monde est un peu fou. Ce qui compte, c’est la capacité à reconnaître et gérer cette folie. »« L’amour n’est pas une question d’intuition, mais de lucidité et d’efforts. »« Nous voulons un amour sans friction, mais la friction est ce qui nous fait grandir. »« La pire chose dans une rupture, ce n’est pas la douleur, c’est de ne pas comprendre pourquoi. »

    Voici 10 questions que l'on traite par exemple :

    Comment le mythe de l’âme sœur influence-t-il notre vision de l’amour ?Pourquoi sommes-nous attirés par des partenaires qui reproduisent nos schémas familiaux ?Les "papillons dans le ventre" sont-ils un bon indicateur d’une relation saine ?Pourquoi certaines personnes sabotent-elles inconsciemment leurs relations amoureuses ?L’amour peut-il durer ou est-il condamné à s’éteindre avec le temps ?Comment surmonter une rupture amoureuse sans sombrer dans l’idéalisation de l’autre ?Peut-on vraiment pardonner une infidélité ? Et si oui, comment ?Pourquoi tant d’hommes en couple cherchent-ils aujourd’hui des relations ouvertes ?Quel impact les attentes irréalistes ont-elles sur la solidité d’un couple ?Pourquoi certaines personnes restent-elles dans des relations toxiques malgré la souffrance ?

    Timelaps. :
    00:00 – Introduction et présentation d’Alain de Botton
    02:25 – Le mythe de l’âme sœur et ses dangers
    06:54 – Pourquoi tombe-t-on amoureux ? L’influence du passé
    10:59 – Les papillons dans le ventre : excitation ou peur déguisée ?
    17:52 – L’amour dure-t-il vraiment trois ans ?
    20:08 – Quelles attentes réalistes avoir dans une relation ?
    29:54 – Les relations modernes et l’impact du digital
    33:28 – L’amour est-il une compétence ? Comment la développer ?
    38:50 – Pourquoi les hommes ont-ils plus de mal à exprimer leurs émotions ?
    46:30 – Peut-on vraiment changer dans une relation ?

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :Vlan #40 Les relations amoureuses à l’ère digitale avec Esther Perel (https://audmns.com/FGuIRnh)#264 Réinventer les relations amoureuses libérées des contraintes sociales avec Franck & Vanessa Lopvet (https://audmns.com/hEsJSqT)#273 Faire durer le sexe dans le couple avec Anne et Jean François Descombe (https://audmns.com/FEKTJuP)

  • Samah Karaki est neuroscientifique et autrice du livre L’empathie est politique.
    Je pense que Vlan! a été le 1er podcast a lui donner le micro il y a 2 ans et demi et depuis par sa pertinence et son travail, nous la voyons partout sur tous les médias!
    J'adore Samah, pour ne rien cacher nous sommes devenus amis et dans cet épisode, elle nous invite à déconstruire notre vision de l’empathie, souvent perçue comme un trait universel et positif.
    Pourtant, nous n’éprouvons pas tous la même empathie pour tout le monde, et ce biais est largement influencé par notre culture, les médias et les dynamiques de pouvoir.

    J’ai questionné Samah sur la nature biologique et sociale de l’empathie, sur la manière dont certains groupes sont déshumanisés dans nos imaginaires collectifs, mais aussi sur le rôle crucial des récits médiatiques. Comment se forge notre perception de l’« autre » ? Pourquoi avons-nous plus de compassion pour certains et moins pour d’autres ? Quel impact cela a-t-il sur nos sociétés et nos décisions politiques ?

    Au fil de cette conversation passionnante, nous avons aussi parlé du biais de confirmation, du rôle des réseaux sociaux dans la polarisation des opinions et de la manière dont l’individualisme moderne façonne notre rapport à l’altérité.

    Un épisode puissant qui pousse à la réflexion et à l’introspection.


    Les questions que l'on traite :

    Qu’est-ce que l’empathie et comment la définir ?Pourquoi l’empathie est-elle essentielle à notre évolution ?Quelles espèces animales possèdent également une forme d’empathie ?Qu’est-ce que la contagion émotionnelle et comment fonctionne-t-elle ?L’empathie est-elle une capacité innée ou acquise ?Comment les médias influencent-ils notre perception de certaines populations ?Pourquoi avons-nous plus d’empathie pour certaines personnes que pour d’autres ?Peut-on apprendre à être plus empathique ou à contrôler notre empathie ?En quoi les récits historiques et politiques modèlent-ils notre empathie collective ?Comment éviter de tomber dans le piège du biais de confirmation ?

