Episoder

  • Alexandre Murat : " Aranea; Le Neuvième livre" (Fleuve Noir)

    Et si le savoir devenait une arme de destruction ?
    Avril 1939. Une expédition commanditée par Himmler se lance sur les traces d`un mystérieux livre au milieu des montagnes de l`Himalaya.
    Mars 2021. Alex, professeur d`histoire des Civilisations à Harvard, et Mary, à la tête de son agence de sécurité privée, sont loin d`imaginer qu`ils vont devoir, contre leur volonté, mener la plus dangereuse de leurs quêtes et affronter une redoutable ennemie.
    Du monastère de Gyantse au Tibet jusqu`aux Invalides, en passant par l`Argentine et les États-Unis, ils suivront les traces d`un ouvrage pour lequel les trahisons et les crimes s`accumulent. Car le pouvoir de cet objet est peut-être encore plus grand et plus terrible qu`on ne l`imagine.

    Musique: Gunwood "Dream Boat Jane" et The Castellows "Heartline Hill"


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  • Theresa Révay "Ce parfum rouge" (Stock)

    Lyon, 1934. Nine Dupré, 27 ans, appartient à une lignée de parfumeurs français établie à Moscou sous l'empire des tsars. La révolution bolchevique a mis fin brutalement à son enfance. Son père, qui lui a transmis sa passion, a disparu dans la tourmente. Nine a grandi en exil, à Paris. Désormais, c'est en sa mémoire qu'elle veut se faire un nom dans ce métier exigeant. Alors qu'elle travaille à Lyon pour une grande figure de la parfumerie française qui l'a prise sous son aile, Nine rencontre Pierre Rieux, un commissionnaire au passé sulfureux, proche du pouvoir soviétique. Bien que tout les sépare, ils deviennent amants. Lors de la visite d'une délégation de Soviétiques, Nine respire dans leur sillage un parfum dont seul son père détenait la composition. Comment est-ce possible ? Le maître parfumeur aurait-il survécu au pire ? Et à quel prix ? Une fenêtre s'entrouvre, car Staline vient de lancer un concours international de parfums en prévision des vingt ans de la révolution. Contre toute attente, elle prend le risque insensé de retourner dans sa ville natale, ce Moscou moderne, revu et corrigé par Joseph Staline, en quête de son père.

    Theresa Révay dévoile une page insolite de la haute parfumerie au XXe siècle. Sur fond de drames historiques et d'amour, elle dresse le portrait d'illustres créateurs mais aussi de personnalités méconnues de cet univers captivant, dont celui de son arrière-grand-oncle, Léon Givaudan.

    Musique: Tchaïkovsky « Casse Noisette » Danse de la fée dragée. Piano par Julien Gernay

    Rachmaninov Piano concerto n03 joué par Argerich.


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  • Manglende episoder?

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  • Johanna Cincinatis « Elles vécurent heureuses ; L’amitié entre femmes comme idéal de vie » ((Stock Essai)

    Nous sommes de plus en plus nombreuses à mettre l'amitié au cœur de nos vies. Certaines amitiés féminines dépassent le cadre classique de la relation amicale : des femmes achètent des maisons ensemble, fondent des tiers-lieux en non-mixité, se marient pour célébrer leur relation d'amitié. Elles valorisent un lien au pouvoir révolutionnaire. Au lieu d'en faire une variable d'ajustement, une relation « sas » ou « soupape » leur permettant de gérer d'autres types de relation, elles placent l'amitié au centre de leur vie et de leurs intérêts.

    Et si ce modèle se démocratisait ? Que se passerait-il si l'amitié féminine représentait le même acquis social que le couple et qu’elle ouvrait autant de portes : capital économique, reconnaissance sociale, soutien fiscal, réseau professionnel, aboutissement personnel ? L'amitié féminine foutrait tout le système en l'air.