    Timelaps :

    00:00 – Introduction et présentation de l’épisode01:18 – Définition de l’empathie : un phénomène biologique et social02:36 – L’évolution de l’empathie chez l’homme et les animaux04:51 – La contagion émotionnelle : pourquoi imitons-nous les émotions des autres ?08:09 – Pourquoi n’avons-nous pas tous le même niveau d’empathie ?12:11 – L’exemple des nazis et la déshumanisation des groupes17:39 – L’influence des médias sur notre perception des autres25:33 – L’essentialisation des minorités dans les productions culturelles35:25 – Pourquoi avons-nous plus d’empathie pour les victimes que nous voyons ?53:19 – Le rôle des journalistes dans la construction de notre empathie58:27 – Comment éviter les biais de confirmation ?01:00:32 – Trauma et empathie : quel impact ?01:02:54 – L’instrumentalisation de l’empathie à des fins politiques01:08:00 – Conclusion et réflexions finales

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP)Vlan #108 Pourquoi la culpabilisation écologique ne fonctionne pas? avec Albert Moukheiber (https://audmns.com/KOfUemJ)#326 Le vrai du faux sur le cerveau avec Albert Moukheiber (partie 1) (https://audmns.com/BlnwPcX)

  • Robert Glover est psychothérapeute, coach et auteur du célèbre livre No More Mr. Nice Guy traduit en français "trop gentil pour être heureux".
    Ce sujet est tellement passionnant qu'il est divisé en 2 parties et vous comprendrez qu'il me parle car je suis totalement un "gentil".
    Je ne connais personne qui parle en Français aussi bien que Robert Glover mais vous l'aurez compris cet épisode est en anglais.
    Son travail aide des milliers d’hommes à se libérer du piège du "Nice Guy Syndrome", cet état où l’on cherche constamment à plaire aux autres au détriment de son propre bien-être.

    Dans cet épisode, nous parlons de ce qu’il y a de problématique à être "trop gentil" et pourquoi la gentillesse excessive peut souvent être une forme déguisée de manipulation et de peur du rejet.

    J’ai questionné Robert sur les différences fondamentales entre être "nice" et être "kind", comment savoir si nous sommes authentiques ou simplement en quête d’approbation, et surtout, comment sortir de cette spirale.

    Nous avons aussi abordé les dynamiques de genre, la pression culturelle sur les hommes et les femmes, et l’impact du Nice Guy Syndrome sur les relations amoureuses.

    Pourquoi certains hommes ont-ils tant de mal à s’affirmer ? Comment rééquilibrer sa masculinité et sa féminité pour être un individu accompli ?

    Si comme moi, vous avez déjà ressenti de la frustration en cherchant à plaire aux autres, ou si vous vous êtes reconnu dans le schéma de la complaisance à outrance, cet épisode vous parlera forcément !

    Voici les questions que l'on traite :

    Qu’est-ce qui vous a amené à écrire No More Mr. Nice Guy ?Quelle est la différence entre être "nice" et être "kind" ?Pourquoi les hommes développent-ils ce syndrome du Nice Guy ?Est-ce que les femmes aussi sont touchées par cette dynamique ?Comment savoir si l’on est authentique ou si l’on cherche juste à plaire ?Quel est le lien entre le Nice Guy Syndrome et la peur du conflit ?Pourquoi l’évitement du conflit est-il un piège ?Comment le Nice Guy Syndrome impacte-t-il les relations amoureuses ?Comment rééquilibrer son masculin et son féminin pour être plus aligné ?Quels sont les premiers pas à faire pour sortir de ce schéma comportemental ?

    Timelaps :

    00:00 – Introduction et découverte du livre No More Mr. Nice Guy02:30 – Pourquoi être "trop gentil" est un problème05:45 – Différence entre être "nice" et être "kind"10:20 – Le lien entre le Nice Guy Syndrome et la peur du rejet15:00 – Comment repérer si l’on est un Nice Guy20:10 – Le piège du "covert contract" : donner pour recevoir25:45 – Masculin, féminin : rééquilibrer ses énergies30:30 – L’impact des nouvelles dynamiques hommes-femmes sur les relations35:50 – Sortir du Nice Guy Syndrome : conseils pratiques40:15 – Conclusion et ressources pour aller plus loin
  • IMPORTANT : si vous entendez un épisode qui n'a rien à voir, c'est d'abord en raison d'une erreur de ma part, il suffit soit de changer de plateforme soit de supprimé le téléchargement automatique de l'épisode et de le recharger sur votre téléphone. Navré de mon erreur :)

    Robert Glover est psychothérapeute, coach et auteur du célèbre livre No More Mr. Nice Guy traduit en français "trop gentil pour être heureux".
    Ce sujet est tellement passionnant qu'il est divisé en 2 parties et vous comprendrez qu'il me parle car je suis totalement un "gentil".
    Je ne connais personne qui parle en Français aussi bien que Robert Glover mais vous l'aurez compris cet épisode est en anglais.
    Son travail aide des milliers d’hommes à se libérer du piège du "Nice Guy Syndrome", cet état où l’on cherche constamment à plaire aux autres au détriment de son propre bien-être.

    Dans cet épisode, nous parlons de ce qu’il y a de problématique à être "trop gentil" et pourquoi la gentillesse excessive peut souvent être une forme déguisée de manipulation et de peur du rejet.

    J’ai questionné Robert sur les différences fondamentales entre être "nice" et être "kind", comment savoir si nous sommes authentiques ou simplement en quête d’approbation, et surtout, comment sortir de cette spirale.

    Nous avons aussi abordé les dynamiques de genre, la pression culturelle sur les hommes et les femmes, et l’impact du Nice Guy Syndrome sur les relations amoureuses.

    Pourquoi certains hommes ont-ils tant de mal à s’affirmer ? Comment rééquilibrer sa masculinité et sa féminité pour être un individu accompli ?