    Ce livre, qui mêle témoignage de l’autrice et enquête, nous invite à remettre en question le modèle traditionnel du couple comme structure sociale de base et à imaginer d’autres possibles, d’autres façons de faire famille qui seraient sources d’épanouissement et de liberté pour les femmes, trop souvent enfermées dans le carcan étouffant du couple hétérosexuel.

    Musique:Anne Sylvestre « Frangines » et Clara Luciani « Ma sœur »


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  • Maurice Samuels "Le droit à la différence; l'universalisme et les juifs" (La Découverte)

    Et "Alfred Dreyfus: The Man at the Center of the Affair" (Yale University Press)

    Le débat public français charrie une singulière conception de l'universalisme, généralement perçu comme incompatible avec les particularismes : les communautés religieuses ou ethniques, dit-on, doivent renoncer à leurs différences pour entrer dans la communauté nationale. Ce livre important montre que cette conception étroite et rigide est bien plus récente qu'on ne le croit.
    Grâce à une lecture attentive de la manière dont les responsables politiques, les romanciers, les philosophes ou les cinéastes français ont abordé la question de l'intégration des juifs entre le XVIIIe et le XXe siècle, Maurice Samuels explique que différentes conceptions de l'universalisme n'ont cessé de s'affronter. Et que certaines d'entre elles, parfaitement républicaines, ne cherchaient aucunement à éradiquer les particularités prêtées aux minorités juives.
    Au contraire, c'est dans l'interaction avec ce particularisme, réel ou imaginaire, que s'est construit l'idéal universaliste français. D'où la tentation, dans certains cas, d'accentuer cette prétendue différence pour montrer la force de l'universalisme français : si la France est capable de faire des juifs des citoyens, n'est-ce pas la preuve de son exceptionnel pouvoir inclusif ?
    Analysant avec une grande finesse le rapport ambigu que les élites intellectuelles et culturelles françaises ont longtemps entretenu avec les minorités juives, depuis l'abbé Grégoire jusqu'à Jean-Paul Sartre, en passant par Émile Zola ou Jean Renoir, ce livre ouvre des perspectives essentielles, qui éclairent de façon inédite les débats actuels sur le " communautarisme " et le " séparatisme ".

    "Alfred Dreyfus: The Man at the Center of the Affair" (Yale University Press) En Anglais est une nouvelle biographie passionnante de Dreyfus : L'homme au centre de l'Affaire.

    Musique : "Dreyfus" de Yves Duteil et Ella Fitzgerald « I love Paris »


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  • Pouvons-nous façonner notre avenir et notre processus de vieillissement ? La bonne nouvelle, c’est que OUI ! Nous ne sommes pas condamnés à nous dégrader avec l’âge. Il n’y a aucune fatalité, à condition de commencer le plus tôt possible à nous préoccuper de notre futur. Les études scientifiques montrent, en effet, que notre état de santé et notre forme physique et mentale dépendent à plus de 40 % de notre comportement, de nos habitudes et de notre hygiène de vie.

    Cet ouvrage vous donne toutes les clés pour entretenir votre capital jeunesse, être acteur de votre santé et préparer votre futur. Découvrez :

    Les mécanismes du vieillissement : pourquoi vieillit-on ? Que se passe-t-il lorsque l’on prend de l’âge ?

    Les meilleurs conseils pour préserver votre capital physique et mental ;

    Coeur, cerveau, intestin… : vos programmes ciblés pour prendre de l’âge en bonne santé.

    Oui, on peut vieillir jeune et heureux, mais ça se prépare ! Alors, n’attendons pas.

    Musique

    « La bohême » de Charles Aznavour

    “Que je t’aime” de Johnny Halliday


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  • Marina van Zuylen « L’art d’être distrait. Se perdre pour se trouver » (Flammarion)

    Traduction (Anglais) : Clotilde Meyer

    Lecture: Thibault de Montalembert

    La distraction semble aujourd’hui un mal à éradiquer, à coups de psychotropes ou de méthodes miracles, pour atteindre un état de concentration absolue. Mais faut-il vraiment faire disparaître de nos vies les instants de rêverie et d’oisiveté ? N’y a-t-il pas, comme l’affirmait Montaigne, « une merveilleuse grâce à se laisser ainsi rouler au vent » ?
    Ce livre se penche sur les plaisirs et les perspectives méconnues de la distraction. Être distrait, comme l’ont compris de nombreux penseurs, c’est entrer dans un autre rapport au monde, moins sérieux, plus créatif, c’est vivre une forme de poésie intérieure propice au cheminement philosophique. Dans le sillage de Rousseau, Proust, Nietzsche ou encore Bergson, Marina van Zuylen célèbre avec une joyeuse érudition un véritable art d’être distrait.

    Musique: “Raindrops keep falling on my head” B. J. Thomas

    “I’m leaving on a jet plane” de Peter Paul and Mary


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  • Stéphanie des Horts "Carolyn et John" (Albin Michel)

    La Nouvelle Angleterre et ses cottages gris perle, le cri des goélands, un phare rouge et blanc. Et puis eux, pulls torsadés, sourire immaculé… la mythologie nord-américaine dans toute sa splendeur. Eux, ce sont les Kennedy. Dont on sait tout. Vraiment ? Mais qui sont Carolyn et John ?

    Un couple béni des Dieux. Lui est « l’homme le plus sexy de la planète » selon la presse américaine. Elle, si belle et mystérieuse, a fait dire à Ralph Lauren devant ses stylistes : «Quand vous concevez un vêtement, pensez à Carolyn Bessette.» Un mariage légendaire sur une île déserte et le conte de fées qui vire au cauchemar. Carolyn et John se déchirent, la drogue et l’adultère s’en mêlent. Ils sont damnés et ne le savent pas. Dans une ultime tentative pour sauver leur union, John supplie Carolyn de l’accompagner au mariage de sa cousine. Elle refuse. Sa sœur finit par la convaincre, et l’avion décolle dans le ciel crépusculaire…

    Après Pamela, Les sœurs Livanos, Jackie et Lee, Stéphanie des Horts retrouve l’Amérique des Kennedy, avec Madonna, Julia Roberts et Bill Clinton, Monica Lewinsky et Sharon Stone. Ce sont les années 1990, le glamour, le chic et les excès, à New York, la ville où tout est possible…

    Musique : Kim Wilde "Kids in America"


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  • Lorraine Fouchet "L'écriture est une île" (Editions Héloïse d'Ormesson)

    Il paraît que toutes les histoires ont déjà été racontées. Alix refuse d'y croire. Elle est romancière et, pour son métier, elle a renoncé au reste. Un jour, elle accepte de partager sa passion lors d'un atelier d'écriture sur l'île de Groix. Si chacun des six participants pensait savoir pourquoi il se lançait dans l'aventure, celle-ci se révèle pleine de surprises. Ensemble, ils vont découvrir que le soleil peut se coucher à l'est, qu'une voix muselée une vie entière sait encore chanter, que l'amour vaut la peine d'être gueulé ou acclamé sur scène, et qu'il n'y a pas d'âge pour pardonner et recommencer. Réunis autour des mots qui les bouleversent, qui les habitent, qui les hantent ou qui les émeuvent, ils vont apprendre qu'écrire, c'est aussi écouter.

    Musique : « Good morning » Gene Kelly


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  • Inès Weber "Etre soi: une enquête essentielle au service du monde" (Gallimard)