    Si comme moi, vous avez déjà ressenti de la frustration en cherchant à plaire aux autres, ou si vous vous êtes reconnu dans le schéma de la complaisance à outrance, cet épisode vous parlera forcément !

    Voici les questions que l'on traite :

    Qu’est-ce qui vous a amené à écrire No More Mr. Nice Guy ?Quelle est la différence entre être "nice" et être "kind" ?Pourquoi les hommes développent-ils ce syndrome du Nice Guy ?Est-ce que les femmes aussi sont touchées par cette dynamique ?Comment savoir si l’on est authentique ou si l’on cherche juste à plaire ?Quel est le lien entre le Nice Guy Syndrome et la peur du conflit ?Pourquoi l’évitement du conflit est-il un piège ?Comment le Nice Guy Syndrome impacte-t-il les relations amoureuses ?Comment rééquilibrer son masculin et son féminin pour être plus aligné ?Quels sont les premiers pas à faire pour sortir de ce schéma comportemental ?

    Timelaps :

    00:00 – Introduction et découverte du livre No More Mr. Nice Guy02:30 – Pourquoi être "trop gentil" est un problème05:45 – Différence entre être "nice" et être "kind"10:20 – Le lien entre le Nice Guy Syndrome et la peur du rejet15:00 – Comment repérer si l’on est un Nice Guy20:10 – Le piège du "covert contract" : donner pour recevoir25:45 – Masculin, féminin : rééquilibrer ses énergies30:30 – L’impact des nouvelles dynamiques hommes-femmes sur les relations35:50 – Sortir du Nice Guy Syndrome : conseils pratiques40:15 – Conclusion et ressources pour aller plus loin
  • Arthur Auboeuf est le cofondateur de Team for the planet et l’auteur du livre Le meilleur est à venir.
    J'ai remarqué un truc désormais c'est que si je fais un épisode sur l'écologie, ca n'intéresse plus vraiment. Arthur est du même avis.
    Et pour cause, si l’on parle beaucoup d’écologie aujourd’hui, c’est souvent sous un angle anxiogène, voire paralysant.
    Il adopte une approche radicalement différente : il prône un optimisme pragmatique, une vision enthousiasmante du futur et une action collective pour transformer la société.

    Dans cet épisode, nous discutons des défis environnementaux, bien sûr, mais aussi et surtout de notre rapport au bonheur.

    Arthur partage son parcours personnel : de sa carrière dans le digital et le marketing, où il baignait dans le confort matériel et la reconnaissance sociale, à sa prise de conscience de l’incohérence entre ses valeurs profondes et son mode de vie.

    Ce cheminement l’a conduit à quitter une carrière lucrative pour créer Team for the Planet, une entreprise qui finance des innovations capables de décarboner notre société à grande échelle.

    Nous abordons ensemble des questions essentielles : Pourquoi avons-nous tant de mal à nous extraire du modèle de consommation actuel ? Comment réconcilier écologie et désir d’un avenir désirable ? Quelles sont les clés pour vivre mieux, en dehors de la spirale du « toujours plus » ?

    Un échange dans la lignée de celui avec Marie Robert la semaine dernière qui je l'espère vous fera du bien!

    10 questions que l'on traite ensemble :

    Pourquoi dis-tu que l’écologie militante a un problème aujourd’hui ?Qu’est-ce qui t’a fait basculer il y a cinq ans vers une autre manière de vivre ?Peux-tu nous expliquer ce qu’est Time for the Planet et comment ça fonctionne ?Comment sortir de la mécanique du capitalisme et du consumérisme effréné ?Penses-tu que les gestes individuels ont un réel impact ?Le capitalisme récupère tout, y compris l’écologie et le bien-être. Comment éviter cela ?En quittant une carrière lucrative, as-tu eu des doutes ou des peurs ?Pourquoi dis-tu que l’argent ne libère pas et peut être un piège ?Quel est, selon toi, le projet de société désirable pour demain ?Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent se reconnecter à l’essentiel ?

    Timelaps :

    00:00 Introduction et pourquoi l’écologie n’attire plus02:00 La peur et la colère ne sont pas de bons moteurs d’action04:07 Le déclic d’Arthur Auboeuf : sortir d’une vie en dissonance09:08 Time for the Planet : une entreprise pour décarboner le monde13:23 L’impact réel des gestes individuels et le pouvoir du collectif19:42 Le capitalisme et la course au toujours plus : comment en sortir ?27:44 Pourquoi les ultra-riches ne sont pas plus heureux ?32:15 La nature comme antidote au stress et au mal-être moderne37:59 Changer de vie : par où commencer ?43:42 Le XXIe siècle : vers un changement de paradigme total

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#335 Trouver du reconfort dans un monde en chaos avec Marie Robert (https://audmns.com/ICuFMra)#320 Ecologie : se concentrer sur les solutions avec Mamad (https://audmns.com/ALLDuKn)#151 Comment trouver du bonheur au coeur d'une pandémie? avec Alexandre Jost (https://audmns.com/nDMeLRs)

  • Marie Robert est philosophe, autrice, la créatrice sur Instagram de Philisophy is sexy et directrice d’écoles Montessori.
    C'est la 3eme fois qu'elle vient sur Vlan! et cette fois c'est pour parler d'un sujet dont nous avons tous besoin et qui résonne avec l’époque actuelle : comment trouver du réconfort dans un monde de plus en plus individualiste et digitalisé?
    C'est un superbe cadeau que je vous offre cette semaine!

    Elle a ce talent rare de relier des concepts philosophiques à nos quotidiens parfois chaotiques
    Dans son dernier livre, Le Miracle du Réconfort. elle explique comment nous pouvons trouver simplement les bases de ce réconfort.
    Marie explore cette thématique avec poésie et profondeur, en s'appuyant sur des concepts philosophiques et des expériences personnelles.

    Dans cet épisode, nous avons parlé du rôle fondamental de notions comme l’émerveillement, l’audace réfléchie et la beauté.
    Marie partage également sa vision des défis posés par la société, tout en nous montrant comment le réconfort est bien plus qu’un état passif.

    C’est un appel à ralentir, à lever la tête, et à se reconnecter à soi et aux autres.

    Nos échanges m’ont profondément touché, et je suis sûr qu’ils sauront vous inspirer, vous réconforter ou simplement vous inviter à réfléchir autrement. Alors, installez-vous confortablement et plongez dans cette conversation lumineuse avec Marie Robert.

    Les questions que nous avons traitées :

    Pourquoi écris-tu un livre sur le réconfort maintenant ?Penses-tu que la société individualiste renforce ce besoin de réconfort ?Quel est l’impact de la digitalisation sur notre capacité à agir et à nous réconforter ?Pourquoi commencer ton livre par la notion de beauté ?Comment prends-tu soin de toi dans une société anxiogène ?Quels conseils donnerais-tu à des salariés pour mieux protéger leur temps ?Quelle est l’importance de l’amitié dans nos vies et dans le réconfort ?Quelle est ta vision philosophique de l’audace ?Pourquoi rit-on moins en vieillissant, et comment renouer avec le rire ?Qu’est-ce qui, pour toi, est essentiel dans la vie ?

    Timelaps :

    00:00:00 – Introduction et présentation de Marie Robert.00:01:17 – Pourquoi écrire sur le réconfort en ce moment ?00:02:54 – Individualisme et digitalisation : leur rôle dans le besoin de réconfort.00:05:07 – Algorithmes et contenus binaires : le défi des nuances.00:10:42 – Prendre soin de son temps : conseils pour un équilibre de vie.00:18:30 – L’importance du beau dans le réconfort et l’harmonie.00:34:00 – L’émerveillement : un cercle vertueux.00:37:02 – L’amitié comme espace de réconfort.00:40:40 – Le rire : ses vertus et son rôle dans nos vies.00:44:36 – Conclusion : transformer le réconfort en révolution personnelle.

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#144 Transformer une crise en opportunité avec Marie Robert (https://audmns.com/pmltJzo)#160 Comment gérer la violence actuelle de la société? avec Marie Robert (https://audmns.com/oJoWbXn)#316 Retrouver le silence pour une paix intérieure avec Marc de Smedt (https://audmns.com/OpksAAB)

  • Angelo Foley est thérapeute, auteur et créateur du projet Balance ta peur. Dans ce [moment] tiré de l'épisode 190, nous abordons des sujets profonds et universels autour des relations amoureuses et de l’équilibre complexe entre passion et sécurité.

    Avec Angelo, nous avons discuté de ces questions essentielles : comment préserver la flamme tout en construisant une relation stable ? Pourquoi nos névroses jouent-elles un rôle si déterminant dans nos rencontres amoureuses ? Et surtout, comment dépasser ces schémas pour vivre une relation épanouie ?

    Angelo partage des réflexions puissantes sur l’importance de surprendre et d’être surpris dans le couple, sur les défis posés par la routine et sur la manière dont nos blessures passées peuvent devenir des opportunités de connexion profonde. Il explore également l'idée que l’amour peut être un terrain d’aventure, où passion et sécurité coexistent.

    Un échange inspirant qui vous fera réfléchir sur vos propres relations et, je l’espère, vous donnera des clés pour aller plus loin dans votre parcours amoureux.

  • Partie 2 : Dorothée Gilbert est danseuse étoile de l’Opéra de Paris, un titre prestigieux qu’elle porte avec une élégance et une détermination qui forcent le respect.
    La détermination, c'est justement le sujet que j'avais envie d'aborder avec Dorothée.
    Cet épisode est particulier car nous nous connaissons bien avec Dorothée, je vous emmène donc dans une intimité particulière que vous ne retrouverez nulle part.

    Comme elle me l'a dit elle même "les questions sont différentes", vous allez pouvoir découvrir Dorothée autrement si vous la connaissez déjà.

    Originaire de Toulouse, Dorothée a gravi les échelons d’un monde impitoyable grâce à une discipline inébranlable et une passion débordante.

    Alors qu’elle approche de la fin de sa carrière, elle nous offre un regard rare sur les défis et les triomphes qui ont jalonné son parcours.

    Dans cet épisode en deux parties, j’ai eu l’immense plaisir d’échanger avec elle, qui nous ouvre les portes de son univers.

    Nous avons discuté de ses débuts, marqués par des échecs transformés en moteurs pour avancer, de son entrée dans la prestigieuse école de danse de l’Opéra de Paris, et des sacrifices qu’elle a consentis pour réaliser son rêve.