    La plupart des personnes qui consultent un psychologue ressentent une insatisfaction profonde, alors même qu'elles pourraient avoir toutes les raisons d'être heureuses selon les critères standards du bonheur : loisirs, divertissements, vie sociale, etc. La somme de tous ces acquis n'est pourtant pas égale au bonheur. Il leur manque l'essentiel. Dans notre monde contemporain, tout est tourné vers l'avoir ou le paraître. C'est l'inflation des besoins matériels au détriment des aspirations spirituelles, et dès lors, même si notre moi se porte bien, on peut souffrir d'un mal-être que notre système économique, en bon prédateur, sait tourner à son profit. Le besoin d'être soi est donc devenu un de ses appâts publicitaires favoris : "soyez comme vous êtes", "devenez le meilleur de vous-même", "osez vivre votre vie". À travers ce premier essai lumineux, la jeune psychologue Inès Weber nous met pourtant en garde. Quel "être soi" authentique mérite d'être visé ? Comment ne pas tomber dans une consommation de bien-être et comment se chercher au-delà de ce que la société nous conditionne à être ? Bien des sagesses et philosophies anciennes nous invitent précisément à chercher en nous ce qui nous dépasse. L'auteur ouvre des pistes de résistance aux aliénations et montre le chemin d'une quête intérieure aussi exaltante qu'exigeante.

    Musique : "Tranquil retreat" Sachdev


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  • Lea Veinstein "J'irai chercher Kafka; une enquête littéraire " (Flammarion)

    « Peu de temps avant le confinement, j’ai entendu parler d’une histoire rocambolesque se déroulant en Israël autour des manuscrits de Kafka. Je savais que de son vivant, il avait très peu publié, et qu’il avait laissé à son ami Max Brod ce testament impossible, lui demandant de tout détruire. J’ignorais que Max avait sauvé ces manuscrits d’une série d’autres destructions : fuyant les autodafés nazis, ils vont être glissés dans une valise pour quitter Prague et rejoindre Tel-Aviv, être cachés dans un appartement décati envahi par des chats errants, être revendus clandestinement en Allemagne. Et se retrouver au cœur d’une saga judiciaire qui durera plus de quarante ans. Un roman kafkaïen – presque trop. Mais cette histoire s’est mise à m’obséder. À l’issue du dernier procès, les manuscrits avaient tous été rassemblés à la Bibliothèque nationale de Jérusalem. J’ai attendu que les frontières rouvrent, et je suis partie. Il fallait que je suive les traces de ces sauvetages. Et que j’aille chercher Kafka. »
    Les manuscrits de Kafka auraient pu être des personnages de ses livres. En partant à leur recherche, Léa Veinstein ressuscite nos premières lectures de Kafka, et révèle l’attachement unique qui nous lie à lui.

    Musique : Régine « Les petits papiers » et « Za Milena » de Moriarty


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  • Alain Finkielkraut "Pêcheur de perles" (Gallimard)

    Walter Benjamin collectionnait amoureusement les citations. Dans la magnifique étude qu'elle lui a consacrée, Hannah Arendt compare ce penseur inclassable à un pêcheur de perles qui va au fond des mers "pour en arracher le riche et l'étrange". Subjugué par cette image, je me suis plongé dans les carnets de citations que j'accumule pieusement depuis plusieurs décennies. J'ai tiré de ce vagabondage les phrases qui me font signe, qui m'ouvrent la voie, qui désentravent mon intelligence de la vie et du monde. Arendt, Kundera, Levinas, mais aussi Valéry, Canetti, Tocqueville, Nietzsche, Thomas Mann, Virginia Woolf ont été quelques-uns de mes guides. Dans leur sillage, j'ai essayé de penser à nouveaux frais l'expérience de l'amour, la mort, les avatars de la civilité, le destin de l'Europe, la fragilité de l'humour, le monde comme il va et surtout comme il ne va pas. A. F.

    Lecture de Thibault de Montalembert

    Musique : Paul MCCartney "Penny Lane"


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  • Tatiana de Rosnay "Poussière blonde" (Albin Michel)

    Un matin, Pauline est appelée pour nettoyer la suite 614 du Mapes Hotel. Alors qu'elle pense trouver une chambre vide, une femme apparaît, hagarde : Mrs. Arthur Miller, alias Marilyn Monroe, dont le séjour à Reno marque la fin de son mariage avec le célèbre dramaturge et le tournage infernal d'un film à la légende noire, Les Désaxés.