    Elle raconte avec sincérité et humilité comment, dès son plus jeune âge, le travail est devenu son allié le plus précieux, prouvant que le talent seul ne suffit pas pour briller au plus haut niveau.

    Dans la seconde partie, Dorothée se livre sur des sujets plus intimes : la gestion des blessures, le poids de l’héritage artistique et la fin de carrière qui approche.

    Nous avons parlé de ses rituels quotidiens, de son rapport à la perfection et de cette étrange alchimie qui transforme l’effort colossal des répétitions en une illusion de légèreté sur scène.

    Elle évoque également des thématiques plus larges, comme l’évolution nécessaire de l’univers du ballet pour devenir plus inclusif, tout en préservant ses traditions.

    Enfin, au-delà de l’artiste, nous découvrons la mère et la femme qu’est Dorothée.

    Elle partage son désir de transmettre à sa fille les valeurs du travail et de la curiosité, tout en s’interrogeant sur ce que l’avenir lui réserve après la danse.

    Une conversation riche et captivante, où se mêlent grâce, humanité et profondeur, qui illustre à merveille la passion et la résilience d’une étoile.

    Les questions que l'on traite :

    Comment décrirais-tu ton parcours à travers le prisme de la détermination ?Quels souvenirs gardes-tu de ton premier échec à l’école de danse, et comment as-tu rebondi ?Quel rôle tes parents ont-ils joué dans ton développement artistique et ta réussite ?Quels sacrifices as-tu dû faire pour devenir danseuse étoile ?Comment fais-tu pour transformer les critiques, parfois dures, en moteurs de progrès ?Quels rituels t’aident à gérer le stress avant de monter sur scène ?Comment gères-tu les blessures, autant physiquement qu’émotionnellement ?Quels sont les grands défis liés à l’approche de la fin de ta carrière ?Quelles sont les différences principales entre les écoles de danse française, russe et américaine ?En quoi la danse classique peut-elle encore évoluer pour être plus inclusive et progressiste ?Quels souvenirs te marquent le plus de ta carrière à l’Opéra de Paris ?Comment parviens-tu à équilibrer vie professionnelle et vie familiale, notamment en tant que mère ?Selon toi, quel est l’impact de l’expérience et de l’âge sur la discipline et la performance en danse ?Qu’est-ce qui te motive encore à danser avec passion après tant d’années ?Quels sont les rôles ou moments sur scène qui t’ont le plus marquée ?Que dirais-tu à une jeune fille ou un jeune garçon qui aspire à devenir danseur étoile ?Comment vis-tu le poids et la responsabilité d’être un modèle pour les jeunes générations ?Comment les relations entre danseurs se construisent-elles sur scène et en dehors ?Quelles différences vois-tu entre le travail personnel et la collaboration dans une troupe ?Quels enseignements et valeurs espères-tu transmettre aux nouvelles générations de danseurs ?

    Timelaps :

    00:00 – 02:00 : Introduction par Grégory – Présentation de Dorothée et du thème central de l’épisode : la détermination.02:00 – 08:00 : Les débuts de Dorothée : Échec à 11 ans, rebond et entrée à l’école de danse à 12 ans.08:00 – 13:00 : Gérer l’échec par le travail : L’importance des critiques constructives.13:00 – 18:00 : Les sacrifices personnels et familiaux : Le rôle crucial de ses parents.18:00 – 23:00 : Identifier et travailler sur ses défauts : La souplesse, le coup de pied et la beauté du geste.23:00 – 28:00 : Discipline et hygiène de vie d’une danseuse étoile : Alimentation, sommeil et rituels.28:00 – 33:00 : Ce que le public ne voit pas : Efforts en coulisses et collaboration avec les danseurs.33:00 – 38:00 : La gestion mentale et émotionnelle de la fatigue et du dépassement de soi.38:00 – 43:00 : Intégration de la mémoire corporelle dans l’apprentissage des ballets.43:00 – 45:00 : Conclusion et récapitulatif des points évoqués.

  • Dorothée Gilbert est danseuse étoile de l’Opéra de Paris, un titre prestigieux qu’elle porte avec une élégance et une détermination qui forcent le respect.
    La détermination, c'est justement le sujet que j'avais envie d'aborder avec Dorothée.
    Cet épisode est particulier car nous nous connaissons bien avec Dorothée, je vous emmène donc dans une intimité particulière que vous ne retrouverez nulle part.

    Comme elle me l'a dit elle même "les questions sont différentes", vous allez pouvoir découvrir Dorothée autrement si vous la connaissez déjà.

    Originaire de Toulouse, Dorothée a gravi les échelons d’un monde impitoyable grâce à une discipline inébranlable et une passion débordante.

    Alors qu’elle approche de la fin de sa carrière, elle nous offre un regard rare sur les défis et les triomphes qui ont jalonné son parcours.

    Dans cet épisode en deux parties, j’ai eu l’immense plaisir d’échanger avec elle, qui nous ouvre les portes de son univers.

    Nous avons discuté de ses débuts, marqués par des échecs transformés en moteurs pour avancer, de son entrée dans la prestigieuse école de danse de l’Opéra de Paris, et des sacrifices qu’elle a consentis pour réaliser son rêve.

    Elle raconte avec sincérité et humilité comment, dès son plus jeune âge, le travail est devenu son allié le plus précieux, prouvant que le talent seul ne suffit pas pour briller au plus haut niveau.