    Avec pour décor l'immensité aride du désert du Nevada et ses chevaux sauvages, les mustangs, "Poussière blonde" raconte le choc d'une rencontre inoubliable entre deux femmes que seul le hasard pouvait réunir. Captivant !

    Musique : Ray Charles « What I say »


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  • Cyril Grange et Philippe Thureau-Dangin présentent "Notre monde" de Stephen Birmingham (Exils)

    Taduit par Pierre de Longuemar

    "Our Crowd", cette histoire des grandes familles juives qui ont fait Wall Street, a été un grand succès outre-Atlantique lors de sa publication en 1967. Le talent de l'auteur, romancier et historien, est de nous faire revivre l'épopée de ces hommes venus d'Allemagne ou de Suisse, les Goldman, les Sachs, les Lehmann, les Guggenheim, qui furent tout d'abord colporteurs, puis marchands, enfin banquiers, donnant un essor considérable à la place financière de New York.

    Lecture de Thibault de Montalembert

    Musique : Verdi "Rigoletto" Acte 3 « E l’ami sempre La donna » avec Domingo et Cotrubas


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  • "Pascal Thomas, souvenirs en pagaille. Anecdotes recueillies bien malgré lui par "

    Alain Kruger et Jean Ollé-Laprune (Séguier)

    Les confessions d'un incorrigible amoureux du 7e art.

    " Dilettante, dans le dictionnaire, c'est quelqu'un de passionné, qui fait les choses pour son plaisir ", nous souffle Pascal Thomas, évoquant l'héroïne de son film "La Dilettante". Une définition qu'on dirait taillée sur mesure pour le metteur en scène qui partage depuis plus de cinquante ans son amour de la vie et du cinéma. Des "Zozos" (1972) au "Voyage en pyjama" (2024), en passant par "Confidences pour confidences" (1979), "Les Maris, les femmes, les amants" (1989) et "Mon petit doigt m'a dit "(2005), cet incorrigible hédoniste n'a cessé de proposer un cinéma limpide, humain et provincial, dont légèreté et anticonformisme sont les maîtres mots. Ces Souvenirs en pagaille, riches d'anecdotes, révèlent un réalisateur pas comme les autres, à la fois populaire, frondeur et fantaisiste.

    Introduction lue par Thibault de Montalembert

    Musique : Paolo Conte "Via con me"


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  • Virginie Bloch-Lainé "Profils perdus" (Stock)

    « Jean-Michel : ce seul prénom m’évoque un attelage de chaleur, de réconfort, de délicatesse et de catastrophes par lui voulues et déclenchées. Il était l’être le plus rassurant et le plus inquiétant qui soit, puissance comique et tristesse ambulantes, modestie et charisme, élan communicatif et fertile, mais aussi rage stérile et effarante. Nous avons découvert à sa mort que sur sa fiche d’état civil, son prénom était simplement Jean. Michel venait ensuite. Quoi qu’il en soit, Jean m’a paru trop simple, trop épuré pour quelqu’un comme lui. »
    Le père de l’auteure était-il l’homme idéal ? Comment en faire le deuil ? Ou serait-ce un leurre ? Quels seraient les effets de toute comparaison entre n’importe quel homme à venir et Jean-Michel ? Jamais à la hauteur, ou jamais tout à fait le bon ?
    « Je préfère me débrouiller mal mais seule. Je suis nulle en hommes, même si je les aime », écrit Virginie Bloch-Lainé, dont le talent de portraitiste lucide s‘applique autant aux autres – un philosophe mé-contemporain, un urgentiste hyperactif, un historien mélancolique, un oncle médecin anticonformiste, tous composent une galerie de proches qui esquissent les contours d’un homme — qu’à elle-même.
    Dans ce livre subtil, hors genres, d’une totale liberté qui évoque L’ami de Sigrid Nunez, il y a une tendresse du cœur, une intelligence des livres cités, mais il y a surtout une exactitude de l’œil : la saga familiale des Bloch-Lainé s’élargit jusqu’à nous raconter aussi une certaine France.

    Musique : "Le prince des villes" de Michel Berger

    "L'Addition" chantée par Yves Montand.


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  • Franck Maubert

    "Une odeur de sainteté" (Mercure de France)

    Jeanne Doucet, nez au service de grands parfumeurs, est sollicitée pour une étrange mission. Elle doit humer le coeur d'une sainte, Émérence, en vue d'une béatification. Face à cet organe sec dont se dégage un parfum indéfinissable, Jeanne est bouleversée, sa vie bascule. Comme si l'esprit qu'il renfermait s'emparait d'elle. À travers les âges, elle perçoit une peine indicible et d'innommables souffrances. Hantée par Émérence, assaillie de visions, elle n'aura de cesse de percer son secret. Désormais, c'est bien son coeur qui la guide sur ses traces. Peut-être, à travers ce mystère, est-ce une part d'elle-même qu'elle cherche à retrouver... Franck Maubert nous entraîne sur des chemins fantastiques à la croisée du merveilleux et du mystique.

    "Bacon, éclats d'une vie" Dessins de Stéphane Manel (Seghers)

    Il fallait oser illustrer la vie et l'oeuvre de Bacon dans un roman graphique... pari réussi pour Manel et Maubert ! Plus grand peintre de son temps, excentrique, autodidacte, amoureux de la grande peinture, profondément lettré, voyageur, joueur, noctambule, alcoolique, provocateur et autodestructeur, Francis Bacon n'est pas seulement un génie, c'est un personnage fascinant. Il a déjà fait l'objet de nombreuses monographies, livres d'entretiens, textes biographiques... Jusqu'à présent cependant, aucun ouvrage n'avait affiché le projet audacieux de raconter sa vie et son oeuvre par le texte et par des images (qui n'étaient pas les siennes). C'est chose faite aujourd'hui avec ce Bacon, éclats de vie, oeuvre de deux passionnés du peintre, dont Franck Maubert qui en est le spécialiste reconnu.

    Musique :

    Concerto de viole de gambe MARIN MARAIS / Sainte Colombe.

    CESARIA EVORA "Petit pays"


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  • Paloma de Boismorel "La fin du sommeil" (Editions de l'Olivier)

    « Dormir, c’est ce que j’avais fait depuis le début. »

    Devenu malgré lui un architecte à la mode, Pierre-Antoine est le père de trois enfants indifférents et l’époux d’une galeriste surmenée. Au milieu d’une insomnie, ses yeux s’ouvrent sur une étrange révélation. La réalité lui apparaît désormais sous un jour nouveau. Le visage de sa fille, l’éclairage de sa cuisine, les mails de ses clients, le sourire de sa femme, les œuvres qu’il regarde… tout a changé. Alors qu’une simple allergie lui est diagnostiquée, le narrateur annonce à son entourage souffrir d’un cancer de la gorge.
    Cette ruse devrait lui laisser le temps d’écrire un roman, de retrouver l’amour de sa femme, la considération de ses enfants ainsi que le sens de cette existence burlesque.

    Comédie absurde et pleine d’esprit, le premier roman de Paloma de Boismorel se joue avec vivacité de la tyrannie du bien-être, des vanités et des faux-semblants.

    Musique: "Dans le noir" de Juniore
    « Pêcheur de perle » de Georges Bizet. « Je crois entendre encore » interprété par Nicolai Gedda


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  • Jeroen Olyslaegers "La femme sauvage" (Stock)