    Dans la seconde partie, Dorothée se livre sur des sujets plus intimes : la gestion des blessures, le poids de l’héritage artistique et la fin de carrière qui approche.

    Nous avons parlé de ses rituels quotidiens, de son rapport à la perfection et de cette étrange alchimie qui transforme l’effort colossal des répétitions en une illusion de légèreté sur scène.

    Elle évoque également des thématiques plus larges, comme l’évolution nécessaire de l’univers du ballet pour devenir plus inclusif, tout en préservant ses traditions.

    Enfin, au-delà de l’artiste, nous découvrons la mère et la femme qu’est Dorothée.

    Elle partage son désir de transmettre à sa fille les valeurs du travail et de la curiosité, tout en s’interrogeant sur ce que l’avenir lui réserve après la danse.

    Une conversation riche et captivante, où se mêlent grâce, humanité et profondeur, qui illustre à merveille la passion et la résilience d’une étoile.

    Les questions que l'on traite :

    Comment décrirais-tu ton parcours à travers le prisme de la détermination ?Quels souvenirs gardes-tu de ton premier échec à l’école de danse, et comment as-tu rebondi ?Quel rôle tes parents ont-ils joué dans ton développement artistique et ta réussite ?Quels sacrifices as-tu dû faire pour devenir danseuse étoile ?Comment fais-tu pour transformer les critiques, parfois dures, en moteurs de progrès ?Quels rituels t’aident à gérer le stress avant de monter sur scène ?Comment gères-tu les blessures, autant physiquement qu’émotionnellement ?Quels sont les grands défis liés à l’approche de la fin de ta carrière ?Quelles sont les différences principales entre les écoles de danse française, russe et américaine ?En quoi la danse classique peut-elle encore évoluer pour être plus inclusive et progressiste ?Quels souvenirs te marquent le plus de ta carrière à l’Opéra de Paris ?Comment parviens-tu à équilibrer vie professionnelle et vie familiale, notamment en tant que mère ?Selon toi, quel est l’impact de l’expérience et de l’âge sur la discipline et la performance en danse ?Qu’est-ce qui te motive encore à danser avec passion après tant d’années ?Quels sont les rôles ou moments sur scène qui t’ont le plus marquée ?Que dirais-tu à une jeune fille ou un jeune garçon qui aspire à devenir danseur étoile ?Comment vis-tu le poids et la responsabilité d’être un modèle pour les jeunes générations ?Comment les relations entre danseurs se construisent-elles sur scène et en dehors ?Quelles différences vois-tu entre le travail personnel et la collaboration dans une troupe ?Quels enseignements et valeurs espères-tu transmettre aux nouvelles générations de danseurs ?

    Timelaps :

    00:00 – 02:00 : Introduction par Grégory – Présentation de Dorothée et du thème central de l’épisode : la détermination.02:00 – 08:00 : Les débuts de Dorothée : Échec à 11 ans, rebond et entrée à l’école de danse à 12 ans.08:00 – 13:00 : Gérer l’échec par le travail : L’importance des critiques constructives.13:00 – 18:00 : Les sacrifices personnels et familiaux : Le rôle crucial de ses parents.18:00 – 23:00 : Identifier et travailler sur ses défauts : La souplesse, le coup de pied et la beauté du geste.23:00 – 28:00 : Discipline et hygiène de vie d’une danseuse étoile : Alimentation, sommeil et rituels.28:00 – 33:00 : Ce que le public ne voit pas : Efforts en coulisses et collaboration avec les danseurs.33:00 – 38:00 : La gestion mentale et émotionnelle de la fatigue et du dépassement de soi.38:00 – 43:00 : Intégration de la mémoire corporelle dans l’apprentissage des ballets.43:00 – 45:00 : Conclusion et récapitulatif des points évoqués.

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#318 La puissance de la vulnérabilité en action avec Melvine Deba (https://audmns.com/NjHrEpV)Vlan #62 Rendre possible l’entrepreneuriat en banlieues populaires avec Moussa Camara (https://audmns.com/cJXTgZH)#330 un navigateur du Vendée Globe nous montre comment faire de la peur une alliée avec Éric Bellion (https://audmns.com/mBEKCDf)

  • Ceci est un extrait de la conversation que j'ai eu avec Laurie Hawkes (épisode 197), psychologue clinicienne et autrice reconnue.
    Elle nous offre une plongée fascinante dans le monde de l’introversion et de l’extraversion.

    Dans cet "moment", nous déconstruisons les clichés et explorons la notion d’ambiversion, ce point d’équilibre entre les deux extrêmes.
    Laurie partage des conseils précieux pour accepter sa nature, éviter l’épuisement et mieux comprendre nos besoins émotionnels, sociaux et professionnels.

    Nous avons parlé des défis spécifiques aux introvertis, des malentendus fréquents avec les extravertis, et de la richesse de s’accepter tel que l’on est.
    Laurie explique aussi pourquoi certains leaders ou artistes introvertis excellent dans des rôles où l’extraversion semble pourtant essentielle.