    Août 1577. Installé depuis dix ans à Amsterdam où il tient une auberge, Beer vit avec sa fille adoptive Marie qui supporte de plus en plus mal son mutisme et sa mélancolie. Ces derniers soirs, comme chaque année au mois d’août, il s’isole dans sa chambre pour se remémorer sa vie passée à Anvers, ses trois épouses mortes en couches et son dernier amour, la Femme Sauvage, décédée durant leur fuite vers le nord. Il replonge dans la ville bruissante d’Anvers au XVIe siècle aux côtés des intellectuels éclairés de l’époque – cartographes, imprimeurs, commerçants, astrologues, peintres, etc. – qui fréquentent son auberge et y tiennent les réunions secrètes de leur confrérie, baptisée la Famille de l’Amour. Au retour d’une expédition maritime, des explorateurs lui demandent d’héberger une « femme sauvage » et sa petite fille, toutes deux vêtues de peaux de phoque. Pour ne pas déplaire à ces hommes qu’il admire, Beer accepte à contrecœur. Il les enferme dans une chambre qu’il munit de barreaux et commence à faire payer les curieux qui veulent découvrir « les créatures ». Ce comportement obtus et barbare lui aliène progressivement la sympathie de ses proches, à commencer par Margreet, la sage-femme qui vit avec lui, et son fils Ward, qui prend ses distances en lisant des livres ésotériques interdits par la censure.Alors que le pays est en proie aux luttes religieuses et aux révoltes ourdies contre l’occupant espagnol, que les exécutions publiques, les tortures, les destructions d’églises, les incendies et les massacres se multiplient, un félon du nom de Jan Grauwels tente de manipuler Beer pour infiltrer la Famille de l’Amour…
    « Le nouveau livre de Jeroen Olyslaegers est comme "Game of Thrones" dans l'Anvers du XVIe siècle » Traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise Antoine

    Lecture de Thibault de Montalembert

    Musique : Josquin, the Undead : Laments, Deplorations & Dances of Death. Grain de la Voix et Björn Schmelzer

    "Nymphes des bois" et "Plusieurs regretz"


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  • Jérémie Claes "L'horloger" (Editions Héloïse d'Ormesson)

    La tête de Jacob Dreyfus est mise à prix depuis qu'il a participé au démantèlement d'une milice suprémaciste sévissant jusqu'au Capitole. Mais c'est sa femme qui est prise pour cible. Après cet assassinat, Jacob est exfiltré sous une nouvelle identité dans un petit village de Provence, où il tente de se reconstruire. Dix ans plus tard, alors qu'il coule enfin des jours apaisés dans une bastide des gorges du Loup, son passé le rattrape. La seule vengeance peut-elle expliquer la chasse à l'homme acharnée dont il est la proie ? En compagnie de Solane, le vieux flic français chargé de sa protection, Jacob se lance dans une traque obsessionnelle de la vérité.
    Thriller étourdissant qui nous entraîne de la Louisiane à Bruxelles, de la Patagonie à Paris.

    Musique : « Ah que la vie est belle » par Zaho de Sagazan

    Et « It’s Alright » par The Big Push.


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  • Julia Malye "La Louisiane" (Stock)

    " Pour la première fois depuis trois mois, elles discernent enfin le sable que leur cachait l’eau lors de la traversée de l’Atlantique, ce fond de l’océan qu’elles ont brièvement aperçu ce matin en débarquant de La Baleine. Personne ne leur a expliqué où elles seraient logées ce soir, dans combien de temps elles seraient fiancées. On ne dit pas tout aux femmes. "


    Paris, 1720. Marguerite Pancatelin, la Supérieure de la Salpêtrière, est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d’y épouser les colons français. Parmi elles, trois amies improbables : une orpheline de douze ans à la langue bien pendue, une jeune aristocrate désargentée et rejetée par sa famille ainsi qu’une femme condamnée pour avortement. Comme leurs compagnes à bord de La Baleine, Charlotte, Pétronille et Geneviève ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers. Et n’ont pas leur mot à dire sur leur avenir. Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité – maladie, guerre, patriarcat –, traverser une vie faite de chagrins d'amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d’une amitié forgée dans le feu.
    Un roman d’une profondeur et d’une émotion saisissantes, qui nous transporte au cœur d’une terre impitoyable, aux côtés d’héroïnes animées d’une extraordinaire soif d’amour et de vie.

    Musique:

    Queen “Cool Cat” et Beach House “Silver Soul”


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