    Dans cet épisode, j’ai été particulièrement touché par sa vision nuancée et inclusive, qui invite à embrasser toute la diversité de nos personnalités. Vous découvrirez des clés pour mieux vivre vos interactions, que vous soyez introverti, extraverti ou quelque part entre les deux.
    Peut être que ce moment vous donnera envie d'écouter l'intégralité de l'épisode, je l'espère :)

  • Anne-Clotilde Ziegler, psychothérapeute et autrice de quatre ouvrages sur l’emprise et les pervers narcissiques, est mon invitée cette semaine.
    Cela fait un moment que je me questionne sur la perversion narcissique et ensemble, nous plongeons dans la complexité des relations toxiques, un sujet qui suscite énormément de débats.

    Pourquoi ce thème me tient-il tant à cœur ? Parce que je crois qu’il est crucial de faire la lumière sur des réalités souvent minimisées car c'est devenu un terme tellement générique.
    Ors quand tout le monde devient "pervers narcissique" alors plus personne ne l'est et on invisibilise la réalité des personnes victimes.
    Avec Anne-Clotilde, nous discutons de ce que signifie réellement l’emprise, de ses mécanismes insidieux, des caractéristiques des personnalités dites perverses narcissiques et, surtout, de la manière de s’en sortir.

    Anne-Clotilde nous éclaire avec une grande clarté sur les dynamiques psychologiques en jeu, tout en déconstruisant les idées reçues sur ces relations.

    Si vous avez déjà traversé une situation d’emprise, si vous voulez comprendre ces phénomènes pour mieux vous en protéger ou simplement aider un proche, cet épisode est pour vous.

    Vous verrez aussi que les victimes d’emprise sont souvent des personnes brillantes, généreuses, et que cette générosité peut être leur plus grande faiblesse.

    J’espère que ce moment passé avec nous pourra vous apporter un peu plus de sérénité et de clarté.

    Une partie des questions que nous traitons :

    Qu’est-ce que l’emprise et en quoi diffère-t-elle d’une relation conflictuelle ?Quels sont les signes révélateurs d’une personnalité perverse narcissique ?L’emprise est-elle genrée, touchant majoritairement les femmes ?Comment expliquer la fascination des pervers narcissiques pour les personnes brillantes ?Pourquoi est-il si difficile pour les victimes de se libérer de l’emprise ?Quelles sont les étapes pour sortir d’une relation d’emprise ?Comment l’entourage peut-il soutenir une victime sans la brusquer ?Les enfants souffrent-ils davantage d’un maintien du couple ou d’un divorce dans ces situations ?Existe-t-il des méthodes pour prévenir l’emprise avant qu’elle ne s’installe ?Peut-on véritablement « guérir » un pervers narcissique ?

    Timestamps :

    00:00 : Introduction au thème de l’emprise et aux idées reçues.01:41 : Pourquoi les victimes d’emprise sont souvent des personnes brillantes.04:44 : Qu’est-ce que l’emprise ? Définition et nuances importantes.09:49 : Les caractéristiques des personnalités perverses narcissiques.19:10 : Comment les manipulateurs isolent leurs victimes.24:15 : Les signes d’alerte pour détecter une situation d’emprise.33:03 : Pourquoi les pervers narcissiques sont conscients de leurs manipulations.40:01 : Les étapes pour se libérer de l’emprise.47:33 : Le rôle crucial de l’entourage dans le processus de guérison.54:42 : Refaire confiance et reconstruire sa vie après une relation toxique.

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :Vlan #121 Comment la communication non violente peut améliorer vos relations? avec Thomas d'Ansembourg (https://audmns.com/roooEEk)#245 comprendre les secrets des liens affectifs avec Gwenaelle Persiaux (https://audmns.com/hNGTIqO)#264 Réinventer les relations amoureuses libérées des contraintes sociales avec Franck & Vanessa Lopvet (https://audmns.com/hEsJSqT)

  • Ce format de Moment est un extrait de 10-15 minutes d'épisodes passées que je trouve particulièrement pertinents.
    Dites-moi sur Instagram ou par commentaire sur Spotify si vous aimez bien ce genre de format :)
    Dans ce moment, je discute avec Esther Perel, la plus célèbre des thérapeutes de couple au monde sur la transformation des relations hommes-femmes dans le contexte post-MeToo.
    Nous explorons les différences entre les féminismes français et américain, et ce que cela implique pour les sociétés contemporaines.
    Esther nous aide à comprendre les mécanismes de pouvoir au cœur de ces relations et les attentes sociétales liées à la masculinité et à la féminité.

    Nous abordons aussi des sujets sensibles, comme l’importance de redéfinir les codes de la masculinité pour inclure la vulnérabilité, ainsi que les impacts du conditionnement social dès l’enfance. Cet épisode est une réflexion profonde sur comment construire des relations plus saines et équilibrées, tout en revisitant les schémas de pouvoir historiques.

  • Vlan en 2024 ça a été 80h de conversations enregistrées, c'est extremement dense, d'autant que je couvre des sujets qui semblent si éloignés les uns des autres.
    La vérité c'est qu'ils sont tous liés mais pour l'exercice ici, je me suis concentré sur les épisodes qui sont liés à nous, notre individualité :)
    Cet épisode c'est un voyage introspectif riche en réflexions et découvertes.
    En explorant des sujets variés allant du stress et de la longévité à la productivité, en passant par des thèmes plus inattendus comme le concept d’otium ou l’importance du silence intérieur, je vous invite à plonger dans un récit qui relie psychologie, philosophie, neurosciences et bien-être.

    Je vous parle notamment du rôle essentiel du nerf vague dans la gestion du stress, de l'impact des pensées limitantes, ou encore de la nécessité de mieux comprendre notre microbiote, un véritable chef d’orchestre de notre santé globale.
    Chaque thème est une porte ouverte sur des idées et pratiques concrètes qui peuvent transformer notre quotidien.

    Dans cet épisode, je vous propose aussi une réflexion sur nos conditionnements sociaux, nos biais cognitifs, et comment ils influencent notre perception de la liberté.
    Enfin, je reviens sur des conversations marquantes avec mes invités de l’année, qui m’ont poussé à revoir mes propres croyances, que ce soit sur le courage, la résilience ou encore l'équilibre entre performance et authenticité.
    Voici les épisodes cités en lien :

    Suggestion d'autres épisodes à écouter :#288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)#290 Sommes nous tous des égoistes qui s'ignorent? avec Vincent Cocquebert (https://audmns.com/TPXOTra)#294 Les secrets de la longévité en bonne santé avec Docteur Christophe de Jaeger (https://audmns.com/yiQROWd)#330 un navigateur du Vendée Globe nous montre comment faire de la peur une alliée avec Éric Bellion (https://audmns.com/mBEKCDf)#326 Le vrai du faux sur le cerveau avec Albert Moukheiber (partie 1) (https://audmns.com/BlnwPcX)[BEST-OF] Les secrets d'un système digestif en bonne santé avec Bruno Donatini (https://audmns.com/vmbhpTP)#323 La bouche , le baromètre de notre santé avec Bruno Donatini (partie 1) (https://audmns.com/NCbnuVu)#306 Les méthodes pour faire bouger votre vie avec Clotilde Dusoulier (https://audmns.com/CybfWXv)#329 Une chercheuse du MIT nous réapprend à dialoguer avec Valérie Gauthier (https://audmns.com/lGZWByl)#309 Vous n'envisagerez plus votre temps libre de la même manière avec Jean Miguel Pire (https://audmns.com/EJYgVpg)#316 Retrouver le silence pour une paix intérieure avec Marc de Smedt (https://audmns.com/OpksAAB)#317 Les secrets pour améliorer son efficacité et maximiser son bien être avec Jeremy Coron (partie 1) (https://audmns.com/dBFvKlG)#319 Tout comprendre pour mieux dormir avec Véronique Bellemare (Partie 1) (https://audmns.com/mLzvlmJ)#322 Démystifier le bien-être avec Major Mouvement (https://audmns.com/IfubNER)

  • Un épisode que j'ai déjà rediffusé pour cette rentrée 2025 qui promet une année haute en couleur

    Flore Vasseur est autrice et réalisatrice de documentaires, le dernier en date étant "Bigger than us". 

    Elle traite de sujets qui sont essentiels et pourtant pas si mis en avant finalement et sa vision d'ex HEC , d'ex entrepreneuse est d'autant plus intéressante qu'elle vient du "sérail".

    Pour elle le système capitalisme touche à sa fin, et elle  écrit pour comprendre la fin d’un monde, l’émergence d’un autre et le travail de celles et ceux qui, peut-être, le feront.

    Elle s’attaque à l’emprise de la finance et à la folie d’un monde assis sur la technologie. s‘interroge à notre rapport au pouvoir, l’élite en mode panique, nos consentements. 

    En fait, elle tire le fil qui, depuis le 11 septembre, ne l’a jamais quitté : qui gouverne ?

    Pour y répondre, elle apprend à utiliser tous les autres supports (articles, film, roman, chroniques, séries) et tous les espaces (presse, livres, TV, cinéma) : ELLE CHERCHE et elle partage avec nous!

    Et aujourd'hui elle vient partager avec nous ses questionnements, ses réflexions et où elle en est arrivée.

    On traite de plusieurs sujets bien sur : 

    Sommes-nous toujours en démocratie en occident? 

    Peux-tu réagir à ces citations, "c'est plus facile d'envisager la fin du monde que la fin du capitalisme" et "la croissance mesure tout sauf ce qui vaut la peine d'être vécu"

    Pourquoi les Occidentaux se détournent de leur responsabilité quant aux migrations climatiques? 

    Quelle est ton expérience des tours jumelles et du 11 septembre 2001? 

    La peur dans notre société n'est-elle pas organisée d'une certaine manière? 

    Quel est le rôle des médias dans cette peur organisée? 

    Comment faire pour bien s'informer? 

    Est-ce que la désobéissance civile est une voie possible ? 

    Pourquoi les réseaux sociaux pourraient être une forme de machination? 

    Est-ce que Chat GPT n'est pas une fin de la pensée à certains égards ? 

    Est-ce qu'il n'y a pas de nouvelles valeurs qui sont en train d'éclore? 

    Pourquoi t'être intéressée aux lanceurs d'alerte? 

    Quel est ton lien avec la spiritualité ?

    Qu'est-ce qu'un lanceur d'alerte? Pourquoi est-il important? 

    Que penser de cette expression de "terroriste écologique"?

    Peux-tu nous parler de Aaron Swartz?